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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98655] |
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Posté le : 10/03/2017 à 09:13 (Lu 93002 fois) | | | RL du 10/03/2017
Svetlana Ognjenovic : « J’observe beaucoup »
Appelée en renfort afin de suppléer Ekaterina Andryushina, enceinte, Svetlana Ognjenovic prend ses marques d’entraîneur adjoint à Metz Handball. Un poste que l’ancienne ailière serbe occupera ces trois prochains mois.
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C omme à Skopje et Budapest, vous accompagnez l’équipe messine à Astrakhan. Dans quel rôle exactement ? « Je suis là pour remplacer Katya (Ekaterina Andryushina) , qui est enceinte. On m’a demandé de venir aider pendant trois mois, j’ai accepté. »
• Ce n’est pas votre première expérience d’entraîneur. Vous aviez déjà coaché les moins de 15 ans du club…
« Oui, après la naissance de mon premier enfant, mais j’avais arrêté l’an dernier pour la naissance du deuxième. Depuis, je n’ai plus joué au hand et me suis mise au CrossFit.
Ma fille a maintenant trois mois et sa mère va en Russie ! »
• Mais vous y allez pour travailler !
« Pour l’instant, je ne fais pas grand-chose car je ne suis pas encore assez souvent avec l’équipe. Et Katya est toujours présente aux matches à domicile et aux entraînements. Mais j’observe beaucoup ce qu’elle fait pour pouvoir la remplacer au mieux. Tout ça est très nouveau pour moi, je n’ai jamais été entraîneur adjoint mais toujours joueuse. Diriger des filles de moins de 15 ans, ce n’est vraiment pas la même chose. »
• Vous avez l’avantage de connaître parfaitement le club et l’équipe…
« Depuis que j’ai arrêté ma carrière (à l’été 2014) , j’ai vu quasiment tous les matches à domicile de Metz. Et j’ai joué avec de nombreuses filles, comme Grace (Zaadi) , les deux Laura (Glauser et Flippes) , Ailly (Luciano) et Sladjana (Pop-Lazic) , que j’ai connue en équipe nationale de Serbie. Sans oublier Tamara (Horacek) : je m’entraînais avec sa mère et elle n’était jamais loin ! »
« J’ai un peu vieilli »
• N’est-ce pas compliqué de passer de l’autre côté et de ne plus avoir la même relation avec vos anciennes coéquipières ?
« Quand je jouais, j’étais copine à peu près avec tout le monde. Mais j’ai un peu vieilli depuis (36 ans) , j’ai quand même dix ans de plus que Grace ! Nos relations ont un peu changé mais je ne pense pas que ce sera difficile, ça ne m’inquiète pas. »
• Serez-vous présente au quotidien ?
« Non car j’ai deux jeunes enfants. Mais l’idée est que je sois là à deux entraînements par semaine, à tous les matches et à tous les déplacements. »
• Dirigerez-vous des séances ?
« Il faut voir ça avec le boss (Emmanuel Mayonnade) ! Plus sérieusement, nous travaillerons ensemble mais c’est toujours lui qui décidera. Pour le moment, ça ne se passe pas trop mal entre nous (rires). »
• Cela pourrait-il vous pousser à devenir plus tard entraîneur principal d’une équipe ?
« Honnêtement, je ne sais pas, je n’y ai pas encore réfléchi. Peut-être quand les enfants seront un peu plus grands, on verra. »
• En attendant, il y a ce match de Ligue des Champions à Astrakhan samedi. Dans une salle que vous connaissez ?
« Oui, on y avait perdu en 2013 (26-19 en quart de finale aller de la Coupe EHF) , je n’ai pas le souvenir d’une très grosse ambiance mais surtout d’un mauvais match de notre part. J’espère que les Messines, qui sont très costaudes cette saison, seront meilleures que nous… »
• Même si cette rencontre n’a plus d’enjeu depuis que Metz est qualifié pour les quarts de finale de la C1 ?
« On ne part quand même pas quatre jours si loin et avec un tel voyage (18 heures de transport hier) pour rien ! On y va pour gagner. »
De notre envoyé spécial à Astrakhan (Russie) Thibaut GAGNEPAIN.
Edwige n’est pas du voyage en Russie
Le groupe messin a quitté la Lorraine à 6 h ce jeudi matin pour une arrivée… dix-huit heures plus tard à Astrakhan (environ 3 h du matin, heure locale). Un voyage via Bruxelles et Moscou. Pour ce déplacement sans enjeu en Russie, seulement treize joueuses ont été retenues. Principale absente ? Béatrice Edwige. Touché au genou et en tribunes à l’occasion des deux dernières rencontres, le pivot a été laissé au repos mais pourrait participer à la
Golden League avec les Bleues la semaine prochaine. Présentes
face au Vardar Skopje dimanche dernier, l’arrière droit Marie-Hélène
Sajka, l’arrière gauche Orlane Kanor et le pivot Hawa N’Diaye ne font pas non plus partie du groupe présent au bord de la mer Caspienne
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98659] |
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Posté le : 10/03/2017 à 12:08 (Lu 92933 fois) | | | MHB a beaucoup de chance d'avoir 2 assistantes comme Katya et Svletlana.
Quand on voit Katya gesticuler sur le banc, et ne cesser de parler à MM, je me dis que les résultats ne sont pas indifférents à ce type de coaching.
Comme on dit parfois, il y a toujours plus dans deux têtes que dans une.
Le coaching à moyen terme sera peut être l'une de ces deux, tant leur passé à Metz en tant que joueuse a laissé de bons souvenirs. Ces deux filles (mamans) respirent le hand et ne peuvent qu'être respectées par les jeunes générations.
Mais il est également vrai qu'une grande joueuse par le talent ne fait pas forcement un bon coach. Les exemples sont nombreux.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98670] |
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Posté le : 11/03/2017 à 08:47 (Lu 92794 fois) | | | RL du 11/03/2017
Metz n’est pas « en vacances » à Astrakhan
Déjà qualifiées pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, après leur exploit face face à Skopje, les Messines bouclent leur tour principal par un match sans enjeu, ce samedi à Astrakhan, capitale du caviar.

Pas besoin d’en chercher très loin. À Astrakhan, le caviar s’affiche dès l’aéroport. Sous une vitrine pour vanter les richesses de cette ville de 500 000 habitants proche de la mer Caspienne. Au rayon frais des supermarchés dans sa version rouge, celle élaborée à partir de saumon. Sur la plupart des étals du marché couvert dans de minuscules boîtes. Oui, même en Russie, cet or noir reste un luxe.
Les Messines en savent quelque chose. Disputer un dernier match de tour principal de Ligue des Champions en étant déjà qualifié pour les quarts de finale constitue aussi un réel privilège. Jamais le club lorrain n’y avait goûté jusque-là. Son exploit majuscule dimanche dernier devant le Vardar Skopje (42-28) le lui a offert et il compte bien s’en délecter.
« Oui, il faut en profiter, confirme l’entraîneur mosellan Emmanuel Mayonnade. Je ne dis pas que cette situation paraissait impensable au début mais on pouvait s’attendre à disputer une sorte de finale à Astrakhan. C’est un réel luxe de pouvoir jouer une rencontre dans ces conditions-là. »
En début d’après-midi, les coéquipières de Grace Zaadi se présenteront donc dans la belle salle Zvezdniy dépourvues de la pression du résultat. Leur adversaire également : ni l’un ni l’autre n’aura la moindre chose à perdre. Ni à gagner : quoi qu’il arrive, Metz restera 4e et Astrakhan dernier de la poule.
« Pas venus jusque-là en vacances »
De quoi promettre une rencontre sans intérêt ? Ce n’est certainement pas de cette manière que le coach lorrain l’entend. « Il n’y a rien de pire que d’aborder un match sans avoir rien à jouer, estime-t-il. Surtout que nous avons plein de raisons de l’emporter. »
D’abord mathématiques. Avec déjà six succès en onze journées de Ligue des Champions, les Messines pourraient intégrer le Top 8 fortes d’un bilan positif. Ça aurait une autre allure qu’après six défaites… Et puis, il y a le déplacement : près de 35 heures de voyage aller-retour. « Nous ne sommes pas venus jusque-là en vacances, lance Emmanuel Mayonnade. Il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de faire le travail de la meilleure manière possible. Dans la volonté du club d’écrire un peu plus son histoire, ça compte aussi. Ces matches à l’extérieur, les grandes équipes les gagnent. »
Loin de leurs Arènes, ses joueuses n’en sont, elles, pas encore là. Cette saison en C1, les Lorraines l’ont seulement emporté chez les Norvégiennes de Glassverket. En sont-elles aussi capables à Astrakhan ? Au vu du très large succès à l’aller (37-18), bien sûr. Mais Thüringer pouvait aussi s’en vanter et a vécu une désillusion il y a deux semaines (26-24).
« Et les Russes avaient aussi attrapé Leipzig avec beaucoup de facilité, rappelle le technicien messin. Quand elles n’ont pas le voyage dans les jambes, elles sont bien meilleures. Il faudra se méfier de leur énorme agressivité. » Au dessert, Metz ne goûtera pas qu’au caviar.
De notre envoyé spécial à Astrakhan (Russie), Thibaut GAGNEPAIN.
Le match sera à suivre dès 13h45 en direct commenté sur notre site www.republicain-lorrain.fr
Ana Gros élue meilleure joueuse du mois de février
La Messine Ana Gros a été désignée meilleure joueuse du championnat de France pour le mois de février.
L’arrière droit de 26 ans, qui vient de prolonger d’une saison son contrat
en Lorraine, a inscrit 22 buts en 4 rencontres et pointe toujours dans le Top 5 des meilleures marqueuses deLigue féminine (4e avec 78 réalisations).
Elle devance Justine Hicquebrant (Celles-sur- Belle) et Olivera Jurisic
(Toulon).
Laura Flippes : « Tenter des choses »
Son retour de blessure
« Ça fait maintenant trois semaines que je suis revenue. Je n’ai plus du tout mal à mon poignet. Et puis, c’était le droit, ça va (elle est gauchère) ! Depuis, on a enchaîné les victoires, on s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions… Tout va bien ! »
Le match d’aujourd’hui
« On va le jouer à fond. Nous ne sommes pas venues jusqu’en Russie pour
perdre. Il y a la même pression du résultat que d’habitude même si on pourra jouer libéré cette rencontre. Ça peut nous permettre de tenter des choses qu’on n’oserait pas en ayant le couteau sous la gorge.
En tout cas, Manu (Mayonnade) a préparé la rencontre comme si c’était un match normal. »
L’équipe d’Astrakhan
« J’avais beau être en tribune au match aller, j’ai beaucoup de mal à juger un
adversaire que je n’ai pas affronté sur le terrain. Je me souviens surtout que les filles avaient bien géré, voire un peu plus ! Mais on sait que cette équipe russe est très agressive. Contre Thüringer, elles ont
concédé 11 jets de sept mètres, c’est énorme. Il faudra se méfier. »
Sa saison
« Pour l’instant, elle est réussie car j’ai déjà atteint un de mes objectifs personnels en participant à l’Euro avec les Bleues. Maintenant, il reste des objectifs collectifs à aller chercher : le titre de champion de France, les quarts de finale de la Ligue des Champions… »
Ses deux postes
« En équipe de France, je joue ailière droit et à Metz arrière. Ça ne me pose
aucun souci, j’adore les deux. Les réglages aux postes ne sont pas les mêmes mais je m’adapte facilement : je passe de l’un à l’autre quasiment depuis que j’ai commencé le hand. Je ne réfléchis pas, j’agis. »
T. G.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98717] |
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Posté le : 12/03/2017 à 08:40 (Lu 92716 fois) | | | RL du 12/03/2017
Metz comme un grand
Bousculées en première période, les Messines ont bien réagi pour l’emporter, ce samedi à Astrakhan (28-20), et confirmer qu’elles ont bien leur place en quarts de finale de la Ligue des Champions.

ça valait bien une petite bière ! Après leur succès à Astrakhan hier (28-20), les Messines ont eu droit à un léger écart alcoolisé à la fin du repas. Elles en ont profité, c’est la vice-présidente du club, Karine Séchet, qui régalait. Une manière de fêter une victoire certes honorifique dans un match sans enjeu, mais qu’il était de bon ton d’aller chercher. Rien que pour prouver que Metz a bien sa place dans la cour des grands.
REPORTAGE
Car même si les Lorraines étaient déjà qualifiées pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, une défaite chez le dernier du groupe aurait juré. Au lieu de ça, les partenaires de Grace Zaadi ont soigné leur bilan : elles intégreront ainsi le Top 8 européen après sept victoires en douze journées. Pas sûr que cela fasse trembler d’avance le grand Györ mais ça a au moins le mérite de légitimer la place des joueuses d’Emmanuel Mayonnade.
« Quand on dit qu’on veut faire partie des grands, il faut se comporter comme tels en l’emportant à l’extérieur, confirme l’entraîneur mosellan. On ne voulait pas faire preuve de suffisance et être honnête avec nous en gagnant, on l’a fait. Ça nous a évité de perdre là où Thüringer était tombé il y a deux semaines. »
« Chacune faisait un petit peu moins »
Au Sud de la Russie, il y avait pourtant de quoi trébucher. Surtout en jouant comme les Messines en première période : peu compactes défensivement et sans tranchant offensivement. En face, Astrakhan n’était pas flamboyant mais suffisamment efficace pour profiter de l’aubaine. Résultat, les Lorraines se retrouvaient vite menées (5-3, 9e ) et même un peu larguées après une vingtaine de minutes (12-8, 22e ). Et cela sans que les Russes ne puissent s’appuyer sur la meilleure buteuse de la C1, Sabirova, blessée à l’épaule…
« On est rentré trop tardivement dans la partie et avec des attitudes pas dignes de nos dernières sorties. Chacune faisait un petit moins que d’habitude, regrette Emmanuel Mayonnade. À la mi-temps (13-11) , il fallait juste décréter qu’on disputait le match le plus important, comme tous ceux qu’on joue… » Sans oublier d’effectuer quelques réglages.
D’abord en défense, avec une volonté d’impacter beaucoup plus. Suffisamment pour étouffer des Russes soudainement sans solution et obligées de perdre des ballons, que les Messines se faisaient un malin plaisir à aller convertir en but. En moins de dix minutes, la rencontre avait complètement basculé. Puis Ana Gros, peu à son avantage jusque-là (4-11 au final), et Xenia Smits allaient offrir quatre buts d’avance aux leurs (15-19, 43e ). Cette fois, Astrakhan ne répondait plus et les Lorraines pouvaient presque tranquillement dérouler jusqu’à la fin du match (20-28).
Cela sera évidemment bien plus compliqué en quarts de finale contre Györ dans un mois. Mais peu importe, grâce à son succès hier en Russie, Metz a confirmé qu’il était entré dans une autre dimension. Comme un grand.
De notre envoyé spécial à Astrakhan (Russie) Thibaut GAGNEPAIN.
Dès qu’on a mieux défendu…
Laura Glauser, gardienne de Metz :
« On aurait peut-être pu mieux commencer lebmatch… Mais je retiens qu’on a su bien revenir et montrer une autre image de nous après la pause. On s’est réveillé. Je pense que ça nous a piquées dans notre estime de ne pas nous reconnaître sur le terrain. En première période, ce n’était vraiment pas nous… Pour le moral et le bilan final, c’était important de gagner ici. »
Lindsay Burlet, ailière droit de Metz :
« Notre mauvaise entame ? La fatigue, le long voyage et la peur de se blesser y sont certainement pour quelque chose. Mais on a su se reprendre et gagner. Nous sommes en quarts de finale ! Györ sera une belle expérience. »
Tamara Horacek, demi-centre de Metz :
« On a vécu un match difficile, surtout à cause de notre première période poussive. Pourquoi ? C’était peut-être lié à un relâchement. Il n’y avait pas d’envie, pas de dynamique collective. En défense, nous n’étions pas assez compactes. À la pause, Manu (Mayonnade) nous a demandé de nous resserrer et de remonter. Ça a marché et il y avait plus de continuité dans notre jeu. »
Marion Maubon, ailière gauche de Metz :
« On était prévenu de ce qui nous attendait mais on est quand même tombé dans le piège en début de match ! Mais dès qu’on a mieux défendu, la rencontre s’est décantée et Astrakhan a peu à peu lâché. »
Mikhail Seregin, entraîneur d’Astrakhan :
« Nous avons vécu une seconde période très difficile… La défense messine nous a fait mal, aucune joueuse de l’équipe n’a trouvé d’espace et de solution. C’était encore plus compliqué sans notre meilleure buteuse, Sabirova. Elle a réussi un penalty en début de rencontre mais avait trop mal à l’épaule droite pour continuer. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98729] |
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Posté le : 13/03/2017 à 08:34 (Lu 92605 fois) | | | RL du 13/03/2017
Györ en vue
Le tour principal de la Ligue des Champions achevé samedi par un succès à Astrakhan (28-20), les Messines vont pouvoir se pencher sur la suite. Dont la double confrontation face au club hongrois de Györ en quarts de finale.

Le grand rendez-vous est désormais fixé. Les Messines affronteront Györ aux Arènes le dimanche 9 avril, certainement à 17 h, avant un match retour dans la flamboyante Audi Arena le week-end suivant. Mais avant cet historique quart de finale de la Ligue des Champions, d’autres échéances attendent les Lorraines.
Pas cette semaine. Privé de douze joueuses parties avec leur sélection (dont 8 en équipe de France A et A’), Emmanuel Mayonnade aurait de toute façon eu du mal à aligner une équipe. A défaut, il va donc s’occuper des rares éléments présents. Camille Aoustin, Ailly Luciano, Lindsay Burlet et Hawa N’Diaye auront donc droit à des séances personnalisées. « On a fait venir des gardiens extérieurs pour pouvoir travailler, détaille le technicien mosellan. L’idée sera de continuer à développer des compétences individuelles et de multiplier les tirs. Il faut absolument rester dans le même rythme que les internationales qui vont s’entraîner voire disputer des matches. »
Car Metz reprendra fort la semaine suivante. Dès le mercredi 22 mars, un déplacement chez son dauphin en championnat, Brest, sera au programme. Les Bretonnes ont beau avoir perdu des points précieux mercredi dernier devant Chambray (défaite 22-23) , la course à la première place n’est pas terminée. « On tient absolument à finir en tête, ça passera d’abord par un bon résultat là-bas » , reprend Mayonnade, dont l’équipe pourrait se permettre de perdre si elle réalise ensuite un sans-faute sur les cinq dernières journées. Trois seront d’ailleurs au programme ensuite, contre Fleury, à Nice puis devant Celles-sur-Belles. Avec, en outre, un quart de finale de Coupe de France à disputer face à Besançon.
Tout cela en seulement deux semaines, avant donc le grand frisson contre Györ. Difficile de ne pas y penser, non ? « Se focaliser déjà sur ce quart de finale serait totalement inapproprié au vu des autres échéances qui nous attendent, répond le technicien lorrain. On a déjà commencé à regarder quelques vidéos mais pas question d’en parler trop tôt aux joueuses, ce serait le meilleur moyen de tout perdre avant. »
Son groupe n’a de toute façon pas besoin d’un dessin pour savoir ce qui l’attend. Début avril, il aura devant lui une armada emmenée par l’ancienne Messine Yvette Broch. « La plus grande équipe d’Europe » , dixit Emmanuel Mayonnade. « Györ a tout gagné depuis vingt ans, l’entraîneur est stable, il y a une vraie culture de la gagne. Le Vardar Skopje et Buducnost étaient déjà de grandes équipes, là, on affrontera LA référence. » Cela ne veut pas dire qu’elle est imbattable. Metz a encore bien le temps d’y penser.
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98751] |
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Posté le : 16/03/2017 à 06:10 (Lu 92435 fois) | | | RL du 16/03/2017
les Bleues soignent leur jeu
L’équipe de France entame la dernière étape de la Golden League ce jeudi au Mans. La qualité de son jeu est au centre des attentions.

La Golden League revient pour sa troisième et dernière étape, ce jeudi au Mans et à Orléans. Quatre équipes avec des palmarès XXL : les championnes olympiques russes de Rio, les championnes d’Europe norvégiennes, le Danemark et la France, respectivement demi-finaliste et bronzée du dernier Euro. Plateau royal. Les Bleues, deuxièmes avec trois victoires pour trois défaites, tenteront de titiller l’écrasante Norvège (en tête avec six succès). Comme elle l’avait fait en octobre lors de la première étape au Danemark : l’équipe de France avait alors contrarié les Scandinaves (19-17) sans rentrer avec l’exploit
« Bien jouer devant notre public »
Devant leurs fans, les Messines Grace Zaadi, Béatrice Edwige, Laura Glauser et Flippes tenteront d’inverser la tendance. « On est surtout centré sur la qualité de notre jeu , explique le sélectionneur Olivier Krumbholz. On ne calcule pas, on ne comptabilise pas les victoires et les défaites. C’est avant tout une semaine de travail importante où on veut bien jouer devant notre public contre de très fortes oppositions. »
« Nous sommes dans un nouveau cycle qui s’achèvera par l’Euro-2018, la compétition la plus importante que nous jouerons avec un objectif très élevé , ajoute le technicien. Un travail de fond est réalisé pour tester des jeunes afin d’élargir le groupe. » Quatre Messines font d’ailleurs partie de l’équipe de France A’: Marion Maubon, Orlane Kanor, Tamara Horacek et Marie-Hélène Sajka.
Le Danemark sera le premier adversaire des Bleus ce jeudi soir au Mans : « Une nation qui n’est pas facile à jouer avec une défense très atypique. Très étagée. Le Danemark pose souvent des problèmes. »
N. K.
Sélectionneur des Bleus depuis octobre et sacré champion du monde en
janvier dernier, Didier Dinart a été désigné entraîneur de l’année 2016.
Chez les dames, le coach des Bleues Olivier Krumbholz a été devancé par le
sélectionneur de la Norvège, Thorir Hergeirsson.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98832] |
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Posté le : 21/03/2017 à 16:55 (Lu 92159 fois) | | | RL du 21/03/2007
Je suis vraiment dans un coin splendide de la Bretagne , mais comme quoi tout n'est pas parfait chez nos amis bretons, internet et même la 4g ne passe pas terrible Je viens enfin de trouver un petit coin où je peux lire mon feuilleton préféré
six Messines blessées avant le voyage à Brest
Metz défie l’ogre brestois ce mercredi dans le choc du haut de tableau. Mais la trêve est passée par là : six de ses internationales sont blessées avant de se rendre en Bretagne. Coups durs.
Huit Messines portaient le maillot bleu depuis jeudi dernier. Avec la Golden League pour les internationales A d’Olivier Krumbholz et les A’de Sébastien Gardillou, plus ses joueuses étrangères (quatre), Emmanuel Mayonnade n’a pas vu grand monde ces derniers jours aux Arènes lors de ses séances d’entraînement. Plus dur encore, l’entraîneur des championnes de France a récupéré six joueuses dans un sale état. « Tout le monde est parti à Brest mais on paye un lourd tribut à l’équipe de France, soupire le président et médecin du club Thierry Weizman. Je me moque de perdre ce choc. Le plus important est la santé de mes joueuses. On ne prendra aucun risque. »
Six Messines ont donc connu de désagréables mésaventures sous le maillot bleu ce week-end. Liste malheureusement exhaustive… Marion Maubon s’est luxé une incisive. « On va faire le nécessaire pour lui confectionner rapidement un protège-dents », précise le président. Béatrice Edwige (rechute) souffre d’une entorse du genou droit contractée contre les Russes. Le genou est aussi le mal de Tamara Horacek. « Deux pièces maîtresses de notre défense. Elles passeront des examens jeudi à leur retour », souffle Weizman. Sa gardienne Laura Glauser a pris un ballon en pleine tête. Résultat : « Traumatisme de la face. »
« Brest n’est pas la priorité »
Et comme si cela ne suffisait pas aux malheurs des Messines, Laura Flippes jouera « strappée à la cuisse » et Orlane Kanor s’est donné « une lésion des adducteurs ».
Avec tous ses bobos, le leader de Ligue féminine sera franchement handicapé pour tenir la comparaison à la Brest Arena, ce mercredi soir, avec son dauphin. « Ce match contre Brest n’est pas la priorité. Le quart de finale aller de Ligue des Champions contre Györ reste le plus important. » Les Messines, qui ont directement rallié la Bretagne après leur passage en équipe de France, vont retrouver leur rythme d’enfer avec l’accumulation des rencontres et peu de temps de repos. Jouer la prudence avant les échéances européennes est sans aucun doute le meilleur des choix.
Nicolas KIHL.
Burlet vers Brest
Brest fait son marché à Metz. Après la pivot Sladjana Pop-Lazic, l’arrière droit Lindsay Burlet (22 ans) s’est engagée avec le club breton, champion de Division 2, pour la saison prochaine. Burlet était sous contrat jusqu’en 2018 avec le club lorrain. La concurrence à son poste (Ana Gros, Laura Flippes bien qu’elle puisse jouer à l’aile, Marie-Hélène Sajka) fait que son temps de jeu s’était amoindri. La rugueuse défenseuse gauchère a demandé à partir un peu plus tôt. Une requête acceptée par le club.
« Je lui souhaite le meilleur. A ce poste, je ne pouvais pas la garder », a précisé le président Thierry Weizman.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98854] |
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Posté le : 22/03/2017 à 14:38 (Lu 92038 fois) | | | Metz voyage blessé à Brest
Metz voyage très amoindri ce mercredi à Brest (18h45) avec six internationales blessées. Une situation loin d’être idéale pour rivaliser avec le deuxième du championnat. Le leader réussira-t-il à tenir le choc ?
Les rencontres internationales de Golden League ont laissé des traces et provoqué de la casse dans les rangs des championnes de France. Metz voyage amoindri et incertain sur son état de santé, ce mercredi, chez son dauphin brestois.
Pour le président et médecin du club, Thierry Weizman, impossible de savoir quelles joueuses pourront se faire une place sur la feuille de match à la Brest Arena. Les décisions médicales seront très prudentes. « J’attends un premier diagnostic de notre kiné. Après, on verra », lance le président. Tamara Horacek ressent une douleur au genou, Béatrice Edwige a rechuté (entorse du genou), Marion Maubon cherche un protège-dents adapté car l’aillière est touchée à une incisive, Laura Glauser a pris un ballon en pleine tête et souffre d’un « traumatisme facial », Laura Flippes sera obligée de jouer strappée à la cuisse et les adducteurs d’Orlane Kanor réclament des examens poussés. La liste est longue. Peut-être trop longue pour rivaliser sur soixante minutes avec son dauphin.
« Györ reste le plus important »
Ce choc de la 17e journée ne s’avère, fort heureusement, pas d’un enjeu démentiel pour le leader. Premier avec deux points d’avance et un match en moins sur les championnes de Division 2, Metz peut se permettre un accroc. « Ce match contre Brest n’est pas la priorité , insiste Weizman. Le quart de finale aller de Ligue des Champions contre Györ reste le plus important. »
« Ce sont les aléas du sport de très haut niveau. On doit faire avec , explique l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Le classement plaide en notre faveur. On n’a pas de pression. On aimerait quand même bien stopper cette série de défaites face à cette belle équipe homogène où les responsabilités sont dispatchées à droite, à gauche. »
Les joueuses de Laurent Bezeau, qui seront privées de leur gardienne lorraine Déborah Dangueuger (blessée au dos), ont remporté la Coupe de France en sortant les Messines en demi-finales l’an dernier, puis ont maté le champion de France aux Arènes (21-22) en Ligue féminine. Cette fois, le retour se tient dans leur chaude Brest Arena. « J’ai entendu que le match serait à guichets fermés. Je trouve ça super », apprécie le technicien lorrain. « Notre public est une force », répète son homologue brestois Laurent Bezeau. Sur le terrain, Allison Pineau, Marta Mangué, Cléopâtre Darleux, pour ne citer qu’elles, prennent le relais. « Je veux qu’au niveau de l’état d’esprit, mes filles soient au rendez-vous. On a le droit de perdre dans le sport mais s eulement quand on se donne à fond . »
Nicolas KIHL.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 |
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Posté le : 26/03/2017 à 11:30 (Lu 91870 fois) | | | RL du 26/03/2017
un tout petit Metz...
Après leurs belles performances devant Skopje et Brest, les Messines ont été un ton en-dessous, ce samedi face à Fleury. Peu inspirées pendant trente minutes, elles ont assuré le strict minimum (28-26).

L’ affiche est moins sexy, c’est sûr... » Au moment d’expliquer la prestation poussive de ses joueuses, ce samedi face à Fleury, Emmanuel Mayonnade ne voyait que cela : l’incapacité de son groupe à se concentrer face à une équipe inférieure mais prête à profiter de l’aubaine.
GRAND ANGLE
Car, après ses deux grosses performances face au Vardar Skopje puis à Brest, le champion de France a montré un visage bien moins séduisant aux Arènes.
Le fait
L’agacement de l’entraîneur et de sa capitaine Grace Zaadi, suffit à résumer toutes les difficultés rencontrées par les Messines pendant trente-cinq minutes. Pertes de balle en série, approximations, mauvais choix... Ana Gros (1 seul but, sur jet de sept mètres, en première période) et ses coéquipières signaient une entame de match laborieuse et inégale (3-4, 10e ; 9-7, 19e ; 10-13, 26e ). En fin de première période, le leader de Ligue féminine a encaissé un 5-0 difficile à expliquer tant l’opposition était faible... Et a compté jusqu’à cinq longueurs de retard sur l’avant-dernier du championnat (12-17, 33e ).
Le tournant
Laura Glauser a pris le relais de Marina Rajcic dans les buts (27e ), Béatrice Edwige, préservée jusque-là pour une douleur persistante au genou, a retrouvé sa place en défense (31e ), Ana Gros, deuxième meilleure buteuse de LFH, a pris ses responsabilités... Et les choses sont logiquement rentrées dans l’ordre. Brièvement. Juste le temps pour Metz de souffler et d’assurer le service minimum (17-17, 36e ; 21-19, 42e ). Bien aidé par les belles sorties de sa gardienne internationale, Julie Foggra (17 arrêts), Fleury est resté collé aux basques des championnes de France qui, la tête ailleurs, n’ont jamais vraiment convaincu (24-23, 49e ; 27-25, 58e ).
La joueuse
Laura Glauser a fait les bons arrêts aux bons moments et a plusieurs fois sauvé la mise à ses coéquipières (12 arrêts). En retrait à Brest, la gardienne a été décisive, hier soir. Comme Marion Maubon à l’aile gauche (5/7), qui a compensé la petite forme de la base arrière messine.
La phrase
« C’est une prestation très moyenne de notre part. On aurait pu très vite se faciliter la vie... On s’est constamment mis en difficulté , regrette le technicien messin Emmanuel Mayonnade. On n’a jamais accéléré, on a toujours joué sur un faux rythme et ça ne pardonne pas face à une équipe qui se met à y croire parce qu’elle sent qu’on n’y est pas... Sur ce genre de match, on avait été excellent depuis le début de la saison. Pour la première fois, on ne l’a pas été ce soir. »
Laura MAURICE.
Une certaine décompression
Béatrice Edwige, pivot de Metz : « C’était prévisible que ce match soit compliqué car il venait trois jours après celui de Brest. Là-bas, on avait tout donné et il y a eu une certaine décompression qui est dommageable. Mais c’est comme ça. Ce genre de matches, il faut savoir les gagner et on l’a fait. Le rythme de la rencontre était vraiment apathique… »
Laura Glauser, gardienne de Metz : « Ç’a été un peu compliqué… Mais on a su gagner. Peut-être qu’il va falloir se remettre un peu en question. Et aussi se reposer de façon à trouver des ressources et enchaîner les victoires. »
Julie Foggea, gardienne de Fleury : « On a fait une très bonne première période avant d’avoir des trous d’air en deuxième. En face, Metz a l’expérience qu’il faut pour repasser devant et tenir la baraque jusqu’au bout. Mais il faut rester positif : nous n’avons pas à rougir de notre prestation. »
Marion Maubon, ailière gauche de Metz : « A la mi-temps, Manu (Mayonnade) nous a mis un petit coup de pression. Il nous a dit que c’était surtout dans la tête qu’on n’y était pas et qu’il fallait donc s’y mettre. Il a surtout parlé de comportement. Clairement, on n’a pas fait un bon match et il va falloir se remettre dedans car à Nice, ça ne passera pas en jouant comme ça. »
Christophe Cassan, entraîneur de Fleury : « On est un peu déçu de perdre comme ça car on avait l’avantage à la pause et puis on a réalisé une moins bonne deuxième période. Je pense notamment à ces trois jets de sept mètres ratés qui nous coûtent un peu cher à l’arrivée. Mais il faut féliciter les joueuses car elles travaillent bien et c’est en continuant comme ça qu’on se maintiendra. Qu’est-ce que j’avais préparé pour contrarier Metz ? Rien du tout, on s’était concentré sur nous-mêmes. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98995] |
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Posté le : 29/03/2017 à 13:25 (Lu 91710 fois) | | | RL du 29/03/2017
Qui peut arrêter Metz Handball ?
Avant son déplacement à Nice ce mercredi, le champion de France en titre reste sur une série de onze matches sans défaite en Ligue féminine et semble intouchable à quatre journées de la fin de la saison régulière.
Et à la fin, c’est Metz qui gagne. Quand le champion de France affronte Brest ou Issy-Paris, ses rivaux annoncés pour le titre, il transforme la confrontation en démonstration de force. Quand il est dans un mauvais jour, comme samedi face à Fleury, il assure le service minimum et entretient son écrasante domination.
Un succès messin à Nice, ce mercredi, conjugué à une défaite ou un match nul d’Issy à Fleury et les joueuses d’Emmanuel Mayonnade, invaincues depuis onze matches, verrouilleraient définitivement la première place de la phase régulière. Qui peut les arrêter ?
« Nous-mêmes »
Béatrice Edwige, pivot de Metz : « L’ennemi n°1 de Metz, c’est Metz. Sans faire injure à nos adversaires, la seule chose qui pourrait nous arrêter, c’est nous-mêmes. On a prouvé que, dans un grand jour, on pouvait battre n’importe qui. Et même si on fait un match moyen, comme samedi contre Fleury, on arrive à garder la tête froide et à s’imposer quand même. Il faudrait vraiment qu’on enchaîne les contre-performances pour être inquiétées… »
« Rien du tout ! »
Jan Basny, entraîneur de Nantes : « La régularité de Metz, son expérience, sa culture de la gagne, son niveau de jeu en font le favori n°1 au titre de champion de France. Les play-off peuvent changer la donne pour Brest et tous les autres mais pas pour cette équipe ! Honnêtement, je ne vois pas Metz ne pas se qualifier pour la finale du championnat ou ne pas la gagner ! »
« Issy-Paris »
Christophe Maréchal, entraîneur de Dijon : « Metz va terminer premier de la phase régulière mais je pense que sur un match aller-retour, Issy-Paris est capable de renverser cette équipe. Les Parisiennes sont dans une très bonne dynamique, elles n’ont pas un effectif pléthorique mais la qualité est là. Avec Stine Oftedal, Loïs Abbingh et la gardienne Silje Solberg, elles ont les armes pour poser problème au champion de France. »
« Les play-off »
Olivier Krumbholz, sélectionneur de l’équipe de France : « Avec les play-off, c’est un autre championnat qui débute. Brest et Issy-Paris sont, je pense, les deux équipes les mieux armées pour stopper l’avancée des Messines. Brest s’était imposé aux Arènes, et Metz n’a gagné là-bas que d’un but… Et puis, il y a Nantes qui est capable de poser des problèmes à tout le monde ! »
« Les blessures »
Thierry Vincent, entraîneur de Toulon : « À mes yeux, la route de Metz est toute tracée vers le titre. Mais jusqu’à présent, cette équipe a été relativement épargnée par les blessures sur ses cadres. Si elle était privée d’une ou deux joueuses importantes, cela pourrait changer la donne… Même s’il y a un peu de marge en termes de rotations. Mais je le dis depuis longtemps, Metz est l’équipe la plus complète de ce championnat. On est bien placé pour le savoir, avec les deux fessées qu’on a reçues ! »
Laura MAURICE.
Béatrice Edwige (Metz Handball) : « Montrer un autre visage » à Nice
Béatrice, comment analysez-vous votre victoire compliquée sur Fleury, samedi (28-26) ? « On est conscient d’avoir fait un très mauvais match. On a vraiment galéré et si on se fie au classement, ça devrait être plus compliqué à Nice. Donc on sait qu’il faudra élever notre niveau de jeu de façon exponentielle si on veut prendre les trois points ce mercredi. »
• Dans quel état d’esprit vous déplacez-vous sur la Côte d’Azur ? « Concentrées sur nous-mêmes avant tout. Je n’irais pas jusqu’à dire que Fleury est une erreur de parcours, parce qu’on a gagné malgré tout, mais on a envie de montrer un autre visage. Et surtout de conforter cette première place. »
• Vous retrouvez Nice, où vous avez évolué deux saisons… « Pour moi, c’est un match comme un autre. Même si ce club m’a permis de progresser, grâce aux joueuses qui m’entouraient notamment… Cette saison, elles ont eu des résultats en dents de scie, sont un peu en difficulté au classement (9e ) mais c’est une équipe qui a du potentiel. »
• Quelles difficultés pourrait vous poser cette équipe ? « Elles sont dangereuses sur les tirs de loin, avec Marie Prudhomme qui est capable de marquer à douze mètres et qui peut nous mettre en difficulté sur une défense à plat. Elles peuvent aussi, à l’inverse, nous poser des problèmes sur une défense haute, avec une demi-centre qui man½uvre beaucoup. Cette équipe a battu Brest à deux reprises : une fois c’est bien, la deuxième, ce n’est plus une surprise. Nice a aussi dominé Dijon et Nantes, c’est une formation qui aime bien les grosses écuries. On sait qu’on doit énormément s’en méfier. »
LM
Metz-Györ : 4 500 billets déjà vendus
À douze jours de l’événement, il restait hier moins de 500 places pour le quart de finale aller historique de Metz
en Ligue des Champions. Les Arènes, qui peuvent accueillir jusqu’à 5 200 spectateurs, devraient être archicombles pour la réception de Györ,
le 9 avril à 17h. Jeudi dernier, 40 % des places étaient parties en… 40 minutes !
« L’engouement du public est supérieur à celui de la finale de la Coupe EHF, il y a quatre ans », se réjouit Thierry Weizman, le président messin.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98999] |
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Posté le : 29/03/2017 à 17:36 (Lu 91637 fois) | | | « L’engouement du public est supérieur à celui de la finale de la Coupe EHF, il y a quatre ans », se réjouit Thierry Weizman, le président messin.
Il faudra surtout un VRAI public pour encourager l'équipe...
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99000] |
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Posté le : 29/03/2017 à 19:30 (Lu 91592 fois) | | |
Citation : MR 54 « L’engouement du public est supérieur à celui de la finale de la Coupe EHF, il y a quatre ans », se réjouit Thierry Weizman, le président messin.
Il faudra surtout un VRAI public pour encourager l'équipe...
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Pourtant il ne faut pas faire trop de bruit sinon on vas se prendre une amende
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99013] |
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Posté le : 30/03/2017 à 09:43 (Lu 91511 fois) | | | RL du 30/03/2017
Metz garde son avance
Faciles vainqueurs à Nice ce mercredi (29-20), les Messines préservent cinq points d’avance sur Issy-Paris en tête du championnat. Plus qu’une victoire et la première place de la saison régulière sera assurée.
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Tout roule pour Metz. En huit jours, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont enchaîné trois succès en Ligue féminine. À Brest (29-28) puis devant Fleury (28-26) la semaine passée et enfin à Nice ce mercredi (29-20). De quoi caracoler en tête du championnat, toujours avec une belle avance sur le deuxième, Issy-Paris, qui pointe à cinq unités. En cas de succès contre le dernier, Celles-sur-Belle, samedi aux Arènes, la première place de la saison régulière sera même définitivement assurée.
Si les Lorraines réalisent la même performance que sur La Côte d'Azur, cela devrait aller. Non pas que tout ait été parfait mais les coéquipières de Grace Zaadi ont dominé leur sujet. Bien davantage en tout cas que devant les Fleuryssoises, samedi, lorsqu’elles avaient souvent semblé la tête ailleurs. Ce mercredi, Metz était concerné et cela s’est vu dès le début de la partie.
D’entrée, la base arrière mosellane a fait mal à la défense niçoise. Si les joueuses de Marjan Kolev ont mené quelques minutes (2-0, 5e ), Xenia Smits et les siennes ont vite remis de l’ordre pour prendre les commandes à 4-3. Puis créer un premier écart significatif (9-6 puis 11-7). À la pause, les quatre buts d’avance étaient ainsi logiques et Laura Glauser, qui a joué 60 minutes hier, n’y était pas pour rien avec ses neuf arrêts.
« Nous avons bien rectifié le tir »
Mais la gardienne niçoise, Sako (18 arrêts au final !) n’était pas en reste et allait contribuer au retour des siennes en début de seconde période. Non, les Messines n’avaient pas encore match gagné et voyaient revenir leurs adversaires à 15-15 (41e ). Pas de quoi paniquer néanmoins.
Emmanuel Mayonnade posait un temps mort, Zaadi, Luciano puis Gros marquaient et les Niçoises étaient de nouveau larguées (16-19). Cette fois, elles ne reviendraient plus. En fin de partie, Metz en profitait même pour donner au score des allures de promenade (19-25, 27e ). La jeune Orlane Kanor et Marion Maubon, sur des contre-attaques très bien menées, concluaient juste avant le coup de sifflet final (29-20). Un large succès auquel Ana Gros aura pleinement pris part, avec 7 réalisations sur 12 tirs.
« Nous avons bien rectifié le tir par rapport à notre dernière sortie, pouvait apprécier le technicien lorrain. Il a encore manqué un peu de profondeur et de détermination mais le match a été conforme à ce que nous voulions faire. Nous l’avons construit et nous avons produit les justes efforts. »
De son côté, Marjan Kolev ne pouvait que regretter le final, lorsque son équipe a complètement plongé : « Pendant cinquante minutes, nous avons fait un match très correct face à un adverse très costaud. Nous avons lâché à la fin. Nous avons perdu trop de ballons. On a vu l’écart entre les deux formations. Le manque d’agressivité défensive m’a gêné en seconde période. Sur la fin, il manquait des prises de décision. L’égalité à 15-15 a été un moment clé de la partie, nous n’avons pas su bien le négocier. » Metz si, comme un leader.
T. G. (avec J. G.)
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99019] |
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Posté le : 31/03/2017 à 20:35 (Lu 91388 fois) | | | rl du 31/03/2017
Lindsay Burlet : « Quitter Metz en bons termes »
Lindsay Burlet rejoindra Brest cet été, à un an de la fin de son contrat à Metz. Un choix assumé par l'arrière droit, un brin frustrée de n'avoir pu s'exprimer en attaque mais décidée à bien finir son aventure en Lorraine.
Depuis lundi, c'est officiel : vous évoluerez à Brest la saison prochaine. Une bonne nouvelle ? « Oui, bien sûr, c'est le club que j'ai choisi de rejoindre. J'avais d'autres propositions, notamment en France. Dont des équipes de haut de tableau. »
INTERVIEW
o Pourquoi quitter Metz un an avant la fin de votre contrat ? « C'est une décision qui a été prise en accord avec le président (Thierry Weizman) et le coach (Emmanuel Mayonnade). J'ai donné tout ce que je pouvais ici, on s'est donc mis d'accord sur un départ. »
o Est-ce lié à votre temps de jeu réduit ? « Non, pas du tout. Je le répète : j'ai fait tout ce que j'ai pu et j'ai compris que je ne pouvais plus apporter grand-chose à cette équipe. C'était donc mieux, pour le club et pour moi, que je parte. Un départ ne peut que m'être bénéfique. »
o L'histoire ne finit-elle pas mal avec Metz ? « Non, ce n'est pas une histoire qui finit mal. Je suis arrivée de Martinique en 2011, Metz m'a formée et appris beaucoup de choses. Les coaches étaient géniaux, l'ambiance aussi... Je suis très fière de ce que j'ai vécu en Moselle et j'espère qu'on finira bien la saison. Je veux quitter Metz en bons termes. »
o À Brest, vous allez également retrouver une sacrée concurrence à droite. Cela ne vous inquiète pas ? « Non car il y en a partout. Il faudra que je me batte pour avoir ma place. C'est sûr que je n'ai pas eu beaucoup de temps de jeu à Metz mais je ne pouvais pas refuser un club comme Brest. Je sais que ce sera difficile car les gens ne me connaissent pas en tant qu'attaquante. Il faudra que je prouve que je suis capable de jouer aussi en phase offensive. »
« Un peu de regrets »
o Emmanuel Mayonnade ne vous a-t-il pas fait assez confiance à ce niveau ? « Oui, je pense. J'ai un peu de regrets de ne pas avoir pu me montrer en attaque mais d'un autre côté, ça m'a permis d'encore plus travailler en défense. Ça me motive pour la suite : je sais que je peux tenir la route des deux côtés du terrain et je n'ai pas peur de travailler. »
o Qu'est-ce que votre futur entraîneur, Laurent Bezeau, vous a promis ? « Rien. Ni de temps de jeu, ni de poste. Il faudra que je me montre. Ça ne sert à rien de faire des promesses pour ne pas les tenir. »
o Comment avez-vous vécu le match à Brest la semaine dernière, deux jours après que votre arrivée en Bretagne a fuité dans la presse... « Je ne sais toujours pas comment cette annonce est sortie et ça ne m'a pas plu. Mais ça ne m'a pas déstabilisée plus que ça car dans ma tête, je suis toujours Metz
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99020] |
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Posté le : 01/04/2017 à 09:43 (Lu 91274 fois) | | | RL du 01/04/2017
Handball : la gardienne messine Marina Rajcic côté jardin
Vacances en amoureux dans les massifs monténégrins, spécialités culinaires locales, sorties messines avec ses coéquipières… Marina Rajcic quitte le terrain pour évoquer sa vie et ses goûts. Confidences.

Qui est Marina Rajcic ? Surtout connue pour son sourire et ses parades, la gardienne de Metz Handball, 23 ans, est aussi une jeune mariée, amoureuse de sa ville natale, Podgorica au Monténégro, et des soirées avec ses copines messines.
Pantoufles ou sorties ?
« Sur mon temps libre, je suis plutôt du genre à sortir, prendre un verre, surtout s’il fait beau comme en ce moment. Me promener avec des amis en ville, boire un café et me détendre. Tout simplement ! »
Metz ou Podgorica ?
« Podgorica ! C’est ma ville, mon pays… J’aime beaucoup Metz aussi mais Podgorica a une place à part dans mon c½ur. En plus, mon mari est là-bas ! J’y retourne dès que possible, notamment lors des rassemblements avec l’équipe nationale. Et lui va venir à son tour pour Pâques. C’est difficile d’être éloignés mais pour l’instant, ça va ! »
Games of Thrones ou Grey’s Anatomy ?
« Plutôt les séries "de filles", comme Grey’s Anatomy. Mais ma série préférée est un programme monténégrin. C’est drôle, avec des stars. Quand je regarde ça, je rigole tout le temps, j’aime beaucoup ! »
Vacances à la mer ou à la montagne ?
« Quand je rentre au Monténégro, je passe d’abord du temps avec mon mari et ensuite je pense aux vacances entre amis. L’été, je suis plutôt montagne. J’aime aussi la mer mais plutôt à cette période, en avril ou en mai. Dans tous les cas, c’est au Monténégro, toujours ! »
Quiche lorraine ou spécialité locale ?
« Je mange beaucoup de soupes, plus que de la viande ou toute autre nourriture. Chez moi au Monténégro, quand vous faites des soupes, il y a déjà tout dedans : de la viande, des légumes… La quiche lorraine ? C’est quoi ? Non, je n’ai jamais goûté ! »
Gipsy Kings ou Philippe Krier ?
« (Rires) J’écoute de tout. Un peu de musique étrangère, Adele par exemple, mais surtout des chansons monténégrines, des ballades et bien sûr du folk ! Entre Marina des Gipsy Kings et Philippe Krier (interprète de Quelque chose de Metz Handball ), désolée, je choisis les Gipsy Kings ! »
Laura MAURICE.
Metz, leader intouchable ?
Tout les oppose. Quinze victoires en dix-sept rencontres pour Metz, treize défaites pour Celles-sur-Belle. « L’écart ne pourrait pas être plus grand », reconnaît Emmanuel Mayonnade.
D’un côté, le leader aux vingt titres de champion de France peut définitivement assurer la première place de la saison régulière, ce samedi soir à trois journées de la fin ; de l’autre, le promu vit une première année compliquée au plus haut niveau avec deux petites victoires en dix-sept sorties.
Le collectif messin s’avance toutefois avec prudence vers le dernier de Ligue féminine, qui l’avait « chahuté » au match aller (22-29). « Et le scénario de Fleury, samedi dernier, nous rappelle combien il est important de ne pas sous-estimer nos adversaires , insiste le technicien lorrain. On a l’ambition de tout gagner tout le temps et finir premier, c’était l’un des objectifs de notre saison. Si on l’atteint, on sera à 2/2 avec le quart de finale de la Ligue des Champions. »
À une semaine de la rencontre historique face à Györ, les Messines peuvent faire le plein de confiance avec un quatrième succès en dix jours. « On se doit d’être sérieux et discipliné , insiste l’entraîneur. J’interdis à tout le monde de penser au quart de finale. C’est trop loin, il nous reste 120 minutes à jouer avant. Mais si on y pense, on doit se dire que c’est en étant bon contre Celles qu’on sera meilleur contre Györ. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99033] |
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Posté le : 02/04/2017 à 09:21 (Lu 91181 fois) | | | RL du 02/04/2017
Metz, le maître et l’élève
Appliqué, Metz a écrasé le promu Celles-sur-Belle (34-18) ce samedi aux Arènes. A deux journées de la fin de la saison régulière, le champion de France en titre est désormais assuré de terminer à la première place.

Le match
Les retardataires ont dû être surpris à la lecture de l’écran géant des Arènes. Metz menait déjà 6-0 après dix petites minutes de jeu. De quoi imaginer un scénario ficelé… La lanterne rouge du championnat, pour sa première saison au plus haut niveau, n’a pas pesé bien lourd ce samedi soir aux Arènes. Sladjana Pop-Lazic, Xenia Smits et la gardienne Marina Rajcic ont envoyé dans les cordes les joueuses de Vincent Philippart dès le départ. L’écart au classement s’est tout de suite ressenti sur le terrain. Asphyxiées et pétrifiées devant le but, affaiblies par les absences, les Celloises ont pris les vagues messines de plein fouet. Au bout de vingt minutes (13-3), l’entraîneur mosellan Emmanuel Mayonnade pouvait même déjà faire souffler ses cadres.
La jeunesse emmenée par Nocandy ou Burlet a ensuite pris ses responsabilités. Il y a bien eu un engagement retrouvé au retour des vestiaires et ce coup tenté par le coach visiteur en jouant la supériorité numérique mais il était déjà bien trop tard. 24-12 (40e ) puis 28-13 (51e ), Celles n’a finalement jamais existé et Metz a préparé au mieux la venue de Besançon pour son quart de finale de la Coupe de France, mercredi au complexe Saint-Symphorien.
Le fait
Il a fallu attendre la 13e minute pour voir Celles-sur-Belle débloquer son compteur par Lesly Briemant. Avant cela ? Une pluie de balles perdues, de tirs stoppés par Marina Rajcic (16 arrêts) ou les filets de protection. Les dernières du championnat ont aussi perdu une flopée de ballons (18 au total).
Les statistiques
38. Les bras des Celloises n’étaient pas vraiment bien réglés ce samedi soir. 18 buts sur 56 tentatives : 38 tirs ratés. Beaucoup trop pour espérer ne pas se faire larguer au tableau d’affichage. Palmes des tirs loupés à Dijana Stevin (0/7) et Guilleme Hosteing (0/5).
24. Mélanie Gelot s’est sûrement sentie un peu seule sur le sol des Arènes. La gardienne celloise a encaissé un douloureux 9-0 puis a dû patienter jusqu’à la 24e minute pour sortir un premier arrêt…
La phrase
De Marion Maubon, ailière gauche : « On avait à c½ur de se rattraper par rapport à notre prestation face à Fleury. On voulait se montrer sérieuses pendant soixante minutes, c’est ce qu’on a fait. On a tout de suite creusé un gros écart et continué à l’augmenter avec parfois des petites inconstances mais le contrat est rempli. C’est une vraie force de ne pas mépriser les petites équipes. On se donne à fond contre tout le monde. Un match couperet nous attend mercredi contre Besançon, on devra mettre les mêmes ingrédients et être encore meilleur. »
Nicolas KIHL.
Il y a un monde d’écart entre nous
Vincent Philippart, entraîneur de Celles-sur-Belle : « Il faut avoir l’humilité de reconnaître qu’il y a un monde d’écart entre nous. Nous, notre championnat, il est dans les play-down. Il ne faut pas se décourager. Il y en a d’autres qui ont pris la pilule face à Metz. »
Emmanuel Mayonnade, entraîneur de Metz : « Ce n’est jamais simple de réussir début avril à motiver tout le monde dans ce contexte-là, le grand écart est important... L’idée était qu’on soit vigilant et concentré, qu’on se mette vite à l’abri. Ça a été chose faite. Dans ce genre de match, l’objectif est que tout le monde joue, qu’on n’ait pas de blessées et qu’on puisse faire tourner sans que le score en pâtisse. La première place est assurée, c’est honorifique, rien n’est gagné, mais c’est sympa ! »
Béatrice Edwige, pivot de Metz : « Il fallait qu’on montre autre chose que contre Fleury et je pense qu’on a fait un bon match. On a eu un coup de moins bien en deuxième période, mais ce n’était pas catastrophique. C’est de bon augure avant Besançon ! »
Xenia Smits, arrière gauche de Metz : « Je suis satisfaite de notre première période, on aurait pu faire mieux en deuxième... Mais on a gagné et on est sûr de garder notre première place ! Ça fait plaisir de voir un tel écart au score, ça veut dire que la défense est bien, la gardienne aussi, c’est agréable pour travailler ! »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99047] |
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Posté le : 05/04/2017 à 09:50 (Lu 82328 fois) | | | RL du 05/04/2017
Metz veut aussi la Coupe de France
A quatre jours de leur grand rendez-vous en Ligue des Champions, les Messines n’ont pas l’intention de brader leur quart de finale de Coupe de France, ce mercredi contre Besançon.
L a fatigue, on s’en fout. » Camille Aoustin ne s’embarrasse pas de langue de bois. Le grand rendez-vous face à Györ, dimanche, en quarts de finale de la Ligue des Champions ? « Ce sera le match le plus important de la fin de semaine, répond l’ailière gauche messine. Avant, le plus important, c’est celui contre Besançon mercredi. Penser au suivant, c’est un coup à se faire avoir ! »
Pas question donc de faire l’impasse sur ce quart de finale de Coupe de France. « Il n’en a jamais été question » , ajoute l’ancienne Nantaise avec un appétit débordant. « C’est un titre avec une vraie saveur, pas comme la Coupe de la Ligue… Là, la finale se déroule à Bercy, c’est un événement qui déplace beaucoup de monde, il y a une histoire. Je n’ai pas envie de rater ça cette année. »
Car la saison dernière, les Lorraines s’étaient arrêtées en demi-finale. Tombées à la surprise générale sur le terrain de Brest, alors en Division 2. « Ce match-là, je l’ai encore en travers de la gorge. On avait bu le bouillon et nous étions passées totalement à côté de la rencontre », se souvient Aoustin, bien décidée cette fois à poursuivre l’aventure.
Besançon à la peine
Cela passe donc par un succès ce mercredi devant des Bisontines en plein doute. Fringantes mais battues (28-25) le 1er mars pour leur dernière venue aux Arènes, les Franc-Comtoises ont depuis enchaîné cinq revers d’affilée. La faute à un calendrier relevé mais aussi à un effectif affaibli par les absences d’Amanda Kolczynski, Anna Manaut et Laurence Brame. Alice Lévêque, malade hier, pourrait, elle, manquer à l’appel ce soir.
Preuve que le moral n’est plus au beau fixe dans le Doubs, Raphaëlle Tervel est sortie de son habituelle réserve samedi, après la défaite devant Brest (20-26). Son but ? Rappeler que son équipe, très jeune, ne vise pas le titre cette saison et qu’il ne faut donc pas la voir trop belle.
Pourtant, elle a de la qualité. Elle l’avait prouvé il y a un mois en Lorraine en tenant tête pendant plus d’une période aux joueuses d’Emmanuel Mayonnade (16-14 à la pause). « Besançon aime bien nous embêter » , confirme Camille Aoustin en repensant certainement à ces attaques à sept joueuses de champ. Sans oublier cette vitesse en contre-attaque ou encore l’efficacité des deux gardiennes, Catherine Gabriel et Maria Munoz.
Bref, avec des Messines concernées, il y a de quoi voir un quart de finale digne de ce nom ce mercredi au complexe Saint-Symphorien. « Cette année, on est vraiment déterminé à aller au bout de chaque compétition, conclut l’ailière gauche mosellane. On dit qu’on apprend de nos erreurs après les défaites mais c’est bon maintenant, on a assez donné. On est prêt à gagner tout ce qu’on peut. » Metz est gourmand.
Thibaut GAGNEPAIN.
Raphaëlle Tervel (Besançon) peu confiante avant le match à Metz
• Raphaëlle Tervel, Besançon va mal en ce moment avec cinq défaites d’affilée. Que se passe-t-il ? « C’est depuis que nous sommes venues à Metz et que nous avons perdu deux joueuses (Amanda Kolczynski et Anna Manaut). Évidemment, derrière, c’était plus compliqué. Et on a aussi affronté de grosses équipes, dont celles du Top 3. »
• Après le revers samedi contre Brest (20-26), vous êtes apparue très énervée… « Oui car les gens, habitués à nous voir gagner, ont tendance à oublier qu’on a le droit de perdre. Mais Besançon a l’équipe la plus jeune de ce championnat et on n’a jamais dit qu’on allait être champion. J’ai juste remis les choses à leur place. »
• Vous a-t-on vues trop belles ? « Oui, évidemment. On a fait de très bonnes choses mais je rappelle qu’on n’a pas battu de grosse équipe cette saison. Malgré cela, nous sommes encore en position de jouer la quatrième place, ce n’est pas si mal. »
« Plus du tout dans la même dynamique »
• Vous avez aussi été attaquée, en tant que coach, pour votre attaque à sept joueuses de champ… « Les gens ne comprennent pas toutes les subtilités et certains sont restés sur l’image du handball des années 1980. Mais notre sport évolue et si on attaque comme ça, c’est qu’il y a des raisons. »
• Ce mercredi, vous retrouvez Metz, un mois après avoir ennuyé les Lorraines au moins en première période (29-25)... « La donne a changé depuis. Nous ne sommes plus du tout dans la même dynamique. Outre Kolczynski et Manaut, on sera privé de Brame et peut-être de Lévêque, qui est malade. On ne se fait donc pas d’illusions. Il faut être réaliste sur l’équipe qu’on va aligner face à une armada. Je pense en plus que Metz se servira de ce match comme d’une répétition générale avant Györ. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99048] |
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Posté le : 05/04/2017 à 09:59 (Lu 82324 fois) | | | Et aussi
Emmanuel Mayonnade - Loïc Belguise : la rencontre des deux entraîneurs qui font gagner Metz
Emmanuel Mayonnade et Loïc Belguise, les entraîneurs à succès de Metz Handball et Metz TT, ont pris une pause pour échanger sur leur métier, ce mardi au Républicain Lorrain. Un face-à-face passionnant.
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HANDBALL - TENNIS DE TABLE Emmanuel Mayonnade - Loïc Belguise : la rencontre des deux entraîneurs qui font gagner Metz
Emmanuel Mayonnade et Loïc Belguise, les entraîneurs à succès de Metz Handball et Metz TT, ont pris une pause pour échanger sur leur métier, ce mardi au Républicain Lorrain. Un face-à-face passionnant.
Emmanuel Mayonnade (à gauche) et Loïc Belguise veillent au succès des clubs messins de handball et de tennis de table.
Photo HD
Il est 9h37. En retard, Loïc Belguise se presse à la machine à café, où l’attend déjà Emmanuel Mayonnade. Les deux hommes ne se connaissent que de nom. À la tête des deux meilleures équipes féminines de leur sport en France, les entraîneurs de Metz Handball et Metz TT gagnent tout ou presque.
Quand ces brillants trentenaires se rencontrent, à l’invitation du Républicain Lorrain , l’échange se fait naturellement et en toute simplicité. Il faut dire que les points communs sont nombreux… À commencer par ces deux quarts de finale de Ligue des Champions disputés à quelques mois d’intervalle. Et de l’écrasante domination de leur équipe dans le championnat français.
Un hasard ? Plutôt l’accomplissement d’un cheminement personnel. Pendant près de deux heures, Loïc Belguise et Emmanuel Mayonnade se sont renvoyé la balle, évoquant tour à tour leur philosophie, leur recette du succès et leurs appréhensions. Au moment de se quitter, le pongiste a annoncé sa venue aux Arènes, dimanche, pour le choc européen face à Györ. Avant un match retour au complexe Saint-Symphorien. L’invitation est lancée. Pour de nouveaux échanges…
Emmanuel Mayonnade : « Les joueuses au centre du projet »
Emmanuel Mayonnade : « Metz est une équipe qui gagne, mais j’ai coaché des équipes qui gagnaient bien moins avant. Pourtant, j’avais le sentiment d’avoir la même organisation au quotidien, le même feeling avec les joueuses. Je pense être assez proche d’elles, sans jamais outrepasser certaines limites. Je prône un management le plus participatif possible, les joueuses sont au centre du projet. Ce n’est pas moi qui suis sur le terrain, qui vais gérer les moments compliqués. Donc plus elles vont maîtriser de choses en amont, plus ce sera facile sur le terrain. »
Loïc Belguise : « Je me rapproche énormément de cette façon de faire avec le Metz TT. À un moment donné, il faut que la joueuse soit autonome et au maximum de son potentiel. Pour ça, une tactique de jeu ne suffit pas. Le relationnel est primordial. Quand je fais la composition d’équipe, je veux que toute l’équipe adhère au projet. Même si c’est un sport individuel, il faut une cohésion. Je te rejoins sur la pédagogie, la patience, l’écoute, mais on ne peut pas non plus accepter toutes leurs demandes. Le coach est là aussi pour décider. »
« Être sûr que tout le monde se sente visé »
E. M. : « C’est pour ça que, dans des moments informels, j’essaye de rester au plus près des filles, de connaître leur état d’esprit. Dans ma causerie d’avant-match, l’idée, c’est d’être sûr que tout le monde se sente visé, sans complaisance bien sûr. C’est un challenge. Après, il y a des relais plus ou moins forts, avec qui j’ai la sensation d’échanger beaucoup plus. Ce qui est assez paradoxal, c’est qu’on peut me reprocher parfois mon attitude. Je me suis souvent considéré comme étant assez calme sur le banc, parfois trop selon certains. Je ne suis pas quelqu’un d’hyper démonstratif. »
L. B. : « J’ai évolué par rapport à ça. Moi, j’étais le coach qui aimait bien montrer ses émotions, impulsif. Par rapport aux joueuses, notamment les Asiatiques, et à l’équipe qui a pris de l’ampleur, j’ai appris que montrer ses émotions était contre-productif. Avec l’expérience, je me suis adapté. Chacune a son caractère. »
E. M. : « Complètement. À Metz, le groupe vit bien. Je suis convaincu que tout le monde ne s’adore pas à l’intérieur, mais personne ne se déteste et tout le monde se respecte. Cela nous permet d’avancer, avec des caractères et des cultures différents. C’est ce qui fait le charme de notre sport : notre maîtrise, ou pas, des ambitions individuelles de chacune et de faire en sorte qu’on arrive à être plutôt bon le week-end au travers de l’implication de chacune. »
L. B. : « Il doit y avoir un peu de la jalousie de temps en temps. Surtout que ton groupe est vachement plus large… »
E. M. : « Tous les postes sont doublés. On fonctionne avec un groupe de dix-sept pour quatorze filles sur la feuille de match. Mais je pense que l’équipe est cohérente et assez bien faite. On surfe aujourd’hui sur une dynamique de victoires qui permet à tout le monde, parfois, de mettre un petit mouchoir sur ses états d’âme. »
Loïc Belguise : « Elles sont plus émotives »
Emmanuel Mayonnade : « Pour moi, ç’a été un choix de club puisqu’à Mios, je me suis retrouvée dans une structure essentiellement féminine. C’était donc la voie logique. Pour entraîner des filles, je dirais qu’il faut être passionné, patient, a priori bon pédagogue… »
Loïc Belguise : « Diplomate, non ? »
E. M. : « Oui, mais c’est toi qui le dis ! Mais pourquoi ne faudrait-il pas avoir les mêmes qualités avec les garçons ? »
L. B. : « Je rebondis là-dessus : et pourquoi les filles seraient-elles moins dures au mal que les mecs ? J’entends souvent ça et c’est complètement faux. Je pense même qu’une fille est capable d’aller beaucoup plus loin dans l’exercice mental et dans l’exigence. À Metz, j’ai eu la chance d’entraîner les deux mais aujourd’hui, je me fais plus plaisir à coacher des filles. Elles sont plus émotives, aiment bien être rassurées, au contraire des garçons. Après, il ne faut pas trop généraliser. Chaque individu est différent et notre rôle de coach, c’est de permettre au sportif de se sentir le mieux possible afin de pouvoir s’exprimer. »
E. M. : « Il y a un sentiment sur lequel je n’appuie jamais avec les filles, c’est la vexation. Jamais je ne me suis permis d’en piquer une devant le groupe. Ça, chez les garçons, ça peut sublimer alors qu’une fille, je peux la perdre pour un moment. Mais je pourrais passer dans le hand masculin, ça ne me dérangerait pas. Quand l’aventure s’est terminée à Mios, j’étais ouvert à toute proposition. »
Loïc Belguise : « Se préparer à perdre »
Loïc Belguise : « Le plus difficile, quand tu commences à gagner, c’est que ça ne suffit plus de terminer deuxième. Et quand on n’est pas habitué à la victoire, on peut vite se casser la figure. Je pense qu’il faut savoir rester humble, prendre de la hauteur par rapport au succès et se dire que finir vice-champion de France, par exemple, ce n’est pas une catastrophe. »
Emmanuel Mayonnade : « C’est très très dur de gagner et de continuer à gagner. C’est à la fois terriblement compliqué et terriblement passionnant. À Metz, tout le monde attend qu’on gagne tous les week-ends. Si j’ai une fierté depuis mon arrivée au club, c’est la constance dans les résultats, ce surplus de motivation qu’on a réussi à trouver à chaque fois. J’ai toujours peur que les filles considèrent la rencontre à venir comme juste un petit match de plus alors que tout le monde joue sa vie en permanence contre nous. Il faut être capable d’utiliser les bons leviers pour rebooster tout le monde et il y a des jours où on n’y arrive pas du tout. Je sais qu’on se rapproche un peu plus tous les jours de la prochaine défaite. C’est évident. Si on perd, je sais qu’on sera abattu mais qu’on aura assez vite les ressources pour relever la tête. »
L. B. : « On n’arrête jamais de penser à la défaite, même quand on gagne tout le temps. Il faut être lucide et surtout, il faut savoir se préparer à perdre. Pour rebondir et avancer. Finalement, c’est difficile de toujours gagner. Plus on a des résultats, plus on est demandeur de résultats. Ça met de la pression et en même temps, c’est ce qui rend beau notre métier. »
Loïc Belguise : « J’ai aussi appris en faisant des conneries »
Emmanuel Mayonnade : « Je suis issu d’une structure familiale, à Mios, où j’ai baigné dans le hand depuis mon plus jeune âge. Ma carrière de joueur, assez limitée, a été stoppée par trois grosses opérations des ligaments croisés. Je n’avais jamais envisagé la possibilité d’évoluer au haut niveau en tant que joueur, j’étais assez lucide là-dessus. De 14 à 18 ans, j’ai eu cette chance folle de pouvoir m’entraîner avec l’équipe première des féminines de Mios. J’étais au c½ur de tout, ça m’a complètement fasciné. Mon tonton, avec qui je rêvais d’entraîner cette équipe, a été un modèle, une grande source d’inspiration pour moi. Son décès brutal m’a permis, dès mes 21 ans, d’entraîner en première division. C’était assez fou. Vivre une telle expérience à cet âge est une chance. »
Loïc Belguise : « Une aventure comme ça n’arrive pas à tout le monde, c’est certain. J’ai aussi eu la chance de débuter jeune au plus haut niveau dans le ping. Commencer dans l’équipe première était fantastique. À 20 ans, Metz m’a donné ma chance après la validation de mes diplômes. J’ai appris un peu tout seul. Petit à petit, en observant, en faisant des conneries aussi. »
« Se façonner sa propre identité »
E. M. : « Je me considère également comme un autodidacte. Je suis, à la base, très passionné par le sport et par mon sport évidemment. Une idole, une source d’inspiration ? Je pense qu’il est assez difficile de s’identifier à quelqu’un. Je suis un grand fan du club de football de Manchester United et quand je lis dans sa biographie qu’Alex Ferguson va se boire une bonne bouteille à la fin d’un match, je rigole. Je n’ai pas de vestiaire à moi pour ça ! »
L. B. : « Je rebondis sur les biographies, j’ai lu dernièrement celle de l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de hand, Claude Onesta. Ça permet de connaître un peu comment des grands noms du sport français fonctionnent. Chaque entraîneur doit se façonner sa propre identité, apprendre de tout le monde. Des gens autour de moi m’ont marqué comme Philippe Saive en passant par Thierry Cabrera (deux joueurs du Top 50 mondial). Ce ne sont pas des idoles mais des personnes qui ont compté dans ma vie sportive. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99057] |
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Posté le : 06/04/2017 à 07:45 (Lu 82173 fois) | | | RL du 06/04/2017
Metz bat Besançon et peut maintenant penser à Györ
Metz a surclassé Besançon, ce mercredi, pour se hisser en demi-finale de la Coupe de France (27-21). Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade sont désormais tournées vers le choc européen qui les attend, dimanche, face à Györ.
Elles s’étaient interdites d’y penser. De se projeter, déjà, vers le choc au sommet qui les attend dimanche, en quart de finale de la Ligue des Champions. Avant Györ, donc, les Messines se sont appliquées pour ne pas gâcher la fête et se hisser dans le dernier carré de la Coupe de France aux dépens de Besançon (27-21), ce mercredi au complexe Saint-Symphorien.
GRAND ANGLE
Et sans surprise, au coup de sifflet final, le nom du géant hongrois était sur toutes les lèvres. « On avait fait l’effort de sortir Györ de nos têtes. Mais dès maintenant, on va y penser… On sait surtout qu’il va falloir travailler ! », insiste Laura Glauser.
Metz n’a pas été flamboyant, hier. Il aurait sans doute pu creuser plus largement et plus rapidement l’écart (5-3, 11e ; 8-4, 17e ) face à une équipe bisontine minée par les blessures et éprouvée par une série de cinq défaites consécutives en Ligue féminine.
« Encore des réglages à faire »
Le champion de France est monté doucement en puissance pour prendre cinq buts d’avance à la 22e grâce à sa gardienne. Glauser profitait du but vide pour terminer meilleure marqueuse de la première période avec trois réalisations ! « Ça ne m’était encore jamais arrivé » , s’amuse l’internationale française, qui a aussi sorti 13 arrêts. « C’était important de marquer à ces moments-là. Le but était libre et il fallait montrer qu’on pouvait bloquer leur jeu à sept contre six. D’ailleurs, elles ont changé assez vite de stratégie après ça… »
À la pause (12-9), les Messines avaient sans doute compris que leur adversaire n’aurait pas les armes pour les priver d’une demi-finale de Coupe de France. Elles ont tué le match quelques minutes plus tard (16-10, 36e ) sous l’impulsion d’une Camille Aoustin inspirée et décisive (7/8). Et ont continué d’exploiter chaque perte de balles bisontines – 16 au total – pour dérouler tranquillement (20-14, 44e ; 24-15, 48e ). La prestation défensive, le match des gardiennes et la belle forme de Flippes et Aoustin feront partie des satisfactions au moment d’aborder cette fin de semaine européenne.
« Dans ce genre de rencontre, ça passe ou ça casse. Il valait mieux que ça passe. Et c’était important de proposer quelque chose de correct avant le gros gros match qui nous attend dimanche. Ça ne va pas être simple , reconnaît Laura Glauser. Il y a évidemment encore beaucoup de réglages à faire et il faudra que tout le monde fasse un match plein si on veut espérer un résultat. »
Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin, devrait a priori pouvoir compter sur un groupe au complet, malgré l’absence de Tamara Horacek, hier. La demi-centre a été préservée après une « alerte » au genou, survenue juste avant la rencontre. Au repos ce jeudi, elle devrait reprendre l’entraînement demain.
Laura MAURICE.
Réactions:
Emmanuel Mayonnade, entraîneur de Metz : « On ne voulait pas prendre trop de buts ce soir. Le plus important était de se qualifier. Nos esprits se tournent maintenant vers dimanche et ce quart de finale de Ligue des Champions aux Arènes. Notre préparation commence dès ce soir. Nous avons peu de temps pour le faire, il faudra donc être studieux et discipliné. J’aurais bien aimé ne pas jouer cette semaine mais on ne peut pas tout chambouler. On a quand même essayé de faire tourner un maximum, on a mis du rythme et de l’agressivité. Il y a des choses à revoir évidemment mais la copie rendue par mes joueuses est intéressante. »
Marion Maubon, ailière gauche de Metz : « On a gagné ce match sans être vraiment extraordinaire mais en restant sérieuse pendant toute la partie, c’est une très bonne chose. L’objectif principal était simplement la victoire dans ce match couperet. On a éteint Besançon assez tôt dans la rencontre, on ne leur a pas laissé l’espoir d’y croire. C’était l’une des clés pour se faciliter le match. »
Ana Gros, arrière droit de Metz : « On a bien fait les choses ce soir. On a eu quelques petites réserves en défense, on va pouvoir travailler sur ce point sur les quelques jours qu’ils nous restent avant Györ. C’est une qualification pour les demi-finales de la Coupe de France qui nous apporte de la confiance. »
Ailly Luciano, ailière droit de Metz : « C’est une bonne chose de remporter ce match avec six buts d’avance. On n’a pas été inquiété en fin de match, le coach a pu faire tourner l’effectif. Pour la confiance avant le quart de finale contre Györ, on ne pouvait pas mieux espérer. Notre match a été plutôt complet. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99077] |
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Posté le : 07/04/2017 à 08:51 (Lu 82057 fois) | | | RL du 07/04/2017
A Györ, tout est plus grand qu’ailleurs
Le choc Metz - Györ marque l’opposition de deux mondes, entre un club qui s’invite pour la première fois en quart de la Ligue des Champions et l’un des plus gros budgets d’Europe. Ana Gros, passée par la Hongrie, raconte.

Ana, vous avez joué deux saisons à Györ. Un autre monde ? « Complètement. La première grosse différence, c’est l’argent. Là-bas, tout est plus grand qu’ailleurs. Et un budget comme le leur, au quotidien, ça change tout. Les installations, l’environnement des joueuses, rien n’est comparable. Il est par exemple très facile d’organiser un stage de préparation n’importe où en Europe… »
• Comment cela s e traduit-il sur le plan sportif ?
« C’est extrêmement professionnel, dans tous les domaines. Depuis que j’ai quitté la Hongrie, le club a gagné deux fois la Champion’s League et le niveau d’exigence a encore augmenté… Mais déjà à l’époque, l’entraînement y était très intense. On avait jusqu’à trois séances par jour en plein été. Je n’ai jamais connu de préparation aussi difficile qu’à Györ. »
« Un club auquel on ne dit pas non »
• Avec l’un des plus gros budgets européens et des stars à chaque poste, y a-t-il une attente importante autour des résultats de cette équipe ? « Bien sûr. Györ joue chaque année la victoire en Ligue des Champions. Quand elles ont perdu en finale l’année dernière, je pense que ça a été une catastrophe pour elles. Cela peut créer une certaine pression. Mais cette équipe est habituée à jouer au plus haut niveau européen et cette habitude fait sa force. C’est comme Barcelone ou le Paris Saint-Germain chez les hommes, on s’attend à les voir à ce niveau-là. »
• À Györ, voitures et appartements luxueux font partie du contrat. Des arguments auxquels sont sensibles les joueuses ?
« Ça compte, bien sûr. Autant que la réputation du club, qui fait partie des meilleurs d’Europe depuis dix, quinze ans. Quand on pense à Györ, on se dit juste "waouh…". Moi, quand ils m’ont appelée, je n’ai pas beaucoup réfléchi. C’est un club auquel on ne dit pas non. »
• Quel souvenir marquant gardez-vous de votre expérience en Hongrie ?
« J’ai vécu deux finales de Ligue des Champions. Je n’ai pas du tout joué mais à 20-21 ans, c’est déjà impressionnant. J’étais vraiment jeune, je manquais d’expérience et ça n’a pas toujours été simple d’évoluer aux côtés des meilleures joueuses du monde. À ce moment-là, je n’avais sans doute pas le niveau pour jouer avec elles. Mais j’ai beaucoup de beaux souvenirs là-bas… J’ai été particulièrement marquée par les supporters. Je n’avais jamais vu quelque chose comme ça ! Ils sont toujours là, même en déplacement à l’autre bout de l’Europe. C’est assez incroyable de voir à quel point ils sont dévoués au club. »
• Avec un budget plus de trois fois inférieur, dans quels domaines Metz peut-il rivaliser avec Györ ?
« Au niveau du staff médical, par exemple, il n’y a pas beaucoup de différence. Et avec un président médecin, c’est peut-être même encore mieux (rires) ! Et puis, il y a le terrain. Je suis sûre qu’on peut rivaliser avec cette équipe, surtout chez nous. Contre le Vardar Skopje et Buducnost, on a montré qu’aux Arènes, avec nos supporters, on peut battre les meilleurs. On va se concentrer sur ce match pour qu’elles aient la pression au retour. Et après, tout est possible à Györ. »
Metz - Györ, dimanche (17 h) aux Arènes
Laura MAURICE.
Un monde les sépare
Metz - Györ, c’est le choc des contrastes. Sur le papier, un monde sépare les championnes de France de leur adversaire hongrois. Quand le double
vainqueur de la Ligue des champions accueille ses recrues avec des cabriolets généreusement offerts par Audi, le sponsor officiel, et des salaires quatre
fois supérieurs à ceux proposés en Lorraine, le Petit Poucet messin se démène avec son budget lui aussi bien inférieur.
Et avance à petits pas sur la scène européenne, là où Györ, quatre fois finaliste sur les cinq dernières éditions, a déjà fait ses preuves.
Mais au jeu des comparatifs, Metz s’impose largement sur un terrain : celui du palmarès national, avec vingt titres de champion de France contre douze pour les Hongroises.
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