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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97179] |
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Posté le : 01/02/2017 à 23:17 (Lu 41593 fois) | | | RL du 01/02/17
Handball : Houette va signer à Metz
L’ailière gauche de l’équipe de France, Manon Houette, sera Messine la saison prochaine.
Metz Handball tient déjà sa première recrue de la saison prochaine. Comme évoqué par Handzone et selon nos informations, l’ailière gauche de l’équipe de France Manon Houette va s’engager avec le club lorrain. Un an après son départ à Thüringer (Allemagne), l’ancienne joueuse de Fleury retrouvera ainsi la Ligue féminine.
Elle pourrait être accompagnée par sa coéquipière chez les Bleues, le pivot Laurisa Landre, qui évolue à Craiova (Roumanie).
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97191] |
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Posté le : 02/02/2017 à 09:02 (Lu 41553 fois) | | | RL du 02/02/17
Handball : Manon Houette arrive à Metz
L’effectif messin de la prochaine saison prend peu à peu forme. L’ailière gauche de l’équipe de France Manon Houette devrait en faire partie, peut-être accompagnée du pivot des Bleues Laurisa Landre.
Chut, ça discute. Mal entré dans son Tour principal de Ligue des Champions après sa défaite samedi devant Budapest (25-28), Metz se serait bien passé cette semaine d’évoquer son recrutement en vue de la saison prochaine. Las, des rumeurs de transfert publiées hier sur Handzone l’ont rattrapé. Et, comme par hasard, un point sur les mouvements a été publié quelques heures plus tard sur le site du club messin…
Rien de bien nouveau n’en ressort, sinon que le champion de France « communiquera officiellement dans une quinzaine de jours ». « Quand les contrats seront signés » , appuie le président Thierry Weizman en confirmant que des contacts ont été noués avec « Manon Houette et Laurisa Landre notamment ».
Jointe hier, la première nommée n’a pas voulu officiellement confirmer mais… n’a pas non plus démenti. Selon nos informations, cela ne fait plus de doute : un an après son départ à Thüringer, l’ancienne ailière gauche de Fleury sera bien Lorraine la saison prochaine.
Metz réalise là un gros coup en s’attachant les services d’une internationale française en pleine ascension. La joueuse l’a prouvé pendant le dernier Euro en décembre : elle est désormais bien mieux qu’une doublure de Siraba Dembélé. Cette saison, Houette a pris une nouvelle dimension en tentant sa chance à l’étranger.
En Allemagne, elle s’est vite imposée comme la titulaire au poste et a pu montrer l’étendue de ses talents en Bundesliga (46 buts en 12 matches) mais aussi en Ligue des Champions. Ses futures coéquipières peuvent en témoigner : elle les avait fait souffrir au dernier match du premier tour en inscrivant 7 buts et en contribuant largement au succès de Thüringer (28-25). Pas rancunières, Laura Glauser et les siennes l’avaient accueilli dans leur bus jusqu’à l’aéroport de Francfort…
L’an prochain, elle aura une couchette rien que pour elle. À la place de qui ? Ses deux concurrentes, Marion Maubon et Camille Aoustin, sont toutes les deux en fin de contrat et en balance pour l’accompagner. Ce ne sont d’ailleurs pas les seules à avoir un avenir incertain en Lorraine.
Ana Gros « a envie de rester »
« Nous avons proposé des prolongations de contrat à Grace (Zaadi) et Ana (Gros), nous attendons leur réponse » , révèle Thierry Weizman. À en croire le dirigeant, la Slovène « a envie de rester ». « Nous avons longuement discuté et je lui ai fait une nouvelle proposition mardi. Elle doit réfléchir car elle a d’autres offres de clubs étrangers. »
Concernant Zaadi, une tendance se dégage : si elle reste, elle ne partagera plus le poste de demi-centre avec Tamara Horacek. La néo-internationale française a des envies d’ailleurs. D’aventure à l’étranger en particulier. « Après tant d’années chez nous, ça peut se comprendre » , estime Weizman sans donner l’impression de vouloir la retenir.
C’est bien davantage le cas pour Sladjana Pop-Lazic mais la Serbe a acquis une belle cote après ses remarquables sorties en Ligue des Champions et à l’Euro. Suffisamment pour prétendre à un salaire supérieur à celui que Metz peut lui proposer. D’où les contacts noués avec l’internationale française Laurisa Landre. En Lorraine, elle pourrait reconstituer avec Béatrice Edwige la paire de pivots formée chez les Bleues. Ça aurait belle allure, non ?
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97225] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97247] |
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Posté le : 03/02/2017 à 17:20 (Lu 41390 fois) | | | RL du 03/02/17
Metz Handball : Edwige retrouve Lacrabère à Skopje samedi
Elles ont joué ensemble à Nice et partagent la même chambre à chaque déplacement de l’équipe de France. Alexandra Lacrabère et Béatrice Edwige seront opposées, ce samedi, lors du choc de Ligue des Champions entre Skopje et Metz. « Ce sera un peu le jeu du chat et de la souris entre nous », prédit Lacrabère
Avec l’équipe de France, elles forment un « drôle » de duo. Depuis son arrivée chez les Bleues, en 2013, Béatrice Edwige, l’expansive, partage sa chambre avec Alexandra Lacrabère, la discrète. « Il est étonnant ce binôme, non ? », souriait la Messine à l’Euro suédois, début décembre.
ZOOM
Colocataires complices, les vice-championnes olympiques se retrouveront face à face, ce samedi pour le choc européen Vardar Skopje - Metz. « On se connaît très bien, ce sera un peu le jeu du chat et de la souris entre nous », prédit Alexandra Lacrabère, qui a quitté Nice l’été dernier pour rejoindre le club macédonien, demi-finaliste des trois dernières éditions de Ligue des Champions.
La meilleure arrière droit des JO-2016, et Béatrice Edwige, meilleur défenseur de l’Euro, ont en commun ce visage « teigneux, nerveux, rageur », si éloigné de ce qu’elles sont dans la vie. « Je dis souvent que Béa vit dans le monde des Bisounours. Elle est très gentille, déteste les conflits… Mais elle a cette capacité à se transformer sur le terrain. À donner des coups, à être méchante, dans le bon sens du terme », raconte Lacrabère, 29 ans. « Au quotidien, Alex est à l’opposé de l’image qu’elle renvoie en compétition. C’est une fille très calme, posée. Elle est facile à vivre. D’ailleurs, je faisais un peu ce que je voulais dans notre chambre à l’Euro », se marre le pivot des Bleues.
Les deux joueuses se vouent une admiration sans borne. Et une affection sincère. « C’est quelqu’un qui donne beaucoup , qui est dans le partage , décrit Edwige. Elle est patiente, elle cherche toujours à aider. À ses côtés, j’ai beaucoup progressé offensivement à Nice. »
« Je suis contente de la revoir »
Ensemble, l’arrière droit et le pivot ont partagé le quotidien d’un club, à Nice, la conquête d’une médaille européenne qui fuyait les Bleues depuis dix ans et, surtout, une formidable quinzaine olympique à Rio avec, au bout, une médaille d’argent historique. « Je sais qu’Alex avait beaucoup travaillé pour les JO. Pour elle, c’était la compétition à ne pas rater. Elle a été énorme pendant tout le tournoi », reconnaît Edwige, impressionnante à l’Euro, quand sa coéquipière était diminuée par une blessure à l’épaule.
Ces retrouvailles samedi, sur le parquet du Vardar, seront forcément « bizarres » pour celles qui se sont quittées juste avant Noël, au lendemain de la médaille de bronze décrochée en Suède. « Je m’attends à un match compliqué . Mais je suis surtout contente de la revoir, ça fait un petit moment qu’on ne s’est pas croisé , confie Alexandra Lacrabère, qui a été l’un des bourreaux de Podgorica la semaine dernière (5/7). Metz a une grande défense, avec Béa comme pilier. Il y aura des fois où elle va me bloquer, d’autres où je réussirai à passer mais le résultat ne dépendra pas que de nous deux, mais de tout le collectif. » Au total, six internationales françaises – Leynaud, Lacrabère, Glauser, Edwige, Zaadi et Horacek – participeront à cette rencontre.
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97259] |
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Posté le : 04/02/2017 à 12:15 (Lu 41313 fois) | | | RL du 04/02/2017
Handball : Metz, ça passe par un exploit en Macédoine
Metz devra jouer la partition parfaite ce samedi en Macédoine pour revenir avec un exploit. Les Mosellanes voyagent avec ambition chez le favori de la poule, le Vardar Skopje. En connaissant l’ampleur de la tâche.
Metz enflamme son début de match ou sa fin de rencontre. C’est une réalité depuis Budapest et Nantes. Aux Arènes en Ligue des Champions samedi dernier, le club mosellan a proposé vingt minutes de standing européen. Puis plus rien ou presque. En championnat, un retour éclair pour une égalisation arrachée dans les dernières secondes.
REPORTAGE
Constat : un manque réel de constance colle à la peau des championnes de France. Un problème visiblement récurrent. « Cela fait quelques matches que cela nous arrive , peste l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Je réclame une meilleure gestion de nos matches, un meilleur équilibre entre temps forts et faibles. » Le patron lorrain doit être entendu ce samedi en Macédoine chez l’ogre et leader de la poule du Tour principal. « Il faut ni plus ni moins qu’un match parfait pour inquiéter le Vardar Skopje, pense le technicien. On devra être extraordinaire. Tous ensemble. C’est tellement jouissif d’avoir la chance de jouer ce genre de rencontre ! Je ne veux pas entendre qu’on voyage pour limiter la casse. C’est ambitieux et peut-être prétentieux de dire qu’on peut revenir avec quelque chose de grand mais sans ambition, on n’avance pas. »
Lacrabère et les autres…
Ses certitudes, Metz les a pourtant laissées samedi dernier aux Arènes, où il a complètement perdu le fil de la partie après une entame canon devant Budapest (25-28). « Je regrette qu’on n’ait pas su serrer les fesses, laisser passer l’orage (le 5-0 encaissé au retour des vestiaires) et se remettre dedans. Constance et entraide ont clairement manqué. » Des valeurs qu’il faudra absolument retrouver face à un habitué du Final Four (trois fois troisième sur les trois dernières éditions)… Skopje a toujours eu les dents longues mais, cette fois, son recrutement installe l’envie de passer un cap. « On avance pas à pas , estime l’internationale française Alexandra Lacrabère, recrutée cette saison. On n’a pas encore beaucoup d’automatismes par rapport à Metz mais l’objectif est le même : aller le plus loin possible. »
« Il y a du lourd dans cette équipe avec évidemment Lacrabère, la Norvégienne Herrem, la Monténégrine Radicevic et Leynaud dans les buts. Le danger vient de partout », évoque Mayonnade. Vigilance de tous les instants, concentration maximale, défense agressive, réussite aux tirs et part de chance seront les ingrédients pour croire en un exploit. Metz en est capable : le géant Buducnost en phases de poule était tombé aux Arènes. Il faudra pour cela offrir un nouveau récital. Ana Gros et ses partenaires sont déjà dans l’ambiance : vendredi, elles ont voyagé dans le spacieux bus de Skopje. Si elles pouvaient maintenant lui voler la vedette.
De notre envoyé spécial à Skopje, Nicolas KIHL.
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Quand Glauser retrouve Leynaud
Quand Amandine Leynaud et Laura Glauser se retrouvent à la fin de l’entraînement de vendredi soir, place à une chaleureuse accolade. A une discussion animée et aux éclats de rire. Les deux gardiennes de l’équipe de France se connaissent sur le bout des doigts : elles ont partagé les buts durant deux saisons à Metz (2010-2012) et les partagent toujours sous le maillot bleu. « Ça fait bizarre de la revoir comme toutes ces filles avec qui j’ai joué à Metz. C’est super sympa en tout cas » , apprécie Amandine Leynaud. Les deux femmes ont collectionné les titres en club et les médailles en équipe de France. Beaucoup de choses les relient. Les filets évidemment. Mais pas que.
« Laura est comme mon bébé »
« On est fusionnelle , appuie la gardienne messine. Elle essaye de m’apprendre une nouveauté à chaque entraînement. Elle m’a toujours prise sous son aile, que ce soit sur le terrain ou en dehors. J’ai beaucoup progressé à ses côtés. On est dans la complémentarité. Il n’y a pas de rivalité entre nous. » Leynaud confirme : « Quand elle fait des arrêts, je suis hyper contente. C’est comme mon bébé, j’aime être là pour elle. Si je peux lui donner de mon expérience, je le fais. On progresse chaque jour car on donne le meilleur de nous-même, c’est une saine émulation. »
Doudou a vu grandir Glauser avant de s’envoler vers d’autres cieux en 2012. « Elle a une progression constante depuis deux ans. Elle a passé un cap, elle assume son nouveau statut en club et en équipe de France. » Samedi, Glauser retrouvera Leynaud pour leur premier face à face. « On ne s’est jamais rencontré comme adversair » , souligne le mur mosellan. La plus capée en sélections ajoute : « Ça va être un super moment à vivre. En plus, c’est en Ligue des Champions ! » Place aux retrouvailles.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97342] |
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Posté le : 05/02/2017 à 12:10 (Lu 41243 fois) | | | RL du 05/02/17
Handball : Metz si près de l’exploit à Skopje
La déception est immense ce samedi en Macédoine. Metz a bousculé le Vardar Skopje dans sa salle (23-21). Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade sont passées près du gros coup devant un ogre de la compétition.
Metz a tenu son rendez-vous étoilé. Il en ressort avec une forte déception mais peut aussi y voir du positif dans la défaite (23-21). Le champion de France a regardé dans les yeux un prétendant sérieux à la victoire finale dans cette Ligue des Champions.
Metz s’est retrouvé dans l’agressivité de sa défense, dans sa faculté à rebondir lorsque la partie ne tourne pas en sa faveur. Cette réaction fera un bien fou samedi prochain aux Arènes où il faudra dominer les Russes d’Astrakan pour rêver encore aux quarts de finale. Certes, ces ingrédients n’ont pas suffi samedi soir dans la magnifique salle macédonienne du Vardar Skopje mais le champion de France peut retenir de ce voyage explosif des bases solides.
De cette défaite sur le fil (23-21), les Lorraines devront faire une force pour la suite de leur compétition qui s’annonce passionnante. « On n’a jamais été largué , avance l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Malgré notre début de deuxième période compliqué et ces deux penaltys sifflés coup sur coup qui nous font du mal, nous restons positifs et dans le combat. Je suis très très déçu de l’issue finale. »
Metz s’est d’abord appuyé sur sa force principale : une défense rugueuse, attentive et en mouvement. Pour bloquer dès les premières transmissions des Macédoniennes moyennement inspirées. La jeune Lindsay Burlet en fut la parfaite illustration. Dure sur les femmes. Comme demandé lors de la causerie par le technicien lorrain. « Les Messines ont été très rugueuses et rigoureuses dans leur défense », analysera l’internationale française Alexandra Lacrabère qui a fait bien du mal à Béatrice Edwige et ses coéquipières. Le bras lourd de la recrue du Vardar n’a pas mis beaucoup de temps à chauffer pour des missiles envoyés de loin avec précision et constance (4/4). Ce qui a manqué à Metz : Ana Gros est restée sur un décevant 5/13, Grace Zaadi (1/5) n’a pas connu la réussite. « On a manqué de continuité dans nos tirs », regrette Mayonnade.
Leynaud, le grand jeu
Metz est passé deux fois devant au score en première période : 2-1 (3e ) et 7-6 (17e ) puis le Vardar s’est appuyé sur le talent de Radicevic (3/4), Lacrabère et d’Amandine Leynaud (7 arrêts sur les 30 dernières minutes) et ses bruyants et fervents supporters…
Deux penaltys sifflés coup sur coup contre lui auraient même pu l’enfoncer (15-11, 33e ) au retour des vestiaires (17-12, 35e ). « Je suis obligé de dire un petit mot sur l’arbitrage. Il faut évidemment arriver, à ce niveau-là, à oublier certaines décisions très litigieuses mais quand même ! », peste le technicien. Le caractère de cette équipe est ressorti au fil de la fin de rencontre quand certains éléments se sont posés contre elle. Laura Glauser a sorti des parades et marqué un but de loin mais la barre sur le tir de Grace Zaadi suivi du tir de Radicevic dans un but vide, ont scellé l’issue. La déception est immense. « Qu’est ce qu’on fait après une telle rencontre ? », demande Mayonnade. On rend la même copie devant les Russes d’Astrakan samedi.
De notre envoyé spécial à Skopje, Nicolas KIHL.
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« On retrouve une équipe soudée »
C amille Aoustin, ailière gauche de Metz : « Notre façon de jouer et de nous comporter est positive mais on ne prend pas de points. Vu la qualité de notre partie, on aurait peut-être mérité mieux. On ressort très déçu d’un tel match car on a fait les efforts pour nous remettre dedans. Certaines décisions arbitrales étaient louches mais on ne peut pas se cacher derrière ça. J’espère qu’on ne le regrettera pas à la fin mais on a encore les cartes en main. Est-ce qu’on remettra les mêmes ingrédients sur les prochains matches ? Il le faudra absolument ! »
Tamara Horacek, demi-centre de Metz : « On a retrouvé une équipe soudée, on a eu le mental pour se battre. Ça s’est joué sur des détails. On n’a pas baissé les bras alors qu’on était en retard au score. On a montré une belle image de nous mais on est très déçu de ne pas avoir mieux fait. Il faudra remettre la même intensité, la même rage samedi prochain car on doit absolument gagner. »
Alexandra Lacrabère, arrière droit du Vardar Skopje : « Metz a été très fort en défense. Ça ne m’étonne pas avec Manu, elles ont joué à la française. On avait réussi à nous créer un écart au retour des vestiaires mais elles n’ont rien lâché. Les filles qui sont ensuite rentrées ont manqué de rythme et on a un peu baissé et elles ont appuyé sur l’accélérateur. On a vécu une fin de match un peu folle, on s’en sort avec la victoire, heureusement car on fait une grande partie du match en tête. »
Sanja Damnjanovic, arrière gauche du Vardar Skopje : « Bravo à Metz pour son match. C’était très dur mentalement et physiquement. Elles sont venus nous chercher quand on attaquait, elles nous ont gênées. On est allé chercher cette victoire dans la douleur. Pour nous, c’est une belle opération, on fait un grand pas vers la qualification. »
David Davis, entraîneur du Vardar Skopje : « Je suis très content de cette victoire car on a eu une très belle équipe en face, très agressive en défense. On s’en sort bien dans ce gros combat. La fin de match était chaude mais on a su rester dans notre match. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97351] |
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Posté le : 06/02/2017 à 05:51 (Lu 41172 fois) | | | RL du 05/02/17
Handball : la Ligue des Champions, l’obsession du Vardar Skopje
Le Vardar Skopje, qui a dominé Metz samedi (23-21), présente de nombreuses particularités. L’une d’elles interpelle : le riche club macédonien ne joue quasiment que la Ligue des Champions. Pour la gagner. Pari risqué ?
Bienvenue dans l’univers si particulier du Vardar Skopje. Le club de la capitale macédonienne, racheté en 2014 par le milliardaire russe Sergej Samsonenko, impressionne par ses joueurs, ses infrastructures de rêve. Le Palais des sports Jane-Sandanski a ainsi été totalement reconstruit (6000 places) par le mégalomane à côté du luxueux hôtel nommé Russia.
Spas, salles de sport, restaurants… Amandine Leynaud et ses coéquipières sont chouchoutées. Elles qui ne jouent finalement que très peu dans la saison. Trois fois dans l’année, les Macédoniennes disputent simplement la Ligue des Balkans. Sinon, le reste de leur temps est consacré à la préparation de la Ligue des Champions, une compétition qui se fait de plus en plus désirer. Une situation inédite pour un club qui a les moyens de ses ambitions mais qui pèche encore sur les trois dernières éditions (troisième en 2014, 2015 et 2016).
Lacrabère : « Je le vis mal »
La gardienne de l’équipe de France Amandine Leynaud, arrivée en 2013 en provenance de Valcea en Roumanie, a dû se faire à cette situation inédite. « C’est sûr que ce n’est pas commun , appuie l’ancienne Messine. Il faut apprendre à être au rendez-vous au moment donné sans avoir de grosses confrontations dans la saison. En Coupe d’Europe, on n’a pas le droit à l’erreur mais on le sait avant de venir jouer ici. Il faut s’y faire, c’est un autre rythme. »
Le Vardar ne s’endort pas sur ses lauriers. Au contraire, il appuie encore plus sur ses séances d’entraînement, à raison de quatre heures quotidiennes du lundi au samedi. « J’ai appris à m’entraîner plus dur. La première année a été spéciale pour moi. Finis les matches toutes les semaines… On ne peut pas s’en plaindre vu les conditions dans lesquelles on s’entraîne » appuie "Doudou".
Pour l’autre Française de Skopje, l’acclimatation est plus compliquée… « Jouer peu, je le vis mal. J’ai besoin de jouer. De rythme , annonce Alexandra Lacrabère. Même si on s’entraîne beaucoup, rien ne vaut les matches, les combats. On court beaucoup, on se renforce mais il me manque quelque chose de fort. » Des envies d’ailleurs ? « Je suis encore jeune. On verra bien ! », rigole l’arrière droit de 29 ans.
Et l’entraîneur de Metz Handball, il en pense quoi ? « Quand tu arrives au Vardar, tu sais d’office que tu vas jouer environ seize matches , pense Emmanuel Mayonnade. Pour les quatorze joueuses de l’effectif, j’imagine des oppositions entre elles assez fortes. Le jour du match, elles doivent tellement avoir envie de bouffer le ballon qu’elles font mal. Je ne vois pas ce manque de compétition comme un problème. » Ou alors un vrai problème de riche.
De notre envoyé spécial à Skopje, Nicolas KIHL.
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Handball : les Messines bloquées en Macédoine
Les Messines sont restées un jour de plus à Skopje. Pas pour l’air du pays. Leur avion n’a pu s’envoler de la capitale macédonienne, ce dimanche matin, la faute à un brouillard très épais.
Les championnes de France, battues sur le fil (23-21) par le Vardar samedi, retenteront leur chance ce lundi matin. En espérant un ciel plus dégagé… En attendant, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade se sont reposées après une attente interminable dans l’aéroport de la capitale.
Coups de fil à la famille, discussions dans les chambres, chants et danses, balades dans les couloirs de l’hôtel… Ou comment passer le temps. On a croisé Camille Aoustin et Marion Maubon désespérément à la recherche d’une collation.
L’entraîneur, lui, a travaillé en prévision du prochain match en visionnant quelques situations de jeu des Russes d’Astrakan, que Metz reçoit samedi. Pour éviter une désagréable surprise. En attendant, les Messines sont toujours dans la capitale macédonienne.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97518] |
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Posté le : 10/02/2017 à 05:51 (Lu 41048 fois) | | | RL du 10/02/17
Handball : Liscevic a failli revenir à Metz
L’ancienne chouchoute des Arènes, Kristina Liscevic, aurait pu retrouver son antre ce samedi. Que ce soit avec le club russe d’Astrakhan, fréquenté en début de saison, ou même avec Metz, qui l’a contactée cet hiver.
C’est un rêve qui doit souvent occuper ses nuits. Un an et demi après avoir quitté la Lorraine, à l’été 2015, Kristina Liscevic est toujours attaché au club messin. Rien que sa page Facebook, où son maillot jaune et bleu floqué du n°71 est encore affiché, le prouve. « Metz est mon grand amour. Là-bas, je me sentais comme une reine, confirme l’ancienne favorite des Arènes. Même après mon départ, beaucoup de supporters ont continué à me suivre et à me soutenir. Un jour, j’aimerais revenir. »
Un v½u proche de se réaliser cet hiver. À la recherche d’une arrière pour renforcer leur effectif, les responsables lorrains n’ont pas uniquement testé la Croate Kristina Franic. La piste Liscevic a aussi été étudiée. « Nous avons été en contact mais cela n’a pas pu se faire, c’est de ma faute », explique la Serbe, sans vouloir dire pourquoi.
Depuis mi-janvier, la demi-centre ou arrière gauche s’est engagée avec Kisvarda, l’actuel avant-dernier du championnat hongrois. Son quatrième club en six mois (!) après des passages à Siofok, Krasnodar et… Atrakhan, l’adversaire russe des coéquipières de Grace Zaadi ce samedi en Ligue des Champions.
Trois mois à Astrakhan
« Je suis arrivée là-bas en juin car Siofok (Hongrie) , où je m’étais engagée, n’avait pas assez de budget pour garder toutes les joueuses, rembobine "Kiki". Je suis alors partie à Astrakhan, avec qui j’ai fait toute la préparation et un tournoi. Je garde de très bons souvenirs de mon passage. Toutes les joueuses étaient de vraies combattantes et évoluaient en équipe. La meilleure ? Postnova, qui a beaucoup d’expérience et est le leader de ce jeune groupe. »
D’autant plus jeune que sept des meilleurs éléments, dont Liscevic, ont quitté le club en septembre. Direction Krasnodar, où venait d’être nommé le sélectionneur national russe Evgueni Trefilov. « C’était le coach d’Astrakhan la saison précédente et quand il est revenu avec sa médaille d’or des Jeux Olympiques, beaucoup de joueuses et de sponsors l’ont suivi dans son nouveau club » , raconte encore la Serbe, pas vraiment heureuse de sa collaboration avec le tempétueux entraîneur.
« Ce n’était pas facile mais j’ai beaucoup appris à son contact, préfère-t-elle positiver. Et puis j’étais loin de ma famille, je voulais me rapprocher. Kisvarda est en difficulté actuellement mais a de beaux projets pour la saison prochaine. J’ai signé pour six mois avec un an de plus en option. »
Depuis la Hongrie, Kristina Liscevic continue de suivre les résultats des Messines. « Elles ont vraiment une équipe très forte cette année, avec des joueuses qui ont l’expérience de la Ligue des Champions. Je pense que ça peut faire la différence avec Astrakhan qui a un jeu très russe. Ça joue vite et ça tire beaucoup à neuf mètres. L’affrontement promet mais je pense que Metz va gagner. J’aurais aimé voir ça. »
Ce sera peut-être pour la prochaine fois et le déplacement des Mosellanes le 25 février à Budapest, à trois heures de routes de Kisvarda. « Je ferai tout pour y être », conclut Liscevic.
Thibaut GAGNEPAIN.
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Handball : Pop-Lazic quitte Metz-Handball pour Brest
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Handball : Pop-Lazic quitte Metz-Handball pour Brest
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Le 10/02/2017 à 05:00
Sladjana Pop-Lazic ne sera plus Messine la saison prochaine. La Serbe a officialisé hier sa prochaine destination : Brest. « J’ai signé là-bas pour deux ans, détaille le pivot serbe. À l’origine, j’avais une proposition du club hongrois de Kisvarda (celui de Kristina Liscevic), mais Brest m’a appelé et m’a fait une très belle offre. En plus, je vais retrouver ma compatriote Jovana Stoiljkovic et Marta Mangué, avec qui j’avais joué à Zajecar (2011-2012). Je suis contente de rester en France, je m’y sens bien. »
Ce départ fait un peu moins plaisir à Thierry Weizman, qui voit là l’un de ses meilleurs éléments renforcer un concurrent pour le titre national. « Je suis surpris, confirme le président messin. On souhaitait la conserver mais Sladjana m’avait dit qu’elle voulait partir pour un club étranger. Je m’attendais donc à ce qu’elle renforce une équipe du Final Four de Ligue des Champions. Pas Brest. Ça me déçoit car nous étions allés la chercher en Division 2 (à Besançon à l’été 2015) et lui avons permis de revenir au plus haut niveau… »
Pour remplacer Pop-Lazic, Metz s’est déjà mis à la recherche d’un pivot, qui pourrait être l’internationale française Laurisa Landre. « À la fin de semaine, j’aurai deux réponses sur le poste d’arrière, et une concernant la gardienne », indique Weizman sans vouloir en dire davantage. Le recrutement messin est loin d’être terminé.
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RL du 09/02/17
Marion Maubon à Metz jusqu’en 2018
Metz prépare déjà la saison 2017-2018. Après Xenia Smits, Laura Flippes et Ailly Luciano, l’ailière gauche Marion Maubon a prolongé à son tour son engagement avec le champion de France jusqu’en juin juin 2018.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97540] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97604] |
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Posté le : 11/02/2017 à 10:22 (Lu 40385 fois) | | | RL du 11/02/2017
Handball : Metz veut rester maître de son destin
Après avoir laissé filer de précieux points dans la lutte pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, les Messines sont déterminées à entretenir leurs espoirs de qualification, ce samedi aux Arènes face à Astrakhan.
Metz est maître de son destin. Un privilège qu’il pourrait perdre s’il venait à s’incliner, ce samedi soir devant les Russes d’Astrakhan, au tour principal de la Ligue des Champions. « C’est le match à ne pas laisser passer », résume l’entraîneur Emmanuel Mayonnade.
Après l’occasion manquée face à Budapest (25-28), après l’exploit si proche à Skopje (23-21), les championnes de France se savent dos au mur. Un troisième revers consécutif compromettrait sérieusement leurs chances d’accéder aux quarts de finale de la prestigieuse compétition européenne. « Il ne nous manque pas grand-chose pour être au niveau de ces équipes. Mais c’est facile de dire après coup : on aurait pu, on aurait dû… Il faut passer à autre chose. Les regrets, très peu pour moi », tranche le technicien messin, qui préfère regarder devant.
« Il faut se bouger »
« On doit se demander ce qu’on veut pour nous, pour la suite. On ambitionne d’aller en quart, on l’a pensé, on l’a dit, maintenant il faut se bouger les fesses », insiste Mayonnade. « On n’a pas le droit de perdre. Alors oui, il y a un peu de pression mais on n’est pas des petites filles , prévient Ailly Luciano. Il y a une qualification en jeu et on sait que c’est maintenant que ça se joue. »
Face à un groupe très jeune, avec plusieurs internationales russes qui « courent et défendent très dur » (9 exclusions contre Thüringer), Metz sera surtout centré sur ses ambitions. « Mathématiquement, Astrakhan est l’équipe la plus faible de la poule (0 point). Mais plutôt que de la considérer comme le dernier de la classe, il faut voir la nécessité de gagner et faire le match en conséquence », souligne Emmanuel Mayonnade, qui attend de ses joueuses une meilleure gestion des temps faibles. « On a eu des trous d’air, à chaque fois après la pause, et cela nous a joué des tours. On doit être plus cohérent et plus performant au sortir des vestiaires. »
Devant ses supporters, invités à se vêtir de jaune pour ce grand rendez-vous, Metz Handball se souviendra de la démonstration offerte à Astrakhan en 2013 (34-19), en quart de finale de la Coupe EHF. Cette année-là, le club avait disputé sa première finale continentale. Quatre ans plus tard, le champion de France rêve de rejoindre le Top 8 européen pour la deuxième fois de son histoire.
Une histoire qui s’écrit ce samedi soir… « Il faut qu’on soit maître de notre destin. On avait un joker, on l’a grillé, maintenant, c’est parti ! Il y a des matches à gagner et celui-là en fait partie », martèle le coach, qui ne veut plus avoir à trembler devant les autres rencontres de la poule. « Ça m’a dérangé de regarder Budapest - Thüringer et de voir les Allemandes tenir le match quelques minutes, de douter. Il faut qu’on se mette à l’abri par nous-mêmes. »
Ses joueuses ont toutes les cartes en main. « On a vu des vidéos, on sait que les Russes sont très malignes, qu’elles cherchent la faute. Si on ne tombe pas dans ce piège, le handball qu’on propose doit nous permettre de l’emporter , conclut l’ailière Ailly Luciano. En tout cas, on a envie de montrer un autre visage. Le meilleur. »
Laura MAURICE.
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Handball : Andryushina décrypte Astrakhan
Qui dit Russie, dit Ekaterina Andryushina. L’ancienne demi-centre, aujourd’hui entraîneur adjoint d’Emmanuel Mayonnade, connaît mieux Astrakhan que personne à Metz.
Le club d’Astrakhan
« Je ne suis pas du tout de ce coin-là en Russie. Astrakhan est au Sud Ouest, près de la mer Caspienne, alors que je suis née dans la région de Moscou. Quand j’évoluais à Zvenigorod (2007-2011), Astrakhan était un bon club avec de belles joueuses. Après, le handball masculin s’est davantage développé et les filles ont eu des difficultés. Puis le maire de la ville et des sponsors ont refait vivre l’équipe et elle est devenue championne de Russie l’an dernier. Depuis, c’est de nouveau la crise avec le départ de l’entraîneur Evgueni Trefilov et de nombreuses bonnes joueuses. Tous l’ont suivi à Krasnodar, sa ville d’origine et celle du président de la Fédération. Les Sponsors aussi. »
L’équipe d’Astrakhan
« Dans l’équipe de l’an dernier, il y avait cinq joueuses qui ont été championnes olympiques cet été. Aujourd’hui, il n’y en a plus qu’une : Postnova (arrière gauche). Mais au dernier Euro, la gardienne Trusova, l’ailière gauche Kozhokar et l’arrière gauche Sabirova faisaient partie de la sélection russe. Elles sont toutes les trois très jeunes, comme la majorité de l’équipe. Je ne sais pas si elles seront encore championnes de Russie cette saison mais pour l’instant, elles sont deuxièmes derrière Rostov. »
Les précédentes oppositions
« Je me souviens bien de ces deux matches entre Metz et Astrakhan (en quarts de finale de la Coupe EHF 2012-2013). Je me revois là-bas avec Sandor (Rac), nous avions fait un match catastrophique (défaite 26-19) mais on s’était bien rattrapé au retour (33-19). C’était une très belle équipe à l’époque. »
Les joueuses à surveiller
« Surtout Sabirova, qui est la meilleure buteuse du club en Ligue des Champions (58 buts en 8 matches), et Postnova. Je pense aussi à Chigirinova (demi-centre), qui n’a pas joué contre Buducnost mais est bien chiante. C’est une équipe qui tire beaucoup de loin et qui ne s’arrête jamais de jouer, même quand elle perd de 10 ou 15 buts. Ça ne va vraiment pas être simple. Physiquement, ça va taper. Il ne faudra pas se précipiter et bien jouer avec notre tête, on a le jeu et les joueuses pour les battre. »
T. G.
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Metz Handball : Horacek, du temps de jeu à Issy-Paris
Formée à Metz où elle s’est révélée depuis deux saisons, Tamara Horacek quittera la Lorraine en fin de saison pour Issy-Paris. La prometteuse demi-centre, 21 ans, a simplement besoin de jouer davantage.
Après Sladjana Pop-Lazic pour Brest jeudi, Metz a enregistré un nouveau départ ce vendredi. Cette fois, c’est Issy-Paris qui a annoncé avoir recruté une Messine en vue de la saison prochaine : Tamara Horacek.
Il ne s’agit pas là d’une grande surprise puisque la jeune demi-centre, 21 ans, avait récemment demandé à quitter le club lorrain. « Je l’avais dit à Thierry (Weizman) il y a un mois et il m’avait répondu de choisir ce qui était le mieux pour moi » , raconte l’intéressée.
« Je n’ai pas essayé de la retenir car on ne retient jamais personne contre son gré, confirme le président messin. Et il m’a semblé que c’était une sage décision de sa part car après tant d’années chez nous, j’avais l’impression qu’elle n’avançait plus. »
Bien moins en tout cas que la saison dernière, celle qui lui avait permis d’être appelée en équipe de France et même de prendre part aux Jeux Olympiques en tant que remplaçante. Tamara Horacek sortait alors d’un exercice plein, son premier avec Metz. La fille de Vesna, ancienne arrière droit du club (2004-2010), devait confirmer cette année. Depuis septembre, cela n’a pas souvent été le cas.
La faute à des prestations en demi-teinte et un temps de jeu réduit. En Ligue féminine, elle tourne ainsi à moins de 30 minutes par match. Et c’est pire en Ligue des Champions. « C’est la loi de la concurrence » , rétorque son entraîneur Emmanuel Mayonnade en évoquant « un temps de jeu en constante évolution ».
Pas suffisamment aux yeux de la jeune Française. « Oui, je pense que je ne joue pas assez , confirme-t-elle sans véhémence. A mon âge, j’ai besoin de plus m’exprimer, surtout si je veux continuer à aller chez les Bleues. J’ai parlé de ça avec Olivier Krumbholz (le sélectionneur national) et il m’a dit que c’était une bonne idée de changer d’air. Après treize ans ici, je pense aussi que j’avais besoin de sortir du cocon et de relever un nouveau défi. »
Une demi-centre « étrangère » à sa place
Ce sera donc avec Issy-Paris, qui a affiché hier ses ambitions en vue de la prochaine saison. Le club francilien a également enregistré les renforts de l’ailière droit et ex-Messine Chloé Bulleux ainsi que du pivot roumain Crina-Elena Pintea. En revanche, l’équipe dirigée par Arnaud Gandais devrait perdre son maître à jouer Stine Oftedal, annoncée à Györ.
De quoi laisser le champ libre à Tamara Horacek ? « On ne m’a rien promis du tout, ce sera à moi de montrer ce que je vaux » , répond-elle, également heureuse de se rapprocher de sa mère, entraîneur des moins de 17 ans de Saint-Ouen-l’Aumône. « C’est un plus même si ça n’a pas pesé dans mon choix. »
Pour la remplacer, les responsables messins ont déjà plusieurs pistes. « Ce ne sera pas une demi-centre française , précise Emmanuel Mayonnade. Ce sera une joueuse étrangère qui n’évolue pas dans notre championnat actuellement. » Des réponses sont attendues la semaine prochaine.
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97614] |
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Posté le : 11/02/2017 à 11:15 (Lu 40835 fois) | | |
En ce qui concerne Alain Portes, il s'agit du club masculin de Besançon. Certains ont tendance à confondre, même du coté bisontin, depuis l'annonce.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97682] |
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Posté le : 12/02/2017 à 14:04 (Lu 40359 fois) | | | RL du 12/02/2017
photos :
http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2017/02/11/photos-handball-revivez-en-image-le-match-entre-metz-et-astrakhan
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Handball : Metz s’est appliqué pour surclasser Astrakhan
Après deux défaites dans ce tour principal de Ligue des Champions, les Messines se sont relancées ce samedi dans la course aux quarts de finale en dominant aisément la jeune équipe d’Astrakhan (37-18).
Une ambiance digne de la Coupe d’Europe, une prestation sérieuse et un large succès à l’arrivée devant Astrakhan (37-18) : les Messines ont réussi leur début de soirée hier. Après deux revers, devant Budapest (25-28) puis à Skopje (23-21), les voilà donc pleinement relancées dans la course aux quarts de fnale de la Ligue des Champions.
GRAND ANGLE
Alors certes, les Russes n’avaient rien d’un cador européen. Loin de là. Avec une moyenne d’âge d’environ 21 ans, cette formation possédait bien quelques talents mais pas suffisamment pour rivaliser sur la durée. « C’est vrai qu’on s’attendait à ce que ce soit plus dur. A la vidéo, elles paraissaient meilleures », avoue Marion Maubon, sans pour autant enlever de mérite aux siennes.
A raison. Malgré un écart grandissant au fil de la partie, jamais les Lorraines n’ont baissé d’intensité. Le seul petit temps faible s’est produit peu avant le quart d’heure de jeu : quelques minutes marquées par un 3-0 encaissé. Et puis les coéquipières de Grace Zaadi ont repris leur marche en avant, inéluctable.
A 17-10 à la pause, le break était déjà réussi. Restait à soigner un mal qui les ronge depuis le début de ce tour principal de C1 : le retour des vestiaires. Là encore, le travail a été très bien fait. En moins de dix minutes, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont passé un 9-1 à Astrakhan pour s’envoler définitivement.
« On a repris par un 2-0, ça ne nous était pas arrivé depuis longtemps » , sourit l’entraîneur messin, évidemment satisfait de ce qu’il a vu. « Nous avons abordé la rencontre par le bon bout en respectant notre adversaire. On avait la volonté de l’impacter physiquement pour que l’écart augmente progressivement. On l’a bien fait, avec une belle débauche d’énergie et beaucoup de c½ur. L’ensemble des joueuses a répondu présent. »
« Un match parfait »
C’est l’autre bonne nouvelle de cette partie : tous les éléments habituellement moins sollicités ont pu et su se montrer. « C’est un match parfait car on prend les points de la victoire et on en ressort sans blessé » , poursuit le technicien en donnant des nouvelles rassurantes d’Ana Gros. La Slovène, durement touchée en début de partie à la pommette gauche, s’est fait recoudre et a pu reprendre sa place en seconde période. Pour apporter son écot (5/7) à la belle victoire mosellane.
Un succès qui leur permet donc de voir la suite avec sérénité. Mathématiquement, Metz n’est plus très loin des quarts de finale de la Ligue des Champions. « Je ne veux pas trop compter, coupe Mayonnade. La semaine dernière, j’ai tremblé devant le match Budapest-Thüringer (32-24), je ne veux plus revivre ça. Il nous reste trois matches et on les abordera tous pour les gagner. »
Le prochain les mènera en Hongrie, dans deux semaines. Mais avant cela, place au championnat avec les réceptions de Toulon mercredi et Issy-Paris dimanche. « Il y aura peut-être plus de joueuses de mon âge » , conclut Marion Maubon (27 ans) avec le sourire. Celui d’un succès appliqué.
Thibaut GAGNEPAIN.
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Metz Handball : Sajka, Kanor, Nocandy, la jeunesse au pouvoir
A l’image de Marie-Hélène Sajka, meilleure buteuse de la rencontre (7/9) à 19 ans, les jeunes joueuses de Metz, formées au club, ont crevé l’écran ce samedi en Ligue des Champions.
Avant même la fin du match, Béatrice Edwige, tout sourire, s’est levée de son banc pour aller donner une tape sur les cuisses de Méline Nocandy. La prometteuse demi-centre, 18 ans, venait de réussir un superbe tir à six mètres. « C’est génial de voir les petites en réussite ce soir », se réjouissait l’internationale française après la rencontre.
Hier, les jeunes pousses messines ont pris le pouvoir. Elles ont toutes moins de vingt ans, elles ont été formées au club et leur détermination sur le terrain tranche avec la discrétion qui les caractérise en dehors.
En chef de file, Marie-Hélène Sajka a impressionné, remplaçant au pied levé Ana Gros, durement touchée au visage en début de partie. Pour finir meilleure buteuse de la rencontre avec une insolite réussite au tir (7/9). « Je ne m’attendais pas à entrer si tôt en jeu et je n’aurais jamais pu imaginer un tel scénario , confie la pépite du centre de formation messin, les yeux qui brillent. Je m’entraîne tous les jours avec les filles, donc j’étais prête. Mais je suis super contente de la victoire et de ma prestation, surtout dans un match de Ligue des Champions ! »
Comme Méline Nocandy et Hawa N’Diaye, l’arrière droit de 19 ans s’était « chauffée » deux heures plus tôt dans le choc de Nationale 1 face à la réserve d’Issy-Paris (31-28). Les protégées de Yacine Messaoudi sont passées d’un match à l’autre avec une facilité déconcerte.
« Je suis quand même un peu étonné de les voir à ce niveau, sourit le technicien. Même si l’écart était important, cela reste un match européen. Il fallait répondre présent. Elles ont fait preuve de beaucoup d’opportunisme, elles ont su saisir les occasions. Cela symbolise le projet, la jeunesse, le travail de formation. C’est une belle soirée pour le club ! »
Le penalty transformé par Sajka, après les échecs de Gros, Zaadi et Aoustin, la superbe passe de Nocandy à sa capitaine en toute fin de rencontre, la belle entrée de Kanor dès la 15e minute… Hier soir, le talent des jeunes joueuses du cru a crevé les yeux. « Elles ont fait en sorte de pouvoir exister dans ce match », apprécie le coach Emmanuel Mayonnade.
« On a besoin d’elles »
« On a besoin d’elles , insiste Laura Glauser. C’est un rôle ingrat, elles ne jouent pas beaucoup, elles rentrent souvent en fin de match… Mais elles ont leur place comme tout le monde dans le groupe et elles l’ont parfaitement prouvé ce soir. »
D’ailleurs, personne hier ne semblait surpris de les voir mener le jeu messin en fin de rencontre. « Ce qu’elles ont fait là, on le voit tous les jours à l’entraînement. Elles sont hyper sérieuses, toujours à l’écoute des conseils et des consignes. Ça récompense aussi tout le travail de Yacine (Messaoudi, responsable du centre de formation) , il faut le féliciter parce que c’est aussi grâce à lui », insiste Edwige.
Marie-Hélène Sajka, Orlane Kanor ou Méline Nocandy offraient, depuis longtemps, de belles promesses. Elles en ont concrétisé plus d’une hier soir.
Laura MAURICE.
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Handball : les déclarations après Metz-Astrakhan
Laura Glauser, gardienne de Metz : « Ça fait du bien ! Nous avons été sérieuses du début à la fin, tout le monde a participé, c’était important. Je pense qu’on est sur une bonne lancée, après le match à Skopje et cette victoire. Il faudra confirmer à Budapest. »
Camille Aoustin, ailière gauche de Metz : « Ce n’est pas un grand match, il n’y avait pas beaucoup d’adversité, c’est vrai. Mais on a été concentré de bout en bout, on a fait une bonne entame de deuxième période et c’est ce qu’il nous manquait depuis un moment. Je trouvais qu’on jouait avec le frein à main. Ça ne ressemblait pas au handball qu’on proposait en fin d’année dernière. Cette victoire va nous libérer. On va pouvoir évacuer un peu de pression, souffler… »
Béatrice Edwige, pivot de Metz : « On prend nos deux premiers points dans ce tour principal, c’était le seul et unique objectif. Maintenant, on a juste à regarder tout droit, sans s’occuper des autres. Peu importe ce que va faire Thüringer, on est toujours en course (pour les quarts de finale). »
Grace Zaadi, demi-centre de Metz : « C’est bien d’avoir réussi notre retour des vestiaires. On était en alerte là-dessus après deux matches où on avait raté cette période-là. »
Sladjana Pop-Lazic, pivot de Metz : « Le plus important avant ce match, c’était de prendre les points de la victoire. C’est fait et c’est bien parce qu’après deux défaites, ça nous relance dans la course aux quarts de finale. Déjà à Skopje, on avait livré un match sérieux et on a poursuivi dans la même dynamique. Pendant le match, on a senti qu’Astrakhan était plus faible que prévu mais on a continué à jouer, ce qui n’est pas toujours facile. »
Mikhail Seregin, entraîneur d’Astrakhan : « C’est évidemment un très mauvais résultat pour nous. Je ne sais pas pourquoi nous avons si mal joué en défense… L’équipe n’a pas eu l’état d’esprit combatif habituel. Avec un groupe d’une moyenne d’âge de 21 ans, c’est dur d’être régulier en termes de performance et de tenir pendant 60 minutes. Metz est belle équipe, elle a sa place en quarts de finale. »
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Handball : Houette et Landre seront Messines la saison prochaine
HANDBALL. Ces mouvements avaient déjà été annoncés dans nos colonnes cette semaine : Metz a officialisé ce samedi deux arrivées pour la saison prochaine. Celles de l’ailière gauche Manon Houette et du pivot Laurisa Landre. La première évolue actuellement à Thüringer, en Allemagne, tandis que la seconde est depuis deux saisons à Craiova, en Roumanie. Les deux internationales françaises se sont engagées pour deux saisons en Lorraine et remplaceront Sladjana Pop-Lazic, qui va rejoindre Brest, et Camille Aoustin, dont la destination n’est pas encore connue.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97742] |
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Posté le : 13/02/2017 à 10:56 (Lu 40248 fois) | | | RL du 13/02/17
Handball. Manon Houette : « Metz est un choix de ma part »
Comme révélé dans nos colonnes début février, l’ailière gauche de l’équipe de France sera Messine la saison prochaine. Après un an à Thüringer, en Allemagne, Manon Houette voulait trouver un club plus structuré.
M etz a enfin officialisé samedi soir votre arrivée la saison prochaine. Heureuse ? « Oui, carrément ! C’était un choix de ma part donc je suis contente que ça se réalise. »
• C’est vous qui aviez sollicité le club ? « En fait, j’avais demandé à mon agent de faire le tour des équipes qui pouvaient être intéressées par ma venue. Metz l’a tout de suite été et on s’est mis d’accord en janvier. »
• Vous aviez certainement d’autres offres… « Oui, Brest cherchait, et je pense cherche toujours, quelqu’un à mon poste. Mais mon choix s’est porté sur Metz. Je trouve l’équipe très ambitieuse avec de bonnes joueuses. J’avais vraiment envie d’évoluer avec elles et d’être dirigée par cet entraîneur. »
• Connaissez-vous bien Emmanuel Mayonnade ? « Je n’ai entendu que du bien sur lui. Et quand on avait discuté ensemble, ça s’était très bien passé, j’aime bien sa façon de voir les choses. En Lorraine, je vais aussi retrouver des coéquipières de l’équipe de France, c’est forcément un plus. Je ne parle même pas de Xenia Smits ou Ailly Luciano, des filles bien et de très bonnes joueuses, ça va être un plaisir d’être à leurs côtés. »
• Vous ne parlez pas d’Ana Gros ou de Grace Zaadi… « Je ne sais pas encore si elles restent, mais je l’espère… »
• Vous allez quitter Thüringer après seulement une saison. Pourquoi ? « Je pars dans une volonté de progression. Je suis très contente de cette première expérience à l’étranger mais je voulais évoluer et trouver un club plus structuré. Ici, je savais que des joueuses travaillaient ou faisaient leurs études en parallèle mais je ne m’attendais quand même pas à ça. On s’entraîne sur 3 salles et on est beaucoup livré à nous-même. En termes de professionnalisme, c’est compliqué. Mais je n’en veux pas du tout à Thüringer. Le club n’a pas beaucoup d’argent et ne s’en cache pas. A Metz, j’ai trouvé une structure avec un socle solide. »
• Vous vous êtes engagée pour deux saisons. Avez-vous la volonté de vous stabiliser ? « Oui, j’arrive à un âge où j’ai envie de me poser et de réaliser deux bonnes saisons. Et puis Metz n’est pas un club où on a peur de s’engager : il y a des certitudes et des ambitions. »
• Vous vous partagerez l’aile gauche avec Marion Maubon. La connaissez-vous ? « Très peu, c’est une très bonne joueuse et une amie d’amies. On ne m’a rien promis en termes de temps de jeu. Je m’attends à une concurrence rude mais saine. »
• En attendant, vous faites partie de l’équipe qui peut éliminer Metz de la Ligue des Champions. Pas simple… « Chaque chose en son temps. Pour le moment, je suis encore à Thüringer et je me donnerai pour le club jusqu’au bout. Peu importe si ça a des incidences pour les Messines… »
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97792] |
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Posté le : 14/02/2017 à 10:16 (Lu 40146 fois) | | | RL du 14/02/17
Handball : Laurisa Landre, le nouvel atout de Metz
Pivot puissant et joueuse expérimentée, l’internationale française Laurisa Landre s’est engagée avec Metz pour deux saisons.
Metz n’a pas pu retenir Sladjana Pop-Lazic, meilleur pivot de la saison passée et particulièrement convoitée depuis quelques semaines. Pour la remplacer, le champion de France s’est attaché les services d’une autre internationale.
Laurisa Landre, médaillée aux JO et à l’Euro-2016 avec les Bleues, est la deuxième recrue messine après Manon Houette, l’ailière gauche de l’équipe de France. La joueuse de 31 ans, formée à Fleury, avait fait part de son envie de retrouver le championnat de France après deux saisons à Craiova, en Roumanie.
À Metz, elle formera avec Béatrice Edwige le même duo que celui de l’équipe de France. Les performances défensives de l’une et les qualités offensives de l’autre font des étincelles depuis deux ans. « Elles ont montré que leur entente et leur complémentarité pouvaient faire de très belles choses », souligne Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin. « Ce sont deux pivots assez différents , décrit le sélectionneur national, Olivier Krumbholz. Béatrice est plus grande (1,82 m) et Laurisa (1,74 m) plus puissante. Elles ne sont pas dans le même registre défensif : la première est un poste 3 avec beaucoup de mobilité, la deuxième un poste 2 plutôt combattante. En attaque, Laurisa a une grosse force physique et la capacité de se retourner, quand le défenseur est derrière, pour aller chercher les penaltys, les sanctions. »
Désignée meilleure pivot de Ligue féminine à deux reprises, quand elle évoluait au Havre (2013, 2014), la native de Pointe-à-Pitre a aussi l’avantage de l’expérience. « Elle a une vraie prise de balle, elle est efficace dos au but… Elle est à un âge où elle peut nous apporter plein de choses , confirme Emmanuel Mayonnade. Et comme le groupe sera encore très jeune la saison prochaine, avec des filles du centre de formation qui vont émerger, l’arrivée d’une joueuse comme Laurisa ne nous sera que plus bénéfique. »
« Une guerrière »
Arrivé « sur le tard » en équipe de France, à 28 ans, le pivot a été l’un des artisans du podium historique des Bleues aux Jeux de Rio l’été dernier. « Elle vieillit bien , sourit Christophe Maréchal, qui l’a entraînée trois ans à Fleury (2009-2012) avant de rejoindre Dijon. Le bloc n’a pas toujours été son point fort mais elle a progressé, elle est relativement complète aujourd’hui. Peut-être un peu moins, malgré tout, que la joueuse qu’elle remplace (Sladjana Pop-Lazic, qui a signé à Brest). »
De Landre, le technicien a aussi gardé le souvenir d’une forte personnalité. « Elle a du caractère, elle est très franche, on s’est crêpé le chignon quelques fois. Mais c’est une joueuse agréable parce que toujours à fond. Et sur le terrain, c’est une guerrière, une combattante. C’est quelqu’un que j’aurais aimé entraîner à nouveau , résume Christophe Maréchal. Et une bonne pioche pour Metz ! »
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97845] |
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Posté le : 15/02/2017 à 10:04 (Lu 40050 fois) | | | RL du 15/01/2017
Metz doit confirmer contre Toulon
Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade reçoivent Toulon, ce mercredi en Ligue féminine, premier match d’une quinzaine qui les verra aussi affronter deux gros morceaux, Issy-Paris et Besançon.

Six matches en vingt jours, des chocs de championnat et une qualification à assurer en Ligue des Champions : les trois prochaines semaines de Metz Handball s’annoncent « électriques ». Après leur large succès sur les Russes d’Astrakhan samedi dernier (37-18), les joueuses d’Emmanuel Mayonnade semblent armées pour y faire face. « Je suis satisfait de l’impact physique qu’on a réussi à mettre, du match qu’on a construit, de la contribution que chacun a apportée », énumère le technicien.
Extrêmement précieuse dans l’optique d’une qualification en quarts de finale, cette victoire facile, la première du tour principal de Ligue des Champions, a aussi eu le mérite d’enlever un poids des épaules des Messines. « On jouait avec le frein à main depuis le début de l’année, ça ne ressemblait pas au handball qu’on pouvait proposer fin 2016 , reconnaissait Camille Aoustin après la rencontre. Ça fait du bien, cela va nous libérer. »
Toulon sera « revanchard »
Le scénario est idéal avant d’affronter, en Ligue féminine, deux très gros morceaux : Issy-Paris, dimanche, et Besançon, le leader provisoire, dans quinze jours, tous deux battus sur le fil lors de la première phase (25-26).
Match piège par excellence, la réception de Toulon, ce soir, servira de répétition. « Ces rencontres, je ne les aime qu’à moitié. On a eu la chance, pour notre première journée de championnat, de battre cette équipe avec un écart au score assez conséquent (16-35) », rappelle l’entraîneur messin. Les Toulonnaises ont, depuis, retrouvé Laurene Catani et Olivera Jurisic, blessées au match aller. « Et elles seront revanchardes, elles voudront montrer que c’était une erreur de parcours. Il faut qu’on en soit conscient et qu’on agisse en conséquence. Gagner cette rencontre, avec la manière si possible, sera notre grosse priorité de la semaine. Et ce sera plus compliqué qu’il n’y paraît. »
À égalité de points avec Brest et Issy-Paris, avec une journée de retard, les Messines ont l’occasion de prendre le large. « On n’a jamais caché notre ambition de terminer premier de la saison régulière, donc il faut continuer à prendre des points un peu partout. La victoire est très importante », insiste le coach.
Elle le sera aussi, dimanche, face à la formation de Stine Oftedal. « Issy vient de battre Nantes assez facilement et on sait, pour avoir fait match nul là-bas le mois dernier, combien il est difficile de s’y imposer. C’est une équipe toujours redoutable », prévient Emmanuel Mayonnade, qui pourra notamment compter sur Ana Gros, touchée au visage face à Astrakhan mais apte à jouer ce mercredi.
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97872] |
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Posté le : 16/02/2017 à 09:09 (Lu 39963 fois) | | | RL du 16/02/17
Metz s’est baladé face à Toulon
Metz n’a pas forcé pour venir à bout d’une faible et peu concernée équipe toulonnaise (33-16) ce mercredi aux Arènes. Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade reprennent les commandes du championnat.
Le match
Sous les yeux de l’entraîneur du FC Metz Philippe Hinschberger, les championnes de France messines ont surclassé Toulon. Presque dans les mêmes proportions qu’à l’aller (35-16). La leçon a été redonnée ce mercredi soir (33-16) devant une équipe toulonnaise limitée (des cadres blessées), brouillonne (22 balles perdues) mais aussi peu concernée. Un match autrement plus important attend les Varoises samedi à Nice. Il leur faudra montrer un bien meilleur visage que face aux Messines. Hier soir, les joueuses de Thierry Vincent ont tenu tête aux Mosellanes pendant un petit quart d’heure (6-5, 11e , 8-6, 15e ) et puis c’est tout. La suite a rassemblé à un long tunnel. Jamais les Sudistes n’ont revu la lumière. Même sans leur pivot Béatrice Edwige, ménagée pour une douleur au cou, les Lorraines se sont baladées. Il n’y avait déjà plus de suspense à la mi-temps (18-9). Il n’y en a pas eu davantage ensuite. Pour un large succès qui leur permet de reprendre la tête du championnat à Besançon. Les Messines possèdent deux points d’avance sur les Bisontines et trois sur Brest. Idéal avant de recevoir Issy-Paris dimanche après-midi aux Arènes (17 h).
La statistique
Impuissant pendant neuf minutes, Toulon a laissé filer Metz qui n’en demandait pas tant. De la 18e à la 27e minute, les Varoises n’ont pas fait trembler les filets. Ou si, celui situé derrière le but de Laura Glauser… Une éternité pour les joueuses de Thierry Vincent : pendant ce temps-là, les Lorraines leur ont collé un 7-0. La délivrance est venue de l’ailière gauche Eden Jullien. Mais le mal était fait (17-8).
La joueuse
Méline Nocandy. La jeunesse a montré, une nouvelle fois, que le staff messin pouvait lui faire confiance. Méline Nocandy est montée haut ce mercredi soir aux Arènes. Quand elle ne touche plus terre l’espace de quelques secondes, elle envoie des pépites dans les filets. La défense toulonnaise n’a jamais su contenir l’explosivité de l’arrière gauche. Résultat : un joli 4/5 pour la joueuse façonnée par Yacine Messaoudi qui engrange du temps de jeu.
Le mot de l’entraîneur
« Il manquait du monde chez les Toulonnaises avec plusieurs joueuses importantes blessées , relativise le technicien messin Emmanuel Mayonnade. Elles ont fait tourner leur effectif en vue de leur match à Nice samedi. De notre côté, on a su en profiter. Les filles ont été sérieuses et appliquées ce soir. On a su vite créer un écart et le garder. On surfe sur un élan positif en ce moment, il ne faudra pas se tromper dimanche contre Issy-Paris aux Arènes. »
Nicolas KIHL.
les réactions après Metz-Toulon
Marion Maubon, ailière gauche de Metz :
« On s’est rendu le match facile au bout d’un quart d’heure. D’habitude, Toulon est une équipe difficile à man½uvrer et qui aime bien se payer les gros du championnat. Là, on leur a vite fait comprendre que ce serait compliqué de nous battre. Après, Thierry (Vincent, l’entraîneur varois) a pas mal fait tourner. À l’arrivée, on n’a pris que 16 buts, c’est très bien. »
Xenia Smits, arrière gauche de Metz :
« On a bien travaillé défensivement et en attaque. C’est sûr que si on regarde le score final, on pourrait croire que le match a été facile mais ça n’a pas été le cas. On a quand même dû s’employer pendant les soixante minutes. »
Ana Gros, arrière droit de Metz :
« On a débuté moyennement avant de bien se reprendre. C’est toujours assez difficile d’affronter Toulon même si cette fois, les Toulonnaises ont moins bien joué que d’habitude. Et nous, on a montré qu’on était chez nous. Je trouve que notre défense a été vraiment très forte. »
Marie-Hélène Sajka, arrière droit de Metz :
« Est-ce que je suis devenue la tireuse n°1 des jets de 7 mètres ? Non ! Je ne sais pas pourquoi l’entraîneur me les a laissés tirer mais tant mieux ! C’était un match où il y avait moins de pression qu’en Ligue des champions, c’est peut-être pour ça… (rires) En tout cas, j’en ai profité et j’ai eu du temps de jeu, j’espère que ça va continuer ! »
Thierry Vincent, entraîneur de Toulon :
« On voulait lutter le plus longtemps possible mais du moment que la rencontre était pliée, j’ai fait tourner en vue du match capital qui nous attend samedi à Nice. Ça n’excuse en rien ni le score, ni la manière mais bon… Il nous manque du monde et j’ai visiblement des joueuses qui ne sont pas prêtes pour évoluer en Division 1. On verra samedi si elles ont du caractère. »
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Handball : Metz fait confiance aux jeunes
Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin, a d’ores et déjà annoncé qu’elles feraient partie intégrante du collectif 2017-2018.
Marie-Hélène Sajka et les s½urs Kanor, Orlane et Laura, ont prolongé leur contrat avec Metz Handball. Repérées par Yacine Messaoudi, le responsable du centre de formation, les pépites messines ont signé cette saison des débuts réussis avec l’équipe A, à l’image de Sajka, meilleure buteuse de la rencontre de Ligue des Champions face à Astrakhan samedi.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [97984] |
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Posté le : 18/02/2017 à 09:20 (Lu 34978 fois) | | | RL du 18/02/17
Metz Handball : la folle semaine de Sajka
Impressionnante devant Astrakhan, Marie-Hélène Sajka, 19 ans, s’impose semaine après semaine comme l’un des grands espoirs de Metz.
De sa performance en Ligue des Champions – 7 buts face à Astrakhan samedi – à l’annonce de sa première sélection en équipe de France A’, Marie-Hélène Sajka a vécu une folle semaine. La Messine, grand espoir du centre de formation, est en train de changer de dimension.
• Terminer meilleure buteuse d’une rencontre de Ligue des Champions à 19 ans, cela fait quoi ? « Franchement, je ne sais même pas ce qui se passe (rires) ! C’est la première fois que je vis cette compétition et c’est un truc de fou, vraiment. Je vois les meilleures joueuses du monde aux Arènes… Je ne m’attendais même pas à jouer parce qu’il n’y a pas d’équipe faible en Ligue des Champions. Ce n’est que du bonus pour moi, j’aime énormément ces matches ! »
L’équipe de France « un rêve d’enfant »
• Vous les jouez sans pression ? « Il y a un côté un peu impressionnant, c’est sûr. La première fois, contre Glassverket cet automne, j’étais un peu stressée. Ce n’est pas rien de disputer ce genre de compétition ! Mais je ne pense pas trop au contexte. Que je sois en Nationale 1, en D1 ou en Ligue des Champions, je joue pareil. »
• Vous allez aussi vivre votre première sélection chez les Bleues, en équipe de France A’… « Des copines m’ont envoyé des messages pour me féliciter, c’est comme ça que je l’ai appris ! Cela m’a fait super plaisir. J’espère faire partie de l’avenir de cette équipe. Pour moi, comme pour toutes les jeunes du club, c’est un objectif, un rêve d’enfant. Je regardais à la télé des filles qui jouent encore aujourd’hui en équipe de France. Je me dis qu’un jour, peut-être, je jouerai avec elles… »
• Vous avez prolongé cette semaine votre contrat à Metz. C’est le choix de la continuité ? « J’ai fait deux années au centre de formation, je voulais en faire une troisième. C’était logique de la faire ici à Metz. Tout se passe très bien ! »
• Vous jonglez, avec brio, entre l’équipe professionnelle et le groupe de Nationale 1. Comment cela se passe-t-il ? « C’est enrichissant de pouvoir jouer sur les deux tableaux. M’entraîner avec des filles comme Grace (Zaadi) ou Béa (Edwige), ça m’apporte énormément. J’ai l’impression de progresser un petit peu chaque jour. Mais ce n’est pas toujours facile, le niveau est élevé ! Donc la N1 en parallèle, c’est bon pour la confiance en soi. Ça me fait du bien de jouer avec les deux équipes. »
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98038] |
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Posté le : 20/02/2017 à 10:03 (Lu 34856 fois) | | | RL du 20/02/2017
Récital de Metz devant Issy-Paris
Après les leçons données à Astrakhan et Toulon, Metz a encore récité son handball ce dimanche devant Issy-Paris, une équipe autrement plus prestigieuse (30-22). Le revoilà coleader de Ligue féminine.
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Elles en ont fait une (bonne) habitude. Dix-neuf buts d’écart face à Astrakhan, dix-sept devant Toulon et huit contre Issy-Paris… Les Messines ont une nouvelle fois terrassé leur adversaire, ce dimanche (30-22). Cette troisième victoire en huit jours, sur une équipe de haut de tableau, est sans conteste la plus savoureuse.
Le match
Stine Oftedal et les Parisiennes n’ont jamais mené dans cette rencontre. Mais les vingt premières minutes ne laissaient pas présager d’une telle leçon (4-6, 12e ; 11-10, 22e ). Metz a même passé cinq longues minutes sans marquer avant de laisser Issy-Paris sur le carreau. Une défense rugueuse, un doublé de Sakja au jet de 7 mètres, deux contre-attaques conclues par Pop-Lazic et Luciano pour un cuisant 7-0 qui permettait au champion de France de rentrer au vestiaire avec huit buts d’avance (19-11). L’écart était creusé, mais les joueuses d’Emmanuel Mayonnade n’ont jamais relâché la pression (24-15, 41e ; 29-19, 51e ). Elles retrouvent la tête du championnat, à égalité de points avec Brest mais un match en moins au compteur.
Le chiffre
Comme souvent dans les rendez-vous importants, Laura Glauser a sorti le grand jeu. Les Messines doivent aussi leur large succès à leur gardienne et ses 15 parades. En face, la championne d’Europe norvégienne Silje Solberg, 15 arrêts également, avait retardé l’envol des championnes de France.
Le fait
En seconde période, l’entraîneur parisien Arnaud Gandais a tenté le tout pour le tout avec sept joueuses de champ. Résultat : trois buts inscrits dans le but vide par Ana Gros, Laura Glauser et Marion Maubon !
La joueuse
Après quelques semaines plus ternes, Grace Zaadi a retrouvé son meilleur niveau hier soir. Si cette victoire est d’abord celle d’un collectif, d’Ana Gros à Marie-Hélène Sajka, décidément rayonnante, la capitaine, meilleure buteuse messine, a été décisive avec un joli 5/6 au tir et quelques passes bien senties.
La phrase
« On a eu dix belles minutes en fin de première période et derrière, on a continué à jouer au handball, sans chercher à gérer. Cela nous a souri , se réjouit Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin. On savait que l’adversité ne serait pas la même contre Issy-Paris que contre Astrakhan et Toulon. Les filles ont été capables de hisser leur niveau de jeu en corrélation avec le niveau de l’adversaire. C’est satisfaisant pour la suite. »
Laura MAURICE.
Les réactions après Metz - Issy-Paris
Béatrice Edwige, pivot de Metz : « Je n’ai pas joué mercredi contre Toulon car j’avais une grosse douleur au cou mais je crois que ça s’est bien passé sans moi, non ? (rires) Nul n’est indispensable. Ce soir (hier), on a encore bien joué. Nous sommes dans une bonne dynamique en ce moment et les jeunes nous aident beaucoup. Actuellement, elles sont sur une autre planète. »
Laura Glauser, gardienne de Metz : « Mis à part les dix dernières minutes, on a mis de l’intensité de bout en bout. On n’a jamais lâché. Ça va bien en ce moment, il faut que ça continue. Mais ne nous enflammons pas. »
Marie-Hélène Sajka, arrière droit de Metz : « Je suis dégoûtée, j’ai raté un penalty (3/4) ! Sans rire, je ne savais pas que j’allais les tirer. Ana (Gros) a raté donc on m’a dit d’y aller, je suis contente. Je ne m’attendais pas non plus à tel écart à la fin. Le score est parfait ! »
Camille Aoustin, ailière gauche de Metz : « C’est bien de gagner comme ça mais ça ne sert à rien de trop se féliciter. Dans trois jours, on a une nouvelle rencontre qui nous attend à Chambray. Mais on a fait le boulot. »
Arnaud Gandais, entraîneur d’Issy-Paris : « On a vraiment péché en fin de première période. Nous étions moins concentrés, on faisait moins d’effort et on jetait des ballons en attaque. Ce qui m’embête, c’est qu’on a eu une très mauvaise maîtrise technique et tactique. Inquiétant ? Je ne crois pas. Je pense que cette équipe a besoin de ce genre de défaite pour voir le chemin qu’il lui reste à parcourir. »
Stine Oftedal, demi-centre d’Issy-Paris : « C’était trop compliqué pour nous… On a beaucoup souffert pendant les dix dernières minutes de la première période. En jouant comme ça, on ne peut pas gagner. Je suis déçue. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98064] |
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Posté le : 20/02/2017 à 13:32 (Lu 34811 fois) | | | L'est républicain: concerne le match Besançon-Nantes
Un outsider qui s’assume
Le nouveau succès bisontin et le revers d’Issy-Paris permettent à l’ESBF de rester sur le podium. Le statut des Bisontines vient de changer dans ce championnat ouvert. Et leurs ambitions ?
Après Nantes - ESBF (25-29)
Elles ne peuvent plus se cacher. Et ça tombe bien, elles s’en moquent complètement. Accrochées au podium depuis une semaine, les Bisontines viennent de marquer un peu plus les esprits de la LFH en allant l’emporter à Nantes, sans livrer un grand match… Qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d’Europe, Nantes commence à souffrir. La répétition des matchs et des déplacements (6 en Coupe d’Europe) use les cadres de l’équipe de Jan Basny. Clairement à cours de jus et privé de sa meilleure buteuse Jovana Stoiljkovic, le NLAH n’a jamais réellement inquiété l’ESBF.
« Dazet : On accumule de la confiance »
« On s’attendait à ce qu’elles soient fatiguées mais pas tant que ça. » De retour à l’hôtel, après le match, Julie Dazet parle sereinement, sans excès. Avec 4 buts en autant de tentatives durant le jeu et 5 jets de 7 mètres transformés pour 6 tirés, l’internationale tricolore a su prendre ses responsabilités lorsqu’il le fallait. « Même lorsqu’on a pris des 2 minutes, on a trouvé les solutions pour marquer. On a maîtrisé le match, sans jamais avoir peur et sans paniquer. Et si je mets des penalties, c’est d’abord grâce aux copines. Si elles ne provoquent pas les fautes, je ne marque pas », sourit la demi-centre bisontine.
Les Franc-Comtoises avaient le triomphe modeste samedi soir. Pas uniquement parce qu’elles sont sous la coupe du duo Tervel-Delerce mais surtout parce que la rencontre n’avait pas été de haut vol. Et que certaines fautes commises à répétition commençaient à agacer les entraîneurs. Besançon n’a pas brillé de mille feux, sans doute pris par le faux rythme de la rencontre que des Nantaises timorées avaient donné d’entrée de jeu.
« Le travail que nous avions fait en amont a beaucoup aidé à construire cette victoire. Les séances de vidéos ont été très précieuses. Après, on a appliqué les consignes en faisant courir l’adversaire. Chez nous, encore une fois, presque toute l’équipe marque. On a encore joué collectif et ça se voit qu’on s’entend bien dans le jeu. » À tel point que l’actuelle troisième place au classement général pourrait faire revoir les ambitions à la hausse ? L’arrière béarnaise ne s’avance pas mais savoure. « Aujourd’hui, nous n’avons rien à perdre. On commence à assumer notre statut. On se prend au jeu, avec sérieux et on accumule de la confiance. » Il en faudra pour les deux rendez-vous majeurs de la semaine prochaine avec un déplacement à Metz mercredi 1er mars et la réception d’Issy-Paris samedi 4 mars.
De notre envoyé spécial Ianis MISCHI
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98095] |
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Posté le : 21/02/2017 à 09:51 (Lu 34723 fois) | | | RL du 21/02/2017
Metz, les raisons d’une domination
Dix-neuf buts d’écart face à Astrakhan, dix-sept contre Toulon, huit devant Issy-Paris… Les Messines enchaînent les démonstrations de force. Explication en quatre points.

1 . Un groupe arrivé à maturité . Quatorze mois après l’arrivée d’Emmanuel Mayonnade, qui a reconduit l’effectif quasi à l’identique pour sa deuxième saison en Lorraine, Metz a trouvé le bon équilibre. Plus spontanées, plus rigoureuses, plus en réussite aussi, les championnes de France semblent aujourd’hui véritablement lancées. « Il n’y a pas eu de déclic particulier , explique le technicien messin. C’est une accumulation de moments passés ensemble, de discussions, de corrections, de coups de gueule qui font qu’on avance tous les jours. »
2 . Une constance retrouvée. Grace Zaa di et ses coéquipières ont tiré les leçons de leurs échecs. Leur inconstance leur avait coûté la victoire fin janvier face à Budapest (25-28), avec un énorme passage à vide en début de seconde période. Depuis, elles s’attachent à ne jamais relâcher l’intensité, même quand elles survolent les débats. « Je crois qu’on a mesuré le prix du ballon, on sait que ça peut vite nous mettre en difficulté, on est vigilant tout le temps , apprécie Emmanuel Mayonnade. On joue plutôt bien et on est animé de belles intentions. »
3 . Des jeunes révélées. Marie-Hélène Sajka, qui a pris dimanche la relève d’Ana Gros au penalty (3/4), en est le meilleur symbole. Talent brut, l’arrière droit s’impose comme l’un des atouts du collectif. Avant elle, Orlane Kanor avait explosé l’automne dernier et Méline Nocandy a séduit devant Toulon (4/5). Ces promesses, issues du centre de formation, impressionnent… Malgré quelques erreurs de jeunesse. « J’ai été déçu de leur fin de match dimanche contre Issy-Paris », tempère le coach.
4. Une adversité relative. Les Messines ont corrigé Astrakhan et Toulon, battus avec plus de 15 buts d’écart. Si elles y ont mis la manière, elles ont aussi profité de la faible opposition proposée. « Il n’y a pas d’adversaire médiocre , nuance Mayonnade. L’équipe de Toulon qui perd de 17 buts aux Arènes est la même qui a battu Nice… Une formation qui nous avait sérieusement mis en difficulté et qui s’est offert Brest à deux reprises. Je crois plutôt au scénario de match. On parvient à se rendre la victoire plus facile. » Comme dimanche devant Issy-Paris, balayé juste avant la pause.
Laura MAURICE.
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