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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94538] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94572] |
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Posté le : 01/10/2016 à 09:48 (Lu 38521 fois) | | | RL du 01/10/16
Handball : Metz redonne une leçon
Sérieuses et appliquées pour leur première prestation à domicile, les Messines ont concassé le bien faible promu Chambray (32-11). Troisième succès de rang pour les joueuses d’Emmanuel Mayonnade.
Metz, en mode rouleau compresseur, a détruit le promu Chambray vendredi soir pour son entrée aux Arènes. Comme à Toulon (35-16) il y a deux semaines, les Mosellanes ont donné la leçon et une grosse punition. Encore une fois, l’adversaire a été giflé sans pouvoir répondre au défi technique, tactique et physique imposé par les Mosellanes.
GRAND ANGLE
Les Messines n’ont pas eu trop besoin d’appuyer sur l’accélérateur, les Tourangelles ont vite perdu leur route et leur handball. Pourtant, sur le papier, les individualités (Chebbah, Herbrecht) auraient pu titiller les championnes de France… Seulement sur le papier en fait. « Nous sommes très bien rentrées dans la rencontre en les asphyxiant, se félicitait l’ailière gauche Camille Aoustin. On ne voulait pas les laisser croire qu’elles pouvaient nous inquiéter. »
Dix minutes pour annoncer la tendance. Dix minutes pour envoyer un signal fort à Chambray : Metz ne serait pas prenable ce vendredi soir (5-0). Même pas en rêve. Les cinq balles perdues par les joueuses de Guillaume Marques au bout de dix petites minutes seulement annonçaient d’ailleurs le cafouillage des visiteuses. Le malaise des Tourangelles continuait (12-2, 25e ). Béatrice Edwige lâchait un audible : « On reste sérieuses les filles ! ». Message entendu et appliqué. « On aurait pu se laisser aller mais on a continué à imprimer un rythme et à ne pas laisser d’espaces en défense », ajoutait Aoustin.
L’ancienne Messine Linda Pradel dans les buts de Chambray tentait bien de faire face aux vagues messines, sans trouver une bouée à proximité, abandonnée par une défense enterrée dans le parquet messin (18-4, 30e ). Son entraîneur Guillaume Marques tentait même quelques coups de poker ici et là en sortant sa gardienne, ajoutant ainsi une joueuse de champ : cette nouvelle règle en vigueur instaurée depuis les Jeux Olympiques de Rio n’a pas porté ses fruits. Les Messines ont même pris un malin plaisir à tirer de loin dans des buts désertés…
Kanor sans hésitation
Avec Ana Gros (7/10), Ailly Luciano (4/4) et la jeune issue du centre de formation Orlane Kanor (3/3), il ne pouvait franchement rien arriver ce vendredi soir au champion de France en titre. Toutes les filles ont trouvé les filets et ont mis le sérieux au centre des débats. « Un match comme cela n’est pas facile à jouer, on a su respecter l’adversaire. On est resté concentré pendant la totalité de la partie », apprécie Laura Flippes. Après Toulon, Metz a donné une nouvelle leçon.
Nicolas KIHL.
http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/09/30/handball-metz-redonne-une-lecon
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« Il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain »
Chambray n’a jamais existé, hier aux Arènes. Le promu a subi la loi d’une équipe messine qui n’a rien lâché, même après avoir plié le match. Metz s’est régalé et fait le plein de confiance avant son entrée en Ligue des Champions.
A ucune équipe n’a envie de se prendre une taule comme celle-là. » Le visage défait, Linda Pradel accuse le coup. L’ancienne Messine a assisté, dans les buts en première mi-temps puis sur le banc, à un véritable festival de Metz Handball. Et à la désillusion de son équipe, qui espérait mieux face aux championnes de France. « Tout est frustrant, le score final, l’entame de match… Il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain. Nous, on n’était pas là , regrette la gardienne de Chambray. On ne peut même pas se chercher d’excuse, on les a simplement regardées jouer. »
Si le match semblait plié à la mi-temps, les championnes de France ont mis un point d’honneur à ne pas baisser de rythme, ne laissant aucun espoir au promu. « On a reçu coups de massue après coups de massue et on n’a pas su réagir », insiste Linda Pradel.
« On ne voulait pas qu’elles sentent qu’on baissait les bras après la pause. Il fallait être sérieuses jusqu’au bout , explique la Messine Béatrice Edwige. Si Laura (Glauser) n’a encaissé que quatre buts en première mi-temps, c’est aussi parce qu’on était bien défensivement. On a voulu mettre Marina (Rajcic) dans les mêmes conditions en deuxième période. » Avec huit parades, dont une sur penalty, la doublure de Laura Glauser a frappé les esprits. « Je me suis sentie particulièrement bien pour ce premier match de la saison aux Arènes , se réjouit la gardienne monténégrine. Si on est capable de jouer ensemble comme ça pendant soixante minutes, on peut battre n’importe quelle équipe ! »
En état de grâce, les Messines ont déroulé, à l’image d’Ailly Luciano (4/4), Laura Flippes (3/3) ou Ana Gros, une nouvelle fois meilleure buteuse avec sept réalisations (dont 4 penaltys). « On a pris beaucoup de plaisir », poursuit la recrue Béatrice Edwige, qui vit un début de saison idéal. « C’est une vraie satisfaction d’avoir pris si peu de buts, même si je crois qu’on aurait pu en prendre encore deux ou trois de moins… » Pointilleuse, le pivot messin ? « Oui, mais il va falloir l’être quand on va commencer la Ligue des Champions (le 15 octobre, à Podgorica). Ce sont ces détails, ces petits buts qui vont être importants si on veut être ambitieux. »
Laura MAURICE.
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Posté le : 02/10/2016 à 11:19 (Lu 38378 fois) | | | RL du 02/10/16
http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/10/01/beatrice-edwige-(metz-handball)-on-a-vite-trouve-nos-reperes
Béatrice Edwige (Metz Handball) : « On a vite trouvé nos repères »
Intouchable, Metz Handball reste sur un sans-faute après sa large victoire face à Chambray, vendredi soir. La recrue Béatrice Edwige revient sur ce début de saison prometteur, avant de rejoindre l’équipe de France au Danemark.
Elle a eu la lourde tâche de succéder à Nina Kanto, l’ex-capitaine emblématique de Metz Handball, au poste de pivot. Déjà décisive en défense, l’internationale Béatrice Edwige, seule recrue de l’intersaison, a « trouvé [sa] place ». Rencontre.
INTERVIEW
• Comment avez-vous vécu ce début de saison ? « Plutôt bien. On a eu trois matches à gérer, avec des enjeux différents à chaque fois, et ça s’est bien passé. Metz était exempt de la première journée et tout le monde attendait de voir notre entrée en championnat. On a su répondre présent. »
• Trois matches, trois victoires, un succès important à Issy-Paris. Vous attendiez-vous à un tel scénario ? « On était bien préparé et on n’a pas pris ces rencontres à la légère donc ce n’est pas une surprise. Mais ça aurait pu être plus compliqué… Beaucoup de joueuses étaient parties en sélection nationale cet été. On a rejoint l’équipe seulement deux semaines avant le match à Toulon… Mais on a vite trouvé nos repères et ça a payé. »
« Les JO m’ont fait grandir »
• Vous semblez apporter beaucoup de fraîcheur à cette équipe… « J’ai trouvé ma place, en tout cas. Je me suis tout de suite bien sentie ici, je n’ai pas eu de crainte comme ça avait été le cas à Nice par exemple. Et puis, je suis arrivée à Metz après les Jeux Olympiques. Cette expérience m’a fait grandir, je suis plus à l’aise dans mon jeu défensif. »
• Quel regard portez-vous sur votre nouveau club ? « On a deux excellentes gardiennes (Glauser et Rajcic). Elles sont très différentes, avec chacune leurs points forts. On l’a encore vu face à Chambray vendredi. Notre défense, notre capacité à nous projeter très vite vers l’avant sont aussi des atouts. Et offensivement, les postes sont quasiment doublés avec Kanor, Horacek et Flippes qui peuvent remplacer Smits, Zaadi et Gros sans qu’on ne voit de différence… »
• Vous retrouvez aujourd’hui l’équipe de France avant le match de Metz à Podgorica, le 15 octobre… « Je suis contente de retrouver la sélection nationale mais je me projette déjà vers la Ligue des Champions. C’est le plus important pour nous (cinq Messines ont été retenues en équipe de France). J’espère qu’on reviendra à Metz sans bobo, la tête fraîche. Parce qu’il faudra vite se remettre au travail pour préparer ce match très important. »
• Dans quel état d’esprit abordez-vous cette rencontre face au demi-finaliste de la dernière Ligue des Champions ? « On sait que ça n’aura rien à voir avec nos premiers matches de championnat donc on ne va pas se reposer sur nos acquis. On débute en plus à l’extérieur, chez le favori de la poule. On entre dans un autre monde, tant au niveau des équipes que de l’enchaînement des matches. Il va falloir être rigoureux si on veut tenir le rythme. »
Laura MAURICE.
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Handball : la jeune Guadeloupéenne Orlane Kanor sans complexe avec Metz
La Guadeloupéenne n’a pas loupé ses débuts aux Arènes, vendredi soir. L’arrière gauche est apparue sans complexe et débordante d’énergie, récompensée par trois buts.
Seize minutes sur le terrain pour trois buts. Orlane Kanor est montée très haut pour trouver les filets de Chambray vendredi soir lors de la correction infligée par les Messines (32-11) au promu. Une troisième victoire de rang en championnat pour les Mosellanes mais surtout une première apparition aux Arènes remarquée pour la Guadeloupéenne façonnée par Yacine Messaoudi au centre de formation.
Sans complexe, l’arrière gauche a saisi la chance donnée par son entraîneur Emmanuel Mayonnade : « il fallait que je montre que j’étais prête, que je n’ai pas peur. Je suis bien rentrée dans le match et mon premier but m’a fait du bien car j’étais un peu stressée avant le début du match », avoue-t-elle en signant ses premiers autographes.
A Toulon (36 minutes pour un petit 1/6) puis contre Issy-Paris (16 minutes, 0/2), Emmanuel Mayonnade avait également utilisé sa joueuse pour faire souffler l’Allemande Xenia Smits, qui revient peu à peu de blessure. Avec parcimonie. Deux apparitions remarquées par l’envie débordante de la jeune pépite. C’est une certitude, l’arrière de 19 ans n’a pas froid aux yeux et le montre sur le terrain.
« Très contente qu’on compte sur moi »
Elle avait d’ailleurs avoué ses envies d’équipe première début juin avant la préparation : « La saison prochaine, à l’arrière gauche, il n’y aura que Xenia Smits, j’espère faire quelques apparitions avec la Division 1, je suis à leur disposition », annonçait-elle.
Une ascension plus rapide que prévue pour la Guadeloupéenne, originaire des Abymes. « Je suis vraiment très contente qu’on compte sur moi dès le début de championnat. J’essaye de ne pas décevoir tout le staff et mes coéquipières et de donner le meilleur de moi ». Vendredi soir, Kanor a envoyé un parfait 3 sur 3 dans les filets de l’ancienne Messine Linda Pradel. Metz n’a jamais tremblé, sa grande arrière (1,80 m) non plus. « Je me suis dit que je n’avais rien à perdre et que c’était une chance de me montrer après mes deux premières prestations assez moyennes à Toulon et Issy-Paris », lance, avec le sourire, la numéro 9 des Messines. L’adaptation de Kanor est une réussite : « Les filles m’ont tout de suite prises sur leurs ailes, j’ai vraiment été bien accueilli et mise en confiance. »
Nicolas KIHL.
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Posté le : 12/10/2016 à 05:57 (Lu 37692 fois) | | | RL du 12/10/2016
Handball : la Messine Laura Flippes rêve de l’Euro en Suède
Dernière joueuse non-retenue pour les Jeux de Rio, Laura Flippes a retrouvé l’équipe de France. L’arrière de Metz Handball a disputé ses premiers matches en compétition officielle à l’occasion de la Golden League, au Danemark.
Son rêve olympique s’était arrêté à trois semaines des JO de Rio. Appelée pour la première fois en équipe de France pour le stage de préparation, en juin, Laura Flippes, 21 ans, n’avait finalement pas fait le voyage au Brésil. Une « déception » déjà digérée par la Messine, qui a retrouvé les Bleues la semaine dernière au Danemark.
• Comment avez-vous réagi en voyant votre nom dans la liste des joueuses retenues pour la Golden League ? « J’étais très contente, je l’espérais beaucoup… Après avoir participé à la préparation olympique, sans pouvoir jouer les Jeux, j’attendais ce moment. C’était à la fois un soulagement, une grande joie et une surprise parce que j’étais blessée pendant trois semaines et demie (Laura Flippes n’a retrouvé la compétition que le 25 septembre, à Issy-Paris. »
L’Euro en vue
• Vous aviez été écartée du groupe juste avant les JO. Comment avez-vous vécu ce moment ? « J’ai été très mitigée. Il y avait forcément beaucoup de déception mais j’ai vite relativisé. C’était mon premier stage avec l’équipe de France, ce n’est que le début… Je ne crois pas avoir déjà vu une fille sélectionnée pour la première fois intégrer dans la foulée une liste de 14, surtout pour une compétition comme les Jeux Olympiques. Ça a été un choc sur le coup mais j’ai réussi à rebondir. Avant Rio, j’ai été la seule joueuse non retenue à participer au deuxième stage, en Norvège. J’ai essayé d’en tirer le maximum, pour apprendre, pour me forger une expérience. »
• C’est dans cette optique que vous avez retrouvé les Bleues, la semaine dernière, en Golden League ? « Oui mais pas seulement. Il y a aussi des objectifs et j’ai envie de progresser pour ne pas être celle qui reste à la maison la prochaine fois. Je connais les points qu’il me reste à travailler. »
• Quel bilan tirez-vous de ce tournoi ? « Je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu mais je suis plutôt satisfaite (elle a notamment inscrit deux buts en dix minutes contre la Russie). J’avais envie de vivre les choses à fond, de reposer le maillot sans regrets. J’essaye de m’appuyer sur mes points forts, de ne pas faire quelque chose qui ne serait pas moi… »
• L’Euro en Suède, dans deux mois, est-il déjà dans un coin de votre tête ? « Forcément, oui… L’équipe de France, c’est un rêve d’enfant. Et comme l’a dit Olivier (Krumbholz, le sélectionneur) , c’est un nouveau cycle qui commence. Donc j’espère vraiment faire partie du groupe qui partira en Suède ! »
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94689] |
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Posté le : 13/10/2016 à 05:51 (Lu 37543 fois) | | | RL du 13/10/16
Handball : la Messine Marina Rajcic sera « à la maison » samedi à Podgorica
Pour son entrée en Ligue des Champions, Metz Handball se déplace chez l’un des favoris de la compétition, Podgorica, samedi. Un club que la gardienne Marina Rajcic connaît bien pour y avoir joué six ans…
Podgorica, son ambiance survoltée, son expérience au plus haut niveau européen, sa redoutable arrière gauche Cristina Neagu… Un « autre monde » attend Metz Handball, ce samedi au Monténégro, pour son retour en Ligue des Champions. Les championnes de France, qui visent les quarts de finale, manqués d’un rien en 2014, seront d’emblée lancées dans le grand bain face à l’un des cadors de la compétition, dans le Final Four des trois dernières éditions.
GRAND ANGLE
Cette rencontre revêt une saveur toute particulière pour Marina Rajcic, la gardienne de Metz Handball. « Podgorica, j’y suis née, j’y ai joué six ans, c’est forcément un peu étrange pour moi » , sourit-elle. Pur produit du club, l’internationale monténégrine de 23 ans a remporté deux Ligues des Champions et six titres nationaux de rang avec Buducnost-Podgorica entre 2010 et 2015. « Je serai à la maison , reconnaît-elle. Mais cette fois, je jouerai pour un autre club. Je vais découvrir ce que c’est de venir jouer face à cette équipe, dans notre arène… »
Marina Rajcic connaît mieux que personne les forces de cette formation dont la jeunesse est compensée par l’expérience de joueuses cadres. « Il faudra se méfier de toutes les filles mais je pense qu’aujourd’hui, Cristina Neagu est la meilleure. Elle est le leader de Podgorica. » Élue meilleure joueuse de l’année 2015 par la Fédération internationale, la Roumaine est l’élément clé de la puissante base arrière monténégrine. « La défense est leur atout numéro un , elles sont très solides , prévient Marina Rajcic. Ce sera un match très difficile, parce que c’est le premier en Ligue des Champions, parce qu’on jouera à Podgorica, où l’atmosphère est toujours bouillante… Mais je pense que Metz est capable de tenir la comparaison ! »
Les Messines, qui restent sur une série de trois succès convaincants en championnat, devront « tout faire un petit mieux » pour espérer faire trembler Podgorica, prévient le coach Emmanuel Mayonnade. « Il faudra qu’on soit efficace en attaque , estime Marina Rajcic, qui côtoie la majorité des joueuses de Podgorica en sélection nationale. Je les connais bien, je peux donner quelques conseils aux filles mais ce sera très dur malgré tout. On verra le résultat à la fin mais moi, je crois toujours en la victoire ! »
« Le plus gros morceau de la poule »
Conscientes que chaque point sera déterminant dans la lutte pour les quarts de finale, les Messines retrouveront un costume d’outsider à Podgorica. « On ne pouvait pas mieux commencer, on sera mis dans le dur tout de suite. On sait combien ce sera difficile mais il faudra qu’on montre notre jeu, qu’on soit encore plus exigeant, plus rigoureux. Si on déjoue sur un match comme celui-là, on va se mettre en difficulté pour la suite de la compétition », annonce Emmanuel Mayonnade, qui résume : « Podgorica, c’est le gros morceau de la poule ! » Un groupe qui verra également les Lorraines affronter Thüringer, un champion d’Allemagne « un ton en dessous », et l’équipe norvégienne de Glassverket, qui représente « un peu l’inconnu e » de cette première phase de Ligue des Champions.
Laura MAURICE.
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Metz Handball : la « relation fusionnelle » de Glauser et Rajcic
Leur complicité saute aux yeux. Il suffit d’observer quelques instants Laura Glauser et Marina Rajcic à l’entraînement ou sur le bord du terrain pour saisir la singularité de leur binôme. Les deux gardiennes de Metz Handball ont noué une solide alliance depuis l’arrivée de l’ancienne joueuse de Podgorica, en 2015. « J’ai été frappé par cette relation fusionnelle. C’est assez incroyable », insiste Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin. « Je n’ai jamais vu un binôme comme celui-là ! Je suis même obligé de les séparer à l’entraînement pour qu’elles ne soient pas toujours ensemble », s’amuse-t-il.
« Elles s’apportent beaucoup »
La place incontestée de Laura Glauser dans les buts n’affecte ni l’entente entre les deux joueuses, ni les performances de sa doublure, toujours convaincante lors de ses entrées. « On ne peut même pas parler de concurrence entre nous. Si elle fait un super arrêt ou une bonne partie, je suis contente. Le plus important, c’est qu’elle s’éclate ! », sourit la gardienne des Bleues. « Que ce soit Laura ou moi dans les buts, ça ne fait pas de différence. On veut juste gagner le match », renchérit Marina Rajcic.
Leur complémentarité, aussi, fait les beaux jours de Metz. « On a des qualités très différentes, on n’est pas de la même école… Chacune a ses points forts », poursuit la Monténégrine. « Elles n’ont pas le même profil, c’est intéressant. Elles échangent énormément et s’apportent beaucoup mutuellement. Elles ont aussi beaucoup d’empathie l’une envers l’autre, c’est très sain », conclut Emmanuel Mayonnade.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94702] |
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Posté le : 14/10/2016 à 05:50 (Lu 37446 fois) | | | RL du 14/10/16
Handball : Metz « ne va pas se laisser déstabiliser » face à Podgorica
Metz Handball retrouve Podgorica, ce samedi en Ligue des Champions. Le club, qui s’était incliné dans l’ambiance surchauffée du Moraca Sports Center en 2012, s’attend à une forte opposition sur le terrain… et dans les tribunes.
Ce samedi soir, au Moraca Sports Center, quelques souvenirs remonteront à la surface… Le 4 mars 2012, Ailly Luciano était déjà du voyage à Podgorica dans un match alors sans enjeu, Metz étant déjà éliminé de la Ligue des Champions.
GRAND ANGLE
Le contexte sera tout autre ce week-end pour l’entame de la campagne européenne des Messines. L’atmosphère, elle, devrait être tout aussi électrique. « C’est un des souvenirs forts que je garde de Podgorica, cet environnement complètement à part. Là-bas, les supporters sont torses nus, avec des casques sur la tête… Ce sont des malades ! », sourit Ailly Luciano, la seule joueuse messine, avec Laura Glauser, à avoir goûté à l’ambiance surchauffée de l’arène monténégrine en 2012.
« Des guerrières »
« Ils sont là pour soutenir leur équipe et s’il faut déstabiliser l’adversaire, ils ne se gêneront pas… Mais je ne me souviens pas d’actes d’anti-jeu », reconnaît l’ailière néerlandaise, pas vraiment intimidée par ces supporters déchaînés. « Cela va peut-être surprendre les plus jeunes joueuses, parce que c’est quand même étonnant… Mais cela durera cinq minutes, pas plus ! On est préparé à ça , insiste Ailly Luciano. On n’est pas une petite équipe. Malgré la jeunesse de notre groupe, la plupart des filles ont déjà pas mal d’expérience, soit en club soit en sélection nationale. On ne va pas se laisser déstabiliser. »
Du déplacement au Monténégro il y a quatre ans, la Messine garde aussi en mémoire cette équipe « dangereuse » qui avait privé Metz d’un exploit dans un duel de haute volée (32-26). « J’ai beaucoup vu jouer Podgorica depuis et cela a confirmé l’image que j’avais déjà : des joueuses très appliquées sur tous les postes, qui jouent très dur. Ce sont des guerrières ! »
Ce samedi, Ailly Luciano débutera sa quatrième Ligue des Champions avec Metz. « Je commence à avoir une certaine expérience , reconnaît-elle. Mais la pression est toujours la même. Faire partie de l’élite, ça représente quelque chose… Je ne crois pas qu’on s’habitue un jour à jouer cette compétition. Ou peut-être quand on l’a déjà gagnée ? »
L’ailière droit de Metz Handball entend bien conclure ces retrouvailles sur un autre résultat. « Si on se concentre sur ce qu’on sait faire, on peut leur poser problème. On commence très fort avec cette grosse équipe, qui fait partie des favoris. Mais c’est peut-être mieux comme ça , estime Ailly Luciano. Ce match va nous montrer que la barre est très haute et qu’il faudra qu’on s’applique si on veut exister dans cette compétition. »
Laura MAURICE.
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Handball : Podgorica-Metz, un match (presque) comme les autres
À Podgorica, les Messines Béatrice Edwige, Xenia Smits, Marion Maubon ou Camille Aoustin feront leurs débuts en Ligue des Champions. Ce sera aussi une première pour l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. « Il y a beaucoup d’excitation , reconnaît-il. Mais dans la préparation, rien ne diffère… À part être toujours plus méticuleux, mais j’aspire à ce qu’on le soit pour chaque match de championnat. » Hier après-midi, les joueuses de Metz Handball ont assisté à une nouvelle séance vidéo et participé à un dernier entraînement, avant leur départ ce vendredi matin pour le Monténégro. « On a répété nos gammes, comme on peut le faire habituellement », souligne le coach messin.
Un match comme les autres, ce déplacement chez l’un des cadors européens ? « On ne va pas se laisser dépasser par la portée de l’événement. La plupart des filles ont joué les Jeux Olympiques, qui sont encore un degré au-dessus , souligne Emmanuel Mayonnade. La seule chose qui peut nous effrayer, c’est le manque de vécu collectif en Ligue des Champions face à une équipe habituée à disputer toutes les éditions de la compétition, avec quasiment les mêmes joueuses. » L’expérience de Laura Glauser, Ailly Luciano, Grace Zaadi ou Ana Gros à l’échelle européenne pourrait alors s’avérer précieuse.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94717] |
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Posté le : 15/10/2016 à 08:16 (Lu 37347 fois) | | | RL du 15/10/16
Handball : l’espoir est permis pour Metz
Metz a rendez-vous avec Podgorica, ce samedi. Pour leur entrée en Ligue des Champions, les Messines espèrent créer l’exploit face au demi-finaliste de la dernière édition.
Avant même de s’envoler pour le Monténégro, les Messines avaient déjà un pied à Podgorica. « Vous verrez, c’est vraiment une grosse équipe, très dure en défense », lançait un homme à l’accent slave, alors que les joueuses patientaient à l’aéroport de Francfort, hier en début d’après-midi.
REPORTAGE
« Vous venez de Metz, c’est ça ? C’est pour quelle compétition exactement ? », interrogeait ce Monténégrin, exilé au Luxembourg. Quelques mots échangés et une dernière mise en garde : « Elles sont vraiment très fortes ! »
Deux heures plus tard, les championnes de France arrivaient sous le soleil de Podgorica. Marina Rajcic, l’enfant du pays, jouait les guides touristiques, invitant les volontaires à « faire un saut » à la mer. « Ce n’est qu’à une heure de route », souriait la gardienne messine, enchantée de retrouver sa ville natale. « Avec un cocktail, tu seras bien là, on te retrouve dimanche ! », renchérissait Sladjana Pop-Lazic à l’intention de Karine Séchet, la vice-présidente de Metz.
« On a hâte de commencer »
A la sortie de l’aéroport, un drôle de comité d’accueil attendait le groupe. Le mari de Marina Rajcic, joueuse emblématique de l’équipe locale pendant six ans, accueillait les Messines les bras remplis de spécialités culinaires locales. « Ça, c’est un homme bien, garde-le », s’amusait Karine Séchet. Un homme dont le c½ur bat pour la gardienne messine… mais aussi pour le club de Podgorica. A l’intérieur de sa voiture, les sièges sont recouverts du drapeau de l’équipe locale. Un premier indice de la passion suscitée, ici, par Buducnost-Podgorica, vainqueur de la Ligue des Champions en 2015 et demi-finaliste en 2016 avec les meilleures joueuses du pays.
Avant d’affronter cette équipe mythique, de pénétrer dans le bouillant Moraca Sports Center, ce samedi, les joueuses se sont imprégnées de Podgorica, cette capitale entre mer et montagne, avec l’envie d’entrer dans le vif du sujet. « On a hâte de commencer, de découvrir cette grosse ambiance, totalement différente de tout ce que l’on connaît », se réjouit la jeune Orlane Kanor, qui sera plongée dans le grain bain ce samedi. « On attendait ce match avec impatience », renchérit Laura Glauser. La gardienne messine retrouve Podgorica, quatre ans après la défaite de Metz au Monténégro. « Le contexte est différent aujourd’hui et je n’ai pas le même statut dans l’équipe (elle avait alors 18 ans). On a envie de répondre présent dès maintenant. On a l’équipe pour passer ce premier tour, donc on va s’appliquer pour y arriver », promet-elle.
« La Ligue des Champions, c’est presque un petit championnat, le plus beau, le plus prestigieux ! On a forcément l’espoir de s’imposer ici , s’enthousiasme la capitaine Grace Zaadi. On donnera tout ce qu’on peut donner mais une chose est sûre : on n’est pas là pour faire de la figuration. »
De notre envoyée spéciale à Podgorica, Laura MAURICE.
http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/10/15/handball-l-espoir-est-permis-pour-metz
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Gros : « Ne pas baisser la tête »
• Ana Gros (arrière droit de Metz), quel sentiment domine avant ce match de prestige ? « Il y a beaucoup d’excitation, un peu de stress aussi. Dans le groupe, beaucoup de filles n’ont jamais joué la Ligue des Champions. On n’a pas beaucoup d’expérience à ce niveau mais il y a une vraie envie qui peut compenser ce point faible. Et puis, la Ligue des Champions reste quelque chose de particulier, on affronte les meilleures équipes européennes, les meilleures joueuses du monde… On commence fort avec Podgorica. On sait que c’est une équipe très solide, incontournable au plus haut niveau européen depuis cinq ou six ans. Ce sera dur mais on jouera pour gagner. »
• Quelle sera la clé de ce premier rendez-vous européen ? « Elles sont très solides en défense, mais on l’a été aussi lors de nos trois premiers matches de championnat. Il faudra qu’on s’applique dans ce domaine. On sait que ce sera difficile, dans une ambiance incroyable. Mais on n’aura pas peur, on va jouer comme on sait le faire. Et surtout, si ça ne passe pas comme on le voudrait, il ne faudra pas baisser la tête. Je ne crois pas que beaucoup d’équipes se soient imposées ici mais on s’accrochera, on y croira jusqu’au bout. »
• Vous retrouvez la Ligue des Champions après avoir disputé le tour principal en 2015… Vous l’attendiez ? « Oui, c’était difficile l’année dernière pour moi de ne pas avoir pu jouer cette compétition. J’aime beaucoup disputer à la fois la Champion’s League et le championnat, enchaîner des matches tous les trois jours… C’est dur physiquement mais c’est tellement spécial ! Pour moi, c’est toujours un honneur. Et c’est positif pour notre équipe. On a un groupe jeune, donc ces matches sont vraiment enrichissants. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94751] |
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Posté le : 16/10/2016 à 11:53 (Lu 37215 fois) | | | RL du 16/10/16
Handball : Metz a tout donné à Podgorica
Il n’aura pas manqué grand-chose à Metz, ce samedi à Podgorica. Les championnes de France ont rivalisé avec le favori de la poule, s’inclinant 19-21 au terme d’un match intense.
Elles s’étaient promis de ne pas avoir peur. De ce géant européen que représente Podgorica. Du « combat de tous les instants » qu’il allait leur imposer. Les Messines ont tenu parole. Samedi à Podgorica, elles ont livré un match plein de promesses.
REPORTAGE
« On n’est pas une petite équipe », répétait Ailly Luciano, à l’heure d’entamer sa quatrième Ligue des Champions avec Metz. Ses coéquipières lui ont donné raison d’emblée, tenant tête au demi-finaliste de l’édition 2016 (2-3, 5e ; 6-6, 17e ). Privé de sa star, la demi-centre roumaine Cristina Neagu, et de ses supporters les plus bruyants, Buducnost Podgorica s’est surpris à devoir courir après le score dans une arène étonnement clairsemée.
Les Messines ont mis l’intensité et l’agressivité nécessaires pour bousculer le double vainqueur de la Ligue des Champions (9-10, 26e ). Mais Darly Zoqbi, l’ancienne gardienne de Fleury, était dans un grand soir (15 arrêts). Et les coups portés par l’arrière droit Katarina Bulatovic allaient finir par faire plier Metz, qui s’était pris à rêver d’un succès face à un sérieux candidat au titre. Podgorica inscrivait un but décisif à quelques secondes de la pause et entamait la seconde période avec une longueur d’avance (11-10).
Et la belle machine messine s’est enrayée… Les championnes de France ont manqué de réalisme offensif, ont été moins efficaces dans les enchaînements, n’ont pas toujours exploité leurs occasions sur grands espaces… « Une accumulation de petits détails qui nous a empêchés d’exister », résume l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Trop souvent maladroite dans ses duels avec la gardienne espagnole de Podgorica, l’attaque messine est longtemps restée muette (13-11, 34e ; 16-12, 41e ). En face, Bulatovic déroulait (10 buts).
« On y a cru »
Sous l’impulsion de Laura Flippes et Tamara Horacek, Metz a finalement retrouvé l’intensité des débuts, revenant à deux longueurs de Podgorica (17-15, 47e ). La fougue d’Orlane Kanor et le lob plein de culot de Sladjana Pop-Lazic maintenaient les Lorraines dans la partie, alors que Marina Rajcic faisait une entrée remarquée dans les buts sous les yeux de ses anciennes coéquipières (trois arrêts en neuf minutes). Mais les Monténégrines avaient creusé l’écart (21-19, 56e ). Les tentatives avortées de Tamara Horacek et Marion Maubon dans les dernières minutes mettaient fin à l’espoir d’un exploit messin.
Assises à même le sol, le visage fermé, Grace Zaadi, Béatrice Edwige et Laura Glauser accusaient le coup. « On sort très déçues de ce match, on a manqué de concentration, de vigilance… C’est dur parce que ça nous laisse des regrets, on était tellement proche », avouait Edwige à chaud. « On y a cru , reconnaissait Ailly Luciano. C’était le moment idéal pour les battre… Mais on a perdu trop de duels face à la gardienne, qui nous connaît très bien et qui nous posait déjà beaucoup de problèmes avec Fleury. »
Avant d’affronter Thüringer, samedi prochain aux Arènes, Metz retiendra l’état d’esprit affiché par une équipe conquérante. « On a tout donné. Aujourd’hui, malheureusement, cela n’a pas suffi », résumait l’ailière néerlandaise.
De notre envoyée spéciale à Podgorica, Laura MAURICE.
http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/10/15/handball-metz-a-tout-donne-a-podgorica
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Emmanuel Mayonnade (Metz Handball) à ses joueuses : « J’ai confiance en vous »
Emmanuel Mayonnade en rêvait. Hier, l’entraîneur messin avouait le « bonheur », l’« excitation » qui l’animait à quelques heures de son premier match en Ligue des champions. En foulant le parquet du Moraca Sports Center, face à l’une des équipes les plus prestigieuses d’Europe, le technicien de 33 ans se remémorait sa première réaction après le titre de champion de France de Metz, en mai dernier. « J’ai pensé : punaise, on va jouer la Ligue des champions ! Sur le moment, je n’ai pas eu envie de le fêter, je n’ai pas mesuré que c’était le vingtième, je me suis juste dit que j’allais avoir l’opportunité de jouer cette compétition au moins une fois dans ma vie… Qu’au moins, j’aurai eu ça », raconte-il. « J’ai déjà joué des Coupes d’Europe (avec Mios) mais rien de comparable à la grandeur de la Ligue des champions… Je ne peux pas dire que c’est un accomplissement, parce que ça sous-entendrait qu’il n’y a plus rien à faire après. J’ai plutôt envie de penser que c’est maintenant que ça commence. »
Dans les vestiaires, quelques minutes avant le retour « tant attendu » de Metz au plus haut niveau européen, c’est ce message qu’a souhaité faire passer Emmanuel Mayonnade dans un discours empreint d’une émotion non feinte. D’espoir, aussi. « J’ai confiance en vous. Essayez d’avoir la même confiance que la mienne. N’ayez pas peur, il n’y a pas de limites. Soyez certaines qu’ensemble, on peut faire des choses incroyables ! », a-t-il lancé à ses joueuses.
« Nous inciter à y croire »
« Je n’ai pas d’appréhension, de peur de mal faire, expliquait-il quelques heures auparavant. Et je crois que c’est l’équipe qui me donne ce sentiment-là. J’ai l’impression qu’on a un bon groupe, qu’on est capable de rivaliser avec n’importe qui si on s’en donne les moyens. »
Au-delà de la fierté de l’entraîneur, que l’on devine aisément, Emmanuel Mayonnade voit surtout dans cette aventure européenne l’occasion de forger, un peu plus, la légende du club. « J’ai envie de montrer que Metz existe, confie-t-il. Le temps où on se disait "pourvu qu’on ne prenne pas une leçon" est terminé. Je veux nous inciter à y croire, à être ambitieux. » Hier, les Messines l’ont été. L’histoire n’est pas finie.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94773] |
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Posté le : 17/10/2016 à 05:59 (Lu 37115 fois) | | | RL du 17/10/16
Les Messines ont gagné le droit d’espérer
Metz Handball a débuté sa campagne européenne par une courte défaite (21-19), samedi, sur le parquet de Podgorica, l’immense favori du groupe A de Ligue des Champions. Si le résultat laisse des regrets aux joueuses d’Emmanuel Mayonnade, le contenu de cette rencontre, la solidité défensive, notamment, affichée par les Lorraines au Monténégro sont porteurs d’espoirs et laissent augurer de lendemains qui chantent. La réception des Allemandes de Thüringer, samedi prochain aux Arènes, est en tout cas déjà dans toutes les têtes messines...
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Handball : Metz, le jour d’après
Metz a cru à l’exploit face au favori de la poule, samedi à Podgorica (21-19), pour son entrée en Ligue des Champions. Les regrets ont rapidement laissé place à l’envie de rebondir, dès samedi, contre Thüringer.
Samedi soir à Podgorica, les Messines ont regagné leur hôtel dans un silence pesant, avec une seule phrase en tête : « C’était le jour ou jamais pour les prendre. » Face aux demi-finalistes de la dernière Ligue des Champions, « affaiblies » par l’absence de plusieurs joueuses, dont l’arrière gauche Cristina Neagu, Metz a cru à l’exploit. À l’issue du match (21-19), l’amertume était à la hauteur de l’espoir qui avait galvanisé les Lorraines pendant soixante minutes. « On a bien vu que la victoire était à portée de main… », déplorait Laura Glauser, dont les 15 arrêts n’ont pas suffi à contrarier Podgorica et l’intenable Katarina Bulatovic.
Concrétiser les promesses
Hier, les regrets avaient laissé place à la détermination. À l’envie de concrétiser toutes les promesses entrevues samedi sur le parquet d’un des grands favoris de la compétition. « Maintenant, on sait que l’écart qui nous sépare de Podgorica n’est pas si important. On jouait à l’extérieur, contre une équipe habituée du Final Four. On est déçu mais on n’a pas joué notre avenir ce samedi », relativisait l’ailière Ailly Luciano.
Metz n’avait pas encore quitté le Monténégro que, déjà, la réception de Thüringer, samedi prochain aux Arènes, s’imposait dans toutes les têtes. « J’échangerais volontiers une victoire à Podgorica contre un succès face aux Allemandes , soulignait Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin. On a manqué l’opportunité d’ouvrir notre compteur points à Podgorica, il y avait la place pour, mais on a un match deux fois plus important qui nous attend à la maison. Notre qualification va se jouer maintenant ! »
Les championnes de France entendent tirer la leçon de cette déconvenue. « C’est peut-être un mal pour un bien , estime Laura Glauser. Cela nous permet de voir ce qu’il nous faut travailler si on veut exister. » Des faiblesses, en attaque notamment, qui ne pardonneront pas face au champion d’Allemagne, qui avait balayé une équipe messine en quête de repères (35-25) lors d’un tournoi de préparation, en août dernier. « Ce match à Podgorica nous rappelle que c’est compliqué de gagner si on ne marque pas ou si on ne respecte pas les consignes. On sait ce qu’il nous reste à faire », assure Ailly Luciano.
De cette entrée sur la scène européenne, les Messines garderont l’essentiel. Une solidité défensive rassurante et une volonté à toute épreuve qui laissent présager le meilleur. « On a montré l’état d’esprit que l’on voulait, on n’a pas eu peur », se félicite Emmanuel Mayonnade. À Podgorica, Metz a gagné le droit d’espérer.
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94785] |
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Posté le : 19/10/2016 à 05:54 (Lu 38375 fois) | | | RL du 19/10/16
Handball : l’ex-Messine Alice Lévêque veut « retrouver du plaisir » avec Besançon
Alice Lévêque a quitté Metz avec des regrets plein les valises. Au terme d’une année compliquée sous le maillot messin, passée dans l’ombre de Xenia Smits, l’arrière gauche a rejoint Besançon avec l’ambition de retrouver du temps de jeu.
• À la fin de la saison dernière, vous évoquiez un « échec personnel » à Metz. Avec le recul, quel regard portez-vous sur votre passage en Lorraine ? « Je suis partagée. D’un côté, cela m’a permis de continuer à me construire dans la difficulté, dans un monde plus professionnel que tout ce que j’avais déjà connu. Mais personnellement, ça a été très, très dur. Je sortais de deux saisons avec Mios, où j’avais explosé, intégré l’équipe de France… À Metz, je n’ai quasiment pas joué pendant un an, j’ai perdu ma place en sélection et ma confiance. Aujourd’hui, j’essaie de ne garder que le positif et de tirer les enseignements de cet échec. »
• Vous avez rebondi à Besançon, un club qui visera à nouveau les play-off cette saison… « J’y ai joué de 2010 à 2013, c’était un peu comme un retour à la maison pour moi. J’ai rapidement retrouvé mes marques, dans le club, avec les joueuses, sur le terrain. J’occupe une place différente de celle que j’avais à Metz et c’est rassurant. Pour l’instant, mon seul objectif est de jouer au handball, de retrouver du plaisir. »
• Metz et Besançon, deux équipes invaincues après trois journées de championnat. Votre pronostic sur cette rencontre ? « Ce sera forcément particulier pour moi de croiser mon ancien club. On aura bien sûr envie de faire un résultat, surtout à domicile. Mais on est réaliste, Metz a d’autres ambitions que les nôtres ! Et on sait ce dont les Messines sont capables. Elles seront largement favorites. »
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94796] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94801] |
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Posté le : 20/10/2016 à 05:55 (Lu 38216 fois) | | | RL du 19/10/16
Handball : Metz s'impose dans la douleur à Besançon (25-26)
Entre deux rencontres de Ligue des Champions, Metz affrontait Besançon ce soir dans un match entre deux équipes invaincues cette saison. Bousculées, les championnes de France s'offrent sur le fil un quatre succès de rang en championnat.
Metz n’a plus perdu contre Besançon depuis 2006. Les championnes de France, qui tentaient de préserver leur invincibilité ce soir dans le Doubs, ont été bousculées par une équipe bisontine en état de grâce.
A l'image de l'internationale française Amanda Kolczynski, Besançon a donné du fil à retordre aux joueuses d’Emmanuel Mayonnade, menées d’un but à la pause (12-11). En deuxième mi-temps, Ana Gros et Sladjana Pop-Lazic, impériales, ont permis à Metz de creuser l'écart, avant un retour bisontin en fin de match.
Metz assure l'essentiel avec cette course victoire (25-26), la quatrième de rang en championnat. Place à la Ligue des Champions, samedi aux Arènes, face à Thüringer.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94819] |
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Posté le : 20/10/2016 à 20:58 (Lu 38098 fois) | | | RL du 20/10/16
Handball : Metz toujours invaincu après sa victoire à Besançon
Besançon a longtemps fait douter les championnes de France, ce mercredi, avant de plier et… de se ressaisir. Metz s’est imposé d’un petit but au terme de ce match de haute volée (25-26) et reste invaincu en championnat.
Elles ne s’attendaient sûrement pas à ça en posant le pied sur le parking du Palais des sports de Besançon. Hier soir, les championnes de France en titre, intraitables depuis le début de la saison, ont été plus que bousculées par les Bisontines.
À grands coups de contre-attaques menées tambour battant, les joueuses de Raphaëlle Tervel allaient au combat complètement décomplexées. À tel point que la défense messine s’en trouvait prise de court mais pouvait s’en remettre aux poings fermes de sa gardienne de feu, Laura Glauser, non contente d’avoir détourné les deux premiers penaltys tirés par Zazai et Dupuis. Du grand art de la part de la gardienne des Bleues qui allait même inscrire quatre buts dans cette folle rencontre.
Pop-Lazic sonne le réveil messin
Le gros coup de pression bisontin allait finir par atteindre le moral messin. Chloé Bouquet, auteur de trois buts en deux minutes, se muait en passeuse pour Amanda Kolczynski à l’aile opposée (7-6, 15e ). Les 3 000 personnes dans les tribunes avaient la confirmation qu’elles allaient assister à un grand match. Un très grand.
Glauser captait avec le sourire une tentative de lob de Robert. On ne la lui faisait pas. Pas à elle. En tête à la pause (12-11), les Bisontines avaient obtenu le droit de rêver quelques minutes de plus. Elles allaient même repousser leur réveil de dix minutes. Amanda Kolczynski sortait ses ailes et offrait le but du +2 (14-12, 32e ). Même devant, Besançon prenait toujours un maximum de risques en jouant sans gardienne.
Le réveil sonnait brutalement via une voix bien connue du Palais des sports, celle de Sladjana Pop-Lazic (16-17, 40e ) qui allait placer les siennes sur orbite. Ana Manaut, exclue deux minutes, rejoignait Maria Nuñez, sortie elle aussi quelques minutes auparavant.
Glauser « transcendée »
Avec quatre joueuses de champ sur le terrain et trois buts de retard, il commençait à faire grand jour. Les raclées reçues les précédentes saisons toquaient à la porte de la chambre bisontine. Sauf que Tervel, les bras en l’air, ne l’entendait pas de cette oreille. Le message de la coach bisontine était passé. Une défense tout terrain et un but de Marine Dupuis remettait les idées en ordre : Besançon ne s’inclinait que d’un but et le score reflétait parfaitement la rencontre. « On s’attendait à un match difficile et c’est frustrant de voir qu’on était proche de les battre. On a trop d’échecs aux six mètres face à Laura Glauser, qui était sûrement transcendée devant sa famille (la gardienne messine est originaire de Besançon). On a franchi un cap par rapport à l’année dernière où on aurait pris une fessée, mais ce n’est encore pas suffisant », soufflait Marine Dupuis, la capitaine bisontine.
Ianis MISCHI.
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