Forum des Handiablées Bienvenue sur le forum des supporters de l'équipe féminine de Metz Handball
Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101273] |
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Posté le : 06/10/2017 à 18:48 (Lu 25452 fois) | | | RL du 06/10/2017
Le président de Metz Thierry Weizman vise le Top 4 européen
Avant de débuter la Ligue des Champions ce dimanche aux Arènes, le président de Metz Handball, Thierry Weizman, évoque les ambitions du club. Un peu plus poussées que la saison dernière...
C omment va la santé après votre opération de l’appendicite ? « Je vais mieux, j’ai perdu du poids ( rires ). Je suis affûté pour le tournoi des partenaires ! »
• Plus sérieusement, le début de saison de Metz Handball en championnat est parfait (6 victoires). Quelles sont les ambitions sur le plan national ? « Le premier objectif sera le plus beau, à savoir être champion de France. Notre série de titres (21) ne doit pas s’arrêter là . Cela nous ouvre les portes de la Ligue des Champions. Ensuite, il sera important d’être présent en finale de la Coupe de France à Bercy. Du point de vue de la notoriété, de l’image que le club véhicule, c’est primordial. Cette Coupe est une vitrine, un bel éclairage pour le hand. Metz doit être présent à ce grand rendez-vous national. »
• Et sur le plan européen, avant d’entamer votre campagne ce dimanche devant les Norvégiennes de Kristiansand ? « Un club qui n’avance pas recule. Je l’avais déjà souligné lors de la présentation officielle à Amnéville. J’avais été stupéfait de voir la déception des joueuses, en pleurs, et l’énervement de Manu (Mayonnade, l’entraîneur) après le quart de finale retour et l’élimination à Györ la saison dernière. Elles en voulaient plus que leur président qui était déjà heureux de leur parcours. »
• S’inviter au Final Four de Ligue des Champions est donc toujours d’actualité ? « Si vous stagnez en quart de finale, vous n’avancez pas. Alors oui, Metz se veut plus ambitieux et espère être présent parmi les quatre meilleures équipes européennes. »
• Même après le retrait de votre gardienne n°1 Laura Glauser, enceinte ? « Pour Laura, on ne prendra aucun risque, elle ne jouera plus de match jusqu’à son retour prévu aux alentours du mois de mai. Son absence amène un peu de doute mais il est possible que la défense soit encore meilleure, que les filles se resserrent encore plus. Et puis, on voit régulièrement que lorsque la n°1 brille, elle joue la totalité du match. On perd, un temps, un élément important mais il faut faire avec… »
50 000 euros de bénéfice
• La question d’un renfort au poste de gardienne est donc en suspens ? « Oui, on se laisse jusqu’à Noël mais ce sera éventuellement une joueuse qui a évolué en Coupe EHF (2e Coupe d’Europe). Faire venir une troisième gardienne de haut niveau était dans les questionnements du club. Ce n’était pas possible car, sans la maternité de Laura, je payais une gardienne internationale pour rien. Une autre question délicate se posait : comment faire le choix d’envoyer jouer en Nationale 1 soit l’une, soit l’autre ? »
• Que vous a apporté financièrement votre parcours européen en 2016-2017 ? « Nous avons reçu 30 000 euros pour arriver jusqu’en quart de finale. L’ensemble de notre parcours nous a apporté un bénéfice de 50 000 euros. Les affluences des Arènes en Ligue des Champions nous ont permis de rembourser nos déplacements. »
• Avec Kristiansand, Podgorica et Bietigheim, comment jugez-vous la poule ? « Très équilibrée, le niveau est élevé, il n’y a pas de ténor intouchable. Elle est plus compliquée que la saison dernière. Notre premier match à domicile contre les Norvégiennes sera très difficile. »
Metz - Kristiansand dimanche (19 h) aux Arènes
Nicolas KIHL.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101274] |
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Posté le : 06/10/2017 à 18:57 (Lu 25448 fois) | | | Excusez moi mais je n'ai pas mis l'article de jeudi 5 (bicause vacances dans les gorges du Verdon)
RL du 05/10/2017
Metz prêt pour le jour J
La trêve internationale n’a pas interrompu la montée en puissance de Metz. À quatre jours de l’Europe, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont livré une véritable démonstration, ce mercredi, devant Toulon (35-17).
Le match
D’une saison à l’autre, Metz n’a rien changé à ses bonnes habitudes. Le champion de France s’est imposé avec dix-huit buts d’écart sur sa victime préférée (35-17), ce mercredi aux Arènes. Toulon, qui redoutait une nouvelle fessée, a dû trouver ces soixante minutes très, très longues. Les Varoises n’ont jamais réussi à colmater les trous de leur défense, ni à relancer une attaque à l’agonie. Béatrice Edwige, capitaine d’un soir, et ses copines s’en sont données à c½ur joie. Des coups de génie de Manon Houette à la jolie roucoulette de Méline Nocandy, elles ont idéalement préparé leur premier rendez-vous européen.
La promesse
La saison de Laura Glauser est officiellement terminée, c’est Marina Rajcic qui verrouillera les buts messins dorénavant. Un nouveau statut que l’ex-numéro 2 a déjà adopté. La Monténégrine a signé une entame remarquable (10 arrêts en 30 minutes) et n’a jamais relâché ses efforts. Prometteur !
La joueuse
Ana Gros a déjà prouvé, à maintes reprises, qu’elle faisait partie des grandes. La voir monter en puissance, enchaîner les tirs en pleine lucarne et finir sur un bilan prodigieux (13 buts sur 15 tirs dont 6/6 au penalty), à quatre jours du coup d’envoi de la Ligue des Champions, n’a donc rien de surprenant. Sa superbe forme et sa prestation d’hier font partie des (très) bonnes nouvelles avant de s’attaquer à la mystérieuse Kristiansand.
La perf’
Première seconde, première parade ! Manuella Dos Reis se souviendra de sa première avec le groupe professionnel. La gardienne du centre de formation est entrée à la 14e minute sur penalty, au relais de Marina Rajcic. Avec un sang-froid admirable, elle a stoppé la tentative de Sabrina Zazai. Et l’a conduit à l’échec sur un deuxième jet de sept mètres. Une petite performance en soi : la Toulonnaise affichait plus de 90 % de réussite dans l’exercice (10/11) avant la rencontre !
Autre nouvelle tête : meilleur défenseur de l’Euro U19 cet été, l’arrière gauche Charlotte Kieffer a été principalement utilisée dans son secteur de prédilection. Pour un résultat plutôt convaincant !
Le mot du coach
« On a su garder la même intensité tout au long du match. Je suis content de la constance générale et du niveau de jeu atteints. Il n’y a pas grand-chose de négatif ce soir », s’est félicité Emmanuel Mayonnade.
Laura MAURICE.
Il n’y a « pas grand-chose à jeter » pour Ailly Luciano sur la prestation contre Toulon
Ana Gros, arrière droit : « C’est une belle soirée, tout s’est bien passé, on marque beaucoup et on n’encaisse pas trop de buts. Tout le monde a joué, le coach a fait tourner avant le match de dimanche en Ligue des Champions. On s’est bien préparé et on aborde ce gros combat avec la confiance du championnat. »
Charlotte Kieffer, pivot : « J’ai la chance de jouer en Division 1, alors je donne tout. Je suis très contente de faire partie de l’équipe, de pouvoir jouer quelques minutes. Il y a un peu de stress, un peu de pression mais au fil des minutes, ça va de mieux en mieux. »
Ailly Luciano, aillière droit : « Maintenant, on peut penser à ce match de Ligue des Champions. Les voyants sont au vert. On a fait le boulot sans Grace (Zaadi) et Laura (Glauser ). Il n’y a pas grand-chose à jeter. »
Marina Rajcic, gardienne de but : « Cette semaine commence très bien ! On a fait le plein de bonnes sensations avant la Ligue des Champions. On a vraiment hâte de se lancer. Ce sera difficile parce qu’on n’a jamais joué contre Kristiansand, on ne connaît pas grand-chose d’elles. Mais on est averti, on sait qu’elles sont très fortes ! »
N. K.
un bus de supporters pour Bietigheim
Metz Handball organise un déplacement à Bietigheim, samedi 14 octobre, pour la 2e journée de Ligue des Champions. Le bus de supporters partira des Arènes de Metz à 13h30 pour un retour prévu vers 00h30. Coup d’envoi de la rencontre à 19 h. Le ticket de parking (Pompidou) est offert par le club. Réservation sur billeterie@metz-handball.fr ou au siège du club jusque dimanche. Tarifs : 45 euros ; 40 euros pour les abonnés.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101277] |
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Posté le : 07/10/2017 à 07:36 (Lu 25350 fois) | | | rl du 07/10/2017
Rajcic sort de l’ombre
Longtemps cantonnée au rôle de joker derrière Laura Glauser, la gardienne messine Marina Rajcic débute la campagne européenne, ce dimanche face à Kristiansand, avec un nouveau statut de leader.
Eternelle numéro trois à Buducnost Podgorica, remplaçante à Metz, Marina Rajcic incarnait la doublure modèle. Discrète, joviale, « serviable » et efficace dans son rôle. Jusqu’ici, la gardienne de 24 ans n’a pas vraiment eu l’occasion de prouver qu’elle méritait mieux que cette étiquette.
Elle a, tout au plus, semé quelques jolies promesses. Et continué de grandir dans l’ombre de Laura Glauser, alors au sommet de son art. L’absence prolongée de l’internationale française, qui attend un heureux événement pour début 2018, a changé la donne. Voilà Marina Rajcic propulsée en pleine lumière, avec un statut exigeant et encore méconnu de titulaire.
Dans un premier temps au moins, elle n’aura derrière elle que les deux gardiennes du centre de formation et devra assumer les ambitions européennes du club.
« Elle est atypique »
La Monténégrine s’en accommode avec son sourire et son flegme habituels. Tout juste évoque-t-elle « un challenge » (lire par ailleurs). « Marina n’a rien changé à ce qu’elle pouvait faire avant, je trouve ça plutôt positif , apprécie son entraîneur Emmanuel Mayonnade. On pourrait attendre une attitude différente, pour coller avec ce nouveau rôle. Mais ce qui fait sa force, c’est aussi cette capacité à laisser les choses glisser au-dessus d’elle. »
Le staff messin a testé sa gardienne en l’alignant pendant soixante minutes contre Besançon, puis à Chambray. Sans doute pour déterminer le degré d’urgence d’un éventuel recrutement. Ses bonnes prestations, confirmées devant Toulon mercredi, ont poussé le club à lui faire confiance. « Elle est archi-médaillée avec son équipe nationale et son ancien club (championne d’Europe et vice-championne olympique en 2012, deux fois vainqueur de la Ligue des Champions). On ne peut pas lui reprocher son manque d’expérience », aime à rappeler Mayonnade.
« Maki (son surnom) a foi en ses qualités. Elle est en confiance et en donne aux autres. Et quand vous faites ça, ça ne peut que bien se passer », sourit Laura Glauser, jamais bien loin de sa complice.
Deux ans après son arrivée à Metz, Marina Rajcic, meilleure gardienne du Mondial juniors en 2010, ne demande qu’à se révéler. « Elle est atypique. Sa taille, assez moyenne pour une gardienne, a développé chez elle une forme d’intuition dans ses duels avec les tireuses. Très explosive, elle est aussi dure à lire », décrit son coach.
Sa formidable entrée devant Podgorica à l’automne dernier (8 arrêts en 25’), pour le premier exploit européen des Messines, est restée dans les mémoires. Elle s’attaquera aux Norvégiennes de Kristiansand dimanche. En pleine lumière cette fois.
Laura MAURICE.
Marina Rajcic et son nouveau statut de gardienne n°1
• Marina, vous voilà en première ligne en l’absence de Laura Glauser. Comment appréhendez-vous ce nouveau statut ? « Je me sens super bien. Je ne m’attarde pas vraiment sur le fait d’être n°1. Je ne me considère pas comme telle. On est un collectif et l’important, c’est que tout le monde se sente bien sur le terrain, y compris les jeunes gardiennes qui seront avec moi (Manuella Dos Reis ou Ophélie Tonds). »
• Vous avez joué 60 minutes contre Besançon et Chambray, 45 face à Toulon. Ressentez-vous davantage de pression ? « C’est plus de responsabilités, c’est sûr. Maintenant, je comprends pourquoi Laura pouvait être si stressée ! Il y a un peu de pression mais ce sont vraiment de bonnes sensations. Je pense que chaque gardienne a envie de débuter un match, de faire ses preuves… C’est une chance pour moi, une opportunité d’apprendre quelque chose de nouveau. Je suis encore jeune et c’est un challenge ! »
• Vous avez 24 ans et débutez déjà votre huitième campagne de Ligue des Champions, dimanche… « Oui, je commence à avoir une longue expérience… Ça peut m’aider cette saison. J’ai joué six ans à Buducnost-Podgorica (2009-2015) , on disputait la Coupe d’Europe tous les ans. J’ai appris là -bas qu’il faut être patient et avancer pas à pas. C’est la clé des grands succès. »
« Laura me manque déjà »
• Qu’attendez-vous de cette nouvelle saison européenne ? « Pour moi, c’est clair, c’est le Final Four. Je pense qu’on peut le faire mais il faudra qu’on travaille beaucoup. On commence avec un groupe difficile, deux nouvelles équipes (Kristiansand et Bietigheim). On les connaît peu, on sait qu’elles peuvent nous surprendre. On doit s’attendre à tout et jouer à notre meilleur niveau, comme l’année dernière. »
• Vous êtes très proche de Laura Glauser. Allez-vous continuer à travailler ensemble ? « Évidemment ! Je suis heureuse pour Laura, elle est absente pour la meilleure des raisons (maternité). Elle me manque déjà sur le terrain mais on se voit toujours, elle me donne des conseils et mercredi, contre Toulon, je cherchais son regard en tribunes. Ça, ça ne changera pas ! »
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101289] |
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Posté le : 08/10/2017 à 08:20 (Lu 25202 fois) | | | RL du 08/10/2017
Metz rêve plus grand
Après avoir tutoyé les plus grands et atteint leur premier quart de finale, les Messines convoitent le Final Four de la Ligue des Champions. L’aventure débute contre Kristiansand, ce dimanche soir (19 h) aux Arènes.
Qu’il semble loin, ce match perdu à Podgorica il y a un an quasiment jour pour jour. Ce samedi-là , Emmanuel Mayonnade découvrait la Ligue des Champions, Metz était encore un petit poucet et la peur avait fini par prendre le dessus.
Cela fait bien longtemps que le double champion de France a laissé ses complexes au vestiaire. De surprises en exploits, il n’a eu besoin que de six mois pour changer de statut. Et d’histoire. Le club qui, en 18 participations, n’avait jamais passé l’écueil du tour principal s’avance aujourd’hui en outsider assumé pour le Final Four. « On a beaucoup d’ambition » , reconnaît le technicien messin.
Metz, qui fait ses grands débuts ce soir face à Kristiansand, devra cultiver le savoir-faire, la cohésion et le grain de folie qui l’avaient porté vers des exploits retentissants, face à Podgorica, Skopje et Györ, le futur champion d’Europe. Il devra surtout poursuivre son apprentissage au sommet européen pour aller chercher LA victoire référence à l’extérieur qui lui avait tant manqué la saison passée.
« On peut finir premier ou dernier du groupe »
Le quart de finaliste sortant en aura besoin pour s’inviter à la fête de Budapest. Sans doute même avant, pour se sortir d’une poule autrement plus relevée que l’an dernier. « Je pense qu’on peut terminer premier de ce groupe… Mais on peut aussi finir dernier. Ça situe l’homogénéité de l’adversité », souligne Emmanuel Mayonnade.
Avant Buducnost Podgorica, qui a perdu ses stars et son aura à l’intersaison, et Bietigheim, le n°1 allemand, les Messines ont rendez-vous avec la formation qui impressionne le plus sur le papier. Construite autour d’une armée d’internationales norvégiennes (championnes du monde et d’Europe en titre), Kristiansand a écrasé le tournoi de qualification avec… 85 buts en deux matches ! « L’arrière droit (Sulland) est une star, la gardienne (Kristine Lunde) ce qui se fait de mieux depuis dix ans … C’est une excellente équipe, très complète , résume Mayonnade. Elles sont surtout capables de marquer des buts de loin. Et quand je dis loin, c’est très, très loin ! »
Un premier vrai test pour les Messines, qui ont réussi leur meilleur début de saison depuis quatre ans avec six victoires d’affilée. « Kristiansand survole aussi son championnat (quatre succès), rappelle l’entraîneur lorrain. Cela va nous permettre de situer nos compétences du moment, de voir ce sur quoi on peut être mis en difficulté. On sait qu’il va falloir un niveau d’exigence bien supérieur à ce qu’on a pu montrer jusqu’à maintenant. »
Entre l’exceptionnelle attaque norvégienne et Metz, qui a longtemps disputé le titre de meilleure défense européenne à Györ la saison dernière, la mise en bouche ne pouvait pas être plus alléchante. « C’est assez jouissif de savoir qu’on pourra compter sur un groupe au complet, sourit Mayonnade. On a hâte d’en découdre ! »
Laura MAURICE.
Les équipes
METZ – Gardiennes de but : Rajcic (12), M. Dos Reis (16). Joueuses de champ : Edwige (3), Gros (6), Zaadi (7), Flippes (8), Nocandy (10), Houette (11), Landre (15), O. Kanor (17), Kieffer (19), Smits (22), Sajka (25), Maubon (27), Luciano (30), Belgareh (37).
KRISTIANSAND – Gardiennes de but : Katrine Lunde (16), Fagerheim (12). Joueuses de champ : Arntzen (3), Refsnes (4), Larsen Aune (6), Noersteboe (8), M. Kristensen (9), Jonassen (10), Kristine Lunde Borgersen (13), Skaug (14), Sulland (15), J. Kristiansen (20), Tomac (22), Jensen (24), Naes Andersen (27).
La rencontre sera à suivre en direct commenté sur www.republicain-lorrain.fr
Les groupes
Groupe A. CSM Bucarest (Rou), Nykøbing Falster (Dan), Krim Mercator Ljubljana (Slo), Vistal Gdynia (Pol).
Groupe B. Györ (Hon), Rostov-sur-le-Don (Rus), Midtjylland (Dan), BREST (Fra).
Groupe C. Vardar Skopje (Mac), Larvik (Nor), FTC Budapest (Hon), Thüringer (All).
Groupe D. Pogdorica (Mon), Bietigheim (All), METZ (Fra), Kristiansand (Nor).
Le programme de Metz
Journée 1 :
METZ - Kristiansand, aujourd’hui (19 h).
Journée 2 : Bietigheim - METZ, samedi 14 octobre (19 h).
Journée 3 : METZ - Pogdorica, samedi 21 octobre (17h30).
Journée 4 : Pogdorica - METZ, samedi 4 novembre (19h30).
Journée 5 : Kristiansand - METZ, vendredi 10 novembre (19h30).
Journée 6 : METZ - Bietigheim, dimanche 19 novembre (15 h).
La formule
À l’issue de ces matches de groupe, les trois premiers de chaque poule sont qualifiés pour le tour principal. Les douze clubs retenus sont alors répartis en deux groupes de six, d’où sortiront les huits futurs quarts-de-finalistes.
Les dix derniers lauréats
2017 : Györ. 2016 : CSM Bucarest. 2015 : Pogdorica. 2014 : Györ. 2013 : Györ. 2012 : Pogdorica. 2011 : Larvik. 2010 : Viborg. 2009 : Viborg. 2008 : Zvenigorod.
Ana Gros : « Chaque point comptera »
L’arrière droit rêve d’accéder au Final Four de la Ligue des Champions avec Metz. Pour cela, Ana Gros l’annonce : il ne faudra pas négliger le moindre match, même face à des adversaires supposés plus faibles.
Tout d’abord, comment allez-vous ? « Très bien ! On a parfaitement débuté le championnat avec ces six victoires, je pense que l’équipe est prête pour la Ligue des Champions. »
• Les choses sérieuses commencent enfin, non ? « Elles ont déjà débuté avec la Ligue féminine mais c’est sûr que la C1 est quelque chose de spécial. C’est toujours énorme de jouer cette compétition. Il y a plus de monde aux Arènes, plus d’adrénaline… C’est ce qu’on attendait depuis le début de la préparation cet été et maintenant, on y est et j’espère qu’on va aller très loin. »
• Le président Thierry Weizman annonce le Final Four comme objectif. Qu’en pensez-vous ? « Moi aussi j’ai envie d’y aller. Le faire avec ces filles-là , ce serait fabuleux car Metz est dans mon c½ur maintenant. Bien sûr, ça va être très dur mais on a vu la saison dernière que c’était possible. Cette place dans le Top 4, on l’a perdue avant le quart de finale contre Györ. C’est notre défaite au premier tour à Thüringer qui nous avait coûté cher. On sait maintenant que chaque match sera important et que chaque point comptera. »
• Où situez-vous Metz dans la hiérarchie européenne actuelle ? « Je pense que Györ, Bucarest et peut-être le Vardar Skopje et Rostov sont au-dessus de nous. Après, c’est difficile de répondre car on a vu l’an dernier qu’on pouvait battre tout le monde. C’est la forme du jour qui comptera, pas le nom des joueuses sur le papier. »
« L’absence de Laura ne me fait pas peur »
• Avant de retrouver les meilleurs, il faudra passer ce premier tour. Il s’annonce plus compliqué que l’an dernier… « Oui, même si Buducnost (Pogdorica ) a une équipe beaucoup plus jeune. Mais Kristiansand et Bietigheim sont plus forts que ne l’étaient Glassverket et Thüringer. C’est un groupe plus dur que l’année dernière où on peut aussi bien finir premier que dernier. Ça va être très dur à chaque journée. Il n’y a vraiment pas de favori. »
• Metz est-il plus fort cette saison ? « Je le pense parce qu’on a acquis de l’expérience, notamment nos jeunes joueuses. L’absence de Laura ( Glauser, enceinte ) ne me fait pas peur. Marina ( Rajcic ) va avoir sa chance et a notre confiance. »
• Et vous, êtes-vous à votre sommet ? Vous sortez d’un match à 13 buts mercredi face à Toulon… « Il y a aussi des matches où je ne marque pas, il ne faut pas me juger que sur cette rencontre. Moi, je me sens bien avec cette équipe et je pense aussi que j’ai plus d’expérience. Dans les moments importants, je prends de meilleures décisions qu’avant. Ça vient avec les années. »
• Revenons à votre adversaire de ce dimanche, Kristiansand. Qu’en pensez-vous ? « C’est la meilleure équipe norvégienne actuellement. Je connais très bien Katrine Lunde, j’ai joué avec elle à Györ. C’est une très grande gardienne, elle fait encore partie du Top 5 mondial à son poste. »
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101299] |
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Posté le : 09/10/2017 à 08:47 (Lu 25089 fois) | | | rl du 09/10/2017
Metz comme un chef
D’abord bien bougées par Kristiansand, les Messines n’ont pas paniqué et pris peu à peu la mesure des Norvégiennes (30-22), dimanche aux Arènes. La Ligue des Champions démarre idéalement.
Après les paroles, les actes. En dominant Kristiansand ce dimanche pour ses débuts en Ligue des Champions (30-22), Metz a prouvé que ses rêves de Final Four n’étaient pas des vues de l’esprit. Certes, il ne s’agissait que d’une entrée en matière mais elle n’avait rien d’aisée face à la meilleure équipe norvégienne du moment.
« Je suis ravi , confirme l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. C’était fondamental de remporter ce premier match pour aller là où veut être et nous y sommes parvenus. C’est en assumant ce qu’on annonce qu’on devient de grandes personnes. » Et peut-être qu’on construit une grande équipe européenne…
Les Messines n’en sont pas encore là . Mais leur réaction après un début de match raté tend à prouver qu’elles s’en approchent toujours plus. Pourtant, il y avait de quoi plonger à 4-1 après 10 minutes de jeu, une gardienne de but adverse (Katrine Lunde) en feu et des Arènes d’abord peu réveillées. Et alors ? Un petit temps mort posé au bon moment et, hop, tout rentrait dans l’ordre.
« La force tranquille »
« Je pense que j ’étais plus inquiet que les joueuses à ce moment-là , raconte le président et médecin du club Thierry Weizman. Puis Manu leur a dit de se mettre en route et je n’ai pas vu la moindre panique. Il y a une vraie sérénité dans ce groupe. C’est la force tranquille ! »
Surtout collective. Car si des individualités se sont bien sûr signalées (Gros et Houette en première période, Zaadi et Rajcic ensuite), Metz a pu s’appuyer sur des rotations convaincantes. Le plus bel exemple est venu d’Orlane Kanor, qui suppléait parfaitement une Xenia Smits à la peine (1/7) pour marquer dès son entrée et terminer à un prometteur 4/4. Et que dire de Méline Nocandy, aussi à l’aise que s’il s’agissait de l’Euro U19.
« Cette jeunesse est une corde de plus à notre arc. On sait qu’on peut compter sur elles si on veut rappuyer sur le champignon , reprend Weizman. La bonne gestion du coach nous a permis de faire souffler les cadres et de terminer la rencontre bien mieux physiquement que Kristiansand. »
En réalité, les Norvégiennes avaient commencé à peiner dès le retour des vestiaires (14-12). La faute à une défense messine devenue intraitable et infranchissable pendant… sept minutes ! « On était déjà bien avant la pause mais je leur ai demandé d’être encore plus compactes, quitte à accepter des tirs à l’aile », détaille le technicien lorrain, évidemment aux anges après cette démonstration de force.
« Je n’ai pas été surpris par le niveau de l’adversaire, je savais que c’était une belle équipe , poursuit-il. Surtout, j’espérais que Metz serait à ce niveau-là et je n’ai pas été déçu. Nous avons eu des ressources et un mental de champion même si la prestation d’ensemble est "moyen plus". On avance tranquillement, le chemin est encore long. » Il mènera à Bietigheim samedi prochain, pour une rencontre qui pourrait déjà reléguer les Allemandes bien loin de la tête du groupe. À Metz d’assumer comme un chef. Encore.
Thibaut GAGNEPAIN.
Metz peut compter sur des certitudes… et des promesses
Les Messines ont construit leur succès autour de valeurs sûres et de nouveautés encourageantes. Retour sur les clés de la rencontre.
Une défense souveraine
Ce seul match ne suffira pas à juger des capacités de Metz à se hisser au Final Four. Mais une chose est sûre : le champion de France aura besoin de sa défense, celle qui s’était imposée comme l’une des meilleures d’Europe la saison dernière. Autour de l’incontournable duo Edwige-Smits, l’arrière-garde messine a montré qu’elle était toujours une référence en la matière. Au point de faire déjouer une attaque de Kristiansand qui fera incontestablement des dégâts cette saison… « On aurait aimé prendre moins de 20 buts mais il ne faut pas être trop exigeant d’entrée , sourit Béatrice Edwige. On a limité leur jeu avec le pivot, on a été les chercher haut, on a mis beaucoup d’agressivité… Oui, la défense est au niveau ! »
Le show d’Ana Gros
Ana Gros a réussi à faire basculer la partie presque à elle seule. Pendant vingt minutes, l’arrière droit slovène a réussi tout ce qu’elle a entrepris (6 buts sur 6 tentatives entre la 11e et la 26e ). Sur la lancée de sa superbe sortie face à Toulon mercredi (13 buts), elle a montré la voie à ses coéquipières (2-4, puis 13-11). Et prouvé que Metz avait réussi son plus gros coup à l’intersaison en conservant sa buteuse star. Elle a ensuite été parfaitement relayée par Laura Flippes.
Une gardienne au niveau
« Ce n’est pas Laura Glauser mais il n’y en a qu’une , insiste Emmanuel Mayonnade. Marina fait du Marina ! » Et elle le fait bien, même face à la pléiade d’internationales norvégiennes de Kristiansand. Rajcic a pleinement pris possession de son nouveau rôle (15 arrêts). C’était l’un des préalables indispensables pour assumer ces nouvelles ambitions européennes.
Nocandy-Kanor : elles ont bien grandi
Quel plaisir de voir ces deux promesses à l’½uvre ! La fraîcheur, la vitesse et la maestria de Méline Nocandy et Orlane Kanor ont crevé l’écran hier soir. Après une année de transition, la demi-centre et l’arrière gauche ont bel et bien changé de dimension. « J’adore quand elles jouent comme ça. Elles ont été tranchantes, décisives. Elles ne se prennent pas la tête. Elles ont 19-20 ans et jouent comme des filles de 25 ! », s’enthousiasme Béatrice Edwige. « Je les trouve stratosphériques. Elles plantent des buts sans se poser de questions. Elles arrivent à marquer face à Lunde… Je ne suis même pas sûre qu’elles connaissent Lunde », conclut dans un sourire l’internationale française.
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101338] |
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Posté le : 10/10/2017 à 09:16 (Lu 24996 fois) | | | rl du 10/10/2017
Emmanuel Mayonnade : « Metz a fait un petit pas en avant »
Avant la réception du Havre, mercredi en championnat, et un déplacement déjà capital à Bietigheim samedi, Emmanuel Mayonnade revient sur la belle entrée de Metz en Ligue des Champions face à Kristiansand (30-22).
E mmanuel Mayonnade, quel est votre sentiment après ces débuts réussis en Ligue des Champions contre Kristiansand ? « Je suis content de la prestation d’ensemble. Même si j’aime à répéter que ce n’est pas une fin en soi. C’est un bon début. Metz a fait un petit pas en avant mais il reste encore tellement d’échéances… »
• Le contenu du match ne vous a pas pleinement convaincu. Pourquoi ? « Notre début de rencontre n’est pas bon et c’est essentiellement lié à nos échecs au tir. Il a fallu corriger tout cela, mettre un peu plus d’implication. On a été moyen aussi dans notre prise en charge des pivots tout au long du match et on n’a pas beaucoup existé sur grands espaces. Mais il faut souligner la qualité de notre repli défensif. »
« Il ne fallait pas s’affoler »
• Votre temps mort, posé dès la 10e minute, a permis d’inverser le rapport de force. Quel message avez-vous fait passer aux joueuses ? « Notre entame n’est poussive que parce qu’on rate des tirs. Si on gère mieux nos duels avec la gardienne, le scénario est vite différent. Il fallait avoir assez de recul pour ne pas s’affoler et ne pas jeter plus de ballons. Les filles l’ont compris, elles ont été réfléchies et on n’a pas eu besoin de changer grand-chose finalement. »
• Avez-vous été surpris de voir Buducnost Podgorica battre Bietigheim, votre prochain adversaire, dans l’autre match de la poule ? « Pas du tout. Parce que c’est Buducnost, tout simplement. Avec Györ, c’est l’une des équipes installées dans le haut du panier du ranking européen sur la durée. Il y a chez elles tellement de détermination, d’agressivité qu’il était honteux de penser qu’elles n’existeraient pas dans ce groupe. Personne ne les voyait à nouveau jouer les premiers rôles et elles ont pris un malin plaisir à rappeler que ce serait très, très compliqué de les jouer (Metz reçoit Podgorica le 21 octobre et se déplace au Monténégro le 4 novembre) . »
• Une victoire à Bietigheim samedi permettrait déjà de reléguer à deux victoires un concurrent potentiel pour la qualification… « Je préfère éviter de trop compter. Les rares fois où on l’a fait, cela ne nous a pas réussis. La saison passée, on a raisonné comme cela à Budapest, face au FTC, et on s’est pris une valise. Pareil à Thüringer. Il faut simplement prendre en considération que l’adversité sera encore supérieure. Bietigheim, qui voudra prendre ses premiers points, a récupéré plusieurs joueuses depuis le tournoi de Wittlich (victoire en amical 24-21, sur 50 min). »
• Avant la deuxième journée européenne, vous retrouvez la Ligue féminine dès mercredi avec la réception du promu havrais… « J’ai vite rappelé tout le monde à l’ordre dimanche soir. Le Havre (10e ) est vraiment séduisant. C’est une équipe très agressive, qui pose beaucoup de problèmes avec une organisation défensive différente. Je n’ai pas eu ces mots pour l’ensemble de nos adversaires mais celui-ci joue vraiment bien au handball. »
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101351] |
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Posté le : 11/10/2017 à 08:44 (Lu 24900 fois) | | | rl 11/10/2017
Smits (Metz) mal payée de ses efforts
Pilier de la défense messine, Xenia Smits est moins performante en attaque ces derniers matches. Un simple problème de réussite dixit son entraîneur, qui s’attend à vite la voir réagir. Peut-être dès ce mercredi face au Havre.
Un sourire gêné et une lègère tristesse dans le regard. Malgré le beau succès des Messines contre Kristiansand (30-22), dimanche, Xenia Smits a quitté le terrain tête basse. Trop bien élevée pour montrer sa déception, l’Allemande n’en ruminait pas moins son inhabituelle performance offensive : 1 but en 7 tentatives.
« J’ai revu le match depuis et me suis posé beaucoup de questions , avoue l’arrière gauche. Je pense que j’ai fait les bons choix de tirs mais que j’aurais dû mieux regarder où était la gardienne. Je réfléchis beaucoup à comment changer ça mais ça ne m’inquiète pas trop parce que ça rentre à l’entraînement. »
Pourtant, cela fait deux rencontres de suite que la n°22 est loin de ses standards de début de saison, quand elle tournait à près de cinq réalisations par match. Contre Toulon mercredi dernier, elle avait déjà vécu une soirée contrastée en attaque (3/7), certes peu aidée par les montants.
« Il faut remettre ces performances dans leur contexte , nuance son entraîneur Emmanuel Mayonnade. Xenia sortait d’une semaine internationale où elle avait déjà joué contre la Lituanie et la Turquie. On a pu voir dimanche que Grace (Zaadi) , qui n’avait pas été en sélection, avait davantage de fraîcheur. Franchement, il n’y a rien d’alarmant du tout. »
D’autant que l’ancienne joueuse de Blomberg-Lippe n’est pas du genre à s’économiser sur le terrain. Non seulement par ses décalages et sa créativité, mais aussi et surtout dans son apport défensif. Avec Béatrice Edwige, elle a la lourde responsabilité de tenir l’axe d’un secteur qui a encore brillé dimanche en ne concédant que 22 buts.
« Anecdotique »
« Quand on enchaîne les tâches, il y a forcément une petite déperdition d’énergie d’un côté du terrain , analyse Mayonnade. Béatrice défend très bien mais attaque peu, au contraire d’Ana (Gros), et Xenia est dans l’entre-deux. D’où ce petit manque de réussite en attaque actuellement. Mais je le répète, c’est anecdotique. »
Et généralement, cela ne dure pas bien longtemps. Depuis son arrivée en Lorraine à l’été 2015, Smits a inscrit 162 buts en 47 matches de championnat, soit une moyenne de plus de trois réalisations par rencontre. Moyenne qu’elle tient d’ailleurs depuis le début de la saison (22 buts en 6 matches).
« Je me souviens de sa prestation moyenne en finale aller à Brest du dernier championnat (2/7), reprend Mayonnade. Je n’avais pas douté qu’elle réagirait parfaitement au retour (5/12). Quand Xenia est moins bien, ça nous assure une semaine suivante de grande qualité à l’entraînement ! »
Cela se vérifiera peut-être ce mercredi face au Havre. Avant le périlleux déplacement à Bietigheim samedi en Ligue des Champions, l’Allemande serait bien inspirée de se rassurer devant le but. « J’espère que ça marchera , souffle-t-elle. Tant qu’on gagne, je suis contente. » Mais son sourire n’est pas tout à fait le même.
Thibaut GAGNEPAIN
Le Havre, pas si facile pour Metz
Une semaine après la rouste infligée à Toulon (35-17), les Messines vont-elles remettre ça face aux Havraises ce mercredi ? La pâle 10e place des promues normandes (2 victoires, 4 défaites) pourrait le laisser croire. Sauf que le raisonnement est un peu simpliste. « Quand j’ai présenté le prochain adversaire aux joueuses, j’ai dit du Havre que c’était une des équipes qui jouait le mieux au hand , confirme le technicien mosellan Emmanuel Mayonnade. Elle possède plein de bonnes joueuses à tous les postes, propose plusieurs organisations défensives et prend ce match très au sérieux en arrivant la veille. Il faudra qu’on redouble de vigilance. » Après un entraînement de lundi troublé par des absences, les Messines, invaincues après six journées, seront au complet. Seule nouveauté dans le groupe, l’apparition de la gardienne Ophélie Tonds à la place de Manuella Dos Reis.
Gardiennes de but : Rajcic (12), Tonds (24)
METZ – Gardiennes de but : Rajcic (12), Tonds (24). Joueuses de champ : Edwige (3), Gros (6), Zaadi (7), Flippes (8), Nocandy (10), Houette (11), Landre (15), O. Kanor (17), Smits (22), Sajka (25), Maubon (27), Luciano (30). Entraîneur : Emmanuel Mayonnade.
LE HAVRE – Gardiennes de but : Pantic (21), Garba (77). Joueuses de champ : D. Camara (7), Stosic (8), Sawaneh (10), Schop (13), Mavoungou (18), Dias (22), Rajnohova (31), Nkou (45), Dorson (79), Elisme (89). Entraîneur : Roch Bedos.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101374] |
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Posté le : 13/10/2017 à 09:59 (Lu 24770 fois) | | | RL du 12/10/2017
Avec un peu de retard ,excusez- mo, mais hier j'étais sur la route, j'avais quitté le soleil pour trouver la grisaille et le froid mais il parait que ça va s'améliorer
Metz surclasse Le Havre
Avant de voyager à Bietigheim samedi en Ligue des Champions, Metz s’est offert sa septième victoire en championnat ce mercredi au complexe Saint-Symphorien (31-18). Et une dose supplémentaire pour sa confiance.
Le match
Entre deux rencontres de Ligue des Champions, les Messines ont rendu une copie correcte face au Havre, sans trop puiser dans leurs réserves avant de se rendre à Bietigheim samedi lors de la deuxième journée européenne. Emmanuel Mayonnade a d’ailleurs bien fait tourner son effectif à partir de la 25e minute. Un turnover qui n’a pas changé le cours de la partie pour les Normandes.
Metz menait déjà de dix buts et pouvait gérer sereinement. Le Havre, trop brouillon, ne pouvait pas répondre au défi tactique, technique et physique du champion de France en titre. Les joueuses de Roch Bedos sont ainsi restées muettes pendant sept minutes (5-4, 10e ; 12-4, 17e ) avant de rendre peu à peu les armes. Les Messines se sont mises en mode destruction massive et n’ont pas vraiment changé d’état d’esprit. Même si l’entame de seconde période ne fut pas idéale (un 3-0 passé par Le Havre), la démonstration de force a continué sur le même tempo (21-13, 38e ; 25-16, 50e ). Cette septième victoire en autant de journées de championnat n’était pas la plus compliquée pour le leader incontestable de Ligue féminine. La tâche sera bien plus ardue samedi chez des Allemandes qui ont engrangé, elles aussi, une bonne dose de confiance ce mercredi en glanant leur quatrième succès domestique contre Neckarsulmer.
La statistique
22. Le Havre s’est montré beaucoup trop brouillon pour se donner une chance d’exister devant le champion de France. Onze balles perdues en première période, autant en seconde. Faites le compte, c’est trop pour rester au contact. En face, Metz avait un peu moins les mains humides et n’a laissé que onze ballons de récupération à son adversaire.
La joueuse
Sur la lancée de ses excellentes performances en équipe de France, Manon Houette a éclairé de son talent la soirée avec son sans-faute : 6/6 dont deux penaltys pour suppléer Ana Gros. Le bras de l’internationale tricolore est d’une précision diabolique depuis le début de la saison. Pourvu que ça dure.
La belle histoire
Après Manuella Dos Reis, Ophélie Tonds. La jeune gardienne a vécu avec les professionnelles ses premières minutes. Trente pour être précis. Le temps de stopper un penalty en restant sur sa ligne et de dégoûter les Normandes à six reprises. Belle entrée en matière pour la championne d’Europe U19, ce qui lui a valu de belles ovations.
La déclaration
« Nos deux entames de période sont moyennes dans l’ensemble. Je pense qu’on a livré un match correct, même si je regrette nos quelques erreurs de déconcentration. Personne n’est fatigué, j’ai donné du temps de jeu à toutes les filles. C’est une bonne chose avant de se rendre en Allemagne. » De l’entraîneur messin Emmanuel Mayonnade , qui va désormais se concentrer sur la rencontre de Ligue des Champions samedi à Bietigheim.
Nicolas KIHL.
les réactions après Metz - Le Havre
Marie-Hélène Sajka, arrière droit de Metz :
« Je suis contente. Entre deux rencontres de Ligue des Champions, c’était un match qu’il fallait gagner et on l’a fait. On n’a peut-être pas toujours montré un visage parfait mais c’était bien quand même. On a connu, c’est vrai, un petit trou en fin de première période. Après la pause, on a mieux géré. »
Roch Bedos, entraîneur du Havre :
« Le score m’importe peu. Pour battre Metz, qui a largement fait tourner, il aurait fallu être à 300 %, autant dire que c’était presque impossible. Non, c’est le contenu qui m’intéresse et je n’en suis pas satisfait. On a joué sur la retenue. On n’a pas tout donné, on était mou ! On a trop regardé faire Metz. Certaines joueuses ont tiré leur épingle du jeu mais c’est collectivement qu’on aurait dû être meilleur. Dans ce sport, si on ne combat pas, on ne peut pas gagner. Il va falloir qu’on retrouve un second souffle. »
RL du 13/10/2017
les secrets du duo Kanor-Nocandy
En Guadeloupe puis à Metz, Orlane Kanor, 20 ans, et Méline Nocandy, 19 ans, ont grandi côte à côte. Complices dans la vie et sur le terrain, elles sont aujourd’hui les deux plus grandes promesses du club.
Vous êtes arrivées ensemble à Metz en 2015 mais jouez ensemble depuis l’adolescence. Quel souvenir gardez-vous de votre première rencontre ?
Orlane Kanor : « C’était avec la sélection de Guadeloupe. J’avais 13 ans et je commençais tout juste le handball. Je me rappelle que je n’aimais pas trop Méline (rires). Je la voyais comme une "grande", qui jouait bien, un peu trop sûre d’elle. Elle avait un an de moins mais déjà beaucoup plus d’expérience ! »
Méline Nocandy : « C’étaient des jumelles ( Laura et Orlane Kanor) alors je me souviens bien de leur arrivée. Elles avaient toutes les deux des chaussures bleues, à l’ancienne. C’était laid ! »
• Sept ans plus tard, que pensez-vous lorsque vous voyez l’autre jouer ?
O. K. : « Elle a toujours la même fougue, à faire des choses que les autres ne feront pas. Que moi-même je ne ferais pas… Personne ne s’y attend. J’ai toujours un regard particulier sur sa condition physique parce qu’on a longtemps été en compétition au Pole ! Et je vois aussi à quel point sa vision du jeu a évolué en trois ans. Elle a beaucoup appris avec les plus grandes. »
M. N. : « Elle fait des un contre un de malade ! Du coup, les filles en face ont peur et souvent, elles ne viennent pas sur Orlane. Elle est un peu dangereuse ! Mais c’est une force. »
• Quelle est la particularité de votre duo ?
M. N. : « En tant que demi-centre, je donne des indications, des directives. Mais avec Orlane, on n’a pas besoin de se parler, on se comprend. On a beaucoup joué ensemble (en Guadeloupe puis en Nationale 1 avec Metz) et il y a des choses que je ne suis plus obligée de lui dire. En Ligue des Champions dimanche dernier, sur son quatrième but, je savais qu’en faisant cela, elle allait marquer de cette manière-là . On a des petits trucs entre nous. »
O. K. : « On joue à l’instinct, on ne réfléchit pas trop. C’est notre marque de fabrique. »
« Gagner des titres ensemble »
• Quelle est la qualité que vous enviez l’une chez l’autre ? Et le défaut dont vous ne voudriez pas ?
M. N. : « Je ne voudrais pas de son côté maman. Quand elles nous crient dessus parce qu’on n’a pas nettoyé par exemple ! Les qualités que j’aimerais lui prendre ? Sa capacité à être sérieuse et organisée quand elle le veut et son saut ! »
O. K. : « J’envie à Méline sa capacité à relativiser les choses, à ne pas s’énerver sur les autres ou sur elle-même. Son petit défaut, c’est qu’elle n’exprime pas ses émotions, elle garde tout pour elle. »
• Après tant d’années, qu’est-ce qui vous surprend encore chez l’autre ?
O. K. : « La voir énervée. Ça arrive tellement rarement, je ne sais pas comment réagir ! »
M. N. : « Elle mange beaucoup. Moi, déjà , je ne suis pas mal mais elle… C’est incroyable, c’est trop ! »
• Jusqu’où rêvez-vous d’aller ensemble ?
M. N. : « Si on arrive un jour en équipe de France A, l’objectif serait de remporter des titres ensemble. On en a déjà gagné beaucoup, en Guadeloupe et à Metz… Ce serait magique ! »
Laura MAURICE.
Yacine Messaoudi évoque les évolutions de Nocandy et Kanor
Le responsable du centre de formation messin, Yacine Messaoudi, analyse les progrès de ses deux jeunes pousses.
Yacine Messaoudi n’est pas surpris par les performances des pépites guadeloupéennes Méline Nocandy et Orlane Kanor depuis le début de saison. « On avait évalué leurs qualités, des qualités assez exceptionnelles pour intégrer l’équipe première. Elles confirment tout le bien qu’on pensait d’elles. »
L’entraîneur de la réserve apprécie le fait que les deux jeunes espoirs de l’équipe pro soient restés les mêmes : « Leur statut a évolué mais elles sont toujours ces deux jeunes filles qui apportent de la joie, de la légèreté dans un groupe rempli d’internationales. Elles font preuve de beaucoup d’humilité car elles étaient des stars sur leur île. »
« Elles ont gagné en rigueur, en concentration. L’effectif intègre maintenant de façon certaine 14 joueuses. Leur temps de jeu a augmenté, leur confiance aussi. Elles jouent un peu plus relâchées, décomplexées. C’est un cercle vertueux », ajoute le responsable du centre de formation. Et la liste des satisfactions s’agrandit encore : « Il y a plus de justesse dans leur jeu par rapport à la saison dernière. » Même si Nocandy et Kanor doivent encore se bonifier dans le secteur défensif. « On attend plus d’elles. C’est leur axe de progression le plus important. »
N. K.
Kanor et Nocandy en Ligue des Champions pour « apprendre »
Il faut les voir à l’½uvre pour comprendre, en un coup d’½il, le brillant avenir qui leur est promis. Méline Nocandy, en meneuse de jeu naturelle, et Orlane Kanor, buteuse aux qualités hors-norme, ont ébloui les Arènes, dimanche dernier, pour les débuts de Metz en Ligue des Champions.
Il y avait en face une pléiade d’internationales norvégiennes et une gardienne de légende… Katrine Lunde, 37 ans, éclipsée par la fougue et le talent des pépites messines, 39 ans à elles deux. « On a été présentes », sourit Méline Nocandy. Sa façon à elle de savourer une prestation de haute volée. « La Ligue des Champions, c’est une belle compétition, une de plus », dédramatise la capitaine de l’équipe de France U19.
« On n’arrive pas à en faire quelque chose de grandiose , confirme Orlane Kanor. On est au centre de formation, on essaie de progresser. On n’a pas eu le temps de rêver de l’Europe, ça nous ait tombé dessus comme ça ! On apprend. »
Conscientes de leur « chance », les deux complices ne connaissent pas la pression. « Peut-être le tout premier match européen, et encore… » C’était il y a un an. Elles se sont depuis naturellement approprié les objectifs de l’équipe : « Arriver jusqu’au Final Four ! »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101395] |
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Posté le : 14/10/2017 à 10:48 (Lu 24679 fois) | | | RL du 14/10/2017
Trois choses à savoir sur Bietigheim
Le club découvre la Ligue des Champions
Loin de Metz et ses dix-neuf campagnes européennes, Bietigheim dispute pour la première fois la plus prestigieuse des Coupes d’Europe. Le n°1 allemand, qui n’a rejoint l’élite qu’en 2013, avance vite : ses débuts sur la scène continentale, la saison passée, l’ont conduit jusqu’en finale de la Coupe EHF, l’antichambre de la Ligue des Champions. En face, Metz, rodé à l’exercice (seuls Buducnost et Krim le dépassent en nombre de participations), pourra faire valoir son expérience des grands rendez-vous. « On sait à quel point chaque victoire est importante », rappelle Ailly Luciano.
Il a recruté la demi-centre dont Metz rêvait
L’EHF la place dans le Top 8 des meilleurs transferts européens de l’été. Karolina Kudlacz-Glock, internationale polonaise, 32 ans, aurait dû évoluer dans le camp messin cette saison. Au printemps, le club avait noué des contacts « très avancés » avec l’ancienne demi-centre de Leipzig… avant que celle-ci ne décide finalement de rester outre-Rhin. « Elle avait exactement le profil qu’il nous fallait », avait alors regretté le président Thierry Weizman. « C’est une excellente joueuse, conforme à ce qu’on attendait d’elle , observe Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin. Elle est très percutante, performante dans les duels. C’est un bon défenseur qui amène beaucoup d’expérience. C’est un élément important qui fait d’ailleurs partie de l’équipe type qui commence à se dessiner à Bietigheim. »
Il est invaincu depuis 30 matches
Invaincu depuis plus d’un an en Bundesliga, le champion d’Allemagne a été sacré après… 26 victoires consécutives ! Une série qu’il a portée à 30 après les quatre succès engrangés cet automne. Une prouesse qui ne devrait toutefois pas impressionner les Messines qui fêteront à la fin du mois un an d’invincibilité sur la scène nationale !
La. M.
Metz à Bietigheim pour grandir à distance
Pour atteindre leurs objectifs européens, les Messines devront réussir là où elles ont toujours échoué la saison passée : battre de grosses équipes à l’extérieur. Première chance ce samedi soir (19 h) face à Bietigheim.
De leur chambre d’hôtel, les Messines ont vue sur l’Arena de Ludwigsbourg. Elles ont eu vingt-quatre heures pour se familiariser avec cette superbe enceinte et imaginer en faire leurs arènes le temps d’un soir. Car c’est ici, dans la banlieue nord de Stuttgart, que commence véritablement leur défi européen.
Ce samedi soir face à Bietigheim, elles devront réussir là où elles avaient toujours échoué la saison dernière. « Attraper une grosse équipe à l’extérieur , résume Ailly Luciano. On a eu un très beau parcours mais il nous a manqué cela… » Le match référence, LA grosse perf’ loin de leurs bases qui ferait honneur à leurs nouvelles ambitions.
« Apprendre à gagner ces matches »
« Je ne sais pas si c’est ce qui nous permettra d’atteindre le Final Four mais ce doit être une étape de plus dans l’évolution et la construction de notre groupe , insiste Emmanuel Mayonnade. C’est un gros challenge mais je crois qu’on aime ces matches-là . Ceux dans lesquels on a la conviction qu’il faudra être très bon, tous ensemble, pour aller au bout. C’est assez excitant ! »
Bietigheim ou la chance qu’est donnée à Metz de se mettre d’emblée sur de bons rails. D’oublier les désillusions passées. « Podgorica, Thüringer, Skopje, Budapest, Györ… On était passé à côté de tous les gros matches à l’extérieur. Apprendre à les gagner serait un pas en avant significatif pour nous », reprend l’entraîneur messin.
« C’est là que se situe notre plus grande marge de progressio n, confirme Ailly Luciano. Si on veut aller loin et avancer plus sereinement, on ne peut plus se contenter de gagner à domicile. On veut prendre tous les points possibles ! »
Au Monténégro ou en Macédoine, les Messines avaient touché l’exploit du doigt. Sans parvenir à y mettre ce supplément d’âme qui les avait portées vers leurs formidables succès à domicile (contre Buducnost, Skopje puis Györ). « On aurait pu prendre ces matches, on n’est jamais loin. J’ai l’impression qu’à chaque fois, on a dix petites minutes où on perd le Nord. Et ça nous coûte cher parce que derrière, on ne nous donne pas l’occasion de revenir. Il faudra être constantes », poursuit l’ailière néerlandaise. « C’est aussi lié à la pression des équipes qui reçoivent , juge Mayonnade. On est bien placé pour savoir à quel point on peut être performant à domicile en Ligue des Champions. On ne peut pas se vanter de cela et refuser que ce soit vrai aussi de l’autre côté. »
En Allemagne, les Messines n’échapperont pas à cette atmosphère qui les a si souvent étouffées. Bietigheim, finaliste de la dernière Coupe EHF, joue son premier match de Ligue des Champions à domicile, après sa défaite à Podgorica. « On sait qu’elles ont du caractère. C’est une équipe complète, avec des internationales partout, qui se balade dans le championnat d’Allemagne , décrit le technicien. Et qui, à coup sûr, nous posera des problèmes. » Qu’importe, Metz connaît la recette : faire comme à la maison…
À Bietigheim, Laura MAURICE.
Les équipes:
BIETIGHEIM – Gardiennes de but : Wester, Salamakha. Joueuses de champ : Kudlacz-Gloc, Naidziniavicius, N. Müller, Rozemalen, Malestein, Schulze, Biltoft, Smeets, F. Woller, S. Müller, Lauenroth, C. Woller, Hundahl, Ivancock.
METZ – Gardiennes de but : Rajcic, Tonds. Joueuses de champ : Edwige, Gros, Zaadi, Houette, Flippes, Landre, Smits, Maubon, Luciano, O. Kanor, Nocandy, Sajka, Kieffer, Belgareh.
Bietigheim - Metz, samedi (19 h), à suivre en direct commenté sur www.republicain-lorrain.fr
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101417] |
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Posté le : 15/10/2017 à 10:57 (Lu 24576 fois) | | | RL du 15/10/2017
Metz, le « Meister »
Metz tient sa première grosse performance à l’extérieur en Ligue des Champions ! Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont éc½uré Bietigheim (All.), ...
Dans les travées de l’Arena, la chanson de Titanic, interprétée à tue-tête par un collectif euphorique, résonne jusqu’en salle de presse, où l’entraîneur allemand salue la performance « merveilleuse » de Metz. Le « französische Meister » , comme l’avait qualifié le speaker, tient enfin son match référence à l’extérieur en Ligue des Champions (26-30). Ce samedi soir, le groupe d’Emmanuel Mayonnade a donné une leçon de handball à Bietigheim, qui survole le championnat allemand.
Avant ce 14 octobre, Metz avait tout pour justifier ses rêves de Final Four : une floppée d’internationales, deux artilleuses de grande classe (Gros et Smits), une défense parmi les meilleures d’Europe et une jeune garde qui déborde de talent et d’envie. Metz avait tout sauf cette capacité à gagner des gros matches loin de chez lui. Désormais seul en tête de la poule D, le champion de France a prouvé qu’il « avance toujours un peu plus », porté par des joueuses au sommet de leur art.
« Une équipe de classe mondiale »
« On est arrivé rempli d’ambitions et on a réussi à faire le match qu’on voulait », se réjouit Emmanuel Mayonnade. « Vous ne venez pas gagner ici, marquer trente buts sans avoir de grands espoirs derrière. Metz est une équipe de classe mondiale, c’est du très haut niveau. C’était un match extraordinaire, parfait… et une mauvaise expérience pour moi », grimace Martin Albertsen, le technicien allemand.
Depuis onze mois et leur premier exploit contre Podgorica (qu’elles retrouveront samedi prochain), les Messines connaissent la recette des grandes victoires européennes. Hier soir, elles l’ont appliquée à la perfection pour faire déchanter le numéro un allemand, qui a gagné ses trente derniers matches en Bundesliga. Marina Rajcic, la première, s’est attachée à éc½urer les tireuses allemandes. D’une détermination sans borne, elle livrera, au final, une partition phénoménale (22 arrêts). « Elle a été géniale », apprécie son entraîneur.
La prestation défensive a pris des airs de démonstration puis Grace Zaadi et Xenia Smits, tellement précieuses, ont fait le reste. Quand Bietigheim poussait, Ana Gros répondait avec autorité. Et le coach allemand ne pouvait que hocher la tête, impuissant. « Ce soir, on a été une vraie équipe », résume Xenia Smits. Un collectif complet, aussi performant sur grands espaces qu’en attaque placée, qui se retrouve ce matin en tête de la poule D, devant Buducnost Podgorica. « J’ai adoré ce que j’ai vu ce soir. On a fait preuve de caractère , se félicite la capitaine Grace Zaadi. Ce n’est qu’une victoire, il faudra réitérer, mais on mûrit toutes ensemble, on prend de l’expérience. » Vite, la suite !
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101438] |
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Posté le : 16/10/2017 à 10:20 (Lu 24490 fois) | | | RL du 1610/2017
Metz Handball sur son petit nuage
Metz a frappé un grand coup en Allemagne, où il s’est offert une précieuse victoire sur Bietigheim (26-30). Leader invaincu de son groupe, le champion de France réalise un début de saison parfait.
ON N' A AIMÉ
La sérénité des Messines. C’est le fruit de vingt mois de travail et de victoires sous l’ère Mayonnade. Metz dégage une assurance et une maturité nouvelles. Une force tranquille que Bietigheim n’a jamais été en mesure de bouleverser samedi soir (26-30). Et que l’on devinait déjà dans le discours de l’entraîneur vingt-quatre heures plus tôt. « Ce que je sais, aujourd’hui, c’est qu’on gère plutôt bien notre barque. On est dans une dynamique intellectuelle positive », soulignait Emmanuel Mayonnade. Cette deuxième victoire européenne confirme la souveraineté de Metz en ce début de saison.
Marina Rajcic, la rage de vaincre. Ses cris rageurs, aux nez des tireuses allemandes, en disent long sur la détermination de la gardienne messine. 14 arrêts en 28 minutes, 22 au total : Marina Rajcic était sur une autre planète samedi. Plus encore que cette prestation magnifique, on aime l’aisance avec laquelle elle habite son nouveau rôle depuis plusieurs semaines.
La réaction de Smits. Elle fait partie de ces grandes joueuses qui ne restent jamais bien longtemps dans l’ombre. Affectée par sa première sortie européenne (1/7 contre Kristiansand), l’arrière gauche allemande a livré une prestation offensive de haute volée (8/10). Elle est, aussi, toujours incontournable en défense.
Voir Grace Zaadi à son meilleur niveau. Metz n’a pas trouvé sa recrue d’envergure internationale mais en avait-il vraiment besoin avec une demi-centre qui se promène depuis le début de la saison ? Précieuse meneuse de jeu, la capitaine prend aussi ses responsabilités au tir (10 buts en deux matches de Ligue des Champions).
La rigueur et le caractère du collectif. Royales en défense comme sur grands espaces, les Messines ont résisté à la pression allemande en fin de rencontre. Imperturbables. « Elles ont été rigoureuses et disciplinées , apprécie Emmanuel Mayonnade. La saison dernière, dans ces gros matches à l’extérieur, on avait toujours dix minutes de flottement. On s’agaçait, on s’en prenait à tout le monde, aux arbitres, à nous-mêmes… Cette fois, on est resté cohérent, constant dans l’effort. Cet état d’esprit m’a plu. »
ON N’A PAS AIMÉ
Les dernières minutes. Un peu de précipitation et beaucoup de ballons perdus. Heureusement, Metz s’était mis à l’abri depuis longtemps (+7 à la 33e ). « Ces petites erreurs en fin de match sont un peu décevantes mais il ne faut pas rester là -dessus. On est en tête après deux journées, on est sur la bonne voie », conclut Béatrice Edwige.
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101442] |
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Posté le : 16/10/2017 à 12:29 (Lu 24450 fois) | | | Et également
Ophélie Tonds rêve éveillée
Si on lui avait prédit un match de Ligue des Champions il y a quelques semaines, Ophélie Tonds ne l’aurait probablement pas cru… « C ’est une expérience que je ne pensais jamais vivre », soufflait la jeune gardienne messine au retour de Bietigheim. L’annonce de la grossesse de Laura Glauser, la première sélection dans le groupe professionnel, la répétition fort convaincante face au Havre (8 arrêts sur 15 tirs) puis finalement ce penalty contré pour ses premières secondes en Ligue des Champions… Tout va très, très vite pour la championne d’Europe U19 ! « J’étais déjà contente d’être sur la feuille de match. Entrer sur penalty, c’est énorme ! Je savais que j’avais une chance sur deux de l’arrêter, je me suis juste dit qu’il fallait que je le fasse , raconte Ophélie Tonds, née à Metz en 1998. Ce sentiment, à ce moment-là , est tellement fort… Je me souviendrai de mes débuts ! »
Discrète, souriante, plus à l’aise avec « les jeunes de [son] âge » qu’avec les internationales, la gardienne formée au club espère « profiter du groupe professionnel pour progresser et montrer qu’on a les qualités pour évoluer. » Une « chance » qu’elle n’attendait pas si tôt…
Brest encore trop juste contre l'armada de Györ en Ligue des champions
Brest a tenu tête à l'armada de Györ, championne d'Europe en titre, avant de perdre du terrain dans les dix dernières minutes (score final: 23-26), dimanche lors de la 2e journée de la Ligue des champions dames.
C'est la deuxième défaite des vice-championnes de France après celle concédée avec les honneurs à Rostov (24-26), un autre gros morceau, le weekend dernier.
Le club russe, dirigé par le Français Frédéric Bougeant et où évolue la capitaine des Bleues Siraba Dembélé, a chuté sur le parquet du club danois de Midtjylland (21-24) dans la soirée. Conséquence: le BBH (Brest Bretagne Handball) est dernier de ce groupe (B) très relevé.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101478] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101481] |
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Posté le : 20/10/2017 à 16:56 (Lu 24231 fois) | | | RL du 20/10/2017
QUE VAUT VRAIMENT BUDUCNOST PODGORICA ?
Double champion d’Europe et demi-finaliste la saison passée, Buducnost Podgorica est de retour aux Arènes de Metz, ce samedi. Avec un visage rajeuni et bien différent. Décryptage.
Une équipe (très) jeune…
« Buducnost, ce n’est plus ce que c’était avant », annonce Marina Rajcic, la gardienne monténégrine de Metz. Le club qu’elle a quitté en 2015 est aujourd’hui en pleine reconstruction. Le sept majeur a 22 ans de moyenne d’âge et les joueuses nationales composent 80 % de l’effectif. Un pari initié par l’entraîneur de Podgorica, Dragan Adzic également sélectionneur du Monténégro. « L ’ objectif est de bâtir une nouvelle équipe nationale », révèle Rajcic, championne d’Europe en 2012.
Le club se repose donc sur les plus grands espoirs du pays, « des joueuses prometteuses et talentueuses », observe Olivier Krumbholz, le patron des Bleues. Chef de file de cette relève : Djurdjina Jaukovic, 20 ans et un bras qui fait des ravages (15 buts en 2 matches de Ligue des Champions).
Sans stars… ou presque
Katarina Bulatovic, la star du pays, et Cristina Neagu, la référence mondiale des deux dernières années, sont parties sous d’autres cieux (Rostov et Bucarest). Forcément, leur absence pèse lourd. « Les jeunes peuvent avoir autant de talent qu’elles le veulent, on parle là de deux des meilleures joueuses du monde. Ce n’est pas remplaçable », estime Mayonnade. Reste Milena Raicevic (Knezevic de son nom de jeune fille), qui incarne à elle seule le prestige du club des Balkans. « C’est une star, une vraie belle joueuse de handball, capable de tirer à travers, de déborder, de jouer avec le pivot… », poursuit le technicien. « Il n’y a plus beaucoup d’étrangères mais Podgorica a eu l’intelligence de garder deux gardiennes d’expérience », complète Olivier Krumbholz. Bien connue en France, Darly Zoqbi de Paula (ex-Fleury) avait « posé beaucoup de problèmes » aux Messines l’an passé.
Un jeu « un peu vicieux »
La jeune équipe monténégrine a sombré en Norvège le week-end dernier (29-19), après sa victoire sur Bietigheim en ouverture de la Ligue des Champions (32-24). « Aujourd’hui, il faut le dire, Buducnost n’est pas du même niveau que Metz. Mais il vaut mieux être dans un bon jour pour les affronter , prévient Olivier Krumbholz. C’est une équipe difficile à jouer. Ça défend dur, ça truque parfois… C’est un handball un peu vicieux. Elles peuvent être à la limite de la correction, notamment dans la défense sur le pivot. »
La hargne des Monténégrines ne doit pas cacher la « cohérence » d’un ensemble qui, années après années, reste sur le devant de la scène européenne. « Les générations passent et Buducnost est toujours là , constate Emmanuel Mayonnade, admiratif. Il y a une culture du haut niveau très, très forte là -bas. C’est une équipe qui compte et elle n’est pas là par hasard. » Metz est prévenu.
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101502] |
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Posté le : 21/10/2017 à 09:56 (Lu 24142 fois) | | | rl du 21/10/2017
Metz, la fête lors des retrouvailles avec Podgorica ?
L’heure des retrouvailles a sonné entre Metz, leader de la poule, et un Podgorica en reconstruction, ce samedi aux Arènes. Un troisième succès européen placerait les Messines dans une position idéale avant les matches retour.
Comment oublier ce 11 novembre 2016 ? Un moment suspendu, resté gravé dans un coin de la mémoire des acteurs des Arènes en ce soir d’automne. Cet acte fondateur, lors de l’immense exploit devant Podgorica en Ligue des Champions (28-25), a posé les bases solides du groupe.
Metz s’était nourri d’un collectif transcendé, profitant aussi d’un effet de surprise et d’un soupçon de réussite indispensable à l’écriture d’une page d’histoire. Les choses ont bien évolué à l’heure des retrouvailles ce samedi. « Ce n’est plus le même Buducnost que la saison passée, constate l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Neagu et Bulatovic sont parties et elles ne sont pas remplaçables. Mais il y a une vertu que cette équipe ne perdra jamais : cette capacité à combattre, à s’accrocher qui, à mon avis, est décuplée. Une valeur de combat poussée au maximum ».
« Plus personne ne vient en étant sûr de gagner »
Le collectif messin faisait alors office de petit poucet devant l’ogre Podgorica, deux fois étoilé (2012 et 2015). Depuis, le rapport de force a bien changé. Au fil des exploits répétés à domicile et d’un premier quart de finale perdu avec les honneurs face au futur champion Györ. L’ambition désormais assumée d’un Final Four et un début d’exercice parfait tant en championnat (sept victoires) qu’en Coupe d’Europe (deux succès) en font aujourd’hui un outsider affiché. « Le fait que Metz devienne un des huit meilleurs clubs européens a impressionné tout le monde. Plus personne ne vient ici en étant sûr de gagner et on nous prend définitivement beaucoup plus au sérieux », observe Manon Houette, interrogée sur le site de l’EHF.
« On est tout le temps jugé, mis sous pression , insiste Mayonnade. Celles qui pensent avoir fait le plus dur à Bietigheim (26-30) n’ont pas leur place ici. Ça nous incite à être encore et toujours meilleur. Je nous interdis de penser que Buducnost est plus faible. Parce que l’équipe qui l’a fait (Bietigheim) a vite déchanté et n’a pas existé pendant 59 minutes (32-24). »
Les Messines prennent au sérieux la jeune armée de Milena Raicevic (ex-Knezevic) qui érige le vice en vertu. Et qui tentera de stopper la marche en avant du leader invaincu de la poule. « Il y a quelque chose de fondamental en Ligue des Champions : c’est de gagner les points à la maison, souligne le technicien. Il faut être redoutable et dur chez nous, il faut se faire respecter, montrer qu’on a faim de préserver une série en cours assez conséquente. » Une invincibilité à domicile qui dure depuis fin janvier.
Un troisième succès européen mettrait le champion de France sur une voie royale. « On pourra faire un vrai premier point à mi-chemin, au sortir des trois premiers matches , reprend Mayonnade. Pour le moment, il faut gagner les rencontres et ne pas se poser d’autres questions. » Tout est clair, place au jeu.
Nicolas KIHL.
Metz-Podgorica, le jour où tout est devenu possible
Metz a signé son premier grand exploit européen face à Podgorica la saison passée. Onze mois après, Marion Maubon, Emmanuel Mayonnade et Béatrice Edwige reviennent sur ce succès fondateur.
« On s’est trouvé ce soir-là »
Marion Maubon, ailière gauche : « Ce qui me revient tout de suite, en pensant à cette victoire, c’est notre unité. On s’est trouvé collectivement ce soir-là . On avait défendu en 3-2-1 (étagée) et dans cette organisation, si on n’est pas toutes ensemble, s’il n’y a pas une émulsion collective, ça ne passe pas. On a construit une véritable identité contre Podgorica. C’était la première page de notre histoire. »
« Un niveau de jeu incroyable »
Emmanuel Mayonnade, entraîneur : « Cette équipe-là , je la suis depuis des années et des années. Il y avait Neagu, Bulatovic, Knezevic… C’était fou pour moi. Le match, on le joue sans Xenia (Smits, blessée). On se dit que le collectif est plus fort tout, qu’il faut trouver des parades à l’absence d’une joueuse importante, qu’elles soient tactiques, techniques ou mentales. Je me rappelle m’être répété pendant une heure : punaise, on a tout ce qu’il faut pour gagner ce match et on va le perdre sur nos supériorités numériques. On ne marquait pas à six contre cinq et on prenait but sur but à cinq contre six. Je me rappelle aussi d’une relation entre Grace (Zaadi) et Sladjana (Pop-Lazic) qui avait atteint un niveau de jeu incroyable ! Buducnost menait toujours à l’approche du money-time, on décide de changer de défense et de faire entrer Marina (Rajcic) , qui nous relance sur des arrêts importants. On recommence à y croire, la dynamique s’inverse… Je me souviens de cette magnifique ambiance, du dernier temps mort, d’une discussion avec Grace sur un enclenchement mais pas vraiment de ce qu’il se passe après la victoire. C’est plein de souvenirs et, pour moi, un premier exploit sportif fort. »
« À cet instant, je suis émerveillée… »
Béatrice Edwige, pivot : « On avait perdu à Podgorica un mois plus tôt et tout le monde pensait qu’on allait prendre une leçon. Je savais qu’il fallait garder un écart de -2, -1 jusqu’au money-time. J’étais persuadée qu’on pouvait faire la différence dans les dix dernières minutes. C’est exactement ce qu’il s’est passé. On passe en 3-2-1 et elles explosent complètement. Grace fait une fin de match extraordinaire. Défensivement, on prend le pas. Et puis il y a eu Marina ! Elle est sur tous les ballons, tous les impacts de toutes les tireuses. À cet instant-là , je suis émerveillée… Je vois le score évoluer, elles ne marquent plus et je me dis : ça y est, c’est fait. Cette victoire a marqué le début de nos grands exploits européens. »
Laura MAURICE.
la Messine Grace Zaadi est en pleine forme avant Podgorica
La demi-centre n’est pas étrangère au bon début de saison de Metz. La capitaine fait rayonner ses partenaires et pèse aussi dans les stats.
G race Zaadi, vous semblez en grande forme depuis le début de la saison… « C’est vrai, je me sens bien. Comme l’équipe. La saison est très longue, il faut tenir sur la durée. Il est encore un peu tôt pour dresser des bilans, mais je pense que mes prestations sont globalement bonnes au service du collectif. »
• Dans l’organisation du jeu, comme dans la finition, vous semblez apporter votre patte de manière plus visible. Vrai ? « Cela dépend des prestations, mais je tourne à 5-6 buts par match. Une bonne moyenne même s’il y a eu quelques rencontres où j’étais un peu moins dedans. Cela m’importe peu de scorer moins, je prends autant de plaisir en faisant jouer mes partenaires, à les placer dans de bonnes conditions. »
• S ur quels aspects pensez-vous avoir progressé et quels sont vos axes de travail ? « Je pense avoir pris de l’expérience, mentalement, grâce à l’équipe de France, la Ligue des Champions. Je dois encore me perfectionner dans tous les domaines. Il y a un gros travail, surtout sur la défense. »
« J’aide Méline, la conseille c’est normal »
• Quelles sont vos relations avec la jeune Méline Nocandy, qui vous supplée à votre poste de demi-centre ? « Ça se passe très bien. Méline est une jeune fille géniale, attachante et qui a soif de travail. Elle est à l’écoute. Je l’aide, la conseille comme on m’a aidée lors de mon arrivée en équipe première. C’est normal. »
• Metz a parfaitement débuté sa campagne européenne avec deux succès en autant de rencontres… « On continue sur notre lancée. C’est très bien d’avoir gagné nos deux premiers matches mais il faut continuer, ne pas se relâcher et gagner celui de samedi devant notre public contre Podgorica. »
• Peut-on parler de m atch piège ? « Non, car on connaît cette formation monténégrine. On avait créé l’exploit l’an dernier en gagnant chez nous, mais ce sera différent. Leur équipe a changé. Elles ont perdu deux joueuses très importantes ( Neagu et Bulatovic ), mais c’est un collectif très agressif. Le danger peut venir de partout. Ce sont des filles jeunes issues du centre de formation. Elles n’ont rien à perdre. »
N. K.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101530] |
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Posté le : 22/10/2017 à 10:51 (Lu 24048 fois) | | | RL du 22/10/2017
Metz passe en force contre Buducnost Podgorica
Sans la manière mais avec une combativité exemplaire, les Messines ont pris le meilleur sur une accrocheuse équipe de Buducnost Podgorica (27-23), ce samedi aux Arènes. Trois sur trois : à mi-parcours, le bilan est « parfait ».
Il n’y a eu dans ce match ni la magie ni le niveau de jeu hallucinant offerts lors du dernier passage de Podgorica aux Arènes, il y a onze mois. Metz a souffert comme jamais cette saison en Ligue des Champions. Mais à la fin, c’est bien lui qui gagne (27-23).
« Ça fait parfois du bien de s’imposer sans briller », reconnaît Emmanuel Mayonnade. Ses joueuses l’avaient habitué à des récitals et des démonstrations de force. Hier, elles ont été accrochées, bousculées, au point d’en bafouiller leur handball. « C’est notre match le moins abouti cette saison. Il fallait inverser l’ordre des priorités et placer certaines valeurs au-dessus de tout. Privilégier le courage et l’abnégation, à défaut de bien jouer. Dans le combat, les filles ont été géniales , apprécie l’entraîneur messin. Et puis, il faut aussi savoir rendre hommage à la qualité de l’adversaire… »
Buducnost Podgorica a compensé sa jeunesse et son inexpérience par une hostilité qui a poussé les Messines dans un trou noir, où seule Orlane Kanor leur aura permis de voir le jour (7-5, 17e ; 7-8, 20e ). « Elles sont agressives, hargneuses, on le voit dans leur regard », raconte Béatrice Edwige.
« Des coups en douce »
« Elles défendent dur, ça pousse beaucoup, ça donne des coups en douce », confirme Laurisa Landre, étouffée elle aussi au poste de pivot. Mais Metz a perdu l’habitude de se laisser marcher sur les pieds. Le champion de France, qui n’a plus concédé aucune défaite à domicile depuis fin janvier (face à Budapest), a laissé passer la tempête pour repartir plus fort.
Marina Rajcic a éc½uré ses copines de la sélection monténégrine (19 arrêts), Manon Houette a fait une entrée remarquée (10-9, 27e ) et Xenia Smits, aussi géniale en attaque qu’en défense, a mis ses copines à l’abri juste avant la pause (12-10, 29e ).
En rentrant au vestiaire, Béatrice Edwige, bousculée dans tous les sens pendant trente minutes, a « hurlé [sa] haine » et les Messines, qui en connaissent aussi un rayon en agressivité, ont recadré Podgorica d’emblée (15-10, 31e ; 18-11, 36e ). C’était le début du festival d’Ana Gros (10 buts) et la fin pour les Monténégrines.
Podgorica aura eu bien du mal à dissimuler le vide laissé par Neagu et Bulatovic à l’intersaison (20-14, 44e ; 24-20, 55e )... Mais le demi-finaliste de la dernière édition a distillé suffisamment d’indices pour annoncer un match retour en enfer, le 4 novembre. « Elles ne lâchent jamais rien. Même à -8, elles poussent encore et encore. Elles sont un peu comme nous finalement , sourit Béatrice Edwige. Et ce n’est pas facile de jouer contre soi… On sait qu’elles seront intraitables chez elles. »
Il en faudra plus pour intimider le double champion de France… A mi-parcours, les Messines, bien installées en tête de leur poule, ont un pied au tour principal de la Ligue des Champions. Mieux, elles ont déjà assuré un total de quatre points. C’est autant que l’an passé après six matches… « Il ne faut surtout pas s’arrêter là », rappelle Emmanuel Mayonnade, patron d’un groupe toujours invaincu cette saison, toutes compétitions confondues.
Laura MAURICE.
« Pas besoin de triomphe dans la victoire »
Grace Zaadi, demi-centre de Metz : « On savait que ce serait une rencontre compliquée. On a connu trois matches différents depuis le début de la Ligue des Champions. J’ai aimé l’agressivité, le caractère et le calme qu’on a su mettre dans cette victoire. »
Béatrice Edwige, pivot de Metz : « Je n’ai pas besoin de triomphe dans la victoire. Ce succès fait du bien. Certains diront que c’est moins propre que d’habitude, mais peu importe. Je ne sais pas si c’est l’adversaire ou l’arbitre qui nous ont posé des problèmes. Ça a été un match compliqué, on a été bousculé dans tous les sens, mais je suis contente ! On est sûr d’avoir quatre points si on va au tour principal, comme l’année dernière, et on n’est qu’à mi-parcours… »
Ana Gros, arrière droit de Metz : « On savait que ce ne serait pas facile, même sans Neagu et Bulatovic (les deux stars ont quitté Podgorica cet été). Ça reste une équipe qui joue très dur, très physique. Elles ont joué avec beaucoup d’agressivité en défense. C’était un peu dur pour nous, on a connu des problèmes en attaque, on a pris pas mal de buts. Mais c’était beaucoup mieux en deuxième période. Je suis contente d’avoir pu gagner de cette façon, ça donne confiance pour la suite. Trois matches, trois victoires : c’est parfait ! Il faut juste continuer comme ça. »
M a non Houette, aillière gauche de Metz : « Cette équipe est très dense physiquement, on a été pris de court sur les dix premières minutes. Offensivement, on n’a pas trouvé les clés. Je suis contente de voir qu’on est capable de faire des débuts de deuxième période de ce niveau-là . C’est encourageant, même si on n’arrive pas encore à faire 60 minutes pleines. Il va falloir bosser et se reposer aussi car on a ressenti un petit peu de fatigue sur ce match. »
Darly Zoqbi de Paula, gardienne de Podgorica : « C’est un très bon match de la part de Metz, qui a fait moins d’erreurs que nous à la fin. Elles sont plus expérimentées. Même si on est très jeune, cela reste un match de Ligue des Champions, Metz avait besoin d’être concentré et de faire bien les choses. Elles l’ont fait, félicitations à elles ! »
Laurisa Landre, pivot de Metz : « On s’est battu comme une équipe, c’est beau. C’était un match accroché, cette équipe défend comme aucune autre. Personnellement, au pivot, ça a été très dur. Trois victoires en trois matches, j’espérais ce sans-faute, on l’a fait. Je suis très heureuse et fière. Il ne faut pas s’enflammer mais le plus dur a été fait. »
Rajcic, Smits, Gros ne déçoivent pas
Metz a construit sa victoire devant Pogdorica sans jamais s’affoler, ce samedi aux Arènes. Avec deux arrières et une gardienne comme pièces maîtresses : Xenia Smits, Ana Gros et Marina Rajcic.
Xenia Smits le terrain et rien d’autre
« J’avais lu dans la presse que Xenia était un peu en souffrance. Je crois que ce soir, elle a répondu. C’est le terrain qui compte le plus pour elle , explique Emmanuel Mayonnade. Elle est exemplaire à l’entraînement, je n’ai jamais vu un tel professionnalisme. » L’arrière messine aime la rigueur. « C’est vrai que je sors frustrée quand je ne fais pas un bon match. C’est normal. » Ce samedi, l’Allemande (7/8) n’avait pas à se poser de question. Xenia s’est transformée en guerrière, il fallait bien ça pour répondre au défi physique imposé des Monténégrines. « Je suis contente de ma prestation, de notre troisième victoire en Ligue des Champions. C’était dur, elles nous ont bougées , glisse l’internationale. Grace (Zaadi) et Méline (Nocandy) nous ont mis dans de bonnes conditions pour nos tirs. »
Ana Gros, « une capacité à réexister »
Le penalty est une des spécialités de la Slovène. Ana Gros a connu deux échecs dans cet exercice ce samedi. L’arrière a trouvé par deux fois la gardienne de Pogdorica, Zoqbi De Paula, sur sa route. Cela aurait pu s’arrêter là mais l’arrière a eu la chance de reprendre le ballon et de marquer derrière. Précieux. Ce n’est pas sur ces deux situations peu ordinaires que l’entraîneur messin s’est penché au moment du bilan mais plutôt sur l’apport de sa joueuse après une première période en dents de scie : « Ana a cette capacité à réexister. Elle est restée très calme, a analysé son match pour repartir de l’avant en seconde période », apprécie le coach. Repartir de l’avant pour Gros signifie faire mal aux gardiennes et faire trembler les filets. 10/14 pour le rendu final.
Marina Rajcic « une garantie »
Quatre arrêts en quatre minutes. Comment semer le trouble dans les têtes des tireuses adverses ? Par ce genre de début de match. La gardienne internationale monténégrine connaissait parfaitement les subtilités de tir des filles de Podgorica : normal, elle partage en sélection leurs petits secrets. Poing rageur levé, Rajcic a sorti une nouvelle fois le grand jeu dans ses buts. « Défensivement, c’est bien mais on a aussi fait des erreurs. Sans Marina, le score n’aurait pas été le même » , salue Béatrice Edwige. »
« Elle a été formidable, elle nous a soulagées », complète Xenia Smits. Depuis le début de la campagne européenne, Marina Rajcic répond aux attentes pendant près de soixante minutes. « Marina est une garantie, elle confirme tout le bien qu’on pensait d’elle. Ce n’est pas une surprise mais le plus dur sera de confirmer sur la durée », appuie son entraîneur Emmanuel Mayonnade. Pour le moment, aucune fausse note pour la Monténégrine, auteur de 19 arrêts samedi.
Nicolas KIHL.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101548] |
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Posté le : 23/10/2017 à 11:49 (Lu 28367 fois) | | | RL du 23/10/2017
la réserve messine trop forte pour le Val d’Orge
VAL D’ORGE 22 METZ 27
Mi-temps : 9-11. Arbitres : MM. Combes et Liégeois.
VAL D’ORGE. Marqueuses : Braconnier (6), Chevessier (1), Kehou (3), Laville (1), Loutoby (2), Miel (2), Raoult (3), Rutil (4).
METZ. Gardiennes : Tonds, Portes. Marqueuses : Begon (3), Bel-Gareh (3), Di Rocco (5), O. Dos Reis (1), Gautschi (8), Godard (2), Kanor (2), Seguin (3).
En déplacement chez un mal classé, la réserve messine s’est imposée dans les grandes largeurs face au Val d’Orge (22-29), malgré une belle opposition. Les Franciliennes prenaient le meilleur départ (3-2, 8e ) sur des envolées sur l’aile gauche de Kehou. Les Messines serraient la défense et, à la faveur d’un temps fort sur le front de l’attaque, prenaient les devants (3-6, 12e ). Accrocheuse, la formation du Val d’Orge revenait une fois encore pour ne compter que deux unités de retard à la pause (9-11).
Gautschi, le festival
Les Lorraines, secouées par leur entraîneur, entraient sur le parquet avec d’autres intentions. En réussite, Daphné Gautschi illuminait le parquet de tout son talent (8 buts). À elle seule, la Suissesse mettait Metz sur orbite (11-15, 35e ). Une série de parades de Portes et de contres gagnants de Di Rocco faisait gonfler le score (13-22e, 50e ).
Bras ballants sur le bord de la touche, le technicien du Val d’Orge était sans solution. Dans les dernières minutes, les Mosellanes tombaient légèrement dans la facilité sur quelques situations à leur portée et laissaient Val d’Orge revenir (22-27). Avec ce deuxième succès de rang, Metz, deuxième du classement, reprend son rythme habituel et peut préparer sereinement la réception de la lanterne rouge Saint-Etienne dans quinze jours.
P. M.
Pourquoi Metz Handball peut aller loin
Trois matches européens ont suffi à Metz pour frapper les esprits et se positionner comme le principal outsider de la compétition. Le champion de France est à la hauteur de ses ambitions !
Après trois matches européens, la sentence est tombée : « Metz peut aller très loin dans cette compétition. » La prédiction ne vient pas du camp messin, ni d’un observateur peu objectif. Mais de Darly Zoqbi de Paula, la gardienne de Podgorica, complètement désarmée samedi et impressionnée par le niveau de jeu de son bourreau. Comme elle, beaucoup prédisent un futur radieux à cette équipe…
Les raisons d’y croire
Metz a changé de dimension. Il y a d’abord eu cette première participation aux quarts de finale de la Ligue des Champions, en avril dernier, avec une victoire de prestige sur le futur champion d’Europe. Il y a surtout, depuis quinze jours, des victoires qui frappent les esprits. Si les Messines ne sont pas encore parmi les plus grandes d’Europe, elles s’en rapprochent dangereusement. Les éloges de la Fédération européenne en témoignent… « C’est un sentiment unanime : Metz a fait un pas en avant , écrit l’EHF sur son site. L’équipe française est actuellement notre premier choix pour le rôle d’outsider. »
Le collectif est arrivé à maturité. Bâti sur la continuité et la stabilité, renforcé par des recrues brillantes et des jeunes en plein essor, le groupe d’Emmanuel Mayonnade a franchi un cap. Il est devenu, en moins de deux ans, une machine de guerre quasi invincible à la maison. Sa dernière défaite remonte au 28 janvier, il a depuis enchaîné cinq victoires européennes aux Arènes. S’il arrive à confirmer ses progrès à l’extérieur, il sera très dur à arrêter cette saison…
Des joueuses au sommet. On connaît la force du collectif, son unité, son caractère. Quand, en plus, certaines individualités tutoient le sublime, Metz devient injouable. Ana Gros, Xenia Smits, Manon Houette ou Marina Rajcic – pour ne citer qu’elles – sont de vrais motifs d’espoir.
Les raisons de ne pas s’emballer
Le niveau relatif de la poule. Deux débutants (Kristiansand et Bietigheiem) et une équipe en reconstruction (Podgorica) : voilà le tableau – simplifié – de ce groupe D, où Metz surnage à mi-parcours. L’adversité ne semble pas aussi élevée que dans d’autres poules, même si les deux prochains déplacements, au Monténégro puis en Norvège, n’auront rien d’une partie de plaisir.
L’échec des recrutements. La saison est longue. Et comme aime à le répéter Emmanuel Mayonnade, « la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain ». Si Grace Zaadi apporte entière satisfaction et si Méline Nocandy est un parfait joker, l’absence de cette demi-centre « d’envergure internationale » si convoitée pourrait peser dans quelques semaines. Le même constat vaut pour Marina Rajcic, étincelante mais bien seule… Des renforts pourraient toutefois s’inviter cet hiver.
Des gros morceaux au tour principal. Officiellement, Metz n’y est pas encore. Mais le tour principal devrait lui réserver des adversaires d’un autre calibre. Le Vardar Skopje (invaincu lui aussi), Budapest et vraisemblablement Thüringer… Que des noms déjà croisés l’an passé. L’équipe hongroise, notamment, n’a pas laissé que des bons souvenirs. Le plus dur commence…
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101549] |
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Posté le : 23/10/2017 à 11:53 (Lu 28365 fois) | | | Et également :
Yutz méritait tellement mieux
Les Yussoises sont une nouvelle fois passées tout près de la victoire, samedi à La Rochelle. Elles attendent désormais que la route tourne, enfin…
AUNIS 34 YUTZ 33
Mi-temps : 16-15. Arbitres : MM. Nicolas et Olivier Clermont.
AUNIS. Gardiennes : Gallais (4 arrêts), Pavillard (5 arrêts). Marqueuses : Ségura-Grau (1/4), Delorme (6/8), Lopez-Martin (8/14), Quirin (2/2), Lasserre (1/3), Deville (5/8), Nieto Rodriguez (6/8), Michelet (3/3), Nomoko (2/7), Parmentelat (0/1).
YUTZ. Gardienne : Zarraï (12 arrêts). Marqueuses : Abdellahi (10/14), Entringer, (3/5), Grenu (3/4), Kassouh (6/6), Magar (0/1), Pelé (3/9), Pora (7/10), Sias (0/2), Tome (1/1), Vandevoorde (0/1).
Encore une fois, le scénario n’a pas voulu sourire à Yutz, tombé les armes à la main à La Rochelle (34-33). Le coach d’Aunis avait prévenu ses joueuses : « C’est une équipe qui galope, qui s’engage. » Les Mosellanes lui ont donné raison et le partage des points aurait été une juste récompense à la bravoure mise au combat. Mais la classe biberon, qui n’a plus rien à jouer cette saison, n’entend renoncer…
Car après avoir fait très peur à un candidat à la montée, les Yussoises ont tenu la dragée haute à Aunis sur son terrain, sans parvenir à décrocher leur premier succès de la saison. « On encaisse un 6-1 qui nous fait mal », disait-on du côté lorrain à l’issue du match. Le début de la partie avait semblé presque trop facile pour les Rochelaises, qui enfilaient les buts sans se faire prier.
Mais faute de maintenir le tempo, elles allaient être punies par un adversaire totalement décomplexé (8-7, 13e ). Aunis vendangeait et Yutz était toujours dans le coup à la pause (16-15, 30e ). « Si on m’avait dit ça avant la rencontre », soufflait Christophe Fratini, l’entraîneur lorrain qui restait sur son nuage au retour des vestiaires (20-20, 38e ). Jade Lasserre entretenait une lueur d’espoir (24-22, 41e ) mais Yutz impressionnait par sa pugnacité (28-28, 49e ). Le suspense serait donc au rendez-vous de ce money-time (30-30, 51e ; 32-32, 55e ; 33-33, 58e ).
« On ne renonce jamais »
À deux reprises, Ghada Zarraï, la gardienne yussoise, remportait ses duels face à Lasserre (57e ) et Nomoko (59e ). Mais le rush final ne récompensait pas le courage de la lanterne rouge. Rebeca Lopez-Martin crucifiait les Mosellanes (34-33) à quelques secondes du terme. « On ne renonce jamais, on essaie de revenir mais ça se joue sur des détails comme d’habitude. C’est le sport mais ça serait bien que la roue tourne pour une fois », disait Christophe Fratini, forcément amer. « On a des occasions qu’on n’arrive pas à mettre au fond, on l’a payé cash », appuyait sa capitaine Sabrina Abdellahi.
D. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101567] |
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Posté le : 24/10/2017 à 11:13 (Lu 28244 fois) | | | RL du 24/10/2017
Tamara Horacek : « On me donne des responsabilités »
Quatre mois après son départ pour Issy-Paris, Tamara Horacek retrouve son club formateur, ce mercredi aux Arènes de Metz (20h30), pour le premier vrai choc de la saison en Ligue féminine.
Les Arènes l’avaient quittée en pleurs, entre le bonheur d’un troisième titre de championne de France et le déchirement du départ, après treize années passées à Metz. Tamara Horacek, l’enfant du pays, est de retour, ce mercredi, sous les couleurs d’Issy-Paris.
• Tamara, comment allez-vous depuis ce 3 juin ? « Je vais très bien ! Je me suis acclimatée à la vie parisienne. C’est un gros changement mais je m’y sens bien. »
• Comment vous êtes-vous adaptée à votre nouveau club ? « Tout s’est bien passé. J’ai été super bien accueillie. Il y a eu beaucoup de nouvelles, c’est toujours plus simple que d’arriver seule. Je n’avais connu que Metz jusqu’ici et ça fait du bien de voir d’autres choses, d’autres façons de faire… Le changement a du bon. Je suis heureuse à Paris. »
« Metz est plus complet que la saison dernière »
• Vous avez été élue joueuse du mois de septembre, vous êtes la 7e meilleure buteuse du championnat… Tout va bien, aussi, sur le terrain ? « On me donne beaucoup de responsabilités et je me fais plaisir sur le terrain. On a réussi un très bon début de saison avec l’équipe et je suis contente aussi de ce que j’ai pu montrer à titre personnel. Mais je n’oublie pas que rien n’est acquis. Il faut continuer à travailler et avancer, j’en veux toujours plus. »
• Comment abordez-vous ces retrouvailles avec les Messines ? « Plus ou moins comme tous les autres matches. C’est un retour à la maison, c’est vrai, mais je ne veux pas en faire des tonnes. Je vais jouer contre mon ancienne équipe, contre le club qui m’a formée, je n’oublie pas d’où je viens, mais je suis Parisienne maintenant. J’ai un nouveau maillot à porter. Je tiens donc à relativiser ces retrouvailles, je ne veux pas me mettre une trop grosse pression sur les épaules. »
• Il s’agit aussi du premier vrai choc de la saison pour les deux équipes… « C’est un match test pour nous, on va voir ce qu’on vaut vraiment. Je trouve que Metz a de très bonnes rotations cette saison, tout le monde apporte quelque chose. L’équipe est plus complète que la saison dernière, je pense. De notre côté, on ne doit pas se mettre trop de pression, il faudra être relâché, jouer notre jeu et se donner à fond. Comme tous les gros matches, ça se jouera sur des détails, sur l’intensité qu’on pourra y mettre. On vient pour gagner, c’est certain, mais c’est avant tout un vrai test pour Issy-Paris. »
• Après les JO et l’Euro en 2016, le Mondial, dans un mois, fait-il partie de vos objectifs ? « Oui. L’équipe de France est toujours dans un coin de ma tête. C’est vrai que j’ai plus de temps de jeu à Issy-Paris mais je ne crois pas que ça fasse vraiment la différence. Si je faisais dix bonnes minutes avec Metz, c’était aussi remarqué. Je fais tout, en tout cas, pour pouvoir être en Allemagne en décembre ! »
Laura MAURICE.
Le chiffre 37 pour Tamara
La saison n’aurait pas pu mieux démarrer pour Tamara Horacek, meilleure joueuse du mois de septembre. La meneuse de jeu d’Issy-Paris est la 7e meilleure buteuse du championnat
avec 37 réalisations.
L’ex-Messine a notamment inscrit 11 buts face à Chambray.
Pour Metz le chiffre 4
Le choc contre Issy-Paris marque le début du calendrier démentiel qui attend les Messines. Face aux Parisiennes demain, à Dijon (28/10), à Brest (01/11) puis
à Podgorica (04/11),
elles disputeront quatre matches en onze jours !
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101583] |
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Posté le : 25/10/2017 à 09:50 (Lu 28165 fois) | | | RL du 25/10/2017
Issy-Paris, un bourreau parfait pour Metz ?
Tout semblerait presque trop facile pour Metz cette saison. La venue d’Issy-Paris, ce mercredi soir (20h30) aux Arènes, devrait quelque peu pimenter les débats. « C ’est la meilleure équipe que nous ayons reçue jusqu’ici. L’adversaire le plus sérieux, qui représente le plus de danger », résume Emmanuel Mayonnade.
Un coup d’½il rapide sur l’effectif parisien suffit à appuyer les propos de l’entraîneur messin. Le nom clinquant de Stine Oftedal (Györ), LA star du championnat français depuis quatre ans, n’y figure plus. Mais Issy-Paris, dauphin de Metz (6 victoires, 1 défaite), a parfaitement digéré le départ de sa meneuse de jeu. Celle-ci a laissé derrière elle des internationales de renom (Silberg, Abbingh) et des jeunes espoirs (Deba, Sercien-Ugolin), parfaitement capables d’assurer la relève. « Elles présentent des joueuses intéressantes à chaque poste et les recrues montrent de très belles choses , observe Mayonnade. L’ailière gauche (Veronika Mala) est excellente dans le duel avec la gardienne et très forte en contre-attaque. » Et Tamara Horacek fait son grand retour aux Arènes auréolée du titre de meilleure joueuse du mois de septembre ! « C’est une équipe complète, cohérente capable de répondre à beaucoup de problèmes posés , renchérit le technicien messin. Au sortir de l’aventure avec Stine Oftedal, elles ont construit quelque chose de plus homogène où chacun apporte sa pierre. Et pour l’instant, ça marche plutôt bien. »
Tout roule aussi du côté de Metz, auteur d’un superbe début de saison en championnat et en Coupe d’Europe (10 victoires consécutives). Dans ce remake de la finale de la Coupe de France, le champion de France cherchera à préserver son invincibilité et, surtout, sa place de leader ! « Le jeu sur grand espace sera primordial, tout comme le match des gardiennes », prévient Mayonnade. Étincelante cet automne, Marina Rajcic aura face à elle Solberg, la meilleure gardienne du dernier exercice (342 arrêts en 26 matches !).
La. M.
Metz invincible depuis un an !
En cas de succès sur Issy-Paris ce mercredi, les Messines fêteraient un an d’invincibilité sur la scène nationale. En championnat et en Coupe, elles ont enchaîné 25 matches sans défaite.
La scène nationale lui appartient plus que jamais. Metz n’y a plus perdu depuis un an. Le grand rival brestois n’a rien pu faire pour lui ravir le titre de champion mais il reste encore aujourd’hui la dernière équipe à avoir fait tomber l’armada d’Emmanuel Mayonnade. Depuis ce 26 octobre 2016, Grace Zaadi et ses copines ont enchaîné 25 matches sans défaite (23 victoires, 2 nuls) en championnat et Coupe de France.
ÉQUIPE. Le collectif messin a accepté le plus dur : il est, à chaque match, la cible à abattre. Sa façon de gérer le succès, comme la pression, est l’une de ses grandes forces. « Ce groupe, c’est d’abord un mental de fou, avec beaucoup de caractère , décrit Mayonnade. Les filles sont intelligentes, donc on peut se dire les choses. Parfois ça pique, souvent c’est une petite claque mais derrière, ça repart… » Ajoutez à cela une pléiade d’internationales et la magie opère. « Bien sûr qu’il y a un vrai talent dans cette équipe. Mais cette belle série est autant due aux compétences sportives qu’à ce qu’il y a dans leur tête et dans leur c½ur. »
ÉQUILIBRE. L’invincibilité messine est née, aussi, d’une exigence de tous les instants imposée par Emmanuel Mayonnade. « C’est une remise en question permanente. Je sais que je peux être ô combien rabat-joie dans l’approche des matches, à répéter qu’il faut se méfier, faire attention… On aurait pu tomber 150 fois depuis un an. Mais on sait que ce sera dur à chaque fois, qu’il faut toujours prouver de nouvelles choses. On marche sur un fil », insiste l’entraîneur, qui bannit tout relâchement.
EXPÉRIENCE. Arrivé à maturité, le groupe construit par le technicien girondin est toujours – paradoxalement – en plein essor. « Nos joueuses majeures progressent encore et pour nos jeunes , chaque minute de jeu est capitalisée pour la suite. Le temps joue pour nous », explique Thierry Weizman.
ENTRAÃŽNEUR. Fin tacticien, « meneur de femmes », estimé dans le vestiaire, Emmanuel Mayonnade serait, selon son président, « l’entraîneur idéal ». Il a en tout cas prouvé sa capacité à mobiliser le groupe, à renverser des matches et à tenir éloignée la défaite. « Il est intelligent, malin et il sait trouver les mots avec les joueuses. Souvent, les entraîneurs ont l’une ou l’autre de ces compétences. Lui a les deux », salue Thierry Weizman.
DÉFAITE. « Il n’y a pas un moment où je n’y pense pas… C’est un brin fataliste mais on sait que la défaite se rapproche un peu plus tous les jours , reconnaît l’entraîneur messin. Au quotidien, on essaie simplement de créer les conditions pour avoir le recul et la maturité nécessaires le jour où elle arrivera… »
Laura MAURICE.
25 matches sans défaite, retour sur la folle série de Metz
26 octobre. Face à Brest , le rival annoncé pour le titre, Metz échoue sur le plus petit des écarts (21-22) aux Arènes lors de la 6e journée de Ligue féminine. « Ce match est venu nous rappeler combien l’adversité était réelle , se souvient Emmanuel Mayonnade. Il a aussi lancé cette belle série de victoires. »
2 novembre - 11 janvier. Bien installé en tête du classement, le champion en titre balaie tour à tour Fleury (21-33), Nice (30-34), Celles-sur-Belle (22-29) et Dijon (34-20). Sans être jamais inquiété.
25 janvier. Petite alerte à Nantes ! Menées de deux buts à 2’30 du terme, les Messines arrachent in extremis le match nul (22-22) face à une équipe qui reste alors sur une série de treize victoires.
15 février - 1er mars. Début de la phase retour. Metz se relance contre Toulon (33-16), Issy-Paris (30-22), Chambray (26-27) et Besançon (28-25).
11 mars - 26 avril. Brest, les retrouvailles. Un choc au sommet conclu sur une superbe victoire de Metz en Bretagne (28-29), qui lui assure quasi définitivement la première place. En parallèle de son aventure en Coupe de France (victoires sur Besançon en quart puis Toulon en demie), les Messines enchaînent face à Fleury (28-26), Nice (20-29), Celles (34-18), Dijon (22-26) et Nantes (32-25) pour aborder la phase finale dans des conditions idéales.
6 ma i. Et pourtant, « tout a failli s’arrêter face à Dijon », raconte Emmanuel Mayonnade. Virtuellement éliminé à la mi-temps du quart de finale retour, Metz s’est fait une grosse frayeur avant de préserver la qualification avec un nul (29-29, 25-29 à l’aller).
14 mai - 3 juin. Les championnes de France en titre filent en finale après avoir tué tout le suspense à Besançon (20-30 et 27-21). Elles remportent la Coupe de France à Bercy en asphyxiant Issy-Paris (33-29) puis réalisent deux prestations de haute volée pour s’offrir un 21e titre au terme d’une magnifique opposition avec Brest (21-22 et 25-23).
30 août - 25 octobre. Avec quatre, cinq puis sept victoires de rang – face à Nice, Besançon et Chambray notamment –, Metz réalise très vite son meilleur début de saison depuis quatre ans. Avant d’affronter Issy-Paris, ce mercredi, puis Brest. Comme on se retrouve…
METZ – Gardiennes de but : Rajcic (12), Dos Reis (24) ou Tonds (16)
METZ – Gardiennes de but : Rajcic (12), Dos Reis (24) ou Tonds (16). Joueuses de champ : Edwige (3), Gros (6), Zaadi (7), Flippes (8), Nocandy (10), Houette (11), Landre (15), O. Kanor (17), Kieffer (19), Smits (22), Sajka (25), Maubon (27), Luciano (30). Entraîneur : Emmanuel Mayonnade.
ISSY-PARIS – Gardiennes de but : Solberg (16), Dangueger (1). Joueuses de champ : Sercien-Ugolin (6), Pintea (7), H. Oftedal (10), Horacek (11), Abbingh (18), D. Lassource (22), Bulleux (24), Frey (48), Mala (67), Deba (84). Entraîneur : Arnaud Gandais.
A suivre en direct commenté sur notre site republicain-lorrain.fr (20h30)
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