Forum des Handiablées Bienvenue sur le forum des supporters de l'équipe féminine de Metz Handball
Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [100972] |
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Posté le : 16/09/2017 à 11:36 (Lu 25501 fois) | | | Bjr
Laura si j ai bien compris les equipes n ayant presque pas changé et que tout le monde se connait en toute logique on ne peut que gagner ( et puis qu' est ce peut leur faire aux bisontines si on veut être les premiers chez nous: de funes dans les scenes de demarrage aux feux rouges)😄😄
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [100989] |
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Posté le : 17/09/2017 à 08:06 (Lu 25437 fois) | | | RL du 17/09/2017
Yutz encore trop juste
Comme à Mérignac, la défense des Louves a bu la tasse contre Rennes.
Vu 8 fois
Le 17/09/2017 Ã 05:00
La performance rennaise contre Celles-sur-Belle, relégué de LFH (23-22, il y a huit jours), n’était pas un coup de chance. Pas plus que la lourde défaite de Yutz à Mérignac (40-28) n'était un accident. L’envol réussi des Bretonnes, la porosité défensive des Mosellanes, se sont confirmés à Saint-Exupéry, hier soir. Alors que les joueuses d’Ille-et-Vilaine ont enchaîné une deuxième victoire de suite, pris leurs quartiers en tête avec Mérignac, Yutz a eu confirmation que les travaux d’étanchéité prendraient du temps.
C’est pratiquement un copier-coller de la semaine dernière , constate l’entraîneur, Christophe Fratini. Comme en Gironde, effectivement, ses joueuses ont calé au démarrage. Deux tirs d’arrières (Franssen en extension, Betzer en appui), une contre-attaque d’Allamelou, et Rennes était déjà hors de portée (0-3, 2'12''). Les prémices d’un cavalier seul, sublimé par une excellente relation arrière-ailière gauche. Au bas mot, Louison Boisorieux a distillé une demi-douzaine de passes décisives à Adeline Allamelou. Une vraie capitaine de soirée, l’ancienne latérale de Saint-Maur (9/12).
Les visiteuses n’ont pas été irrésistibles, loin de là (18 pertes de balle, autant que Yutz). Simplement plus réalistes, plus aguerries que les mousses de Christophe Fratini. Ainsi, l’arrière gauche Ninon Pora, qui avait disputé l’Euro U18 le mois dernier, disputait ce samedi son deuxième match de D2. L’attelage novices-expérimentées paraît encore bien fragile. Les filles s’investissent, mais ça n’apparaît pas dans le match. C’est la triste réalité de la D2 , souligne Fratini.
Cruelle, aussi, parfois. A la 43e , alors que le passif était encore surmontable (16-20), Jena Kassouh a pris deux fois deux minutes, par excès de fougue. Derrière, Pora l’a rejointe sur le banc. A quatre contre six, Yutz a maintenu l’écart (18-22, 45e ). Avant de dévisser pour de bon (19-27, 53e ), et d’aligner un troisième match sans victoire face à Rennes (nul et défaite la saison passée). On savait que jusqu’en décembre, on mangerait notre pain noir , dit Fratini. Maintenant, il faut s’accrocher. Les filles ne doivent pas avoir honte. Ma crainte, c’est qu’elles baissent les bras. Des attitudes à surveiller à Celles, samedi prochain.
L. H.
YUTZ - RENNES : 24-34 (9-14)
150 spectateurs. Arbitres : MM. Daré et Fanack. Exclusions à Yutz : Dabo (25e ), Kassouh (43e , 2x2'), Pora (44e ) ; à Rennes : Barrès (45e ).
YUTZ – Gardiennes de but : Zarraï (12 arrêts en 50’, dont 0 pen./2) puis Contadin (10’, 0 pen./1). Joueuses de champ : Abdellahi (cap.) 7/13 ; Hadi 3/8 (dont 2 pen./2) ; Pelé 1/5 ; Pora 2/8 ; Sias 2/3 ; C. Vandevoorde 0/1 ; Adams 1/3 ; Dabo 3/7 ; Entringer 5/9 (dont 3 pen./4) ; Grenu ; Kassouh 0/1. Entraîneur : C. Fratini.
RENNES – Gardiennes de but : Lachat (7 arrêts en 30’, dont 0 pen./2) puis Konan (14 arrêts en 30’, dont 1 pen./4). Joueuses de champ : Allamelou 9/12 ; Barrès 4/5 ; Betzer 2/6 ; Boisorieux 7/12 (dont 3 pen./3) ; Franssen (cap.) 1/1 ; Le Boulc’h 4/6 ; Amourette 1/2 ; Barré 1/2 ; Bertau 1/2 ; Codazzi 1/1 ; De Sousa 1/2 ; Soulard 2/3. Entraîneur : O. Mantes.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [100990] |
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Posté le : 17/09/2017 à 08:12 (Lu 25434 fois) | | | et aussi:
Metz Handball : quatre à la suite
Les Messines sont plus que jamais leaders du championnat avec cette quatrième victoire. Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade n’ont jamais été inquiétées par Besançon (26-20) ce samedi soir au complexe Saint-Symphorien.
L’histoire est belle entre Metz et Besançon. Toujours présent, ce léger pincement au c½ur rejaillit lorsque les deux clubs les plus titrés de la scène française se retrouvent. La confrontation de ce début de saison, samedi soir au complexe Saint-Symphorien – les Arènes font les yeux doux à la petite balle jaune –, a encore apporté son lot de sensations. Fortes ? Oui car Besançon, demi-finaliste la saison passée contre le futur champion de France, a montré son caractère, ses aptitudes à dérouter l’adversaire par les multiples systèmes peaufinés par Raphaëlle Tervel, et son ambition retrouvée.
Suffisant ? Pas vraiment car les Messines ont réussi un match plein du début à la fin (26-20). Il n’était pas question de ce fameux relâchement au retour des vestiaires, hier soir. « On a joué une bonne rencontre dans l’ensemble, sans gros creux, appuie Laura Flippes. Nous avons été constantes dans notre niveau de jeu et c’est le point très positif de la soirée. » Metz a validé son début de saison parfait avec cette quatrième victoire en autant de rencontres : « On ne pouvait pas imaginer meilleur démarrage », se félicite l’ailière droit.
« On est tombé sur plus fort »
Côté bisontin, on ne pouvait que saluer la performance et admettre la supériorité de l’adversaire : « On a été dans le match tout le temps mais on est tombé sur plus fort , analysait l’entraîneur Raphaëlle Tervel. Il y a eu trop de ballons perdus (17 au total) et de tirs loupés à six mètres ». Besançon a donc manqué d’application et de précision en voulant jouer trop rapidement. Metz, lui, a presque tout bien fait. « On est content, satisfait du contenu aussi. Il y a eu plein de choses intéressantes, relève l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. On prend peu de buts, c’était l’objectif fort. »
Le champion de France n’a jamais tremblé et a toujours fait la course en tête (5-2, 13e , puis 12-8, 27e ). De chaque côté du terrain, Marina Rajcic et Catherine Gabriel (14 arrêts chacune) se sont amusées à repousser les tirs quand les Bisontines se sont heurtées au mur dressé par les Mosellanes : « On a fait le nécessaire pour gagner ce match. Défensivement, on a montré de belles choses, c’est rassurant pour les prochaines échéances », poursuit le technicien. Metz semble avoir trouvé cette stabilité à son retour des vestiaires. Ce point noir avait souvent été son péché mignon la saison dernière… Cette fois, pas de démobilisation, c’est certain (16-11, 35e puis 19-13, 42e ). « On a aussi montré du caractère parce que Besançon sortait d’un gros gros match face à Issy et restait sur une dynamique intéressante. C’est notre sortie la plus aboutie, la plus complète », conclut Mayonnade. Ce quatre à la suite permet aux Messines d’aborder en leader serein le voyage à Chambray dimanche. Qui promet quelques sueurs froides.
Nicolas KIHL.
Rajcic en patronne
C’est assez rare pour le souligner : Laura Glauser n’a pas disputé une seule minute de la rencontre face à Besançon, ce samedi soir (à l’exception d’une entrée sur penalty…). Sa doublure, Marina Rajcic, a occupé les buts messins pendant une heure… avec beaucoup de talent ! « Elle a été excellente », souligne Emmanuel Mayonnade, d’ordinaire plutôt partisan d’un partage équitable entre les deux gardiennes. La Monténégrine a parfaitement répondu à son homologue bisontine, l’internationale Catherine Gabriel, auteur d’un festival et ovationnée par le public messin.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101001] |
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Posté le : 18/09/2017 à 11:09 (Lu 25329 fois) | | | RL du 18/09/2017
N1 : Metz donne une leçon défensive à Altkirch
Grâce à une belle prestation défensive, la réserve messine a logiquement dominé Altkirch, ce samedi en Alsace (16-23).
ALTKIRCH 16 METZ 23
Mi-temps : 9-12. Arbitres : MM. Gaudissard et Merchdi.
ALTKIRCH. Busuioceanu (7), Florean (3), Hell (1), Lazar (3), Simon (1), Welte (1).
METZ. Begon (1), Bel-Garey (2), Di Rocco (2), O. Dos Reis (4), Gautschi (2), Godard (3), Jacques (2), Kanor (2), Kieffer (5).
Le centre de formation messin a fait le déplacement avec l’Alsacienne Charlotte Kieffer, championne d’Europe juniors début août avec l’équipe de France. Réputée solide en défense, elle l’a une nouvelle fois démontré samedi soir à Altkirch, tout en étant efficace en attaque.
La réserve de Metz était pourtant accrochée par les joueuses d’Altkirch en première période. Bien en place, ces dernières proposaient un collectif cohérent. L’expérimentée Amélia Busuioceanu faisait la différence, tout comme la gardienne Laura Selvaggio qui, avec ses arrêts (16 au total), permettait à ses coéquipières de ne pas se laisser décrocher. Mais les Alsaciennes se heurtaient au mur lorrain, qui signait une jolie démonstration défensive.
Le match était engagé et se jouait en défense (9-12 à la pause). Au retour des vestiaires, Metz poussait mais se montrait parfois brouillon à la finition. Pendant une dizaine de minutes, les Altkirchoises, émoussées physiquement, ne marquaient pas. Mais les joueuses de Yacine Messaoudi ne se détachaient pas véritablement. Dans son but, Selvaggio était toujours à son avantage. Elle ne pouvait cependant rien contre le collectif lorrain qui retrouvait des couleurs par l’intermédiaire d’Ornella Dos Reis, Emma Jacques ou encore Laura Kanor.
Cette fois, Metz prenait ses distances (13-20, 50e ). Altkirch s’inclinait avec les honneurs (16-23). « C’est une première prestation intéressante , soulignait Robert Pallaro, le coach alsacien. Nous avons rencontré une belle formation messine qui nous a mis en difficulté en attaque. Je félicite mes joueuses qui ne se sont jamais démobilisées. La prestation d’ensemble est encourageante. Dans son but, Laura Selvaggio a été fidèle à sa réputation et le collectif a montré des choses intéressantes. Nous sommes là pour apprendre. »
LFH : Metz Handball : ça roule !
Appliquées, convaincantes et solides défensivement, les Messines ont signé un premier match référence, ce samedi face à Besançon. De bon augure avant un déplacement piège à Chambray dimanche.
ON A AIMÉ
La prestation d’ensemble des Messines. Après quatre journées, Metz a trouvé ses repères et l’a prouvé face à Besançon (26-20), un prétendant au podium qui restait sur une grosse performance face à Issy-Paris. Le champion de France a livré samedi son match « le plus abouti, le plus complet » depuis le début de la saison. Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur, ne trouvait d’ailleurs « pas grand-chose » à redire après la sortie convaincante de son groupe. Grosse satisfaction de la soirée : la défense, avec seulement vingt buts encaissés.
Voir Marina Rajcic s’imposer. La gardienne monténégrine a tenu les buts pendant une heure, avec autorité et talent. Laura Glauser s’est échauffée à la mi-temps mais Rajcic, irréprochable, a finalement disputé l’intégralité de la rencontre. Quatorze arrêts au total : c’est autant que Catherine Gabriel, la gardienne bisontine, elle aussi très en vue samedi soir.
La jeune garde. Après une année de transition, entre le groupe pro et l’équipe réserve, Marie-Hélène Sajka, Orlane Kanor et Méline Nocandy font désormais partie intégrante de l’effectif professionnel et du projet de jeu. Les trois espoirs messins sont entrés très rapidement sur le terrain, alors que le champion de France n’était pas encore à l’abri d’un retour bisontin. Mention spéciale à Nocandy (3/3), en belle forme depuis son titre de championne d’Europe juniors.
L’absence de trous d’air. Les Messines semblent avoir résolu le gros point noir de la saison passée, ces fameux passages à vide au retour du vestiaire qui ont parfois failli coûter cher. Pas de frayer samedi : appliquées pendant une heure, les coéquipières de Grace Zaadi ont affiché une constance et un sérieux remarquables. « Rassurant pour les prochaines échéances », se félicitait Emmanuel Mayonnade.
ON A MOINS AIMÉ
Les occasions manquées de Besançon. Sans ces nombreuses pertes de balle, sans ces tirs faciles ratés à six mètres, les Bisontines auraient sans doute pu (mieux) tenir le choc. Le spectacle aurait été un poil plus prenant si elles avaient profité de ces deux balles d’égalisation au quart d’heure de jeu pour entretenir le suspense… Mais Besançon, surprenant demi-finaliste la saison passée, apprend encore. Et le match retour, dans la chaude ambiance du Palais des sports, pourrait être autrement plus accroché…
La. M.
Les Messines seules en tête
Seule équipe à avoir réussi le sans-faute
jusqu’ici (quatre matches, quatre victoires),
Metz occupe seul la tête du classement de Ligue féminine, avec un point d’avance sur son grand rival annoncé, Brest (trois victoires, un nul). Chambray, co-leader avant cette journée, quitte le podium après sa défaite devant Issy-Paris (3e ). Nice, 8e , défie Dijon à domicile mercredi.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101014] |
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Posté le : 20/09/2017 à 08:23 (Lu 25208 fois) | | | Répu du 20/09/2017
Les origines du handball
« Quand et par quel pays a été créé le jeu du handball ? Il paraît qu’à l’origine, il y avait deux équipes de onze joueurs, est-ce vrai ? » T. P., Pont-à -Mousson
Le handball serait né en Allemagne vers 1915. Il est pratiqué par les sections féminines sous le nom de Torball ( la balle au but ) qui rappelait le Ceska hazena, un jeu de balle tchèque créé à la fin du XIXe siècle.
En 1919, un professeur à l’Institut d’Education Physique de Berlin, fit une adaptation de ce nouveau jeu pour les hommes, jetant ainsi les bases du handball à onze.
La Fédération allemande de handball fut officialisée au Congrès sportif de Nuremberg le 27 juillet 1935 : l’État national socialiste en fit un sport de base à l’armée et sa pratique y devint obligatoire. Une Fédération internationale de handball amateur fut créée en 1928 à l’occasion des Jeux Olympiques d’été d’Amsterdam.
En France, le premier club de handball apparut à Petite-Rosselle en 1935 et la première Fédération française, qui n’avait qu’un caractère régional, vit le jour le 1er octobre 1935 avec son siège à Metz.
C’est en juillet 1941 que la Fédération française de handball fut officiellement créée. Si les premières saisons furent consacrées exclusivement à la pratique du handball à onze, des essais à sept eurent lieu assez rapidement. Mais ce n’est qu’à la fin de la saison 1953 que fut organisée la première compétition nationale de handball à sept. Le championnat de France fut instauré lors de la saison 1955-1956. À cette époque, les tendances étaient encore partagées entre un jeu à sept ou à onze. Ce dernier disparut officiellement en 1958.
A noter que sur le site de la ffhb l'histoire du handball est également racontée
http://www.ff-handball.org/pratiquer/le-handball/histoire.html
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101020] |
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Posté le : 20/09/2017 à 10:33 (Lu 25165 fois) | | | Bjr
Il me semble que le hand a onze se disputait sur des terrains de foot!
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101023] |
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Posté le : 20/09/2017 à 12:31 (Lu 25142 fois) | | |
Citation : françoise Répu du 20/09/2017
Les origines du handball
« Quand et par quel pays a été créé le jeu du handball ? Il paraît qu’à l’origine, il y avait deux équipes de onze joueurs, est-ce vrai ? » T. P., Pont-à -Mousson
Le handball serait né en Allemagne vers 1915. Il est pratiqué par les sections féminines sous le nom de Torball ( la balle au but ) qui rappelait le Ceska hazena, un jeu de balle tchèque créé à la fin du XIXe siècle.
En 1919, un professeur à l’Institut d’Education Physique de Berlin, fit une adaptation de ce nouveau jeu pour les hommes, jetant ainsi les bases du handball à onze.
La Fédération allemande de handball fut officialisée au Congrès sportif de Nuremberg le 27 juillet 1935 : l’État national socialiste en fit un sport de base à l’armée et sa pratique y devint obligatoire. Une Fédération internationale de handball amateur fut créée en 1928 à l’occasion des Jeux Olympiques d’été d’Amsterdam.
En France, le premier club de handball apparut à Petite-Rosselle en 1935 et la première Fédération française, qui n’avait qu’un caractère régional, vit le jour le 1er octobre 1935 avec son siège à Metz.
C’est en juillet 1941 que la Fédération française de handball fut officiellement créée. Si les premières saisons furent consacrées exclusivement à la pratique du handball à onze, des essais à sept eurent lieu assez rapidement. Mais ce n’est qu’à la fin de la saison 1953 que fut organisée la première compétition nationale de handball à sept. Le championnat de France fut instauré lors de la saison 1955-1956. À cette époque, les tendances étaient encore partagées entre un jeu à sept ou à onze. Ce dernier disparut officiellement en 1958.
A noter que sur le site de la ffhb l'histoire du handball est également racontée
http://www.ff-handball.org/pratiquer/le-handball/histoire.html |
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A noter que le siége du Handball Féminin et toujours a METZ
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101024] |
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Posté le : 20/09/2017 à 13:05 (Lu 25133 fois) | | | si seulement ca pouvait etre vrai
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101032] |
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Posté le : 21/09/2017 à 21:19 (Lu 25024 fois) | | | RL du 21/09/2017
N1 : Un axe Metz-Achenheim
C’est devenu un classique du Grand Est : samedi, la réserve messine accueillera Achenheim-Truchtersheim, un voisin alsacien avec lequel les relations se sont amplifiées ces dernières saisons. Et semblent parties pour durer.
Attention, trafic régulier ! Ces dernières années, la route entre Achenheim-Truchtersheim et Metz est devenue de plus en plus fréquentée par les joueuses de handball. Pas seulement pour les rencontres de Nationale 1, dont la première est programmée samedi en Moselle. Entre le club lorrain et son voisin alsacien, les mouvements ont aussi lieu à l’intersaison. L’arrivée de Charlotte Kieffer cet été l’a encore prouvé.
« C’est la dernière à avoir fait le trajet », confirme son nouvel entraîneur Yacine Messaoudi. « Avant elle, il y en avait eu d’autres et le plus beau symbole de réussite est Laura Flippes », passée du statut de promesse à celui d’internationale française en quatre saisons aux Arènes.
Le directeur du centre de formation messin peut en être fier : il n’est pas pour rien dans le rapprochement avec l’entente de la grande banlieue strasbourgeoise. « C’est d’abord une histoire de proximité géographique , explique Messaoudi. On sait très bien qu’il y a un bassin de handball important dans ce coin-là avec un Pôle Espoirs de qualité (à Strasbourg). Sans oublier que l’Achenheim-Truchtersheim Handball (ATH) a une vraie fibre dans la formation de jeunes talents que nous pouvons ensuite accompagner vers le haut niveau. »
La relation entre les deux clubs est d’autant plus forte qu’elle n’est pas nouée qu’avec des liens professionnels. « Yacine est plus qu’un collègue, c’est un ami. On échange très souvent ensemble », confirme Aurélien Duraffourg, l’ancien entraîneur du Havre arrivé sur le banc de l’ATH au printemps 2014. « Cela ne veut pas dire que je forcerai des joueuses à aller à Metz, je n’y ai pas d’intérêt. Mais si elles me demandent, je saurai où les aiguiller. Et puis les voir partir dans le meilleur centre de formation français est aussi une petite fierté pour nous. »
Vers des prêts réguliers ?
« Ce n’est pas Aurélien qui va me dire de suivre telle ou telle potentielle recrue. J’essaie de couvrir l’ensemble de la filière pour détecter les futures pépites qui peuvent nous rejoindre », précise Messaoudi, bien renseigné également sur le vivier guadeloupéen (Nocandy, les s½urs Kanor etc). « Après, si j’ai repéré quelqu’un, je vais prendre des renseignements auprès de lui et on va voir ce qu’il y a de mieux pour la joueuse. Charlotte Kieffer, cela faisait plus d’un an qu’on préparait son arrivée. »
L’axe est aussi devenu régulier dans l’autre sens. Pour des éléments qui n’ont pas réussi à se faire une place au sein du groupe pro messin. Samedi, Manon Hemmerlin et Margaux Cintrat reviendront ainsi au gymnase du Technopôle sous le maillot de l’ATH.
« On est aussi là pour permettre aux joueuses qui ont connu un échec de ne pas abandonner leurs rêves de haut niveau », résume l’entraîneur alsacien, qui a déjà relancé l’an passé Raïssa Dapina, aujourd’hui à Fleury en Ligue féminine. À terme, Aurélien Duraffourg aimerait même se voir prêter régulièrement des joueuses lorraines. Réponse de Yacine Messaoudi : « Tout est envisageable mais cela n’est possible qu’avec des clubs de D2 qui peuvent monter (statut VAP). Nous, on ne s’interdit rien. » L’axe Metz-Achenheim est parti pour durer.
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101045] |
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Posté le : 23/09/2017 à 10:17 (Lu 24882 fois) | | | RL du 23/09/2017
Metz s’attaque à une équipe qui monte
Les Messines se rendent dimanche sur le terrain d’une équipe qui monte : Chambray-lès-Tours. Zoom sur une success-story qui l’a vue passer de la Nationale 3 à l’élite en dix ans.
Chambray s’est débarrassé de l’étiquette de petit poucet aussi vite qu’il a gravi les échelons. Passé de la Nationale 3 à la Division 2 en quatre ans (2006-2010), qualifié pour les play-off au printemps dès sa première année dans l’élite, il joue déjà les premiers rôles cette saison en Ligue féminine (4e ). Dimanche, Metz se déplace sur le terrain d’une équipe qui monte.
Une construction réfléchie
Chambray ne s’est pas fait en un jour. Encore très amateur il y a une dizaine d’années, le club de la banlieue de Tours a connu un coup d’accélérateur avec l’arrivée d’Yves Guérin à la tête du CTHB en mars 2015. L’ancien vice-président de Saint-Cyr a imposé son professionnalisme en reconstituant l’équipe dirigeante de l’ex-pensionnaire de Division 1 masculine. Principale recrue, l’homme d’affaires à succès Christophe Bouhour, qui a su attirer partenaires privés et joueuses de renom. Les résultats ont suivi, peut-être un peu trop vite pour les infrastructures. Avec une capacité de 700 places, le gymnase de la Fontaine-Blanche n’est pas digne de l’élite. Mais comme Chambray ne compte pas s’arrêter là , une nouvelle tribune pourrait voir le jour d’ici deux ans et coller aux grandes ambitions du club. Son nouvel objectif ? Faire partie des équipes européennes à l’horizon 2020.
Un entraîneur respecté
À 38 ans, il est déjà l’une des grandes figures de Chambray. Sur le banc depuis les débuts de la section féminine en 2006, Guillaume Marques a propulsé son équipe au plus haut niveau. « Le parcours sportif de Chambray est directement lié à celui de son entraîneur. Ils ont grandi ensemble. Je ne peux être qu’admiratif et respectueux », reconnaît Emmanuel Mayonnade, le technicien messin. « Guillaume est un coach exigeant mais ce qu’il dit est toujours juste , complète le pivot Hawa N’Diaye, qui a quitté Metz pour Chambray cet été. Il nous tire vers le haut, nous stimule. Humainement, il peut être taquin mais il est surtout ouvert à la discussion. Il s’intéresse à ses joueuses, à ce qu’on pense du projet de jeu… » Une recette gagnante.
Un recrutement malin
Le plus gros coup de Chambray s’appelle évidemment Mouna Chebbah. L’internationale tunisienne, meilleure joueuse de la saison 2015, a rejoint le promu à l’été 2016 après le dépôt de bilan de Nîmes. Avant elle, la championne du monde Sophie Herbrecht avait ouvert la voie et permis au club d’Indre-et-Loire de changer de dimension. Linda Pradel et Nely Carla Alberto ont suivi. Nouvelle recrue de choix, cet été : Szimonetta Planeta, l’arrière droit référencée Ligue des Champions (16 buts avec Thüringer l’an dernier). Aujourd’hui, l’effectif de Chambray s’impose comme un sérieux prétendant au Top 4 français.
Retrouvez le classement de la Ligue féminine
T. G. et La. M.
et également
Yutz déjà dos au mur
L’URGENCE. Lesté de deux défaites cinglantes et déjà bon dernier de D2F, Yutz risque encore d’en baver à Celles-sur-Belle. L’ancien pensionnaire de LFH (une défaite, une victoire) compte déjà un point de retard sur Saint-Amand-les-Eaux, son concurrent exclusif pour l’accession. L’ensemble de Christophe Fratini a d’autres priorités : raffermir une défense qui a pris 74 buts en deux journées, et « marquer les immanquables ». Le coach en a recensé une dizaine samedi dernier, contre Rennes (24-34). Dans le groupe, Célia Magar est appelée pour la première fois en seniors. La gardienne des -18 ans remplace Victoire Contadin.
Laura G.
la gardienne de Metz Laura Glauser forfait avec l’équipe de France
Laura Glauser a déclaré forfait pour le rassemblement des Bleues la semaine prochaine. « Elle réalise actuellement des examens approfondis pour connaître la nature de sa blessure », précise le communiqué de la Fédération française. La gardienne messine, qui n’a pas joué face à Besançon samedi dernier, fera tout de même le déplacement à Chambray. « Elle sera là et on verra comment ça se passe », annonce Thierry Weizman, le président et médecin du club, sans donner davantage d’explications.
« Pour cette fois et tant que les examens ne sont pas terminés, je dois m’en tenir au secret professionnel », précise-t-il.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101058] |
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Posté le : 24/09/2017 à 09:18 (Lu 24767 fois) | | | RL du 24/09/2017
Ça se corse pour Metz Handball
Après Besançon, les Messines défient un autre prétendant au Top 4, ce dimanche : Chambray, qui les avait inquiétées jusqu’à la dernière seconde la saison passée. « Un choc », estime l’entraîneur Emmanuel Mayonnade.
A Metz, personne n’a oublié les sueurs froides du premier déplacement à Chambray, en février dernier. « Il s’en est fallu de très, très peu pour qu’on passe à la trappe , se souvient l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. On gagne d’un tout petit but (26-27) avec un penalty arrêté par Marina Rajcic à la dernière seconde… »
Héroïne d’un jour, la gardienne monténégrine aura l’occasion de se rappeler aux bons souvenirs de Mouna Chebbah et consorts, ce dimanche en Touraine. Laura Glauser, forfait pour le rassemblement des Bleues fin septembre, sera bien du voyage. Mais les inconnues autour de son état de santé persistent et l’internationale française devrait encore être préservée… Il reviendra donc à sa doublure, étincelante devant Besançon, d’assurer l’intérim pendant soixante minutes.
« Défendre fort »
Metz aura encore fort à faire cet après-midi, face à une équipe qui lui disputait le statut de leader avant son faux pas à Issy-Paris (32-23), la semaine passée. « Oui, c’est un choc , tranche Emmanuel Mayonnade. Du fait de la qualité de l’adversaire et de la dynamique générale des deux équipes. On connaît la difficulté d’aller s’imposer là -bas, Brest y avait perdu la saison dernière et pour nous, ça avait été très compliqué… »
L’entraîneur messin s’attend, en plus, à une « réaction d’orgueil » après la déconvenue parisienne. « Ce match est important pour nous, pour rester dans le coup au classement. Il va falloir aller à la bagarre », confirme l’ancienne Messine Hawa N’Diaye. « On ne se présente pas en victime mais on sait qu’on ne joue pas dans la même cour que Metz. S’il y a un secret pour les battre, il est bien gardé », sourit Guillaume Marques, le coach historique de Chambray.
Les deux techniciens tombent d’accord sur un point : dans ce face-à -face entre les deux meilleures marqueuses du dernier exercice (Mouna Chebbah et Ana Gros), « le match se jouera en défense. » Dans ce domaine, Metz s’avance avec quelques certitudes après sa solide prestation face à Besançon (26-20). « Il faudra éviter de prendre trop de buts, ne pas laisser dérouler. Au-delà de 25, on n’existera pas dans cette rencontre » , prévient Marques. « Chambray a la capacité de marquer beaucoup de buts (Mouna Chebbah pointe déjà en tête du classement des marqueuses ). Il va encore falloir défendre fort », insiste Mayonnade.
Avant la trêve internationale et à quinze jours de leur entrée en Ligue des Champions, les championnes de France devraient disputer, cet après-midi, leur premier vrai test à l’extérieur. « On a entrevu du mieux la semaine passée. On a aussi retrouvé des valeurs qu’on avait un peu perdues de vue , reconnaît Mayonnade. Gagner ce match et rester sur cette dynamique intéressante est un objectif très fort pour nous. »
Laura MAURICE.
avant d’affronter Metz, Mouna Chebbah ne veut « pas s’enflammer »
Mouna Chebbah espère un match solide et complet contre Metz.
• M ouna Chebbah (demi-centre de Chambray), comment jugez-vous votre début de saison ? « On a bien démarré (3 victoires, 1 défaite) mais il ne faut pas s’enflammer car la saison est longue. On a joué des équipes à notre portée. Maintenant, on affronte Metz et Brest, deux très grosses écuries. »
• Vous abordez ce choc contre Metz avec confiance ? « On va se dire qu’on part à la guerre même si contre Issy (32-23) , on n’a pas fait le match qu’on voulait. On connaît les forces de Metz, on doit rentrer sur le terrain pour gagner, donner le meilleur. »
• Quelles seront les clés du match ? « Bien défendre sur la base arrière, être très solide, rester concentrées sur toute la durée. Jouer en oubliant ce que représente Metz. On sait que sur le papier, elles sont plus fortes mais on est des compétitrices. On a notre carte à jouer. »
• Comme la saison passée (elle avait fini meilleure marqueuse), vous marchez bien… « Je pense à l’équipe avant tout mais c’est sûr que je veux apporter le maximum pour faire gagner le club. »
N. K.
Yutz s’enfonce un peu plus
S’il y avait bien une classe d’écart entre Celles-sur-Belle et Yutz ce samedi, il a tout de même fallu une période de rodage aux ex-pensionnaires de Ligue féminine avant de prendre le meilleur sur les Lorraines.
CELLES-SUR-BELLE 36 YUTZ 27
Mi-temps : 18-12.
HBC CELLES. Topic (1), Chauveau (5), Briémant (6), Stevin (1), Abba (2), Lepère (2), Sagna (12), Diharce (1), Miño-Larenas (1), Senamaud (5).
YUTZ. Abdellahi (11), Sias (2), Dabo (2), Kassouh (3), Adams (1), Van de Voorde (1), Pora (3), Hadi (4).
Intraitable en défense, Celles-sur-Belle asphyxiait d’entrée les jeunes Yussoises, peut-être impressionnées par le statut de l’ancien pensionnaire de Ligue féminine qui bénéficiait d’une réussite offensive maximale. Le HBCC transformait ses trois premières attaques et prend déjà le large (3-0, puis 5-0, 7e ).
Il fallait attendre sept minutes pour voir Sias forcer le verrou deux-sévrien. Le sursaut des Lorraines correspondait à un véritable trou d’air cellois. Abandonnée par sa défense, Hicquebrant encaissait trois buts coup sur coup (5-4, 10e ). C’était la douche froide après l’euphorie des premières minutes. Lepère, qui trouvait la lucarne, stoppait l’hémorragie, et le jeu s’équilibrait. Yutz insinuait le doute dans les esprits adversaires, mais son égalisation à 7-7 sonnait un peu comme le chant du cygne dans cette première mi-temps.
Les joueuses de Christophe Fratini n’étaient pas capables de répondre à l’accélération soudaine de Celles, qui optaient pour des phases de jeu rapide pour creuser l’écart (14-9, 23e ). Cette fois, la machine était en marche et les Lorraines n’avaient pas les moyens de l’arrêter. Leur défense prenait l’eau et les Celloises appuyaient encore (18-12, 30e ).
Emmenées par une Sagna perforante en attaque, elles poursuivaient sur leur lancée au retour des vestiaires. L’internationale jeune leur permettait de compter 10 buts d’avance à la 37e (24-14). L’écart de niveau entre les deux équipes était trop important pour que Yutz ne revienne dans la partie. Après les hésitations de la première période, Celles solidaire en défense et inspiré en attaque, déroulait s’imposait nettement, 36-27.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101086] |
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Posté le : 25/09/2017 à 08:30 (Lu 24656 fois) | | | RL du 25/09/2017
Metz, le sans-faute
Metz traversera la trêve internationale l’esprit léger : accroché en première période, le leader a inéluctablement accéléré pour s’imposer à Chambray (20-27) et décrocher son cinquième succès de la saison.
Metz a imposé sa loi. Sans trop trembler, il faut bien l’avouer. Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade n’ont été accrochées trente minutes à peine, avant d’appuyer sur l’accélérateur.
En face, Chambray a montré toutes ses facettes du moment : un très beau visage d’abord, celui d’une équipe concentrée, appliquée et donc capable de réciter son projet de jeu et de rivaliser avec le leader (alors dans un faux rythme). Et puis, le CTHB a été rattrapé par sa jeunesse. On a alors vu une formation encore en construction et terriblement naïve par moments. Notamment en début de seconde période…
Et forcément, face à la maturité collective du champion de France en titre, cela ne pardonne pas. Surtout que Metz menait déjà de deux buts à la pause (12-14)… La classe d’écart entre les deux effectifs a alors été criante.
En échec complet pour trouver des solutions face au mur défensif lorrain, devant s’en remettre à des coups de patte un brin désespérés (de Chebbah surtout), butant aussi sur Rajcic sur ses quelques opportunités, Chambray abandonnait beaucoup trop de ballons en chemin. Parfois un peu bêtement.
Flippes intransigeante
Car les Messines, dans le sillage de Grace Zaadi (6/8) et surtout d’une Laura Flippes intransigeante à l’aile (5/5), profitaient de l’aubaine pour plier la rencontre en déroulant sur jeu rapide. Et ce, même durant une courte infériorité numérique (14-18, 36e ; 15-24 ; 45e ). Implacable Metz : tout simplement, la force des grandes.
Avec une étonnante maîtrise, les Chambraisiennes avaient pourtant fait ce qu’il fallait jusqu’alors. Gros avait bien allumé la première (0-1), imitée par Zaadi (1-2), le CTHB ne s’était pas affolé, s’appuyant, avec patience, sur le bras de Planeta, la puissance d’Alberto et le poignet de Chebbah (2-2, 3-5, 6-6).
Mieux encore, en agressant les Messines, Chambray avait récupéré de bons ballons : Tavares s’échappait en contre (7-6, 13e ). L’équipe de Guillaume Marques trouvait de belles solutions collectives sur attaque placée et creusait l’écart sur jets de sept mètres (8-6, 14e ; 9-7, 15e ).
Sauf que le manque de rotation (forfait sur blessure de Boutrouille, Bellakhdar alignée mais touchée à une cheville) avait commencé à peser. Par manque de lucidité, les pertes de balle se multipliaient face à une défense lorraine remobilisée et plus haute (11-12, 23e ).
Le premier tournant de cette rencontre finalement : sans s’affoler, le groupe d’Emmanuel Mayonnade avait déjà rectifié le tir. De quoi se mettre sur orbite au retour des vestiaires en haussant nettement le ton, en termes d’intensité défensive et de rythme en attaque.
Chambray pouvait bien limiter la casse dans les dix dernières minutes, à l’orgueil, à l’énergie et grâce à des parades énormes d’Oliveira. L’affaire était entendue depuis de longues minutes. L’ambitieuse équipe d’Indre-et-Loire a fait ce qu’elle a pu, mais le leader était trop fort. Seule équipe invaincue après cinq rencontres, Metz tentera de poursuivre son sans-faute après la trêve internationale, avec la réception de Toulon début octobre.
Mayonnade : « L’entame de seconde période a été excellente »
Pas vraiment convaincu par la première mi-temps de ses joueuses, ce dimanche à Chambray, Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin, a apprécié leur réaction au retour des vestiaires. « Je regrette ce début de match sans conviction de notre part. Nous ne sommes pas mauvais mais trop approximatifs, avec un manque global d’agressivité , note le technicien. L’entame de seconde période est excellente et nous permet très vite de prendre les devants. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101091] |
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Posté le : 25/09/2017 à 09:58 (Lu 24623 fois) | | | La nouvelle république du 25/09/2017
Le CTHB a fait ce qu'il a pu
Chambray THB - Metz : 20-27 Au contact durant la première période, les Chambraisiennes ont coincé juste après la pause et subi la loi implacable du leader.
Le Chambray THB a montré toutes ses facettes, hier : un très beau visage d'abord, celui d'une équipe concentrée, appliquée et donc capable de réciter son projet de jeu et de rivaliser avec le leader messin ; et puis, le CTHB a été rattrapé par sa jeunesse. On a alors vu une formation encore en construction et terriblement naïve par moments. Notamment en début de seconde période…
Et forcément, face à la maturité collective du leader et champion de France en titre, cela ne pardonne pas. Surtout que Metz menait déjà de deux buts à la pause (12-14)… La classe d'écart entre les deux effectifs a alors été criante.
En échec complet pour trouver des solutions face au " mur " lorrain, devant se remettre à des coups de patte un brin désespérés (de Chebbah, surtout), butant du coup aussi sur Rajcic sur ses quelques opportunités, le CTHB abandonnait surtout, en cette première moitié de second acte, beaucoup trop de ballons en chemin. Parfois un peu bêtement. Groggy, dans les cordes en fait. Car les Messines, dans le sillage de Zaadi et surtout d'une Flippes intransigeante à l'aile et sur jeu rapide, profitaient, inexorablement, de l'aubaine pour plier la rencontre en déroulant ses points forts. Et ce, même durant une courte infériorité numérique (14-18, 36'37 ; 15-24, 45'14). Implacable Metz : tout simplement, la force des grandes.
Dommage, car, jusqu'à la pause, les Chambraisiennes avaient donc fait ce qu'il fallait. Sans folie, avec une étonnante maîtrise même. Gros avait bien allumé la première (0-1), imitée par Zaadi (1-2), le CTHB ne s'affolait pas et s'appuyait, avec patience, sur le bras de Planéta, la puissance d'Alberto et le poignet de Chebbah (2-2, 3-5, 6-6).
Trop naïves en début de seconde période
Mieux encore, en " agressant " les Messines, Chambray récupérait de bons ballons : Tavares s'échappait en contre (7-6, 13'13) et surtout, l'équipe de Guillaume Marquès trouvait de belles solutions collectives sur attaque placée et creusait l'écart sur jets de 7 m (8-6, 14'50 ; 9-7, 15'32).
Sauf que le manque de rotation (forfait sur blessure de Boutrouille et Bellakhdar, alignée, mais touchée à une cheville) commençait à peser. Par manque de lucidité, les pertes de balle se multipliaient face à une défense lorraine remobilisée et plus haute (11-12, 23'45). Le premier tournant finalement de cette rencontre : sans s'affoler, l'équipe d'Emmanuel Mayonnade avait déjà rectifié le tir. De quoi se mettre sur orbite au retour des vestiaires en haussant nettement le ton, en terme d'intensité défensive et de rythme en attaque.
Le CTHB pouvait bien limiter la casse dans les dix dernières minutes, à l'orgueil, à l'énergie et grâce à des parades énormes d'Oliveira, l'affaire était entendue depuis de longues minutes.
Les Chambraisiennes ont fait ce qu'elles ont pu, mais le leader était trop fort.
la fiche
Mi-temps : 12-14.
Arbitres : MM. Pajot.
Spectateurs : 900.
Chambray : Pradel (1 arrêt sur 12 en 30'), Oliveira (5 arrêts sur 21 tirs en 30'), Novellan ; Mauny (0/1), Alberto (4/5), Tavares (5/8), N'Diaye, Asperges, Chebbah (6/12 dt 3/3 sur pén.), Planéta (3/7), Bruni, Dubois, Thomé (2/2), Bellakhdar (0/2). Entraîneur : Marquès.
Metz : Glauser (0 arrêt sur 1 sur pén en 10''), Rajcic (8 arrêts sur 27 en 59'50) ; Edwige, Gros (4/9), Zaadi (6/8), Flippes (5/5), Nocandy (1/1), Houette (2/5), Landre (3/3), Kanor (0/1), Smits (1/2), Sajka, Maubon (4/5), Luciano (1/1). Entraîneur : Mayonnade.
Exclusions temporaires : Tavares (40'27), Alberto (41'56) Ã Chambray ; Edwige (38'45) Ã Metz.
Frédéric Launay
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101112] |
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Posté le : 27/09/2017 à 09:05 (Lu 24525 fois) | | | RL du 27/09/2017
Les leçons du début de saison messin
Les Messines sont parties en sélections nationales après une cinquième victoire en championnat. Voici ce qu’il faut retenir de ce mois de septembre.
La défense rassure
Avant la trêve internationale, Metz a conclu son mois de septembre par deux grosses prestations défensives. L’arrière-garde lorraine, qui n’avait pas complètement convaincu en début de saison (25 buts encaissés face à Bourg-de-Péage, 27 contre Fleury), est montée en puissance ces deux dernières semaines, autour des deux piliers que sont Béatrice Edwige et Xenia Smits. « Rassurant , estime l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Je suis satisfait de voir qu’on resserre vraiment en défense : face à Besançon, on avait pris 20 buts ; à Chambray, pareil… C’est plutôt bien ! »
La logique est respectée
Pas de surprise dans ce début de championnat : favori annoncé à sa propre succession, Metz est déjà seul en tête du classement (15 pts)… Le champion de France n’a, pour l’heure, jamais été inquiété. Brest, son grand rival, a cédé du terrain en concédant deux matches nuls. Mais le finaliste de la saison passée est à l’affût juste derrière les Messines, à égalité de points avec Issy-Paris (13). Les grosses écuries de Ligue féminine tiennent leur rang !
Derrière, comme attendu, Nice et son recrutement cinq étoiles (12 pts), Chambray (11) et Besançon (10) s’imposent comme les principaux outsiders de cet exercice.
En mode Ligue des Champions
Auteurs d’un match convaincant et consistant contre Besançon, séduisantes aussi à Chambray, les Messines s’approchent doucement du niveau européen qu’elles devront tutoyer dès le 8 octobre, aux Arènes, face aux Norvégiennes de Kristiansand. « Il va falloir vite s’y préparer, il ne nous reste qu’une seule opposition avant d’entrer en Ligue des Champions. La trêve internationale va obliger les filles à entrer dans un mode d’exigence assez soutenu », souligne le technicien messin.
De retour de sélections, ses joueuses accueilleront Toulon (8e ), mercredi prochain, avant le choc dominical. « On n’aura seulement quatre jours pour préparer cette rencontre face à un adversaire un peu nouveau, alors que lui aura la semaine entière. Mais on aura au moins le mérite d’être dans le rythme », positive Mayonnade.
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101125] |
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Posté le : 29/09/2017 à 09:40 (Lu 24388 fois) | | | RL du 29/09/2017
Olivier Krumbholz : « On est des chercheurs de médaille »
Malgré les absences de cadres, le sélectionneur de l’équipe de France féminine Olivier Krumbholz promet que les Bleues iront chercher un podium au Mondial-2017 en décembre, un an avant l’Euro en France.
Affectée par de nombreuses absences (Leynaud, Glauser, Lacrabère, Zaadi, Nze Minko…), l’équipe de France féminine lance sa préparation pour le Mondial-2017 en Allemagne par deux confrontations avec les Brésiliennes, ce vendredi à Brest puis dimanche à Tremblay.
• Comment abordez-vous ces deux rencontres ?
« Les joueuses qui sont là vont devoir profiter du temps de jeu qu’elles vont avoir pour s’exprimer parce que, de toute façon, on a besoin d’une concurrence qui va être de plus en plus forte en équipe de France. Le groupe pour le Mondial n’est pas fermé. »
« Que l’équipe continue de grandir »
• A vec beaucoup d’absentes, un an avant l’Euro-2018 Ã domicile, quel objectif peut nourrir la France pour ce Mondial ?
« Il faut assumer ses responsabilités. Il y a une compétition tous les ans, c’est comme ça. Il ne faut pas qu’on ait peur et il ne faut pas se protéger. On est des chercheurs de médailles ! C’est une opportunité et on ne va pas la dévaloriser. On ira avec toutes les forces vives, aucune joueuse n’a demandé à ne pas faire cette compétition. »
• En 2018, vous aurez 60 ans. Vous êtes-vous fixé un âge limite pour votre départ ?
« Non, très honnêtement, je ne me suis pas fixé de limites. Il y a une étape importante qui est l’Euro-2018, donc je me concentre sur cette étape-là . À la fin de cette compétition, il y aura une évaluation fédérale sur le devenir de l’équipe de France, et c’est tout naturel. Ce qui me semble essentiel, c’est qu’elle continue de grandir. Ça peut être avec moi, si je suis la personne-ressource, ça peut aussi ne pas être avec moi. »
• On vous sent très détaché sur cette question…
« Avec ce qui s’est passé et ce que j’ai vécu sur les cinq dernières années, j’ai une approche plus philosophique des choses. La blessure du départ de 2013 est complètement cicatrisée par le retour qui est plutôt positif. On est dans une bonne dynamique et aujourd’hui, je n’envisage pas ma sortie avec l’angoisse que je pouvais avoir avant. De toute façon, je suis plutôt en fin de carrière. Je ne suis pas fini, ça c’est sûr, mais ce qui est important, c’est l’équipe de France et si elle a besoin d’un nouvel entraîneur, ça se fera. »
• La perspective des JO-2024 en France est-elle une motivation supplémentaire ?
« On travaille déjà au-delà de l’Euro-2018. Quel que soit l’entraîneur, il faut dès à présent fixer les grandes lignes de ce qui va se passer pendant sept ans et qui est crucial pour le handball français. L’un des sports majeurs en 2024, quoi qu’il arrive, ce sera le handball. Il faudra que les équipes de France soient bien préparées, il faudra jouer dans une très grande salle, parce que le handball, en France, aux Jeux Olympiques, ça va être un événement exceptionnel. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101141] |
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Posté le : 30/09/2017 à 08:17 (Lu 24288 fois) | | | rl du 30/09/2017
L’équipe de France féminine de handball a réussi à prendre le meilleur sur le Brésil (23-21), ...
L’équipe de France féminine de handball a réussi à prendre le meilleur sur le Brésil (23-21), vendredi soir en match amical à Brest, au terme d’un match parfois décousu, à deux mois du Mondial en Allemagne. Déjà privées de six joueuses majeures, la grande crainte des Bleues, face aux rugueuses Brésiliennes, était d’avoir une blessée. Un scénario qui s’est malheureusement produit avec la sortie de Camille Ayglon (photo) au milieu de la seconde période (torsion du genou droit). Pour ce qui est du match en lui-même, la France a alterné de vraies bonnes choses dans les combinaisons et la défense et quelques trous noirs. Les deux équipes se retrouveront ce dimanche à Tremblay pour un second match amical.
Le télégramme de Brest:
Une rentrée réussie
Dans un match rude où les jeunes ont marqué des points, les Françaises ont fini par faire plier des Brésiliennes tenaces. Sans de nombreuses cadres, elles ont prouvé que leur réservoir est riche. Revanche ce samedi soir, à Paris
Sans ses taulières de la base arrière (Lacrabère, Nze Minko et Zaadi, tout de même...) comment allaient se comporter les Bleues rajeunies, face à un adversaire qui se présentait dans une formation au complet et sûrement plus expérimentée ? Face à ce manque de puissance supposé, les Bleues proposaient d'entrée de la vivacité et une circulation aérée, précise, qui mettait rapidement les Brésiliennes, plus statiques, sur le reculoir. Dembélé, telle une flèche, Houette (par deux fois), puis Niakaté, en appuis perforants, permettaient ainsi un 4-1 du plus bel effet (4').
Darleux nickel
Cet opportunisme permettait aux Françaises de creuser un écart avec un nouveau 3-0 à la 18' (8-5, 19'). Mais, Olivier Krumbholz faisait, logiquement, tourner. Soudain moins précises, Niombla, pourtant très active, et ses copines voyaient le Brésil revenir sur leurs talons, malgré la prestation très propre de Cléopatre Darleux (7/16). Puissantes et efficaces, les Auriverde recollaient doucement, en particulier grâce à l'arrière de Rostov, Belo. C'est le moment que choisissait Manon Houette (4/4 dans cette mi-temps) pour sortir un un-contre-un perforant qui soulevait l'Arena. Mais, à la pause, les Brésiliennes, tel un sparadra collé à la chaussure des Bleues, étaient toujours en embuscade (10-9).
Houette : 10 sur 10
Aucune des deux équipes ne lâchait à la reprise, Houette poursuivant son récital en attaque placée ou en contre (8 sur 8 à la 39'). Avec sa précision chirurgicale au tir, la Messine permettait aux Bleues de faire la course en tête (15-13, 39'), s'appuyant sur une défense bien en place, la marque de fabrique Krumbholz... « 10/10 ? Je ne sais pas si ça m'était déjà arrivé en équipe de France.
On a essayé de jouer vite, on a eu beaucoup d'agressivité en défense. J'ai beaucoup aimé. L'altruisme de chacune a permis de belles choses », confiait Houette, grande dame du match. Ce côté gauche des Françaises s'avérait alors une véritable arme fatale Niakaté, pleine de culot, y allant aussi de son bras magique, portant le score à +3 (16-13, 43'). C'est une certitude : avec le tandem Dembélé - Houette, les Bleues sont armées pour voyager. Perdant pourtant Camille Ayglon, touchée au genou, les « filles » de Krumbhloz, très concentrées, creusaient à l'énergie un écart qui atteignait 6 buts à la (20-14, 46'). Mais, ultime frayeur : les bras des Bleues, fatiguées, coinçaient de nouveau en fin de rencontre... Le Brésil revenait fort, mais Darleux sortait deux derniers arrêts à l'aile. La victoire était là . Et elle était méritée.
La fiche technique
Spectateurs :
4.000 environ.
Arbitres : MM. Gasmi.
FRANCE : Darleux (12 arrêts sur 28 tirs) et Foggea (0/5) - Niakate (2 buts sur 3 tirs), Dancette (1/3), Ayglon-Saurina (0/1), Horacek (0/1), Landre (-), Houette (10/10), Darleux (0/1), Dembele (3/5), Flippes (2/4), Mendy (0/2), Edwige (1/1), N'Gouan (0/2), Gnabouyou (1/7), Niombla (3/5). Sélectionneur : O. Krumbholz. Exclusions temporaires : Ayglon-Saurina (8', 22'), Edwige (52'), N'Gouan (57').
BRESIL : Pessoa (4 arrêts sur 12 tirs), Moreshi (3/10), Arenhart (5/13) - De Paula (1 but sur 2 tirs), Joia (-), T. Araujo (2/2), Belo (6/7), T. Costa (0/1), Arenhart (1/2), L. Silva (2/2), Minto (1/1), Taleska (3/10), Da Rocha (0/2), Rodrigues (1/1), Fachinello (0/2), M. Costa (2/5), P. Silva (2/4). Sélectionneur : J. Duenas. Exclusions temporaires : Joia (35'), T. Araujo (46').
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101164] |
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Posté le : 01/10/2017 à 09:04 (Lu 26043 fois) | | | RL du 01/10/2019
Laura Glauser (Metz Handball) : « Je suis enceinte »
Forfait pour le rassemblement des Bleues, sur le banc lors des derniers matches de Metz, Laura Glauser, qui va devenir maman, met sa carrière entre parenthèses. Entretien.
L aura, vous avez manqué les deux derniers matches de Metz et le rassemblement de l’équipe de France. Pourquoi ? « Je suis enceinte. Bien sûr, tout cela était prévu de longue date. C’est une grande décision pour un club et pour une femme, donc je ne l’ai jamais caché à personne. Quand j’ai resigné pour trois ans, cela faisait partie du contrat. Ce n’est pas un choix qui s’est fait du jour au lendemain. »
• Cela signifie que votre saison est déjà terminée ? « Je ne sais pas encore. Il faudra prendre cette décision avec le coach, avec le président et surtout avec mon corps. Depuis le début de la saison, je me suis bloqué cinq fois la nuque, c’est pour cela que j’étais absente contre Besançon. Au mieux, je disputerai encore quelques matches avant de me retirer. »
« Je serai toujours derrière les filles »
• La France accueille l’Euro-2018, dans un peu plus d’un an. C’est dans un coin de votre tête ? « Carrément. C’est un objectif fort pour moi. On verra bien, ça dépendra de ma reprise, de ma vie. Je ne serai plus toute seule donc ça ne dépendra peut-être pas que de moi mais j’y pense forcément. Tout ce qui concerne l’équipe de France, comme mon club, me touche directement. Je fais une concession sur le Mondial-2017 (en décembre) mais je garde l’Euro en tête. »
• Il vous faudra regagner votre place chez les Bleues… « Évidemment. On verra comment cela va se passer mais j’aime les challenges, je me sens prête à relever celui-ci. Ce sera un défi pour moi-même avant tout et non pas pour le reste du monde. »
• Un message à faire passer à vos coéquipières messines, qui continueront la saison sans vous ? « Simplement que je serai toujours là derrière elles, pour les soutenir. Que je sois dans les tribunes ou pas ! »
Laura MAURICE.
ET aussi:
Laura Glauser, de retour pour l’Euro-2018 en France ?
Médaillée aux JO de Rio (argent) et à l’Euro-2016 (bronze), Laura Glauser, 24 ans, n’a encore jamais goûté à la joie d’un podium mondial… Ce ne sera pas pour cette année : la gardienne, qui s’imposait depuis un an comme une potentielle numéro 1, manquera les championnats du monde en Allemagne dans deux mois. Un sacrifice anticipé et maîtrisé qui devrait lui permettre d’être de retour la saison prochaine et de prétendre à une sélection pour l’Euro-2018 à domicile, l’objectif fort de l’équipe de France. Le groupe d’Olivier Krumbholz pourrait avoir besoin de son égérie (elle est sur toutes les affiches !) pour aller chercher le titre européen.
Qui pour remplacer Laura Glauser ?
Si Laura Glauser pourrait participer au début de la campagne européenne, Metz devra rapidement pallier l’absence de sa gardienne star. « On cherche depuis quelque temps déjà … Mais on ne prendra quelqu’un que si elle nous apporte une plus-value. Le marché n’est pas simple et les gardiennes comme ça ne courent pas les rues », résume Emmanuel Mayonnade.
Le technicien comptera principalement sur sa n°2 Marina Rajcic, qui devra confirmer les promesses entrevues face à Besançon il y a quinze jours. La Monténégrine de 24 ans sera épaulée par les jeunes de l’équipe réserve, Ophélie Tonds (19 ans) et Manuella Dos Reis (18 ans), championnes d’Europe juniors cet été avec l’équipe de France.
Suffisant pour répondre à un calendrier démentiel, gérer les éventuelles blessures et assumer les ambitions européennes du club ? « Marina est potentiellement la joueuse qui a le plus gros palmarès de toute l’équipe, avec deux Ligue des Champions (2012 et 2015 avec Podgorica) et un titre européen avec le Monténégro (2012). On ne devrait pas manquer d’expérience » , estime l’entraîneur messin. « Si ça ne se fait pas maintenant, on pourra encore recruter lors de la trêve hivernale », précise le président Thierry Weizman.
Metz continuera de guetter chaque opportunité jusqu’au coup d’envoi de la Ligue des Champions, le week-end prochain, mais à moins d’une aubaine de dernière minute, Marina Rajcic, arrivée au club à l’été 2015, devra prendre ses responsabilités au poste de gardienne numéro 1. Un nouveau statut pour l’ex-doublure qui avait réussi quelques coups d’éclat la saison passée dont ceux, mémorables, des victoires sur Buducnost en Ligue des Champions et Brest en finale aller du championnat.
Derrière, Dos Reis et Tonds seront propulsées dans l’univers professionnel. Avant elles, Laura Glauser, tout juste 19 ans à l’époque, avait connu le même destin…
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101190] |
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Posté le : 02/10/2017 à 15:40 (Lu 25878 fois) | | | rl du 2/10/2017
Manon Houette sauveuse des Bleues
L’équipe de France est revenue de nulle part, portée par une énorme Manon Houette, pour arracher le nul face au Brésil en amical (22-22).
L’équipe de France a arraché le match nul face au Brésil (22-22), grâce à un but de Laura Flippes à deux secondes de la fin, pour terminer sur une note positive sa série de deux rencontres amicales contre les Sud-Américaines, ce dimanche à Tremblay.
Les Bleues, diminuées par de très nombreuses absences, s’étaient imposées vendredi à Brest (23-21), dans le cadre de ce premier stage de préparation au Mondial qui aura lieu en Allemagne en décembre.
Menées 22-18 à quatre minutes de la fin hier, elles ont inscrit les quatre derniers buts de la partie, dont deux par l’ailière Manon Houette. La Messine, au bilan impeccable sur l’ensemble du week-end (18 tirs, 18 buts !), a porté les Bleues dans les derniers instants. « On n’a pas fait un très bon match mais quel plaisir d’égaliser dans ces conditions ! Elles ont eu le mérite d’y croire, de s’arracher et d’être très lucides dans les trois dernières minutes », a commenté Olivier Krumbholz.
Le sélectionneur était privé de nombreuses joueuses, dont certaines ne seront pas non plus au Mondial, comme Allison Pineau (opérée d’une cheville) et Laura Glauser (enceinte), alors que d’autres devraient revenir à l’image de la gardienne Amandine Leynaud, Camille Ayglon, qui s’est fait mal au genou vendredi, ou Alexandra Lacrabère.
L’entraîneur en a profité pour tester des joueuses nouvelles, comme la gardienne Catherine Gabriel, ou peu utilisées jusqu’à présent, parmi elles la demi-centre Tamara Horacek et l’arrière Kalidiatou Niakaté (3 buts chacune dimanche). « On est très incomplet donc on cherche des solutions. On a eu beaucoup de réponses. Très honnêtement, elles ne sont pas toutes positives mais on y voit clair après ces deux matches », estime Krumbholz.
Les Françaises, vice-championnes olympiques puis troisièmes de l’Euro en 2016, viseront un troisième podium d’affilée au Mondial. Elles ont aussi en vue l’Euro-2018 qui se déroulera en France.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101201] |
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Posté le : 03/10/2017 à 09:50 (Lu 25788 fois) | | | RL du 03/10/2017
La Messine Manon Houette cartonne en équipe de France
En l’absence de plusieurs joueuses majeures, Manon Houette a attiré toute la lumière, ce week-end, en préparation au Mondial. L’ailière gauche messine a porté les Bleues avec deux performances rares : 10/10 et 8/8 au tir !
Les chiffres parlent pour elle : 18 buts sur 18 tirs en 120 minutes. Ce qu’ils ne disent pas, c’est l’impact de Manon Houette sur le jeu tricolore. Avec la détermination et l’assurance d’une joueuse « bien dans [sa] tête », l’ailière gauche a porté l’équipe de France dans ses deux confrontations avec le Brésil, ce week-end en amical (23-21 puis 22-22). « Elle a été terrible ! » , résume le sélectionneur Olivier Krumbholz. « C’est rare d’avoir de telles stats , sourit la néo-Messine, impeccable aussi au penalty (5/5). J’étais calme, en forme, confiante. Ce groupe m’a apporté cela. »
L’internationale (59 sélections, 120 buts) ne s’en cache pas : elle est meilleure épanouie. « J’ai besoin d’être bien dans ma vie pour être bien sur un terrain. Et aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies », explique-t-elle. « Le fait qu’elle soit heureuse à Metz n’est sans doute pas étranger à ses performances », avait compris Olivier Krumbholz.
« Elle va encore progresser »
Grandie par une première expérience à l’étranger, par cette folle année 2016 aussi (vice-championne olympique à Rio, médaillée de bronze à l’Euro), Manon Houette marche dans les pas de Siraba Dembélé, la capitaine tricolore. « J’ai vécu douze mois riches en émotion, qui m’ont énormément fait progresser », reconnaît l’ailière.
« Elle est arrivée à maturité mais elle va encore progresser , parie le sélectionneur messin. Elle est sur une pente ascendante. Elle a gagné en assurance, a trouvé de la variété dans les impacts, elle est plus sereine au tir. Et elle a de grosses qualités physiques. »
Certains voient en Manon Houette la star montante des Bleues. Elle, la bosseuse acharnée, reste accrochée à ses objectifs. « Une performance comme ça, sur un week-end, ce n’est pas grand-chose. J’ai envie d’apporter autant à l’équipe sur toute la durée d’une compétition. Ce sont ces échéances internationales que je vise », insiste la native du Mans, longtemps freinée par la concurrence chez les Bleues. « L’Euro en France, l’année prochaine, est notre objectif. Mais on ira au Mondial (du 1er au 17 décembre) pour faire quelque chose. On a des objectifs très élevés, c’est ambitieux. Mais on sent qu’on a le groupe pour y arriver. Et j’espère y participer au maximum. »
Son arrivée à Metz, premier vivier de l’équipe de France, confirme les ambitions d’une joueuse en pleine progression. « Je suis bien dans mon club, dans ma tête, dans mon corps. J’ai la confiance du coach, des filles, c’est important pour être performante , analyse-t-elle après un début de saison convaincant. On est dans une logique de partage du temps de jeu (avec Marion Maubon) et ça m’apporte une certaine fraîcheur, là où je pouvais avoir des périodes de creux les saisons précédentes en jouant tout le temps une heure. J’ai hâte de vivre la suite ! »
Laura MAURICE.
Et aussi
HANDBALL. En marge du rassemblement des Bleues, qui préparent le Mondial-2017, l’équipe de France A’ s’est déplacée en Norvège pour une double confrontation avec la réserve de la meilleure équipe du monde (défaites 31-21 et 32-21). Cinq Messines (Sajka, Kanor, Nocandy, Kieffer et Tonds) faisaient partie de ce groupe créé pour assurer le renouvellement de l’équipe A en vue des JO-2024. « Orlane Kanor possède un profil très intéressant mais elle a encore besoin d’un peu de temps pour exprimer tout son potentiel », a notamment souligné l’entraîneur Eric Baradat.
Mondial-2017 : Leynaud et Darleux feront la paire
La semaine internationale des Bleues, conclue par deux matches amicaux face au Brésil, a apporté quelques réponses
au sélectionneur. À deux mois du Mondial en Allemagne, une évidence semble en tout cas s’imposer au poste de gardienne de but, en l’absence de Laura Glauser (enceinte).
« Aujourd’hui, celle qui domine toutes les autres, c’est Cléopatre Darleux », confirme Olivier Krumbholz.
À moins d’une blessure, « Amandine Leynaud et Cléopatre feront la paire au Mondial », annonce le Messin.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [101227] |
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Posté le : 04/10/2017 à 09:24 (Lu 25692 fois) | | | RL du 04/10/2017
Handball - Metz-Toulon : même endroit, même punition ?
Corrigé trois fois la saison passée, Toulon ne se fait pas d’illusions avant de retrouver Metz, ce mercredi (20h45) aux Arènes. Le champion de France, lui, entend renforcer sa confiance avant ses débuts européens dimanche.
N e réveillez pas tous ces souvenirs, s’il vous plaît ! » Thierry Vincent, l’entraîneur de Toulon, le dit avec son éternel sourire. Mais les dernières confrontations avec Metz ne lui rappellent rien de bon. La saison passée, les trois rencontres s’étaient conclues sur de sacrées punitions : 35-16 et 33-16 en championnat, 34-16 en demi-finale de la Coupe de France.
Du coup, le technicien est bien embêté au moment d’évoquer les retrouvailles avec le champion de France, prévues ce mercredi soir aux Arènes. « Que voulez-vous que je dise ? Quand on prend trois fois 18 buts d’écart, ce serait prétentieux d’avancer qu’on vient pour faire un résultat. Il faut être lucide », lance-t-il.
« Laisser passer la tempête »
Les dernières sorties du leader ne sont pas de nature à rassurer les Varoises (8es ), privées de deux joueuses majeures (Vetkova, Jurisic). Avant elles, Besançon et Chambray, deux prétendants au Top 4, ont fait les frais de la montée en puissance messine.
Seule équipe à n’avoir perdu aucun point en cours de route, Metz devrait se passer de sa capitaine et demi-centre Grace Zaadi, qui se remet d’une lésion musculaire à l’abdomen. « L’échographie réalisée lundi est rassurante , explique le président et médecin Thierry Weizman. Mais nous ne prendrons vraisemblablement pas de risque avant le match de Ligue des Champions. » Une absence qui ne devrait toutefois pas trop peser ce soir. « Metz est un collectif rodé, avec des internationales à tous les postes, des rotations de qualité. C’est la formation la plus en place, la plus forte du championnat. On va laisser passer la tempête, essayer de limiter l’écart. Mais on ne joue pas dans le même championnat » , se résigne le coach toulonnais, qui vit sa dernière saison à la tête de l’équipe.
En face, Metz aurait sans doute espéré davantage d’opposition avant d’ouvrir sa saison européenne, dimanche face à Kristiansand. « L’idée est de vite retrouver des repères collectifs au sortir de la trêve. De gagner et d’y mettre la manière, comme les filles ont pu le faire depuis deux matches », annonce l’entraîneur Emmanuel Mayonnade, qui a retrouvé hier ses treize internationales.
La semaine messine a des allures de contre-la-montre : seulement deux séances d’entraînement au complet, ce mardi, avant Toulon. Puis trois jours pour préparer au mieux la venue des Norvégiennes. « On a peu de temps , reconnaît le technicien. Mais on aura le mérite d’être dans le rythme. Et si le retour de sélections n’est jamais facile à appréhender, la vérité c’est que dans le contexte international, les filles s’entraînent avec des exigences et un rapport de force plus élevés qu’ici. Elles seront capables de s’y remettre très vite. » Dernier tour de chauffe, ce soir, avant le grand saut.
Laura MAURICE.
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