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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100334] |
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Posté le : 24/06/2017 à 17:43 (Lu 28571 fois) | | | RL du 24/06/2017
Sajka et Kanor ont adoré leur expérience en équipe de France
Les deux matches amicaux de l’équipe de France, la semaine dernière en Norvège, ont permis aux Messines Marie-Hélène Sajka et Orlane Kanor d’effectuer leurs débuts en bleu. Une première inoubliable.
Pour la chanson, il faudra revenir. Les Messines Marie-Hélène Sajka et Orlane Kanor n’ont pas eu droit au bizutage à l’occasion de leur première sélection en équipe de France, la semaine dernière, en Norvège. « Elles ont oublié, ce n’est pas plus mal comme ça » , rigole la première, évidemment ravie de ses débuts chez les Bleues.
Des débuts marquants : après dix premières minutes sages face aux championnes du monde jeudi en amical ( défaite 24-21 ), l’arrière droit de 19 ans a inscrit trois buts deux jours plus tard face au même adversaire ( revers 23-22 ). « J’en ai mis un sur contre-attaque, un autre sur jet de sept mètres et le dernier sur un shoot de loin » , détaille celle qui était jusque-là habituée aux sélections chez les jeunes, puis en A’. Avant donc ce grand saut.
« Les filles m’ont offert du parfum »
« Quand je suis entrée pour la première fois, je n’ai pas trop cherché à réfléchir, se souvient-elle. Olivier (Krumbholz) m’a juste dit "prochain arrêt, tu entres" et c’était parti. J’étais un peu impressionnée et je n’ai pas trop osé pour ma première sélection. A la deuxième, c’était fini, je n’avais plus d’appréhension. »
« Le premier match, je n’ai pas eu le temps de faire un tir » , raconte, de son côté, sa partenaire Orlane Kanor, qui a aussi étrenné son maillot bleu en Norvège. Là encore sans trop se poser de questions. « Très vite, je me suis dit que je n’avais rien à perdre. J’ai joué normalement. »
Habituées à la Ligue des Champions, les deux Lorraines ont trouvé le niveau encore un cran au-dessus. « En termes d’intensité, de vitesse, c’est encore plus fort, reprend Sajka. Et je sais qu’avec Metz, je n’avais jamais défendu sur Stine Oftedal (la demi-centre norvégienne d’Issy-Paris). elle est vraiment chiante… »
Autre découverte, l’extrême exigence aux entraînements. « Le sélectionneur est très précis et pointilleux dans ce qu’il demande. Il m’a donné des axes de travail sur lesquels je devrai progresser, comme écarter le jeu, plus exploiter l’intervalle 1-2. Il a élargi ma palette » , apprécie Kanor en soulignant l’excellent accueil qui a été réservé aux nouvelles.
Pour ses 20 ans le 16 juin, l’arrière gauche a même eu droit à un gâteau d’anniversaire et des cadeaux. « Les filles m’ont offert du parfum et j’ai aussi eu des chocolats. » « Le groupe a été super avec les nouvelles, on s’est très facilement intégré » , appuie la gauchère, qui connaissait déjà « la plupart des joueuses » . « Mais certaines, je les avais seulement regardées à la télé. Ça m’a fait un peu bizarre d’évoluer avec Estelle (Nze Minko) et Claudine (Mendy). »
Désormais en vacances ou presque ( Sajka a encore des examens ), les deux promesses espèrent bien sûr que ces sélections ne resteront pas sans suite. Alors elles auront peut-être l’obligation de pousser la chansonnette. Marie-Hélène Sajka a déjà une idée : « On fera un duo avec Orlane. »
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100403] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100486] |
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Posté le : 18/07/2017 à 09:25 (Lu 28180 fois) | | | Repu du 18/07/2017
Metz, « un sacré challenge » pour le pivot Laurisa Landre
L’internationale française Laurisa Landre, 31 ans, a rencontré ses nouvelles coéquipières et son staff, ce lundi, lors de la reprise des championnes de France. Premières impressions du nouveau pivot de Metz.

L aurisa Landre, comment s’est passée votre première séance avec votre nouveau club ? « Très bien ! Les sensations sont bonnes. On a déjà bien travaillé physiquement sur cette première journée de reprise. Je connaissais déjà presque la totalité de l’effectif mis à part deux filles. Évidemment, j’ai des affinités avec les internationales qui n’étaient pas là aujourd’hui (Glauser, Zaadi et Edwige). »
• Vous n’êtes donc pas dépaysée… « Absolument pas ! Je retrouve des visages familiers. On peut parler français toutes ensemble, ça me change… »
• Après deux saisons passées à Craiova en Roumanie, vous retrouvez le championnat de France. C’était une volonté ? « Quand Metz m’a contactée, je n’ai pas hésité une seule seconde. Jouer pour le plus grand club en France ne se refuse pas. J’ai eu quelques propositions venant de clubs à l’étranger mais Metz me convenait parfaitement. Je n’ai pas réfléchi très longtemps, c’était évident pour moi. »
« Continuer à aller plus loin »
• Quels souvenirs gardez-vous de votre expérience roumaine ? « Beaucoup de positif ! J’ai appris sur moi, ça m’a beaucoup aidée. On peut dire que ça m’a sortie de mon confort. La charge de travail est plus lourde qu’en France et la manière dont jouent les pivots est assez différente. Il faut un temps d’adaptation. J’ai appris l’anglais en quelques mois, il n’y avait pas de Françaises dans mon équipe. Je dois avouer que les trois premiers mois ont été assez compliqués. Je suis rentrée dans le bain seulement au bout du quatrième. Je pense avoir progressé dans plusieurs domaines : physiquement, mentalement et même handballistiquement. »
• Comment voyez-vous votre arrivée à Metz, quart de finaliste de la Ligue des Champions, champion de France et vainqueur de la Coupe de France ? « Comme un sacré challenge ! Une nouvelle expérience. Je veux continuer à aller plus loin avec Metz. De toute façon, on ne vient pas dans ce club en se disant : "ça va être cool". Les attentes sont fortes, on le sait bien. »
• Pourquoi Metz et pas une nouvelle expérience à l’étranger ? « Je voulais un rapprochement familial. Mon conjoint vit à Orléans, ma famille à Paris. Me rapprocher d’eux a joué dans ma décision. Metz est le meilleur club français et, sur la scène européenne, il a fait parler de lui en bien ces dernières années. Je retrouve aussi des coéquipières de l’équipe de France… »
• Un petit mot sur votre nouvel entraîneur Emmanuel Mayonnade… « Je le connais un peu et les échos que j’ai pu avoir de lui sont très bons. Je n’ai jamais joué contre lui, quand il était coach à Mios. »
Nicolas KIHL.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100487] |
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Posté le : 18/07/2017 à 09:30 (Lu 28177 fois) | | | Et également
Metz, des nouvelles têtes et des ambitions
Encore privé de trois internationales (Glauser, Edwige, Zaadi), Metz a repris le chemin de l’entraînement ce lundi aux Arènes. Avec de nouvelles têtes et des ambitions inchangées.
Avec Landre et Houette
Elles étaient toutes les deux de l’aventure olympique avec les Bleues à Rio il y a un an. Sous l’égide de Pierre Chenu, le nouveau préparateur physique, passé par Celles-sur-Belle et Bordeaux-Bègles, le pivot Laurisa Landre et l’ailière gauche Manon Houette ont pris part à la séance de rentrée, hier aux abords des Arènes. « On est très content de les avoir , sourit Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin. Ce sont deux joueuses de très bon niveau. Et au regard de ce qui a pu se construire dans le groupe France depuis quelque temps, les filles se connaissent déjà bien, ça va faciliter les choses. »
Place aux jeunes
La prometteuse Ilya Belgareh, qui vient d’intégrer le centre de formation, a fait ses débuts avec le groupe professionnel ce lundi. L’ailière droit néerlandaise, qui a disputé les derniers championnats du monde U20, sera amenée à venir donner un coup de main en équipe première. Comme Orlane Kanor ou Marie-Hélène Sajka, qui devrait prendre davantage de responsabilités. Méline Nocandy, retenue en équipe de France U20, rejoindra ses coéquipières après l’Euro. « On a, cette année encore, plus de départs que d’arrivées. Notre volonté est d’incorporer toujours plus de joueuses du centre de formation », précise Mayonnade.
Une dernière recrue ?
À la recherche d’un renfort d’envergure depuis de longs mois au poste de demi-centre/arrière gauche, le champion de France n’a pas trouvé la perle rare. « On a lancé plein de pistes partout, la plus sérieuse et la plus intéressante était Karolina Kudlacz , elle nous est passée sous le nez » , regrette le technicien. La Polonaise a finalement rejoint… Bietigheim, le futur adversaire de Metz en Ligue des Champions. « On va constamment garder un ½il partout, on ne se refuse à rien, mais on ne veut surtout pas tomber dans le piège qui consisterait à prendre quelqu’un juste pour faire le nombre , insiste Emmanuel Mayonnade. On ne veut pas se planter et prendre une joueuse qui n’est pas meilleure que celles qu’on a déjà . »
Rostov en amical
Entre le tournoi de préparation de Wittlich et la reprise du championnat, le 28 août à Nice, les Messines disputeront un match de gala face à Rostov, vainqueur de la Coupe EHF, le 12 août. L’affiche idéale avant de lancer la saison. « L’objectif ne change pas , prévient l’entraîneur. On aura la volonté de gagner tout, tout le temps. Il faudra ne se fixer aucune limite, repousser le seuil d’exigence pour continuer d’écrire l’histoire du club. »
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100498] |
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Posté le : 27/07/2017 à 09:44 (Lu 27909 fois) | | | RL du 27/07/2017
Méline Nocandy, Manuella Dos Reis et Ophélie Tonds, trois Messines à découvrir
Méline Nocandy, Manuella Dos Reis et Ophélie Tonds commencent leur tournoi demain, en Slovénie. Voici leurs profils.
Méline Nocandy (19 ans, demi-centre)
« Une capitaine discrète, attentionnée, mais efficace. » Eric Baradat, le sélectionneur de l’équipe de France U19, sait pouvoir compter sur un relais fiable. Endurcie par ses états de service prometteurs en LFH et en Ligue des Champions, la Guadeloupéenne sera l’un des points d’ancrage des Bleuettes à Celje (Slovénie). « Je pense que cette expérience m’aidera, explique la Messine. J’attends que l’équipe grandisse, qu’elle apprenne à jouer du bon handball ensemble. On verra où cela nous mènera. » Dans l’idéal, jusqu’au podium, le 6 août.
Manuella Dos Reis (18 ans, gardienne)
La petite s½ur et coéquipière d’Ornella (internationale junior il y a deux ans) n’officie pas à « Thon » (sic), comme l’affirme la fédération française (FFHB). Originaire de Vigneulles-les-Hattonchâtel, la Meusienne veille sur les cages messines depuis quatre ans, des -13 ans à la N1. Outre ses copines de club, la benjamine du trio est soutenue en sélection par Alexandra Hector, entraîneure nationale des gardiennes. « C’est une réelle aide. Elle m’accompagne énormément dans mes projets, sait comment je fonctionne. »
Ophélie Tonds (19 ans, gardienne)
Des trois Messines arrivées mardi en Slovénie, cette autre sociétaire du pôle espoirs de Lorraine était la moins sûre de disputer l’Euro. « J’ai été opérée de la cheville en décembre. Il m’a fallu plus de cinq mois avant de revenir. » Juste à temps pour vivre sa deuxième grande compétition en bleu, après le Mondial jeunes l’an dernier (6e ). Au poste le plus concurrentiel : « Nous partons à quatre gardiennes, mais une ne jouera pas. Je ne sais pas encore si je ferai partie des trois sur la feuille de match… »
Programme du premier tour : France - Serbie (ce jeudi 15 h) ; France - Allemagne (vendredi 15 h) ; Espagne - France (dimanche 13 h)
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100579] |
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Posté le : 07/08/2017 à 09:28 (Lu 27688 fois) | | | RL du 07/08/2017
Handball : Metz et « l’arbitre local »…
La demi-finale de Metz s’est terminée dans l’incompréhension totale, ce dimanche à Wittlich. « On s’est fait enfumer », tranche Philippe Grégoire, le vice-président messin. Face à une accrocheuse équipe de Buxtehude, les championnes de France égalisent à 26-26 par la recrue Laurisa Landre. Temps mort, il reste six secondes à jouer. Le jeu reprend mais le chronomètre fait ses siennes et rajoute des secondes… Emmanuel Mayonnade interpelle les arbitres, en vain. Buxtehude profite de la confusion pour marquer. La formation allemande s’impose 27-26 malgré les protestations messines. « À la table de marque, on m’a assuré qu’ils avaient compté les secondes restantes… sur leurs doigts », raconte Philippe Grégoire, incrédule. « C’est l’arbitrage local » , souffle Marie-Hélène Sajka.
Les Lorraines avaient auparavant surmonté un début de rencontre catastrophique (un but en 12 minutes !) et remonté un retard de cinq buts sous l’impulsion d’Ana Gros (1-6, 10e ; 12-10, 23e ). La formation allemande a profité des pertes de balles et exclusions temporaires adverses pour mettre les Messines sous pression en fin de partie (21-21, 40e ; 23-24, 46e ). Metz a conclu son tournoi par une convaincante victoire - la troisième du week-end - sur Metzingen (27-19) dans le match pour la troisième place. Prochain rendez-vous : samedi à Bitburg, face aux Russes de Rostov.
Et aussi
Sajka a envie de saisir sa chance
Après le départ de Lindsay Burlet cet été, la pépite du centre de formation messin Marie-Hélène Sajka devrait prendre une autre dimension dans le groupe professionnel cette saison.
M arie-Hélène, quel bilan tirez-vous de ces premiers matches amicaux ?
« Je crois qu’on était toutes contentes de rejouer. La préparation, c’est mieux quand il y a des matches. Les entraînements, c’est bien mais ce n’est pas pareil. C’est un bon tournoi pour l’équipe. Même si le collectif n’a pas beaucoup changé, il y a tout de même trois nouvelles, on doit encore trouver des automatismes… »
• Que vous reste-t-il à travailler avant la reprise, le 30 août ?
« On peut encore progresser défensivement… Il y a de nouveaux réflexes à créer puisqu’on a perdu deux postes 3 à l’intersaison. Avant ces matches, on n’avait pas encore essayé de défendre avec les deux pivots parce qu’on ne peut pas le faire à l’entraînement. Il n’y a rien qui ne va pas, juste des secteurs à perfectionner. Pour le reste, comme l’équipe n’a pas beaucoup changé, on garde les bonnes bases de la saison passée. »
« Gagner du temps de jeu »
• Le départ de Lindsay Burlet entraîne votre promotion directe dans l’équipe première. Comment abordez-vous cela ? « J’espère que tout se passera le mieux possible. Dans mon esprit, ça ne changera pas grand chose. Je vais essayer d’apporter le plus que je peux, comme je pouvais le faire l’année dernière, être derrière Ana (Gros) , répondre présente quand elle n’est pas bien… Je ne me suis jamais mise beaucoup de pression, je ne vais pas m’en mettre plus maintenant. J’ai juste envie de jouer, me faire plaisir, saisir ma chance. »
• À quoi aspirez-vous, à titre personnel, pour cette première saison pleine avec le groupe professionnel ?
« J’essaie de penser surtout à l’équipe. Parce que le collectif est bon, je pense qu’on l’est aussi individuellement. Je vais simplement essayer de gagner le plus de temps de jeu possible. D’être la meilleure quand on me donnera ma chance pour permettre à l’équipe de gagner. On sort d’une saison exceptionnelle, on sait qu’on a placé la barre très haut. On se dit qu’aujourd’hui, on ne peut pas faire moins bien. On sait où sont les objectifs, il ne nous reste plus qu’à les atteindre. J’espère en tout cas qu’on ira le plus loin possible en Ligue des Champions. Ça me fait rêver à chaque fois, c’est vraiment une compétition à part. »
• Vous avez aussi goûté à l’équipe de France en fin de saison dernière… Est-ce devenu un objectif pour vous ?
« Quand j’ai été sélectionnée, j’ai vu tout le travail que j’avais encore à faire pour être au niveau des internationales. C’est forcément un objectif, mais je sais qu’il faudra surtout que je travaille en club pour avoir une chance d’être à nouveau appelée en équipe de France. »
À Wittlich Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100606] |
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Posté le : 11/08/2017 à 09:43 (Lu 27564 fois) | | | RL du 11/08/2017
Camille Aoustin n’en veut pas à Metz
Laissée libre après deux saisons à Metz, Camille Aoustin s’est engagée avec le club hongrois de Siofok. L’ailière, qui sort d’une saison réussie avec le champion de France, vivra sa première expérience à l’étranger.
A l’heure de la reprise, Camille Aoustin était encore sans contrat. Deux mois après le doublé Coupe - championnat de Metz, auquel elle a grandement contribué, l’ailière gauche attendait la bonne proposition.
Lundi, elle a finalement signé à Siofok, en Hongrie, pour un an (plus un en option).
« Je n’avais pas eu l’offre qui me tenait à c½ur. J’ai fait le choix d’attendre, de voir s’il y aurait des blessures ou des clubs qui cherchent à se renforcer , explique-t-elle. J’ai pris ce risque, ça a payé. »
Poussée vers la sortie après le recrutement de l’internationale française Manon Houette, l’ancienne Messine (18 buts en Ligue des Champions, 48 en championnat) est partie avec quelques regrets, mais sans rancune.
« Je n’ai pas d’amertume, je connaissais les règles du jeu. J’aurais bien aimé continuer, c’est vrai. J’étais attachée à ce groupe. Mais je ne leur en veux pas, ils ont fait des choix et je souhaite pour eux que ce soit le bon. »
« Rejouer la Ligue des Champions »
Le sien s’appelle donc Siofok, huitième du très relevé championnat hongrois.
« C’était le bon moment pour tenter l’aventure à l’étranger », estime Camille Aoustin, confrontée à l’absence de débouchés dans les grosses écuries de LFH.
« J’avais eu d’autres propositions en France mais après Metz, je ne voulais pas rejoindre un club qui ne jouerait pas le haut de tableau », reconnaît-elle.
À l’essai depuis une semaine, l’ailière s’est donc entendue avec l’ambitieuse formation magyare, où elle rejoint deux internationales françaises, son amie Estelle Nze Minko et Marie-Paule Gnabouyou.
« Le club avait quelques difficultés la saison dernière mais Estelle m’avait dit qu’il construisait quelque chose d’assez énorme , raconte la double championne de France. Et ce que j’ai découvert est incroyable. Le staff, les infrastructures, le professionnalisme, la construction de l’équipe… C’est hors-norme, un cran au-dessus de tout ce que j’avais connu jusqu’ici. Le cadre de vie et les conditions de travail sont formidables. Tout est fait pour réussir. C’est digne des plus grands clubs européens. »
Par son recrutement prometteur, par les moyens investis, Siofok aspire justement à s’inviter parmi les grands, aux côtés de Györ, Erd ou Ferencvaros Budapest.
« L’idée, c’est de rejouer la Ligue des Champions à très court terme. De terminer dans le Top 4 hongrois cette saison, puis dans le Top 2 , détaille Aoustin. Je pars avec une place de titulaire et trois mois pour assurer, malgré un calendrier compliqué. »
Passée par Chambray et Nantes, l’ailière de 27 ans « continue de gravir les échelons ».
« Ma carrière est assez improbable , sourit-elle. Je jouais en D2 il y a encore trois ans… Je prends tout ce qu’il y a à prendre chaque année. J’espère jouer le haut de tableau avec Siofok. Je pense à l’équipe de France mais ça, ça ne dépend pas de moi… »
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100608] |
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Posté le : 11/08/2017 à 19:11 (Lu 27461 fois) | | | "ils ont fait des choix et je souhaite pour eux que ce soit le bon."
des sous-entendus, quelle prétention !!! elle se croit meilleure que Marion et Manon, je rêve
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100609] |
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Posté le : 11/08/2017 à 19:45 (Lu 27434 fois) | | |
Citation : GdB33 "ils ont fait des choix et je souhaite pour eux que ce soit le bon."
des sous-entendus, quelle prétention !!! elle se croit meilleure que Marion et Manon, je rêve |
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C'est ton interprétation je n'ai pas la même !
Son bilan n'est pas aussi mauvais que tu aimerais qu'il soit juste parce que tu l'opposes à la girondine Marion sans oser t'attaquer au statut d'internationale de Manon Houette.
Moi j'aime les trois mais je reconnais que Marion me plait moins malgré un meilleur % surtout parce qu'elle ne prend pas de tirs à risques ; en gros parce qu'elle oeuvre bien seulement sur ce qu'elle sait faire.
Je ne comprend pas pourquoi Metz a recruté Manon Houette avec son statut (et tout ce qui va avec) au lieu de faire vraiment une action forte sur une arrière si possible demi centre confirmée
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100610] |
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Posté le : 11/08/2017 à 19:52 (Lu 27431 fois) | | | Supporter du BBH, je tenais à réagir sur les propos de Camille Aoustin que je trouve totalement injuste.
"ce que j’ai découvert est incroyable. Le staff, les infrastructures, le professionnalisme, la construction de l’équipe… C’est hors-norme, un cran au-dessus de tout ce que j’avais connu jusqu’ici. Le cadre de vie et les conditions de travail sont formidables. Tout est fait pour réussir. C’est digne des plus grands clubs européens."
Pour qui ce prend t-elle, elle a pris le melon ou quoi? Aucun respect pour le meilleur club de hand féminin français avec ses 21 titres de champions de France.Mais pour moi, il n'y a pas photo entre le professionnalisme et les infrastructures entre Metz et Siofok. Le club de Siofok a tout à prouver en hongrie et ce n'est pas le cas en ce moment... Et excuser-moi mais entre les arènes de Metz et le gymnase de Siofok devant 500 personnes, ya pas photo!!! Mauvaise état d'esprit cette fille, quelle y reste en hongrie en n'en veux plus, jalouse comme un poux en plus!!! C'était mon coup de gueule!!! Bonne saison à tous les supporters de Metz ainsi qu'aux joueuses avec de beaux duels en perspective entre Metz et Brest!!
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100613] |
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Posté le : 11/08/2017 à 21:54 (Lu 5323 fois) | | | Bsr
Je comprends parfaitement l attitude de Camille. Elle s est fait jeter alors qu' elle a fait une excellente saison.
Elle en a gros sur la patate alors évidemment pour elle la salle de siofok est nettement plus belle que les arènes . Elle a du caractère et du mordant et certainement un peu d'ego aussi c est une joueuse professionnelle. Elle va faire des étincelles en Hongrie!
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100614] |
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Posté le : 12/08/2017 à 09:05 (Lu 27317 fois) | | |
Citation : Breizh29 Supporter du BBH, je tenais à réagir sur les propos de Camille Aoustin que je trouve totalement injuste.
"ce que j’ai découvert est incroyable. Le staff, les infrastructures, le professionnalisme, la construction de l’équipe… C’est hors-norme, un cran au-dessus de tout ce que j’avais connu jusqu’ici. Le cadre de vie et les conditions de travail sont formidables. Tout est fait pour réussir. C’est digne des plus grands clubs européens."
Pour qui ce prend t-elle, elle a pris le melon ou quoi? Aucun respect pour le meilleur club de hand féminin français avec ses 21 titres de champions de France.Mais pour moi, il n'y a pas photo entre le professionnalisme et les infrastructures entre Metz et Siofok. Le club de Siofok a tout à prouver en hongrie et ce n'est pas le cas en ce moment... Et excuser-moi mais entre les arènes de Metz et le gymnase de Siofok devant 500 personnes, ya pas photo!!! Mauvaise état d'esprit cette fille, quelle y reste en hongrie en n'en veux plus, jalouse comme un poux en plus!!! C'était mon coup de gueule!!! Bonne saison à tous les supporters de Metz ainsi qu'aux joueuses avec de beaux duels en perspective entre Metz et Brest!! |
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Je pense qu'il ne faut pas "faire un fromage" des déclarations d'une joueuse qui quitte un club pour un autre. Elle aurait sans dit la même chose quel que soit le club dans lequel elle aurait débarqué. Elle ne va pas dire que les infrastructures de son nouveau club sont nulles et amateures.....
En tant que supporter, je lui souhaite Bonne Chance. Bonne saison également aux joueuses et supporters de Metz et de Brest et Bonne route en Ligue des Champions.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100617] |
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Posté le : 12/08/2017 à 10:01 (Lu 5251 fois) | | |
Citation : nachadel Bsr
Je comprends parfaitement l attitude de Camille. Elle s est fait jeter alors qu' elle a fait une excellente saison.
Elle en a gros sur la patate alors évidemment pour elle la salle de siofok est nettement plus belle que les arènes . Elle a du caractère et du mordant et certainement un peu d'ego aussi c est une joueuse professionnelle. Elle va faire des étincelles en Hongrie! |
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Poly Beaudoin elle s'est fait "jeter" par Roussel qui ensuite s'est "barré" à Chartres !!! Camille avait été recruté alors que Marion l'était déjà et Poly toujours là donc Camille n'aurait JAMAIS dû être recruté par Metz à l'époque. Elle peut donc s'estimé heureuse d'avoir pu s'exprimer pendant deux ans, car avec un autre entraîneur que Roussel elle n'aurait peut-être presque jamais joué car Poly est largement supérieure à elle !!!
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100618] |
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Posté le : 12/08/2017 à 10:17 (Lu 27284 fois) | | |
Citation : FABRE 83000
Citation : GdB33 "ils ont fait des choix et je souhaite pour eux que ce soit le bon."
des sous-entendus, quelle prétention !!! elle se croit meilleure que Marion et Manon, je rêve |
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C'est ton interprétation je n'ai pas la même !
Son bilan n'est pas aussi mauvais que tu aimerais qu'il soit juste parce que tu l'opposes à la girondine Marion sans oser t'attaquer au statut d'internationale de Manon Houette.
Moi j'aime les trois mais je reconnais que Marion me plait moins malgré un meilleur % surtout parce qu'elle ne prend pas de tirs à risques ; en gros parce qu'elle oeuvre bien seulement sur ce qu'elle sait faire.
Je ne comprend pas pourquoi Metz a recruté Manon Houette avec son statut (et tout ce qui va avec) au lieu de faire vraiment une action forte sur une arrière si possible demi centre confirmée
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C'est une très bonne joueuse, je n'en disconvient pas !! mais en sport et handball c'est l'efficacité qui prime et pas le show et de ce point de vue là même si Marion a un jeu plus classique elle n'en est pas moins plus efficace, les chiffres et les stats parlent pour elle et il n'y a AUCUNE contestation là dessus.
là ou je n'aime pas trop cette fille (et je l'avais déjà dit ici) c'est son état d'esprit et sa façon de se comporter sur un terrain, et son interview en apporte un peu plus la preuve. Comme disent les joueuses elle a le BOULARD !!
comme dit Breizh29 comparer les arènes de 4000 places à la salle de Sofiok de 500 !!! comme quand elle dit "Je pense à l’équipe de France mais ça, ça ne dépend pas de moi… " soit elle ne sait pas s'exprimer (ce qui m'étonnerais) soit elle se prends pour ce qu'elle n'est pas !! dis que tu pense à l'EdF mais pas le restant de la phrase !!! là encore ça sous-entends "j'ai largement le niveau mais c'est le sélectionneur qui décide" !! le BOULARD Mlle Camille
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100620] |
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Posté le : 12/08/2017 à 10:19 (Lu 27282 fois) | | |
Citation : ABTeam
Je pense qu'il ne faut pas "faire un fromage" des déclarations d'une joueuse qui quitte un club pour un autre. Elle aurait sans dit la même chose quel que soit le club dans lequel elle aurait débarqué. Elle ne va pas dire que les infrastructures de son nouveau club sont nulles et amateures.....
En tant que supporter, je lui souhaite Bonne Chance. Bonne saison également aux joueuses et supporters de Metz et de Brest et Bonne route en Ligue des Champions. |
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+100 Tu as raison ça ne sert à rien de polémiquer plus longtemps, elle aurait dû s'exprimer différemment je pense afin de ne pas avoir ses sous-entendus.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100621] |
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Posté le : 12/08/2017 à 11:27 (Lu 27235 fois) | | | Le RL du 12/08/2017
Metz Handball « a encore beaucoup à faire »
Une semaine après le tournoi de Wittlich, Metz poursuit sa préparation avec un match de gala face à Rostov. « Une équipe taillée pour le Final Four de la Ligue des Champions », estime l’entraîneur Emmanuel Mayonnade.
E mmanuel Mayonnade, comment jugez-vous l’entrée en matière de Metz, le week-end dernier à Wittlich ?
« Ce n’est jamais simple de poser un bilan à mi-parcours. On avait deux objectifs en amont de ce tournoi : gagner tous les matches et préserver l’intégrité physique de chacune des joueuses. On a failli sur l’un des objectifs puisqu’on n’a pas tout gagné ( trois victoires et une défaite ) . Cela reste malgré tout assez positif, mais je regrette l’inconstance dont on a fait preuve, avec des séquences parfois intéressantes et parfois de gros trous d’air où on n’avait plus beaucoup de repères collectifs pour s’en sortir. »
À mi-chemin de la préparation, comment abordez-vous ces matches amicaux ? « Avec la volonté de faire tourner, d’équilibrer le temps de jeu de chacune indépendamment du score et des scénarios de match. À Wittlich, personne n’a été en capacité de faire quatre bons matches. On avance mais on mesure tout le chemin qu’il nous reste encore à parcourir. »
• Quel regard portez-vous sur les premiers pas des recrues ?
« Laurisa (Landre, pivot) a été une vraie belle satisfaction. Elle a montré qu’elle pouvait être un défenseur numéro 2 de grande qualité, un très bon contre-attaquant. On n’a pas perdu nos bonnes habitudes dans nos relations avec le pivot et les compétences de Laurisa nous aident beaucoup à cela. Dans la même lignée, Manon (Houette, ailière gauche) a fait un tournoi assez intéressant. Il reste des choses à réguler mais qui dépendent à mon avis surtout du relationnel avec ses partenaires proches. Ce sont des choses qui vont se développer au fur et à mesure. Et enfin, Ilya (Belgareh, qui a signé au centre de formation) a montré qu’elle était déterminée, combative. Elle sera une belle plus-value pour le club. »
La défense sera-t-elle votre principal chantier avant la reprise, le 30 août ?
« Il y a un peu de tout. On a été en difficulté en attaque placée sur certaines séquences. En défense, il va falloir qu’on arrive à garder un niveau de jeu constant indépendamment des rotations. On a encore beaucoup à faire d’un côté comme de l’autre du terrain. »
La confrontation avec Rostov, vainqueur de la Coupe EHF la saison dernière, sera un vrai test ce samedi…
« L’idée était de monter en charge au fur et à mesure de la préparation. Ce match arrive vite mais il va nous permettre de nous situer rapidement par rapport à notre niveau du moment. Je ne sais pas si on pourra en tirer des conclusions mais on augmente clairement le niveau de l’adversité. Ce sera intéressant de voir ce qu’on peut donner face à cette équipe (entraînée par le Français Frédéric Bougeant, l’ancien coach de Fleury) qui est, à mon avis, taillée pour le Final Four de la Ligue des Champions. »
En marge de la préparation, Méline Nocandy a été sacrée championne d’Europe juniors. Que vous inspire ce titre ?
« Méline (capitaine des Bleuettes) a été fidèle aux qualités qu’on lui connaît : elle a été pleine de générosité, très opportuniste. Elle a montré sa capacité à gagner les duels, à orchestrer le jeu d’attaque avec beaucoup de pertinence. Elle a été très agréable à suivre tout au long de la compétition. C’est un vrai plaisir de la retrouver très vite à Metz (elle sera encore absente ce samedi). »
Metz - Rostov
aujourd’hui (17h) Ã Bitburg (Allemagne)
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100630] |
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Posté le : 13/08/2017 à 10:16 (Lu 28008 fois) | | | rl du 13/08/2017
Metz Handball tient le choc face à Rostov
L’affiche a tenu ses promesses. Séduisant et impérial en défense, Metz a tenu tête aux stars de Rostov, ce samedi en amical à Bitburg (21-21).
Perdu dans la banlieue de Bitburg, à une trentaine de kilomètres de Trèves, l’endroit ne paie pas de mine. Derrière les murs de ce gymnase sans éclairage ni tribune, sans tableau d’affichage ni table de marque, s’échauffent quelques-unes des plus grandes joueuses de la planète handball.
Anna Viakhireva, reine de Jeux Olympiques 2016, Katarina Bulatovic, quadruple vainqueur de la Ligue des Champions, référence mondiale au poste d’arrière droit, ou Siraba Dembélé, capitaine de l’équipe de France, pour ne citer qu’elles, détonnent dans ce décor surprenant, qui se prêterait parfaitement à une rencontre de troisième division régionale. Devant une poignée de spectateurs installés sur des… chaises de jardin, disposés pour l’occasion le long du terrain, ce sont pourtant bien deux formations de calibre européen – Metz et Rostov – qui se sont affrontées dans un match amical prestigieux, ce samedi.
Le match
Le quart de finaliste de la dernière Ligue des Champions face au vainqueur de la Coupe EHF 2017… L’affiche a tenu toutes ses promesses. Face au casting de stars de l’équipe russe, Metz a fait valoir son tout nouveau statut continental. Sous les yeux du sélectionneur national Olivier Krumbholz, le double champion de France en titre a livré un match « abouti » et prouvé qu’il avait bien avancé depuis sa première sortie en Allemagne, le week-end dernier, lors du tournoi de Wittlich.
Rostov, entraîné par le Français Frédéric Bougeant (champion de France 2015 avec Fleury), n’a mené qu’une seule fois au score : 2-3, 8e. Portées par Ana Gros et Laura Flippes (sur l’aile droite), auteurs à elles deux de la moitié des buts messins, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont fait la course en tête pendant 50 minutes (9-6, 21e ; 19-17, 49e ) et ont tenu le choc en fin de partie devant le retour Rostov (21-21).
Le chiffre
Neuf, comme le nombre de buts encaissés en première période. Autour de Béatrice Edwige, Xenia Smits et Laurisa Landre, les Messines ont signé une belle prestation défensive. « On a des certitudes qu’on n’avait pas forcément avant. C’est très positif parce que c’est le niveau qu’on doit avoir tout le temps dorénavant , souligne Marion Maubon. Il faudra garder la même intensité en défense et en faire notre gros point fort. »
La joueuse
Sept arrêts en douze minutes, onze au total, Laura Glauser a parfaitement lancé ses coéquipières en début de partie, avant de laisser sa place à Marina Rajcic après la pause. La Monténégrine (6 arrêts dont un penalty) a quasi systématiquement mis en échec la redoutable Bulatovic.
La phrase
« Je ne sais pas si on a gagné , a reconnu Laura Glauser, perturbée par l’absence de tableau d’affichage. Mais on s’est très bien débrouillé face à cette grosse équipe. C’était plus qu’un match amical, parce qu’on peut les rencontrer en Ligue des Champions… On n’a pas été ridicule, loin de là . On a montré de belles choses et on a pris plaisir. On avance ! »
A Bitburg, Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100650] |
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Posté le : 16/08/2017 à 13:50 (Lu 27855 fois) | | | RL du 16/08/2017
Nocandy, Tonds, Dos Reis, Keifer : elles en frissonnent encore
Dix jours après leur sacre inattendu, Méline Nocandy, Ophélie Tonds, Charlotte Kieffer et Manuella Dos Reis ont regagné leur club. Les Messines de l’équipe de France n’ont rien oublié de leur épopée en Slovénie.
Ce lundi, aux Arènes, retour à la vie normale. Méline Nocandy s’est entraînée avec les pros du Metz Handball. Ophélie Tonds et Manuella Dos Reis ont réintégré le centre de formation (N1). Charlotte Kieffer (ex-Achenheim), meilleur défenseur du championnat d’Europe juniors, y a fait son entrée.
Rassemblé en jaune et bleu pour la saison, le quartet est lié à vie par la conquête du titre continental -19 ans, le 6 août en Slovénie. La troisième pièce dans la vitrine du hand féminin français, après l’or mondial des A (2003) et celui des jeunes à l’Euro-2007.
« Extraordinaire et impressionnant », contemple la recrue alsacienne. « J’en ai encore des frissons », salive Tonds. « Ça dépasse ce que j’ai connu avec Metz », enchérit Nocandy. Un cran au-dessus du championnat et de la Coupe de France du printemps, « mes premiers titres avec un club professionnel ». À Celje, la demi-centre et capitaine des Bleuettes a ouvert son palmarès international, à l’issue d’un parcours de rêve.
« C’était magique ! »
En tout et pour tout, le collectif d’Eric Baradat n’est passé qu’au travers de la première période du premier match, face à la Serbie, et des six dernières minutes d’une rencontre de second tour, abandonnée 25-27 au Danemark. Le reste a été une surenchère dans l’enchantement, jusqu’à l’apothéose contre la Russie (31-26). « La deuxième mi-temps était interminable , rembobine Tonds. Le soulagement dans les dernières minutes, c’était magique ! »
« Notre force a été de ne jamais se reposer sur nos acquis , raisonne Méline Nocandy, 6/6 en finale. On cherchait toujours à faire mieux que la veille, car les matches se compliquaient. » « Chacune avait son rôle dans l’équipe, savait ce qu’elle devait apporter », précise Kieffer.
Entrée « stratégiquement » entre les deux phases de groupe, Ophélie Tonds est ainsi passée d’observatrice à actrice. « Au début de la compétition, on m’avait donné la mission d’analyser le Danemark et le Monténégro », adversaires de la France sur la voie des demi-finales. À en juger par ses neuf parades devant la sélection balkanique, la gardienne a pris sa tâche très au sérieux.
La paire Camille Depuiset (Toulon)/Roxanne Frank (Besançon) inamovible dans la cage, c’est Manuella Dos Reis qui a fait les frais de la substitution. « Le changement était planifié, il n’y a pas eu d’énorme surprise , dit la Meusienne aux racines togolaises. Même si j’avais une position particulière à la fin, je me sens championne. On ne réalise pas tout de suite, malgré la médaille autour du cou. J’espère que cette expérience me permettra de progresser. »
Des émotions indélébiles, de l’or au palmarès. Le séjour à Celje fera date dans la biographie des Bleuettes de Metz. Feront-elles de la cité slovène un lieu de pèlerinage ? Méline Nocandy n’exclut rien. « Vu que c’est une belle ville, pourquoi ne pas y passer des vacances un jour ? J’attends qu’Ana Gros m’invite ! »
L. H.
les chiffres-clés des Messines de l’équipe de France à l’Euro juniors
7. La France a disputé sept matches en onze jours. Elle a dominé la Serbie (26-21), l’Allemagne (24-23) et l’Espagne (37-25) au premier tour, assommé le Monténégro (28-18) au tour principal, éliminé la Hongrie en demi-finale (31-26), et enfin vaincu la Russie sur le même score. Le Danemark lui a infligé son seul échec, en ouverture de la deuxième phase (25-27).
43. Selon les statistiques générales de l’EHF, Charlotte Kieffer a neutralisé quarante-trois attaques adverses sur l’ensemble de l’Euro. Personne n’en a fait autant que l’Alsacienne, tous pays confondus.
44. En minutes, le temps de jeu cumulé de Manuella Dos Reis au premier tour. La gardienne a cédé sa place à sa coéquipière Ophélie Tonds pour la suite de la compétition.
64. Le pourcentage de réussite au tir de Méline Nocandy. La demi-centre, quatrième meilleure buteuse des Bleuettes (derrière Blonbou, Ekoh et Mauny), a marqué 25 fois sur 39 tentatives.
Metz facile devant Fleury (36-19)Metz facile devant Fleury (36-19)
Après le tournoi de Wittlich (3 victoires, 1 défaite) et une opposition de prestige face à Rostov (21-21), les Messines retrouvaient des visages plus familiers ce mardi à Troyes en match de préparation. Les doubles championnes de France ont en effet pris la mesure de Fleury (36-19), 9e de Ligue féminine la saison dernière. « Je suis satisfait de la prestation globale même s’il reste des points à corriger. On a joué parfois par intermittence, il faudra trouver plus de constance, explique l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Je veux plus de fluidité en attaque et, en défense, ne pas laisser de deuxième chance sur les ballons. » La reprise du championnat est prévue le mercredi 30 août à Nice.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100663] |
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Posté le : 17/08/2017 à 09:20 (Lu 27727 fois) | | | RL du 18/08/2017
L’équipe est compétitive
Les Messines ont surclassé Fleury (36-19), mardi en amical. Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur, revient sur cet avant-dernier match de préparation.
M etz a largement dominé Fleury (36-19), mardi en amical. Que retenir de ce match ?
« C’était une prestation assez sérieuse dans l’ensemble. Je nous ai trouvés dans le rythme, avec une belle capacité d’impact. Il faut qu’on arrive malgré tout à avoir plus de constance dans l’effort. Il y a des séquences beaucoup moins bonnes que d’autres, ce n’est pas possible d’être aussi instable d’un ballon à l’autre. Je sais que ce n’est pas simple de faire preuve d’autant de concentration tout le temps, mais l’idée est d’avoir un vrai socle de base et un niveau de jeu en dessous duquel on ne descend plus. Et pour l’instant, il y a encore trop d’inconstance. »
• Le score final est pourtant sévère…
« Oui, mais cela reste un match amical et je ne sais pas dans quelle dynamique était notre adversaire. Est-ce qu’il s’était entraîné avant la rencontre ou la veille ? Est-ce qu’il était fatigué ? Je minimise vraiment cet écart au score, je me focalise surtout sur ce qu’on a pu montrer. Il y a eu des choses intéressantes, et d’autres moins. »
« Travailler les inégalités offensives »
• Quel est votre programme avant la reprise, le 30 août à Nice ? « On a quatre séances sur cette fin de semaine, qu’on veut denses en termes de contenu, d’intensité et de volume. Les filles auront leur dernier week-end de libre avant la tempête et l’enchaînement. Il nous reste plein de petites choses à voir, on veut travailler les inégalités offensives (à six contre cinq, à cinq contre six, etc) , s’articuler de la même façon défensivement. On va continuer à maintenir un niveau d’exigence conséquent, alterner les séquences de course, de musculation et de handball pour être prêt dans deux semaines à Nice. Est-ce qu’on le sera vraiment ? Je ne sais pas. Mais la vérité, c’est que l’issue de cette première journée ne déterminera pas l’issue de la saison. »
• Avez-vous le sentiment que le groupe est au complet, malgré l’absence d’une dernière recrue au poste d’arrière gauche/demi-centre ?
« Oui, bien sûr. L’équipe est compétitive et je n’avais aucun doute là -dessus. On a aisément les qualités pour faire quelque chose d’honorable. On pourrait être en difficulté, et un peu pénalisé, en cas de blessure. Mais l’effectif est largement au niveau des ambitions qui sont les nôtres. »
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100700] |
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Posté le : 25/08/2017 à 09:22 (Lu 27593 fois) | | | RL du 28/08/2017
Metz contre Metzingen pour son dernier match de préparation
Metz retrouve, ce vendredi (18 h) au complexe Saint-Symphorien, Metzingen, dominé au tournoi de Wittlich. Pour son ultime match de préparation.
Metzingen avant Nice
Soixante minutes amicales avant le début du championnat, mercredi à Nice. Voilà comment Metz va terminer sa préparation. En retrouvant des visages bien connus ce vendredi soir au complexe Saint-Symphorien (18 h), le champion de France a l’occasion de finir son travail sur une bonne note.
Metzingen, solide équipe de Bundesliga, avait été dominé (27-19) lors du tournoi de Wittlich début août. « C’est une équipe qui court beaucoup, qui met de l’intensité. Elle compte dans ses rangs trois internationales allemandes, se rappelle l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Elles sortent d’une grosse tournée avec une rencontre contre Brest et la Panthera Cup organisée par Fleury. C’est un bon test. On va voir si on peut enchaîner une nouvelle bonne performance avant d’attaquer le championnat. »
Marion Maubon abonde en ce sens : « Nos matches de prépa ont été corrects dans l’ensemble, on a des situations à revoir, des affinités à trouver avec les nouvelles. Ces oppositions sont faites pour ça, explique l’ailière gauche. Metzingen est un bon dernier test. Il faut gagner ce match face à une équipe qui sera dans le même état d’esprit que nous. »
La préparation
Le bilan est positif. Le nouveau préparateur physique a découvert un groupe sain et soudé qui a « évité les bobos et bien travaillé durant ces six semaines ». Pierre Chenu a ainsi alterné « semaines chargées avec course à pied, exercices de renforcement, séances de musculation quand on ne jouait pas ou peu, et plus légères lors des tournois ».
« Maintenant, on sent que les filles ont hâte de retrouver la compétition officielle. »
« On a travaillé dur , glisse Maubon. Comparer avec la saison dernière est compliqué car on était seulement quatre au début de notre préparation (les internationales étaient retenues par les Jeux Olympiques de Rio). On est resté sur une prépa classique. Pierre n’a rien bouleversé par rapport à ce qu’on a fait l’an dernier. »
Les deux recrues
Manon Houette et Laurisa Landre font l’unanimité auprès de leur coach et de leurs nouvelles coéquipières : « Ce sont deux filles géniales humainement. Je n’avais aucun doute là -dessus. Elles se sont intégrées facilement, explique Emmanuel Mayonnade. Elles vont nous apporter leur expérience, leur talent. »
Metz - Metzingen complexe Saint-Symphorien (18 h)
Nicolas KIHL.
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