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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99859]

françoise

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françoise

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Posté le : 25/05/2017 à 16:09 (Lu 38461 fois)
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RL du 25/05/2017

Les derniers défis de Tamara Horacek sous le maillot messin

Après treize saisons à Metz, Tamara Horacek quittera le club lorrain à l’issue de la saison. Avant cela, il lui reste deux titres à remporter, dont une finale de Coupe de France samedi contre Issy-Paris, sa future équipe.

Les cartons s’empilent peu à peu dans l’appartement de Tamara Horacek. Après treize saisons à Metz Handball, les heures de la demi-centre sont désormais comptées avant son départ pour Issy-Paris. « J’ai déjà commencé à faire mes au revoir à quelques personnes que je connais depuis toute petite, c’était dur » , raconte la fille de Vesna, arrivée dans les pas de sa mère en 2004.
ZOOM

Depuis, la jeune joueuse de 21 ans a bien évolué. Promue dans le groupe pro messin depuis la saison 2014-2015, elle a aujourd’hui le statut d’internationale. Le sélectionneur des Bleues, Olivier Krumbholz, l’a encore convoquée la semaine dernière pour le stage à Capbreton mi-juin, voire pour deux rencontres amicales en Norvège. « Ça m’a fait du bien » , avoue Tamara Horacek au bout d’une saison difficile.

« Je dirais plutôt à moitié réussie, nuance l’intéressée. Il y a eu des bons et des mauvais moments. Je pense avoir été bien après avoir annoncé mon départ de Metz (début février), aussi parce qu’il y avait des blessées et que je pouvais m’exprimer. Mais depuis, c’est plus compliqué car je joue peu… J’ai besoin de temps de jeu, c’est d’ailleurs pour ça que je m’en vais à Issy-Paris. »
« Petite ranc½ur »

Ne lui a-t-on pas fait assez confiance à Metz ? La n°11 mosellane, fidèle à sa politesse, ne le dit pas ouvertement. Mais avoue une « petite ranc½ur ». « Je suis consciente de devoir encore progresser mais ça, on ne peut pas le faire qu’à l’entraînement. La vraie évaluation, elle a lieu en match. » Là où elle a rarement affolé les statistiques cette saison, barrée à son poste par Grace Zaadi.

Encore samedi, dans une demi-finale retour de Ligue féminine sans grand frisson, Tamara Horacek s’est moins mise en valeur offensivement (1/4 en 24 minutes) que son autre jeune rivale, la prometteuse Méline Nocandy (4/5 en 30 minutes). Énervant ? « Non, je ne vois pas pourquoi ça me ferait mal , répond la native de Pozega (Croatie). Au contraire, je suis même contente qu’elle puisse montrer ce qu’elle vaut. À son âge (19 ans) , j’ai aussi eu ma chance. »

Horacek devrait encore l’avoir pendant ses trois dernières rencontres avec le club lorrain. Dont une première fois samedi en finale de la Coupe de France contre… son futur club. Un match forcément particulier… « Je suis sous contrat avec Metz jusqu’à fin juin et d’ici là, j’ai envie de tout gagner avec mon équipe , coupe-t-elle. La saison prochaine, j’y penserai en temps voulu. » D’autant que l’issue de la partie n’aura pas de conséquence pour Issy-Paris, déjà assuré d’être européen la saison prochaine (en Coupe EHF).

Le résultat aura davantage d’importance pour l’arrière, déjà forte d’un palmarès bien garni à seulement 21 ans : argent olympique, bronze à l’Euro, double championne de France en 2014 et 2016. Sans oublier cette Coupe de France 2015 remportée à Coubertin par son club alors qu’elle était en tribunes, blessée. « C’était très stressant, surtout qu’il y avait eu les penaltys (victoire 28-26 contre Nîmes). Là, je m’attends à quelque chose d’encore plus fort à Bercy. »

Avant une finale aller de Ligue féminine, mercredi à Brest, et surtout un match retour programmé le samedi 3 juin aux Arènes. Pour sa dernière passe décisive avec Metz.

Thibaut GAGNEPAIN.

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99864]

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Posté le : 26/05/2017 à 18:15 (Lu 38342 fois)
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RL du 26/05/2017

Maintenant, il faut aller au bout »

Éreintées après une longue saison, les Messines ont composé avec les blessures et la fatigue pour aborder leurs deux finales en « bonne forme ». Le point avec Emmanuel Wetta, le préparateur physique.

E mmanuel Wetta, comment jugez-vous l’état de forme de l’équipe messine à l’heure d’entamer le sprint final ? « Plutôt bon. Si on tient compte de l’année qu’on a vécue, de l’ensemble des matches disputés, de tous les stages nationaux, du peu de temps qu’on a eu pour travailler en groupe, on est vraiment pas mal. Il y a quelques bobos mais on s’en sort bien. Les filles sont affûtées, elles s’entraînent bien et elles ne laissent pas transparaître la fatigue qui, pour certaines, est résiduelle depuis un an. »
INTERVIEW

• Comment avez-vous géré cette saison post-JO, marquée par une longue campagne européenne ? « On l’a préparée très tôt en amont avec Manu (Mayonnade, l’entraîneur). On a tout planifié à partir du calendrier et des contraintes des équipes nationales, notamment. Et puis après, on adapte au jour le jour, en fonction de pathologies, de ce qu’on a remarqué en match ou des besoins des filles. »
« Le pic de forme c’est maintenant »

• Comment parvenez-vous à optimiser les périodes de récupération ? « On a un superbe outil aux Arènes, avec le bain froid, l’équipe de kinés s’est rendue disponible quotidiennement en cette fin de saison, en complément des séances habituelles. Surtout, les filles ont entendu la nécessité de s’astreindre personnellement à un petit protocole, en dehors des moments passés avec nous. C’était le gros objectif, elles ont joué le jeu et on a pu le vérifier dans l’intensité du travail que l’on fait ensemble. »

• L’équipe a-t-elle atteint son pic de forme ? « On l’espère. On a en tout cas tout programmé pour l’atteindre maintenant, sur cette fin de saison. C’était l’objectif, on y est, il faut maintenant aller au bout. On nous dira toujours que le pic de forme est atteint si on obtient les résultats voulus. Mais il y a des paramètres qu’on ne maîtrise pas et cela reste des finales… »

• Vous avez animé une dernière séance, ce jeudi. Quel était l’objectif ? « On souhaite surtout conserver ce qui fait notre marque de fabrique : l’intensité que l’on met dans chaque match, notamment en défense, et qui nous permet de gêner les autres équipes. On essaie de garder cette intensité à l’entraînement, il faut que chaque minute soit effective. On fait aussi en sorte de faire travailler tout le monde ensemble, et pas de manière isolée. Il y a dans ce groupe une cohésion incroyable, chaque fille amène sa patte au collectif. C’est ce qui fait sa force. »

• Comment abordez-vous cette dernière ligne droite ? « On a nos petits secrets pour gérer cela au quotidien (sourire). On sait déjà qu’entre la Coupe de France, le retour et le déplacement à Brest, on aura très très peu de temps. L’enchaînement sera difficile, on s’y est préparé. Mais on y va étape par étape. Pour l’instant, on est vraiment ciblé sur ce match face à Issy-Paris samedi. Et après, il sera temps de penser à Brest… »

Laura MAURICE.


Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99865]

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Posté le : 27/05/2017 à 09:16 (Lu 38244 fois)
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RL du 27/05/2017

Metz, le grand soir

Dans la mythique AccorHotels Arena de Paris-Bercy, Metz et Issy-Paris, les deux leaders de la saison régulière, sont à la tête d’une affiche de prestige, ce samedi soir en finale de la Coupe de France.

Ana Gros ne se laisse pas facilement impressionner. Et pourtant… L’arrière droit de Metz, internationale slovène, double championne de France, prisée par les plus grands clubs européens, a des étoiles plein les yeux à l’évocation de la plus belle salle du hand français. « Bercy, je l’attends depuis quatre ans », sourit la Messine.

Pour leur deuxième finale de Coupe de France commune, ce samedi, Metz et sa buteuse star investissent l’AccorHotels Arena. Une salle légendaire, 15 700 places, une histoire riche de grands exploits et une « magie » perceptible en quelques instants… Bercy n’a pas d’égal en France. « C’est un rêve pour moi ! On a gagné une finale il y a deux ans, mais c’était à Coubertin, ce n’est pas la même chose… », reconnaît Ana Gros.
« Faire honneur à nos valeurs »

Arrivée en Lorraine à l’hiver 2014, l’arrière droit n’a pas tardé à mesurer l’aura de l’ex-Paris Bercy. « Tout le monde m’en parle ! J’y suis allée en janvier pour la finale du Mondial masculin, j’ai goûté à cette ambiance incroyable… C’était magique. Je me suis dit qu’il fallait absolument que je sois sur le terrain ce 27 mai. »

Ana Gros et les Messines y seront, devant quelque 10 000 spectateurs. Le cadre envoûtant de la salle parisienne se suffirait presque à lui-même si l’affiche n’était pas aussi séduisante. Metz - Issy-Paris, ou l’opposition de ce qui se fait de mieux en Ligue féminine. L’heure de vérité pour le champion de France en titre, qui a écrasé la phase régulière et démontré une cohésion rare au cours de ces neuf derniers mois. « C’est un match magnifique à jouer, dans une salle mythique. On a raté l’occasion d’y mettre un pied la saison dernière (défaite en demi-finale à Brest). C’est magique de pouvoir y être ce samedi, il me tarde d’y être », avoue Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin, traduisant un sentiment général au sein du collectif. « Tout est réuni pour que ce soit une journée extraordinaire. On tâchera de faire honneur aux valeurs qui nous accompagnent depuis le début de l’année », insiste le technicien, qui appelle ses joueuses à faire preuve d’une « constante humilité » dans cette finale, la 13e de Metz Handball.

Cette soirée promet juste ce qu’il faut de suspense, de prestige et d’émotions, avec les adieux de Stine Oftedal, qui aura fasciné la Ligue féminine pendant trois ans. La demi-centre norvégienne, l’une des meilleures du monde, effectue ce soir sa dernière grande sortie avec Issy-Paris avant de rejoindre Györ, le champion d’Europe, cet été. La star parisienne a jusqu’ici perdu ses trois finales disputées en France. Metz entend ne pas faire exception, ce soir. Pour continuer à rêver au doublé, à une semaine de la finale retour du championnat. « Seule la victoire sera belle », résume Emmanuel Mayonnade.

Laura MAURICE.

Les compteurs sont remis à zéro

Emmanuel Mayonnade, après votre défaite à Brest en demi-finale la saison passée, vous voilà en finale de la Coupe de France… « C’était un objectif fort pour nous. Ça l’est toujours. J’aborde ce match avec la certitude qu’il n’y aura rien de facile.
Ça se jouera à très peu de chose, il ne faudra pas négliger les détails, ni perdre le fil du match. On a souvent été bon cette saison sur ce genre de matches, il faudra encore l’être pendant soixante minutes. »
• Issy-Paris, 2e de la phase régulière, a été éliminé en demi-finale du championnat. Est-ce que cela peut avoir un impact sur la rencontre ?
«J’entends à droite, à gauche que beaucoup de joueuses quittent le club et qu’elles voudront conclure leur aventure par un titre. Mais je ne peux pas penser une seule seconde qu’Issy- Paris puisse être plus motivé que nous. Je nous sais très très déterminés. Indépendamment de celles qui restent ou qui partent, on a juste envie de gagner quelque chose ensemble ! »
• Cette équipe a-t-elle les armes pour battre Metz ce samedi ?
« C’est une superbe équipe, capable sur un match d’avoir un niveau de jeu assez conséquent. Il y a de très belles joueuses… Stine Oftedal, Silje Solberg, Pernille Wibe, Lois Abbingh, ce sont des filles qui, depuis quatre ans, disputent beaucoup de finales internationales. Elles sont habituées aux gros matches.»
• Metz a remporté ses deux confrontations avec Issy-Paris (27-26 et 30-22) cette saison en championnat. Ces victoires vous offrent-elles un avantage psychologique ?
« Les deux clubs ont, je pense, assez d’expérience pour savoir que ce match-là pourrait ne ressembler à aucun des deux précédents. Issy-Paris avait changé d’entraîneur en cours de saison et je suis bien placé pour savoir que ce n’est pas évident. Et puis, ça reste une finale, tout peut se passer. Donc je suis assez lucide pour savoir que les compteurs seront remis à zéro. Surtout, on a envie de se focaliser essentiellement sur nous et notre prestation, plus que sur l’adversaire. C’est un super match à disputer, avec l’opportunité de prendre le premier trophée de la saison. »
La. M.

Les Messines vues de l’intérieur
Avant la finale de la Coupe de France à Bercy, ce samedi, Laura Glauser, Grace Zaadi et Ailly Luciano ont accepté de dévoiler les traits de caractère et les petites habitudes de leurs coéquipières…

C’est un rituel presque immuable. À chaque fin d’entraînement, Grace Zaadi, Laura Glauser, Ailly Luciano – les anciennes – restent un long moment sur le bord du terrain. Elles se chambrent, se marrent et révèlent à l’occasion quelques secrets de vestiaires… L’occasion d’en savoir plus sur un « groupe qui vit bien ».

La plus mauvaise joueuse. À l’hôtel, à l’aéroport, dans le bus… Les parties de Uno animent chaque déplacement. Et certaines semblent mieux accepter la défaite que d’autres… « Ailly (Luciano) a la palme de la mauvaise joueuse. Si on fait un sondage, elle a à la majorité absolue ! C’est Madame mauvaise foi », s’amuse la capitaine Grace Zaadi. « C’est faux ! Et puis, Ana (Gros) et Manu (Mayonnade) ne sont pas mal non plus », se défend l’ailière néerlandaise.

La plus fêtarde. Sladjana Pop-Lazic et Camille Aoustin font la moue. « Ce qui se passe chez nous doit rester secret. On ne peut pas tout dire », sourit la première. « De toute façon, il n’y a que des gens sérieux ici », conclut la seconde.

La meilleure chanteuse. Grace Zaadi lève la main, tout sourire. Camille Aoustin et Ailly Luciano protestent aussitôt. « Non mais les filles, entre toutes les casseroles qu’on a ici, ce n’est pas Grace qui chante le mieux ? », intervient Laura Glauser. « Non, c’est juste qu’elle chante tout le temps ! Vous n’avez jamais entendu Xenia (Smits). Elle a peut-être une voix incroyable ! », conclut Aoustin.

La plus sensible. Les regards se tournent vers Laura Glauser. « C’est moi , reconnaît la gardienne messine. Je suis très émotive. Je pleure assez facilement, dans la victoire comme dans la défaite. » Dernières émotions en date ? L’élimination en quarts de finale de la Ligue des Champions à Györ. « Mais là, on a toutes pleuré à chaudes larmes , confie Zaadi. À la fin du match, deux ou trois joueuses ont craqué. Puis, un petit peu plus tard, on s’est mises en ronde, on discutait et là… On a toutes lâché prise. C’étaient de gros sanglots ! »

La plus connectée. Marie-Hélène Sajka, Grace Zaadi ou Sladjana Pop-Lazic se disputent le titre de la joueuse la plus active sur les réseaux sociaux. « On est tout le temps sur Instagram, on poste beaucoup de petites vidéos , reconnaît la capitaine. Mais la plus suivie, c’est Laura Glauser ! » Avec ses 11 900 followers, la gardienne internationale est l’une des joueuses les plus populaires de l’équipe de France.

La plus drôle. « Ça, ça doit être moi. Je suis hilarante », lance Ailly Luciano, blague à l’appui. Réflexion collective… « Vous trouvez que c’est Ailly la plus drôle, les filles ? Oui, ok, elle est pas mal » , convient Zaadi. « Et Béa (Edwige) est sans doute la plus réceptive aux blagues. Elle rigole tout le temps, elle est très bon public ! »

La. M.

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99889]

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Posté le : 28/05/2017 à 06:39 (Lu 38148 fois)
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RL du 28/05/2017

Metz est magique

A moins d’une semaine de la finale du championnat, les Messines se sont offert la Coupe de France, ce samedi à l’AccorHotels Arena de Paris-Bercy. Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont surclassé Issy-Paris (33-29).

Comment pouvait-il en être autrement ? Comment Metz aurait-il pu laisser s’échapper cette Coupe de France dans une salle qui a vibré pour lui pendant une heure ? « Seule la victoire sera belle », avait prévenu Emmanuel Mayonnade avant cette finale à l’AccorHotels Arena.
De nos envoyés spéciaux à Paris

Le champion de France en titre a écrasé Issy-Paris (33-29), ce samedi soir, comme il a écrasé tous ses adversaires cette saison. Et après soixante minutes d’une magnifique démonstration, la victoire était belle. Les larmes de Tamara Horacek aussi. « C’est beaucoup d’émotion », reconnaît-elle, la voix étranglée. Sur la départ après treize saisons à Metz, la demi-centre est tombée dans les bras d’Ailly Luciano. « Je réalise que c’est la fin, qu’on va se quitter. J’ai refusé d’y penser pendant le match… C’est beau d’avoir gagné ce soir ! »
« Une joie énorme »

Un peu plus tôt, l’image d’Emmanuel Mayonnade, la main sur le visage, le poing serré en direction de sa famille, témoignait elle aussi du chemin parcouru par cette équipe, sur le point d’écrire la plus belle page de l’histoire du club. « C’est beaucoup de bonheur , souffle le technicien. La saison a été longue, éprouvante et aujourd’hui, c’est juste magique ! »

Il reste à Metz une finale prestigieuse à disputer la semaine prochaine, devant Brest, mais cette soirée de gala à Bercy avait tout d’une apogée. À l’image des adieux de Sladjana Pop-Lazic, étincelante (9/11). Ou de cette incroyable force collective illustrée par Tamara Horacek, remplaçante tout au long de la saison et précieuse maître à jouer hier soir (3/5).

Metz voulait frapper fort d’entrée. Issy-Paris, annoncée comme l’une des rares équipes à pouvoir l’inquiéter, n’a pas eu le temps de souffler (9-2, 14e ; 12-4, 18e ). Le pari désespéré de l’attaque sans gardienne n’aura pas suffi à renverser le patron de la saison régulière (18-11, 30e ). Il y a eu, dans cette finale, juste ce qu’il fallait de suspense pour la rendre belle (18-16, 36e ). Mais les Messines n’ont pas eu le temps de trembler (22-16, 39e ; 29-22, 51e ). Rien ne pouvait leur arriver, ce samedi. « On fait une saison parfaite », sourit Tamara Horacek.

« Il était hors de question qu’on laisse filer cette Coupe », insiste Béatrice Edwige. Sanctionnée de deux exclusions temporaires en première période, sous le coup d’une expulsion, l’internationale française n’a rien lâché : « C’était à la vie, à la mort. J’ai tout donné. Ce trophée, on le mérite, au bout de notre saison, avec tout l’engagement qu’on y a mis. »

Derrière l’émotion de celles qui diront au revoir à Metz cet été, de celles et ceux qui goûtent à leur première grande victoire, il y avait surtout « une joie énorme ». « Je suis tellement fière d’être capitaine de cette équipe », sourit Grace Zaadi. Et une soif de victoires intacte, à une semaine de la conclusion du championnat. « Notre saison, elle commence maintenant , conclut Horacek. Je crois en cette équipe. On va aller chercher ce deuxième titre. »

Laura MAURICE.

Cinq bonnes raisons qui font gagner Metz

Metz a souffert en championnat contre Dijon, en Ligue des Champions aussi, parfois, et encore ce samedi, à la reprise face à Issy en Coupe de France. Mais à la fin, Metz gagne quasiment tout le temps…



La cohésion du groupe

Ce peut être considéré comme une tarte à la crème, mais c’est tellement flagrant dans le cas de ce groupe-là que ça en devient déterminant. Oui, les Messines constituent un ensemble d’une très grande cohérence ou le bien-vivre a été érigé en vertu cardinale. Grace Zaadi, la capitaine, bien que jeune, en a déjà vu d’autres. A déjà vécu dans pas mal d’autres groupes par le passé. Mais là…. Je suis vraiment très fière de nous toutes. C’est vraiment un très bon groupe. Personne ne triche. On le mérite. Quand Issy-Paris a effectué une remontée fantastique, un petit temps mort d’Emmanuel Mayonnade plus tard, tout le monde, sans exception, s’était remis dans le sens de la marche.
Un physique approprié

Metz Handball n’a pas cessé d’être sur la brèche depuis le mois d’août. Championnat, Coupe de France, Ligue des Champions et puis, pour toutes les internationales, de nombreuses rencontres sous le mélo bleu. Et pourtant, ce samedi soir, les Messines avaient du "jus", comme on dit. Beaucoup de jus. Nous voulions débuter très fort pour nous donner la possibilité de voir venir. Et en sachant que nous avions un meilleur banc que nos adversaires. Message reçu. Non seulement elles ont débuté fort, très fort, les Messines, avec un écart très vite accru, presque indécent à ce stade de la compétition, mais encore elles ont terminé presque aussi fort. Avec des montées de balle rapides et des attaques placées qui attestaient à la fois d’une fraîcheur physique et d’esprit préservées.
Un mental en acier

Si Metz gagne (presque) tout le temps, c’est que cette équipe recèle de grandes qualités mentales. Conférer, par exemple, les victoires en Ligue des champions contre Vardar, Podgorica ou Györ. Même pas peur. Les Messines sont désormais conscientes de leur capacité à faire mal, à frapper fort et elles ne se dérobent pas quand la pression devient forte. En un mot comme en cent, elles savent se montrer à la hauteur des événements qu’elles vivent et qu’elles enchaînent. Et bien sûr, les carrières internationales des unes et des autres n’y sont pas étrangères.
Une maîtrise tactique

Si l’on excepte peut-être cette fichue rencontre contre les Dijonnaises, qui les ont bien perturbées en défense, en variant leurs schémas, les Messines ont pour habitude de répondre présentes. Sauf évidemment quand il s’agit d’aller défier Györ dans son antre. Face à Issy-Paris, qui a parfois attaqué à sept, qui s’est évertué régulièrement à jouer à deux pivots, qui a joué dans les grandes largeurs, Metz s’est adapté, a tenu bon. A toujours trouvé les solutions.
Une complémentarité éprouvée

Metz comptait, comme souvent, sur Ana Gros. Mais la Slovène sortait d’une blessure, souffrait d’un déficit de préparation et de rythme. Qu’importe… Il se trouve toujours l’une ou l’autre partenaire pour sauver la mise. Cette fois, une Messine a crevé l’écran, c’est Sladjana Pop-Lazic. Le pivot a réussi un formidable 9 sur 11 (82 % de réussite). Et puis Luciano, Smits ou Aoustin ont rendu également des copies très propres.

Patrick DELAHAYE.

Les réactions des Messines après leur victoire en Coupe de France

Thierry Weizman, président de Metz : « Tout le monde nous disait qu’on réussissait une belle saison, mais nous n’avions encore rien gagné. C’est fait ! Pour tout le groupe, c’était important… Maintenant, ce qui compte, c’est de remporter le championnat, pour nous qualifier en Ligue des Champions. Cette victoire confirme tout le bien qu’on pense de cette équipe. Nous avions gagné en 2013, 2015, nous l’emportons en 2017. Et croyez-moi, on savoure ! »

Ana Gros, arrière droit de Metz : « Dans une rencontre, on peut mener de dix buts, mais il ne faut rien lâcher. Tout peut basculer en quelques minutes. Et on n’a rien lâché ! Maintenant, il ne faut pas se cacher, nous avons devant nous deux matches contre Brest plus importants encore. »

Camille Aoustin, ailière gauche de Metz : « Issy a fini par craquer physiquement. Et nous, on a très bien géré. Je voudrais rendre hommage à Xenia (Smits) et Béa (Edwige) qui ont réussi un très gros travail défensif en poste 3. »

Grace Zaadi, demi-centre et capitaine de Metz : « C’est le premier trophée que je vais chercher comme capitaine.Avant, je regardais Nina (Kanto) y aller ! Ça m’a fait bizarre ! Nous sommes toutes vraiment très contentes… »

Sladjana Pop-Lazic, pivot de Metz : « C’est magnifique de jouer ici, à Bercy, dans cette ambiance. Je suis heureuse et fière pour cette équipe. On a très bien commencé et très bien terminé. J’ai réalisé un grand grand match, c’est vrai. J’ai, bien sûr, beaucoup pensé à mon départ (pour Brest) qui approche, donc il y avait beaucoup d’émotion pour moi ce soir ! »

Ailly Luciano, ailière droit de Metz : « Ce n’est pas mon premier trophée et certainement pas le dernier titre de la saison. Il faut aller chercher le titre de champion de France, maintenant. »

Béatrice Edwige, pivot de Metz : « Je suis soulagée, ce soir. La saison a été longue et je suis heureuse qu’on ait déjà rempli ce premier objectif. C’est une super récompense. On a réalisé une saison folle, mais parce qu’on s’est donné les moyens qu’elle prenne cette tournure-là. Il faudra penser à Brest dès lundi, mais pour l’instant, je veux vivre ce moment. C’est ma première Coupe de France et j’ai envie de la savourer. »

Les coulisses de Metz - Issy-Paris

Issy-Paris était privé hier soir de son arrière gauche Lois Abbingh, deuxième meilleure marqueuse du championnat devant Ana Gros (129 buts contre 123). La Néerlandaise, vice-championne d’Europe et du monde en titre, est blessée à la cheville droite.

Guigou

Spectateur de prestige, le quadruple champion du monde Michael Guigou (blessé, mais présent avec l’équipe de Montpellier) a assisté, hier, à la finale féminine entre Metz et Issy-Paris. A ses côtés, Erick Mathé, l’entraîneur adjoint des Héraultais qui est aussi… le meilleur ami d’Emmanuel Mayonnade, le technicien messin.

Kop

Scène insolite dans les tribunes de l’AccorHotels Arena. Avant la finale masculine, le kop de Montpellier a pris fait et cause pour les Messines, la mascotte du MHB incitant les 500 supporters messins à donner de la voix. Solidarité entre les deux plus grands palmarès du handball français !

Oftedal

Elle aura tout essayé pour remporter son premier trophée avec Issy-Paris avant de rejoindre le champion d’Europe Györ cet été. Après quatre tentatives manquées (Coupe Challenge 2014, Coupe de France 2014, championnat 2014 et 2015), la géniale Stine Oftedal a une nouvelle fois échoué hier
.
Bettenfeld

Le Messin Jacky Bettenfeld qui n’est autre que le vice-président délégué de la fédération française de handball, s’est chargé (entre autres personnalités) de remettre les récompenses aux Messines. Une grande fierté assurément.

Brest

Les Messines rentraient de Paris dans la nuit. Avec un seul mot d’ordre : récupération. Dès mardi matin, elles mettront le cap sur Brest en vue de la finale aller du championnat qui aura lieu mercredi à 18h45 (à suivre sur notre site).



Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99904]

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Posté le : 29/05/2017 à 10:44 (Lu 38007 fois)
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RL du 29/05/2017

Metz Handball, machine à gagner

Lauréates de la Coupe de France samedi, les Messines ont nouvelle fois démontré leur hégémonie nationale. Reste un titre à aller chercher, dès mercredi à Brest en finale aller du championnat.

C’est l’histoire d’une équipe qui gagne. De son titre de champion de France, l’an dernier, à son succès en finale de Coupe de France, samedi devant Issy-Paris (33-29), Metz s’est imposé comme la machine la plus redoutable du championnat français. Surpris par Brest en début de saison, il est invaincu, depuis, sur la scène nationale. Sept mois et demi sans défaite, un règne sans partage et un doublé Coupe-championnat qui lui tend les bras.

Après leur formidable épopée en Ligue des champions, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade semblent avoir entamé une marche inéluctable vers le titre. Avec, au bout du chemin, la promesse d’écrire l’une des plus belles pages du club. Metz a gagné des trophées, des dizaines, mais jamais il n’avait su conjuguer son hégémonie nationale à de grandes victoires européennes. « On peut entrer dans l’histoire, on en est conscientes et c’est notre grand objectif » , sourit Laura Glauser, qui a encore prouvé samedi qu’elle faisait partie des grandes, de celles qui se subliment pour les grands événements.
« On se porte les unes les autres »

Le collectif messin a bien grandi. Il s’est construit de succès en succès, dans l’adversité parfois aussi. Il n’a jamais tremblé devant la pression qui pèse sur ses épaules. « On a connu quelques difficultés, on en a pris pas mal sur la tête après Dijon (en quart de finale des play-off). Mais on s’en est sorti, à la force de caractère, à la compétences des filles aussi » , souligne Emmanuel Mayonnade.

Samedi, en s’adjugeant le premier trophée de la saison, les Lorraines ont réalisé le plus dur : confirmer. « C’est la récompense de tout ce qu’on a fait jusqu’ici. On a posé un tampon et montré ce qu’on vaut vraiment » , estime Ailly Luciano. Issy-Paris, deuxième de la phase régulière, n’a jamais semblé avoir la moindre chance dans cette finale. Stine Oftedal a eu beau lancer une remontée fantastique en début de seconde période… Il y avait en face trop de rotations, de talent, de détermination.

« On ne s’est jamais affolé, on a tenu la baraque pendant une heure » , reprend Laura Glauser. « On ne lâche rien, jamais. On a une telle combativité, une telle solidarité. On se porte les unes les autres… C’est peut-être ça qui fait la différence avec les autres équipes » , sourit Ana Gros.

Toutes savent que cette saison, déjà réussie, ne sera vraiment belle que si elle s’achève par une dernière victoire sur Brest, samedi aux Arènes. « On a un trophée et on a la chance d’en avoir encore un à aller chercher. Et on ira » , promet Ailly Luciano. « Dans nos têtes et dans nos c½urs, on est toutes à Metz pour ça… » , confirme Grace Zaadi, la capitaine.

Emmanuel Mayonnade ne cessera de le répéter, cette semaine : « Il ne faut pas surtout pas s’arrêter là ».

Laura MAURICE.

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RL du 30/05/2017

Bezeau : « On a beaucoup appris sur nous »

Avant Brest - Metz, mercredi, en finale aller du championnat de France, l’entraîneur breton Laurent Bezeau juge la première saison épatante de son équipe au plus haut niveau.

L aurent Bezeau, comment jugez-vous la saison de Brest avant cette finale du championnat de France contre Metz ? « Les objectifs sont atteints. Les présidents (Gérard et Denis Le Saint) voulaient, en début de saison, une qualification pour une Coupe d’Europe et finir dans les trois premiers du championnat. L’élimination en demi-finale de Coupe de France par Issy n’est pas un accroc, même si elle a été dure à digérer. J’entends, ici et là, des choses qui ne me plaisent pas forcément. La Coupe n’était pas notre objectif dès le départ. Je rappelle aussi que c’est notre première saison en D1, qu’il faut laisser du temps au temps. »

• Une saison sans titre serait-elle vécue comme un échec ? « Non. Et je me répète, notre carnet de route a été rempli. Évidemment, on ne se privera pas d’ajouter un titre à notre palmarès, on va tout faire pour. Nous avons un déficit d’histoire par rapport aux grosses cylindrées, c’est certain. »

• L’enchaînement des matches a semblé vous nuire à certains moments clés de la saison…
« On a beaucoup appris sur nous cette année. On a connu trois mois très compliqués à gérer entre janvier et mars. On était sur le terrain tous les trois jours, les filles étaient épuisées. La gestion de la charge de travail, de repos, n’était pas simple. »

• Brest avait-il un banc suffisant pour jouer sur tous les tableaux ?

« Notre effectif est réduit par rapport aux autres grosses cylindrées. On a aussi connu des blessures de joueuses importantes (Limal, Marta Mangué notamment). Mais avec ces aléas, on a quand même atteint les quarts de finale de la Coupe EHF (battu par le vainqueur russe Rostov) et la finale du championnat, même si on manque d’un peu de rotations ! »

« Ça se joue souvent sur quelques ballons »

• En remportant la Coupe de France et le titre de champion de Division 2 la saison dernière, votre club a changé de statut. Est-ce plus compliqué à gérer ?

« Non car on s’est renforcé par rapport à l’an passé. Des joueuses expérimentées nous ont rejoints. Nous sommes ambitieux. L’an passé, on avait aussi plus de temps pour préparer nos matches, pour récupérer. »

• Entre Metz et Brest, les confrontations sont toujours très serrées (22-21 pour les Bretonnes à l’aller aux Arènes, 29-28 pour les Mosellanes au retour)…
« Cela se joue souvent sur quelques ballons, c’est vrai. À nous de faire face à l’armada de Metz qui possède une défense avec une grosse densité physique, un potentiel d’attaque avec deux arrières capables de tirer à 10 mètres. Des pivots intelligents, des aillières et une paire de meneuses très adroites. »

• Metz vient de remporter la Coupe de France aux dépens d’Issy. De quoi lui apporter une grosse dose de confiance supplémentaire ?
« J’ai trouvé une équipe avec beaucoup de maîtrise au début, elle a su accélérer quand il le fallait. C’était une belle finale, dommage qu’Issy était amoindri. J’espère qu’on assistera à deux beaux matches entre nous. On en a besoin pour développer le hand féminin, pour notre image. On a un très beau championnat, une grande équipe de France. Ça doit être une fête ! »

Nicolas KIHL.

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99924]

crocogrenat

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Posté le : 30/05/2017 à 08:18 (Lu 37881 fois)
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Smits par Smits, l'Européenne de MH.

Tout ce que vous avez (peut-être) toujours voulu savoir sur l'arrière gauche de Metz Handball sans jamais oser lui demander.



http://www.lasemaine.fr/2017/05/24/smits-par-smits-l'Europeenne-de-metz-handball

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https://www.youtube.com/watch?v=60IfVFE5vIE Parc Explor Wendel

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99925]

françoise

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françoise

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Posté le : 30/05/2017 à 08:53 (Lu 37866 fois)
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Comme j'ai l'impression que ton lien ne fonctionne pas , voici l'article de "la semaine"

Smits par Smits l’Européenne de Metz Handball

Mes amis « Sur les doigts d'une main »

« Tout le monde ne comprend pas les exigences d'une carrière sportive. Je ne peux pas me rendre comme je voudrais à une fête ou à un anniversaire. Je peux compter sur les doigts d'une main mes vrais amis, toutes dans le hand. Mes deux meilleures sont Kim Wahle et Lisa Bormann, avec qui j'ai joué à Blomberg-Lippe (Allemagne), mon précédent club. Elles vont prochainement arrêter, l'une pour des raisons familiales, l'autre pour reprendre des études.



J'ai quitté la Belgique pour l'Allemagne à l'âge de 14 ans. J'ai gardé des liens avec 3 ou 4 personnes, avec qui je communique par sms, Facebook ou FaceTime. A Metz, je m'entends très bien avec toutes les filles, mais plus particulièrement avec Laura Flippes, Tamara Horacek qui parle allemand et Marion Maubon. C'est avec cette dernière que je suis en chambre lors des déplacements. »


Ma vision de Metz Handball

« Le club avec les jupettes (rires). C'est comme ça que je le connaissais avant que le président Weizman me contacte pour me recruter. Je n'ai pas hésité une seule seconde pour signer ici. C'est le plus grand club français et le tremplin idéal pour grandir sportivement. J'ai rencontré des problèmes d'adaptation pendant six mois. Je n'avais pas l'habitude de m'entraîner deux fois par jour. Surtout, je n'avais personne à côté pour échanger, dialoguer sur autre chose que le hand.



J'ai aujourd'hui trouvé mon équilibre. L'arrivée comme entraîneur de Manu (Mayonnade) a également joué un rôle prépondérant. Je m'entends bien mieux avec lui qu'avec Jérémy Roussel. Il est davantage à l'écoute et plus gentil d'une manière générale avec ses joueuses. Au niveau du jeu, je sais que je peux faire encore beaucoup mieux. Je suis quelqu’un de très perfectionniste. Je dois être plus régulière et plus constante. J'ai prolongé l'aventure d'une saison. C'est une belle marque de confiance du club, du président et de l'entraîneur. Mon meilleur souvenir jusqu'ici reste la victoire contre Györ en quart de finale aller de la Ligue des Champions (32-31), car c'était Györ en face, le futur lauréat de la compétition. C'était un exploit dans une ambiance incroyable. L'élimination a été difficile sur le coup, mais nous étions toutes fières de notre parcours deux jours après. »


Mon passe-temps favori : « Sport et famille »

« J'aime aller boire un verre en ville, sortir au cinéma ou promener mon chien, mais je suis avant tout très sportive. J'ai une préférence pour les sports collectifs, y compris le foot. Je tiens ça de mes parents, amateurs de volley et de tennis. Pendant toute mon enfance, ils ont insisté sur l'importance du sport comme vecteur de lien social. La famille est primordiale à mes yeux. Dès que j'ai un week-end de libre, je rentre sur Anvers où vivent mes parents. C'est à 3h 30 de Metz. »


Mon pays «Je suis une Européenne convaincue »



« Je suis née en Belgique, j'ai grandi durant mon adolescence en Allemagne et je vis aujourd'hui en France. Je suis une Européenne convaincue. C'est bien pour moi que le nouveau président Macron ait rendu une visite à Angela Merkel pour son premier déplacement à l'étranger (rires). Je parle 4 langues : le français, l'allemand, le flamand et l'anglais. J'ai aussi une affection particulière pour l'Espagne et Majorque. Le frère de ma mère y a une maison. On s'y retrouve tous les étés en famille. »


Mon premier maillot : Celui de la Belgique

« J'ai commencé la pratique du hand vers 11 ans. J'ai acheté le maillot de la Belgique avec mon argent de poche. Je le voulais absolument. C'est d'ailleurs le seul.»


Ma plus grande fierté « Etre pro »

« Je ne pensais jamais passer professionnelle. Je n'étais pas promise à un avenir tout beau, tout rose pour la simple et bonne raison que le hand n'est pas dans la culture de la Belgique. Je suis rentrée en internat à l'âge de 12 ans. Deux ans plus tard, je partais en Allemagne. Aujourd'hui, je suis à Metz Handball. C'est un rêve qui s'est concrétisé. Je dois parfois me pincer pour y croire. Je me donne toujours à 200% dans tout ce que je fais. Mes parents m'ont appris la rigueur. Ils ont eu quatre filles. Je suis la deuxième. Mes deux petites s½urs marchent sur mes pas et jouent au hand. »


Mon plus grand défaut

« Je n'arrive pas à cacher mes émotions. Quand je suis énervée, ça se voit immédiatement. Je ne sais pas mentir non plus.»


Mes ambitions « Disputer les Jeux »

« J'espère disputer le Final Four de la Ligue des Champions, si possible avec Metz Handball la saison prochaine. Je rêve surtout de participer aux Jeux Olympiques avec l'Allemagne. On a manqué Rio l'an dernier. J'ai déjà calculé, je peux encore y prendre part à trois reprises. Ne pas y parvenir serait une énorme déception. Quand j'ai vu rentrer Laura (Glauser), Béatrice (Edwige), Grâce (Zaadi) et Tamara (Horacek) avec la médaille d'argent autour du cou, j'étais fière d'être leur coéquipière. Sur cette fin de saison, nous visons le doublé coupe-championnat. Je n'ai pas de préférence pour la finale des play-offs. Notre seule défaite de la saison en championnat demeure face à Brest (21-22), chez qui nous n'avions gagné que d'un but (28-29). Mais Issy-Paris a été plus performant sur l'ensemble de la saison.»


Mon idole

«Je n'en ai pas à proprement parler. On dit que les footeux sont perchés, inaccessibles et ont la grosse tête. Je suis sûre que ce n'est pas tout à fait vrai. C'est pour ça que j'aimerais rencontrer Eden Hazard, la star de Chelsea ou Romelu Lukaku, le buteur des Diables Rouges et d'Everton. »


Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99951]

françoise

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Posté le : 31/05/2017 à 09:07 (Lu 37751 fois)
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RL du 31/05/2017

L’enfer avant le paradis ?

Quatre jours après leur triomphe en Coupe de France, les Messines disputent la finale aller du championnat ce mercredi à Brest. Où les attend une salle bouillante…

"E ntrez en vibrations. » Le slogan de la Brest Arena n’est pas usurpé. Ce mercredi encore, les 4 000 places de l’enceinte bretonne seront occupées par de très bruyants spectateurs. Pas ceux du genre à se gaver en silence de Kouign-amann. Non, c’est bien l’enfer qui est promis aux Messines en finale aller du championnat.

GRAND ANGLE

Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont déjà payé pour voir. C’était l’an passé, en demi-finale de la Coupe de France, quand elles avaient été emportées par le tourbillon finistérien (21-18). Cette saison, le coup de tonnerre n’a pas eu lieu. Le 22 mars, les Lorraines avaient même climatisé la salle en dominant de bout en bout la partie pour un court succès final (29-28).

« On avait certainement réalisé l’un de nos meilleurs matches à l’extérieur en étant sérieux et rigoureux malgré quelques petites sautes de concentration », se souvient l’entraîneur mosellan, conscient de retrouver ce soir « un terrain hostile ».
Peu importe, son équipe en a déjà vu d’autres depuis septembre.
« A Györ, au Vardar, à Budapest voire à Besançon où ça souffle aussi pas mal. J’espère qu’on se servira de toutes ces expériences pour ne pas reproduire d’erreurs. »

Sinon, Brest saura à coup sûr les exploiter. Il n’y a qu’à citer les éléments d’expérience qui composent cette formation pour s’en convaincre : Allison Pineau, Marta Mangué, Melinda Geiger, Marion Limal… « Que des joueuses qui ont déjà connu de très gros matches » , résume Mayonnade, à la tête d’une équipe plus jeune ( 24 ans de moyenne d’âge contre 27 ) mais pas moins talentueuse.

Et surtout qui évolue dans un registre assez différent. Là où les Messines aiment le jeu rapide, les Brestoises privilégient les attaques placées, système où leurs grands gabarits s’expriment le mieux.

« On a la cerise mais on veut le gâteau »

« On les a beaucoup réduites à ça cette saison mais la demi-finale retour sur le parquet d’Issy-Paris (gagnée 31-23) a montré qu’elles étaient capables de proposer autre chose , nuance le technicien lorrain. Elles peuvent aussi mettre beaucoup de rythme sur grand espace. » Bien aidées, ici, par les relances d’une Cléopâtre Darleux qui tourne à 42 % d’arrêts cette saison.

Bref, ce grand rendez-vous promet entre les deux plus gros budgets de LFH ( 1,9 millions d’euros pour Metz ; 2,5 pour Brest). Entre le champion en titre et l’ambitieux promu passé de Nationale 1 à l’élite en trois saisons. Entre le calife du handball féminin depuis près de trente ans et un vizir qui veut prendre sa place.

« C’est la finale rêvée » , résume le président messin Thierry Weizman. « Pourquoi ? Car elle va opposer les deux meilleures équipes du championnat, ses deux plus grosses affluences, le quart de finaliste de la Coupe EHF au quart de finaliste de la Ligue des Champions… C’est nous qui aurons la pression puisqu’après une telle saison et la victoire en Coupe de France samedi, le plus beau titre reste encore à gagner. Pour l’instant, on a la cerise mais on veut le gâteau. »

Cela passe par une performance de premier plan ce soir en Bretagne. Avant un match retour samedi aux Arènes et, peut-être, un 21e titre de champion de France à l’arrivée. L’enfer avant le paradis ?

Thibaut GAGNEPAIN.

Metz peut-il perdre cette finale ?

Les entraîneurs de Ligue féminine donnent les Messines favorites à leur propre succession. À moins que…

NON

La belle saison réalisée jusque-là par les Messines n’a pas échappé aux techniciens de Ligue féminine. Leader quasi invincible en saison régulière ( 1 défaite en 20 journées ), lauréat de la Coupe de France ou encore quart de finaliste de la Ligue des Champions, le club lorrain aborde cette finale de championnat avec l’étiquette de favori. Des cinq entraîneurs interrogés, une très large majorité le confirme.

« Autant l’an dernier, je pensais que Fleury serait champion, autant là, je penche pour Metz, appuie le coach de Toulon Thierry Vincent. Le jeu des Messines est plus fluide, leur dynamique extraordinaire et elles n’ont pas battu par hasard des équipes comme Györ, Buducnost ou le Vardar Sköpje. Je ne les vois pas s’incliner sur deux matches. »

NON MAIS…

Au jeu des pronostics, eux aussi penchent pour les Lorraines. Mais, comme le dit Guillaume Marquès, ils n’en mettraient « pas [leur] main à couper ». « Je pense que Metz est favori mais pas aussi largement qu’il y a quelques semaines, quand les Brestoises tournaient moins bien » , poursuit le coach de Chambray, balayé en quart de finale par Brest après deux succès surprise en saison régulière.

« On a vu que quand les matches comptaient vraiment, les cadres élevaient leur niveau de jeu, ajoute-t-il. Et puis les Bretonnes ont frôlé le pire en demie (défaite à domicile devant Issy-Paris, 21-23) avant de se reprendre. Quand on a ce sentiment d’être rescapé, on en profite et ça peut faire mal. »

D’autant que les Brestoises abordent ce grand rendez-vous avec plus de fraîcheur que leurs adversaires, victorieuses de la Coupe de France samedi. « En fin de saison comme ça, les joueuses sont fatiguées et tous les efforts compten t, surtout en finale où il y a une énorme charge émotionnelle, estime l’entraîneur nantais Jan Basny. Avoir eu dix jours de préparation est un réel avantage. On verra ça sur le terrain où je pense quand même que les Messines sont plus fortes. »

OUI

« Oui, Metz peut perdre cette finale. Tout peut se passer dans le sport. » Raphaëlle Tervel ose croire en la fameuse incertitude. Mais cela n’empêche pas la coach bisontine de donner, elle aussi, « une petite longueur d’avance » aux Lorraines. Finalement, seul Christophe Maréchal se mouille pour Brest. « Avoir des joueuses d’expérience comme Mangué ou Pineau peut faire la différence , détaille le technicien dijonnais. Si on ajoute à cela une bonne défense et Darleux, ça peut le faire. Et je rappelle que Brest est déjà allé gagner aux Arènes cette saison… »

T. G. (avec N. K.)

Pineau : « Tout à gagner, rien à perdre »

Ravie de retrouver son ancien club en finale du championnat de France, la demi-centre internationale de Brest, Allison Pineau, croit en l’exploit.

A llison Pineau, vous retrouvez ce mercredi, en finale aller du championnat, votre club de 2009 à 2012, Metz. Cela ravive forcément quelques souvenirs… « C’est amusant car je connais pas mal de joueuses et aussi assez particulier car j’ai remporté un titre de champion (2011) en Lorraine. Même si quelques années sont passées depuis et que j’ai retrouvé le championnat de France cette saison avec Brest ( après trois ans à l’étranger ), c’est toujours un grand plaisir de croiser Metz. En plus en finale ! Je garde de bons souvenirs qui vont sûrement revenir aux Arènes samedi. »

• Avant ces deux manches de la finale, quel bilan tirez-vous de la saison brestoise ? « On pourrait penser que c’est mitigé mais je crois qu’on a rempli les objectifs de début de saison. Le club ne s’était pas vraiment préparé à jouer la Coupe EHF ( quart de finaliste contre le vainqueur russe Rostov ). On y a laissé beaucoup d’énergie. Et puis, cette saison en Division 1 a été une découverte pour pas mal de joueuses. Brest est au rendez-vous de la finale et c’est bien le plus important à retenir. »

• Que vous a-t-il manqué pour jouer sur tous les tableaux ? « On a un effectif complet, rempli de professionnels. Seule une joueuse fait encore partie du centre de formation. Les blessures nous ont joué un mauvais tour. On a perdu 50 % de notre base arrière en un mois mais on a fait le dos rond. Il nous manquait quelques rotations parfois pour espérer un peu mieux. »
« Metz a l’habitude de jouer des finales »

• Brest va se renforcer la saison prochaine avec l’arrivée de Pop-Lazic, Burlet (Metz), Coatanea, Stoiljkovic (Nantes) et Louise Sand (Sävehof). Que pensez-vous du recrutement ? « Il y a une cohérence. On veut avancer pas à pas. Et l’an prochain, on veut encore passer un cap. Ces apports vont nous faire du bien car on a parfois manqué de fraîcheur. »

• Ce mercredi, premier duel à Brest. À quoi s’attendre ? « Si j’avais la réponse ( rires )… On a vécu deux confrontations similaires en saison régulière ( 22-21 pour Brest aux Arènes puis 29-28 pour Metz en Bretagne ). C’est toujours très serré entre nous. Mais là, il s’agira d’une finale donc on ne peut pas faire de pronostics. Pour nous, c’est très clair : on a tout à gagner, rien à perdre. Ce sera une grosse bataille, ce n’est pas impossible de créer l’exploit. Metz a l’habitude de jouer des finales. Nous, beaucoup moins. »

• Quelles seront les clés de cette finale ? « Ça va se jouer sur des détails, des ballons grattés. Évidemment une grosse défense et il ne faudra pas avoir le bras qui tremble au tir. On aura de chaque côté du terrain les deux meilleures gardiennes du championnat ( Glauser et Darleux ). »

• Votre cheville vous gêne depuis quelque temps et vous serez opérée en juin. De l’appréhension ? « Du tout, je suis plutôt contente que cette opération arrive prochainement. Je serais indisponible entre six et neuf mois. »

Nicolas KIHL.

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99983]

françoise

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françoise

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Posté le : 01/06/2017 à 08:39 (Lu 37603 fois)
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RL du 01/06/2017

Entre Metz et Brest, rien n’est joué

Le titre de champion de France est loin d’avoir choisi son camp. Victorieuses d’un petit but (22-21) ce mercredi dans le Finistère (22-21), les Messines ont pris un très léger avantage sur Brest. Vivement samedi !

Amateurs de suspense, réservez votre soirée de samedi ! Aux Arènes, la finale retour de la Ligue féminine promet d’être belle. Du moins, Metz et Brest ont tout fait, ce mercredi en Bretagne, pour qu’elle le soit. De l’intensité, du suspense et à l’arrivée, un score étriqué en faveur des Lorraines (21-22), il n’en fallait pas moins pour rêver d’un second round haletant. Où la balle sera presque au centre…
De nos envoyés spéciaux à Brest

Bien sûr, avec deux buts d’avance au terme de cette première manche, l’avantage des joueuses d’Emmanuel Mayonnade aurait été un brin plus net. Cléopâtre Darleux, encore époustouflante hier (16 arrêts), en a décidé autrement en stoppant au buzzer le jet de sept mètres de Camille Aoustin. Rageant ? Oui et non.

« Ce penalty raté compte autant que celui d’Ana en première période (24e ) , ce serait malhonnête de penser que ça change tout » , préférait ainsi positiver le technicien messin, conscient du « très faible écart » entre les deux équipes. Le score de cette troisième opposition de la saison l’a une nouvelle fois prouvé : comme lors des deux premières, la vainqueur ne l’a emporté que sur le plus minime des écarts.
« Une leçon d’investissement »

Un score logique tant les deux formations se sont encore rendu coup pour coup. Grossièrement, chacune a gagné sa période. Les Finistériennes ont tiré les premières grâce à une bonne entame (2-0, 4-2) et sept minutes pleines avant la pause marquées par un 5-0 (13-10, 30e ) ; les Mosellanes leur ont répondu dans le second acte en montrant un bien meilleur visage.

« J’étais un peu déçu en première mi-temps car j’avais trouvé Brest un ton au-dessus de nous en termes d’engagement et de courage. On avait pris une leçon d’investissement, résume Mayonnade. H e ureusement, les filles se sont parlées au vestiaire et sont revenues avec de bien meilleures intentions. »

Portées par une Marina Rajcic auteure d’une entrée tonitruante (7 arrêts/15 tirs), les partenaires de Grace Zaadi ont alors renoué avec leur jeu offensif habituel : via des montées de balles rapides, des passes gagnantes au pivot ou en s’appuyant sur une Ana Gros enfin en réussite (4/11 au final). En face, Brest n’y était plus vraiment mais s’accrochait tant bien que mal.

« On a plongé physiquement et tactiquement, on n’a pas su trouver la parade à un problème que j’espère résoudre d’ici samedi , explique, sans s’épancher, l’entraîneur breton Laurent Bezeau. J’aurais bien sûr préféré aborder ce match retour avec des buts d’avance mais rien n’est joué. On est toujours vivant. »

Metz aussi. Fort d’un léger avantage comptable et de celui du terrain. « J’espère que les Arènes nous porteront autant que les fans bretons ont poussé leur équipe, sourit Emmanuel Mayonnade. Il n’y aura aucun score à protéger, il faudra jouer notre handball pour être champion. » À la mi-temps de cette finale, balle au centre.

Thibaut GAGNEPAIN.

les réactions après Brest-Metz

Marion Maubon, ailière gauche de Metz : « J’ai une impression mitigée après cette rencontre, il me tarde de revoir le match. On a été mauvaises en première période, c’est incontestable. On a failli dans le combat et sans cela, on ne peut pas exister. Handballistiquement, on joue mieux qu’elles, mais elles ont été meilleures dans l’agressivité. Brest n’est pas là par hasard non plus, beaucoup de joueuses quittent le club à la fin de la saison, elles voulaient faire le match de leur vie. C’est chose faite. On va tâcher de faire différemment samedi. Quant à ce petit but d’avance, il faut l’oublier, c’est comme s’il y avait 0-0. Il faudra faire une grosse prestation mais tout le monde est archi-motivé pour ne pas laisser passer ce titre. »

Ailly Luciano, ailière droit de Metz : « C’est une petite victoire, mais une victoire quand même, surtout à l’extérieur. Ça s’est joué dans la tête. Ce soir, c’était à celui qui avait le plus d’envie, le plus de mental et ça se voit dans le score final. Ça aurait pu finir en match nul comme en + 2 pour nous… Rien n’est fait. On était mené de trois buts à la pause donc on sait que ce but d’avance ne veut rien dire. On va devoir se bagarrer encore une fois chez nous pour aller prendre ce titre de champion de France. »

Marta Mangué, arrière droit de Brest : « Un but de retard, cela nous convient très bien. Je suis satisfaite de ce résultat. Aujourd’hui, on a fait beaucoup d’erreurs mais on va travailler la vidéo pour corriger tout cela. Il faudra faire un meilleur match retour, samedi. On attend cette nouvelle confrontation. Je crois qu’en défense, ça a bien fonctionné pour nous, notre gardienne a fait un très bon match mais on a peut-être manqué d’un peu d’efficacité. Je pense qu’on peut faire mieux qu’aujourd’hui. »

La. M.

On a défendu à la vie, à la mort

Le duel annoncé a tourné au bras de fer. Dans un énorme combat, les deux meilleures défenses de la phase régulière se sont littéralement rendu coup pour coup, ce mercredi à la Brest Arena.

Face aux grands gabarits bretons, Metz a d’abord été pris au piège. Avant de livrer, à son tour, une démonstration tactique. « Il n’y a pas l’ombre d’un doute : si on gagne ce match, c’est grâce à notre défense , tranche Béatrice Edwige, la patronne de l’arrière-garde messine. Ça a été une adaptation constante, quasiment à chaque attaque… On avait des plans, on a parfois mis du temps à les mettre en place, mais on n’a jamais baissé la tête. On a défendu à la vie, à la mort. »
« Il fallait être plus intelligentes »

Avec davantage de profondeur, d’agressivité, de solidarité aussi, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont peu à peu pris le dessus dans cette bataille défensive. Pour n’encaisser que huit buts en seconde période. « On a corrigé pas mal de petites choses à la mi-temps. Notamment autour de la gestion du pivot, qui est puissante, qui chope des ballons haut… Il fallait axer notre travail là-dessus, être plus joueuses, plus intelligentes », détaille Camille Aoustin.

« Honnêtement, on a été très bonnes en deuxième période , reprend Béatrice Edwige. On est reparti sur une défense qui nous convient. On a arrêté de faire en fonction d’elles, on a mis énormément d’agressivité, on a été à 200 % et ça a fait la différence. »

Brest et Metz, qui se partagent le statut de meilleure défense du championnat avec le même nombre exact de buts encaissés en phase régulière (437), ont été à la hauteur de leur rang. Car si les championnes de France en titre s’en sortent avec une petite victoire, les Bretonnes, autour de l’internationale Astrid N’Gouan, ont constamment mis en échec la base arrière messine. « Comme toujours face à Brest, ça a été un match de grosses défenses. Il n’y a jamais de gros écarts au score entre nous… », constate Aoustin qui symbolise les solutions trouvées par les ailières ce mercredi (4 buts).

Ce combat défensif, haletant et intense, n’aurait pas été le même sans l’énorme prestation des gardiennes. Mention spéciale à Cléopâtre Darleux, la Brestoise, qui, dans la lignée d’une saison époustouflante, a éc½uré les shooteuses adverses. Jusqu’à ce dernier penalty d’Aoustin arrêté sur sa ligne à l’ultime seconde… « Tout le monde va beaucoup parler de Cléo , anticipe Béatrice Edwige, mais Marina a été étincelante ! » Si Laura Glauser a quelque peu souffert de la comparaison avec l’internationale brestoise, Marina Rajcic, sa doublure, a réalisé une entrée remarquable en seconde période et largement contribué à la victoire messine (7 arrêts). « Elle sauve des ballons improbables et nous remet dans le match , raconte la pivot. Grâce à elle, on a relevé la tête. »

Laura MAURICE .


Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99984]

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OUEST France :

Première manche pour Metz face à Brest (21-22)

Les Brestoises recevaient ce mercredi soir à l’Arena de Brest leurs homologues du Metz Handball, pour le compte de la finale aller de Ligue féminine. Pour les Brestoises, l’objectif était de partir du bon pied pour se mettre dans les meilleures dispositions en vue de la manche retour, samedi aux Arènes (20 h). Devant à la pause (13-10), les joueuses de Laurent Bezeau se sont finalement inclinées d’un but (21-22). Un résultat qui ne leur interdit pas de rêver.

Le Brest Bretagne Handball lançait sa finale de Ligue féminine ce mercredi soir, dans une Arena de Brest surchauffée et à guichets fermés (4 140 spectateurs). Face au Metz Handball et ses vingt titres de champion de France, les Finistériennes ne partaient pas avec la faveur des pronostics. Devant de trois buts à la pause (13-10), les joueuses de Laurent Bezeau se sont finalement inclinées d’un but face aux Messines (21-22).
Match retour samedi à Metz

Une chose est sûre, l’Arena a assisté ce mercredi à un véritable combat des chefs, entre sans doute les deux meilleures écuries de LFH sur cette saison. Avant cette finale aller, il y avait un partout, balle au centre. Brest était allé gagner aux Arènes le 26 octobre dernier (21-22), et Metz avait rendu la pareille aux Brestoises le 22 mars, à Brest (28-29). Metz a gagné ce troisième round, mais le BBH a chèrement vendu sa peau.

L’arrêt de Cleopatre Darleux à la dernière seconde, sur un penalty d’Aoustin, vaudra peut-être de l’or le week-end prochain, aux Arènes de Metz (20 h). Cette défaite d’un but, et une prestation d’ensemble solide, leur offre le droit de rêver.

LE TELEGRAMME DE BREST:

Premier round pour Metz
Ce mercredi soir, Metz a pris, au bout d'un match extrêmement disputé (21-22), une courte avance dans la finale de Ligue féminine de handball. Mais tout reste à faire, samedi (20 h) aux Arènes messines... où Brest est la seule équipe à avoir gagné cette saison.

Comment une opposition qui s'était soldée par deux scores serrés en saison régulière, sur deux succès à l'extérieur (21-22, 28-29), pouvait-elle détacher un probable champion de France dès la finale aller ? Impossible. Metz et Brest sont les deux meilleures équipes de LFH et ce titre se jouera à un but, deux peut-être, trois maximum. Après la manche aller, mercredi soir, la balle est dans le camp de Metz. Pour un but, donc. Pour ne pas être écrasées par « le rouleau compresseur » messin, passé sur Dijon en quart de finale (29-25, 29-29) et Besançon en demie (30-20, 29-24), les Brestoises s'étaient promis de défendre dur et compact. D'éviter les missiles de Smits et Gros. Mission, en grande partie, réussie, puisque l'arrière slovène au bras surpuissant a été maintenue à quatre buts en onze tentatives. Même si ses réalisations ont souvent mis ou remis les Lorraines devant (7-8, 20') ou au niveau du BBH (16-16, 43').

Jamais distancées

Les Brestoises n'ont jamais attendu d'avoir la tête sous l'eau. Quand Gros a vu son penalty repoussé par Darleux et le +2 avec (9-10, 25'), Ntsama Akoa égalisait dans la foulée (10-10). Quand Gros envoyait sa fusée sur la transversale, N'Gouan donnait, elle, les deux longueurs d'avance à Brest (12-10, 28'). A Mangué le suivant (13-10, 30'). Mais les Bretonnes ne sont pas parvenues à pousser la marge au-delà de trois buts. Pineau et Ntsama Akoa, qui n'ont pas un pedigree d'internationales pour rien, ont scoré dans les bons et les mauvais moments, en particulier lorsque les échecs à l'aile s'accumulaient. En puissance dans l'axe, la capitaine a ainsi replacé Brest dans la course alors que Metz avait pris ses aises en tête (19'19, 55').

Pineau n'égalise pas, Darleux chasse l'écart

Sa coéquipière demi-centre l'a imitée (21-21, 58') avant de trop croiser pour quelques centimètres son dernier tir pour mettre définitivement, mercredi, les deux équipes à égalité (21-22, 60'). Darleux, encore déterminante, s'est chargée de stabiliser en écartant le dernier penalty d'Aoustin à la dernière seconde. Cette finale se jouera à rien...

Bezeau : « On respire encore... »

Laurent Bezeau (entraîneur de Brest) : « Ecart d'un but encore entre Metz et Brest ? Oui, mais malheureusement on perd pour la deuxième fois d'un but. Malgré notre début de match difficile, on arrive au courage à mener de trois buts à la mi-temps. J'avais à l'esprit de tenir le plus longtemps possible cette avance, ça n'a pas été possible tactiquement et physiologiquement. On a plongé. Et Metz est d'une stabilité rare, a peu de trous d'air. Mais on a été à la hauteur, avec notre public formidable qui nous porte. Quand on revient à 20-20, ça se joue à des détails, on a oublié de jouer sur la largeur, on perd trop de balles. L'objectif n'était pas forcément de le gagner. On a essayé de répondre présent contre cette équipe de Ligue des champions, on a fait en sorte d'être encore vivant avant le match retour. On respire encore. Il faut maintenant gagner d'un ou deux buts (un seul suffira si Brest marque au moins 23 buts,NDLR). »

Emmanuel Mayonnade (entraîneur de Metz) : « Un but seulement, ça montre l'écart très faible qu'il y a entre les deux équipes. Certains peut-être en doutaient, nous, on n'en doutait pas ! Et si l'écart reste celui-là au match retour, ça me va. Le match a été très défensif, très intense, moins spectaculaire ? ça contribue au spectacle, malgré tout. On a vu deux équipes qui défendent plutôt bien, même si j'ai trouvé Brest au-dessus de nous : plus investi, plus courageux, on a pris une leçon en termes d'engagement en première mi-temps. Mais rien de dramatique, puisqu'on gagne d'un but. Mais dans cet environnement, dans cette salle, le ballon pesait plus lourd et, dans ces conditions, c'est plus facile de défendre que d'attaquer. Le dernier jet de sept mètres (manqué par Aoustin/arrêté par Darleux à la dernière seconde) ? Je pense que tout n'est qu'accumulation et les premiers tirs manqués sont aussi importants que les derniers. Tout va le monde va retenir le dernier, mais ce serait de la malhonnêteté intellectuelle de dire qu'il est plus important. Ce n'est rien d'autre qu'un tir manqué de plus. L'idée n'était pas d'être champion de France à l'issue de ce match. Avant le retour, on n'a rien à protéger, l'écart est tellement peu important. »

Stéphanie Ntsama Akoa (capitaine de Brest) : « En deuxième mi-temps, on n'a pas fait un grand match, beaucoup de pertes de balle, toute l'équipe n'a pas été à 100% ce soir, donc on se dit qu'il reste de la place. Il aurait fallu que les rotations apportent plus, je ne veux pas cibler mais Melinda (Geiger), Marion (Limal), Amandine (Tissier),on sait qu'elles peuvent apporter plus. Certaines se sont mis la pression et sont passées à côté de leur match. Il faut kiffer, on est en finale! On n'est pas favorite, alors lâchons nous! On peut gagner, on va faire une grosse analyse, mais je suis confiante. Si on gagne, c'est exceptionnel. Si on perd, c'est normal parce que c'est Metz, alors lâchons nous ! Samedi, il faut qu'on les bouffe sur leur terrain. »

A noter que Stéphanie Ntsama Akoa et Alice Durand ont participé à leur dernier match à la Brest Arena. Et, samedi à Metz, elles disputeront le dernier match de leur carrière professionnelle.

LA REPUBLIQUE DU CENTRE

Metz s'offre un petit but d'avance

Le champion en titre Metz, déjà sacré en Coupe de France, a fait un pas décisif vers le doublé en allant gagner à Brest, mercredi, lors de la finale aller de la Ligue féminine. Mais le retour, samedi en Moselle (20 h), s'annonce des plus dangereux pour le club le plus titré du pays, au vu de l'historique entre les deux équipes.

Sa seule défaite en championnat de la saison lui a, en effet, été infligée par Brest, le 26 octobre (21-22), et c'était à domicile ! Un tel scénario n'est pas à exclure, devant les difficultés qu'ont connu les Messines chez les promues finistériennes. Elles ont couru derrière le score durant toute la première période (13-10, mi-temps), sans trouver de solution pour contenir Stéphanie Ntsama Akoa et Allison Pineau (six buts chacune). Et quand la défense a enfin pris la mesure des deux buteuses, Metz a buté sur une Cléopâtre Darleux impériale dans les cages (quinze arrêts).
Jamais les Dragonnes n'ont pris plus de deux buts d'avance (17-19, 50e). Elles ont même raté un penalty à la dernière seconde qui aurait pu leur donner un peu plus d'air pour le retour. « C'était un match de défenses. On a eu un trou en deuxième mi-temps, ça a été compliqué, a expliqué Darleux. Le but aujourd'hui, c'était d'avoir un match serré pour garder une chance au retour. »

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100019]

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RL du 02/06/2017

Marina Rajcic, relais gagnant

Laura Glauser timide, c’est Marina Rajcic qui a tenu tête à la Brestoise Cléopâtre Darleux dans le match des gardiennes, mercredi en Bretagne. La Monténégrine a largement contribué au précieux succès messin (22-21).

E tincelante. » « Énorme. » « Remarquable. » Mercredi, les Messines n’ont pas manqué de chanter les louanges de leur partenaire Marina Rajcic. À raison, la gardienne, plus habituée à l’ombre qu’à la lumière, ayant été l’une des grandes dames du court succès lorrain à Brest, en finale aller du championnat (22-21).

En trente minutes, la Monténégrine a réussi l’exploit de rivaliser à distance avec son homologue bretonne, Cléopâtre Darleux, comme souvent dans un grand soir. Là même où Laura Glauser avait souffert de la comparaison en première période, sans non plus passer complètement à côté de son match. Ses 9 arrêts en attestent.

Rajcic, elle, n’en a sorti "que" 7. Mais sur 15 tirs, le taux de réussite (46,66 %) est très appréciable. D’autant plus qu’il ne traduit pas tout de l’impact qu’a eu son entrée en jeu. « Elle a très vite montré toute sa rage et son envie » , confirme l’ancienne gardienne internationale Valérie Nicolas. Et, dans la lignée de la Monténégrine, ce sont toutes les Messines, remontées après un premier acte manqué (10-13), qui ont accéléré.
« Il faut fonctionner en binôme aujourd’hui »

Quand la défense va… « Marina Rajcic a aussi profité de tout le travail qui avait été réalisé en première période et de la fatigue qui s’est installée , nuance celle qui est aujourd’hui consultante pour beIN Sports. Ça n’enlève rien à son mérite mais il ne faut pas oublier que les shooteuses ne gardent pas la même intensité tout au long d’un match. »

Surtout quand un changement de gardienne les oblige à modifier leurs schémas de tir… C’est là l’autre qualité de la Monténégrine : elle évolue dans un registre sensiblement différent de celui de sa partenaire.

« Marina est un peu plus petite (1,78 m contre 1,80 m) et plus rapide en bas que Laura. Sur les tirs de loin en lucarne, elle peut être vite en difficulté mais quand son explosivité est exploitée dans le bon timing, elle est très efficace », poursuit Valérie Nicolas en refusant d’évoquer une hiérarchie. « J’ai trop souffert de ça dans ma carrière pour parler de n°1 et de n°2, je pense qu’il faut fonctionner en binôme aujourd’hui et Metz le fait bien avec cette paire très complémentaire. »

Il n’empêche, Emmanuel Mayonnade a eu tendance cette saison à aligner d’entrée la Française pour les grands rendez-vous. Cela n’avait déjà pas empêché Rajcic, toujours dans ce rôle de relayeuse, de rendre de très belles copies, comme lors de l’exploit devant Buducnost aux Arènes (8 arrêts en 25 minutes).

Mercredi, le technicien lorrain n’a pas manqué de souligner la belle prestation de sa n°12, auteure d’une « excellente deuxième période » quand la sortie de Laura Glauser était qualifiée d’ « assez moyenne ».

Cela annoncerait-il un changement significatif pour la finale retour samedi ? Dans sa volonté de ménager autant les susceptibilités que le suspense, Emmanuel Mayonnade n’a pas répondu à la question. « Je vais y réfléchir » , a-t-il seulement commenté, certainement bien content de pouvoir s’appuyer sur deux gardiennes de qualité. À Brest, Darleux laisse moins de place…

Thibaut GAGNEPAIN.

Metz a l’avantage

Sur le terrain et dans les têtes, Metz a l’avantage dans cette finale malgré l’écart minime (+1) qui le sépare de Brest avant le match retour, samedi aux Arènes.

Parce que les Messines n’ont jamais perdu une finale retour à la maison. L’histoire plaide en faveur du champion de France en titre. Depuis 2012, il a disputé trois finales retour à domicile. Qu’il a toujours remportées. Il n’a d’ailleurs jamais laissé filer le titre à ce stade de la compétition, même lorsqu’il s’était incliné à l’extérieur à l’aller.

Parce qu’elles ont été souveraines toute la saison à domicile. Les exploits, par un Metz sublimé, sont devenus légion cette saison aux Arènes. Personne n’aura oublié Buducnost, le Vardar Skopje et Györ en Ligue des Champions… En championnat ou en Coupe de France, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont étalé leur supériorité et signé de mémorables démonstrations de force, contre les grosses et moins grosses écuries. Brest est certes la seule formation à s’être imposée dans le bastion messin en Ligue féminine, mais le champion de France n’a plus concédé la moindre défaite à la maison depuis ce 26 octobre (dans les compétitions nationales).

Parce que ce petit but d’avance pourrait valoir cher. « C e serait malhonnête de dire que c’est un inconvénient », a reconnu Emmanuel Mayonnade, le technicien messin, à propos du petit avantage acquis au match aller (21-22). Cet unique but d’avance pourrait s’avérer précieux, samedi, entre deux équipes qui se sont systématiquement quittées sur le plus petit écart au score cette saison (21-22 aux Arènes ; 28-29 à Brest).

Parce qu’Ana Gros et Xenia Smits ne peuvent que mieux faire. Les deux arrières, garantes de l’attaque messine, ont été mises en difficulté comme rarement par la défense brestoise, mercredi. Difficile d’imaginer le même scénario aux Arènes, les deux joueuses ayant prouvé leur capacité à se transcender dans les grands rendez-vous.

La. M.

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100035]

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RL du 03/06/2017

Metz à 60 minutes d’un 21e titre de champion

Tout reste à jouer ce samedi soir (20 h) aux Arènes entre Metz et Brest. Avec leur petit but d’avance ramené mercredi de Bretagne (21-22), les championnes de France sont sur la voie d’un 21e titre.

GRAND ANGLE

Metz se retrouve dans une situation qu’il connaît parfaitement. Après un match aller construit sur de solides bases en terre hostile, pour glaner son petit but d’avance, il dispose d’une dose de confiance avant sa finale retour.

14 mai 2016 : les joueuses d’Emmanuel Mayonnade étaient déjà revenues avec un court avantage (24-23) sur le terrain de Fleury. Il était déjà question d’une finale de championnat de France. La suite aux Arènes ? Les larmes de la capitaine Nina Kanto pour son départ à la retraite sur une dernière victoire (29-27), un ultime titre. Le vingtième du club.

« Je préfère être à notre place plutôt qu’en retard. Je prends avec plaisir ce +1. Un but, c’est bien mais ce n’est rien. C’est certain. Les filles en ont toutes bien conscience, lance l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. On a déjà vécu cette situation l’an passé. Dans l’approche, je nous sens plus sereins. »
« Une finale, c’est 120 minutes à fond »

Entre Lorraines et Bretonnes, il s’agit, ce samedi encore, d’une histoire d’un but. Les deux finalistes se sont toujours quittées sur le même écart cette saison. Rebelote mercredi dernier à la bouillante Brest Arena (21-22).

« C’est anecdotique mais significatif quand même. Ça montre bien que nous sommes très très proches en terme de niveau », glisse le technicien. « Rien n’est joué et c’est très excitant. L’intérêt reste intact , ajoute l’ailière droit Ailly Luciano. Et même si on était revenu avec trois ou quatre buts d’avance de Brest, ça n’aurait rien changé. Une finale, c’est 120 minutes à fond. On est juste de très peu devant à la mi-temps. »

« Il ne faut pas avoir peur, mesurer la chance qu’on a d’être encore présent en finale. On le mérite au vu de notre saison. On ne s’est pas relâché . Il faut aussi savourer », insiste Mayonnade. L’histoire de France plaide en faveur du champion en titre. Depuis 2012, le club du président Thierry Weizman a disputé trois finales retour à domicile et les a toutes remportées. « Il n’y a pas de calcul à faire. Si on veut être championnes, on doit aller chercher ce titre avec l’aide de notre public », lance la Néerlandaise Ailly Luciano.

À quelques heures d’entrer dans l’arène, les Messines se sont rendues attentives aux derniers conseils de leur coach. « On a fait deux séances vidéos pour gommer certains points noirs. » Notamment sur la base arrière (Ana Gros et Xenia Smits), en difficulté en Bretagne mercredi. « Brest a de gros arguments avec ses deux défenseurs à près de 1,90 m. C’est dense, compact. On a travaillé dessus pour trouver des parades. »

Cet ultime choc au sommet entre les deux grands favoris du championnat promet son lot d’émotions. Mesdames, encore une ronde pour une 21e étoile ?

Nicolas KIHL.

Pourquoi Brest sera titré

Le 21e titre messin attendra. Ce soir, c’est Brest qui sera sacré. Comme en 2012, au temps d’Arvor 29. Cinq ans sont passés mais deux éléments clés de cette conquête sont de nouveau là : l’entraîneur Laurent Bezeau et la gardienne Cléopatre Darleux. Avec des joueuses comme Allison Pineau ou Marta Mangué dans le même groupe, l’expérience parle clairement en faveur des Bretonnes. Le collectif un peu moins mais c’est bien connu : les grandes joueuses ne ratent jamais les grands matches.

Ce but de retard après la finale aller (21-22) ? Les Brestoises s’en moquent, elles ont retourné Issy-Paris en demie après s’être déjà inclinées dans leur antre. Les Arènes ? Les partenaires de Stéphanie Ntsama Akoa s’y sont déjà imposées en octobre. En plus, le bruit ne devrait pas trop les déstabiliser… À moins que le silence ne les gêne ! Enfin, et c’est là clairement du très vilain mauvais esprit : les Bretonnes pourront, au cas où, compter sur leurs futures recrues. Pas sûr que Sladjana Pop-Lazic et Lindsay Burlet aient envie de rater la Ligue des Champions la saison prochaine…

T. G.

Pourquoi Metz sera titré

Metz sera sacré, ce samedi soir. Et c’est Ailly Luciano, l’ailière aux trois titres de championne de France, qui tranche le débat : « Ce n’est pas maintenant qu’on va se laisser bouffer notre titre. » Oui, cette 21e étoile est déjà un peu à elles. Les Messines ont livré trop de combats, formulé trop de promesses cette saison, pour s’arrêter ce soir. Le caractère, l’orgueil, le talent, l’hégémonie de cette équipe sont trop forts pour Brest.

L’argument tombe comme une évidence : Metz est supérieur à la formation bretonne. Le champion de France n’a pas l’effectif bling-bling de son rival, ni une Allison Pineau, capable à elle seule de faire basculer un match, dans ses rangs. Mais d’Ana Gros à Laura Glauser, de Xenia Smits à Béatrice Edwige, il a de fortes individualités, des références à leur poste. Il a surtout un collectif capable de renverser des montagnes. Györ, le champion d’Europe, s’en souvient…

Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont aussi la faveur des chiffres. Une seule défaite en phase régulière, sept pour les Brestoises. Deux victoires dans les confrontations directes, une seule pour Darleux et ses copines. Fin du débat ?

La. M.

Cléopatre Darleux : « Tout reste possible »

Cléopatre Darleux a encore crevé l’écran mercredi en finale aller du championnat. Malgré la défaite (21-22), la gardienne de Brest n’a pas abdiqué. Le titre de champion est toujours accessible.

M ercredi en finale aller, votre défaite 22-21 n’a pas été vécue comme un mauvais résultat. Après réflexion, est-ce toujours un bon score avant le match retour ce samedi ? « Ça permet de laisser cette finale ouverte. C’est sûr que nous aurions préféré l’emporter mais, pour être champion, il faut gagner un des deux matches. Tout reste possible. »

• Votre dernier arrêt, à la sirène sur un jet de sept mètres de Camille Aoustin, change-t-il la donne ? « Je ne peux pas le dire maintenant, on fera les comptes à la fin ! C’est sûr que si le titre se joue à un but, il aura été important. »

• Pourquoi avoir choisi de vous mettre sur votre ligne de but pour cet ultime penalty ? « Je donnerai mon secret après le match retour ! Mais j’étais déjà redescendue pour le troisième penalty d’Ana Gros (qu’ elle avait stoppé ). Après en avoir encaissé deux, il fallait changer quelque chose. »

• Outre ces deux actions, vous avez réalisé un grand match… « Globalement oui, même s’il y a toujours quelques points à corriger. On est satisfait d’avoir encaissé seulement 22 buts, ce qui nous laisse peut-être une chance supplémentaire si on parvient à gagner ce match retour. »

• Et à titre personnel, 16 arrêts, pas trop mal, non ? « Oui, ça va, je suis satisfaite (rires) ! Maintenant, il faut réitérer cette performance. »
« La gardienne d’en face je m’en moque »

• Avez-vous pensé au duel à distance avec Laura Glauser, votre concurrente en équipe de France ? « On me pose souvent cette question… Je réponds toujours que, pour moi, l’important est de gagner. Après, pour y parvenir, bien sûr qu’il faut en passer par de bonnes performances individuelles. La gardienne qui est en face, je m’en moque. Ce n’est pas elle qui va influer sur ma performance et ma concentration. »

• Qui est favori ce samedi ? « C’est encore Metz. »

• Mais Brest a un budget supérieur (2,3 millions contre 1,9), de grandes ambitions… Ne vous cachez-vous pas ? « Le budget n’a rien à voir là-dedans. Les Messines ont fait un super parcours en Ligue des Champions et ont gagné quasiment tous leurs matches de saison régulière. Nous, on a perdu 11 fois cette saison et on a bien moins d’expérience ensemble… Ce serait donc mentir de dire qu’on est favori. Alors oui, on va tout mettre en ½uvre pour être champion mais si on gagne, ce sera un exploit. »

• Ce ne serait pas un échec de rater la Ligue des Champions la saison prochaine ? « Il faut y aller doucement… Le club vient de monter en Ligue féminine, on a réalisé une belle première saison. Il y a eu beaucoup de matches et ç’a été compliqué car l’effectif n’était pas forcément préparé à ça. Je le répète, il ne faut pas brûler les étapes. Si on est en C1, tant mieux. Sinon, on ira en Coupe EHF ou on demandera une invitation pour la Ligue des Champions. L’objectif du club était d’être européen, il est atteint. »

• Et vous devez également être satisfaite d’avoir rejoint Brest l’été dernier, non ? « C’était pour moi une évidence de revenir. Maintenant, je construis ma vie là-bas et je n’ai plus la volonté de vagabonder ailleurs. Y rester jusqu’à la fin de ma carrière ? Oui, pourquoi pas. Je me donne déjà quatre ans et on verra ensuite. »

Thibaut GAGNEPAIN.


Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100072]

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RL du 04/06/2017

Metz Handball, c’est géant !

En conclusion d’une saison historique, Metz a remporté ce samedi son 21e titre de champion de France aux dépens de Brest (25-23), une semaine après son triomphe en Coupe de France.

Elles n’auraient pas pu rêver plus belle conclusion. Au terme d’une saison longue mais magnifique, les Messines sont allées chercher au courage un 21e titre, ce samedi aux dépens de l’« incroyable » équipe brestoise (25-23).

Plus qu’un sacre – un de plus dans l’histoire du plus grand palmarès français –, Metz s’est offert hier une part d’histoire. Avec ce doublé Coupe-championnat, ce brillant parcours en Ligue des Champions, cette impressionnante domination sur la scène nationale, Grace Zaadi et ses copines ont réussi une saison unique. « La plus belle », résume le président Thierry Weizman, les yeux dans le vague après la remise du trophée. « Ce titre, c’est l’une des plus belles choses qu’on pouvait s’offrir. C’est notre cadeau, notre histoire. On voulait l’écrire et elle se finit de la plus belle des manières ce soir », sourit Béatrice Edwige.

Les larmes de l’internationale française, qui a défendu avec peut-être encore plus de c½ur qu’à son habitude, resteront l’une des images marquantes de cette soirée. Il reste quelques secondes à jouer, Metz mène 25-23 et Emmanuel Mayonnade pose un temps mort symbolique, alors que les Arènes chantent déjà leur bonheur. En retrait du groupe, Béatrice Edwige n’entend déjà plus les derniers mots du technicien. Les yeux rougis, elle est réconfortée par Tamara Horacek, elle-même submergée par l’émotion. « Je peux prendre ma retraite ce soir , plaisante la pivot. On a ce qu’on mérite, on a été au bout de nous-mêmes. Je suis comblée. »
« Ce qu’on a fait c’est très, très grand »

Des larmes, il y en a eu beaucoup, ce samedi, pour un titre à la « saveur particulière ». Camille Aoustin a craqué devant l’ovation du public messin à la hauteur de la prestation de l’ailière. Xenia Smits a donné une tendre étreinte à Marion Maubon qui s’inquiétait de voir son maquillage couler. « Il y a beaucoup d’émotion, je suis fière que Tamy (Horacek), mon amie, soit sortie par la grande porte ce soir , confie l’ailière gauche, en pleurs. Ce qu’on a fait, c’est très, très grand. Peu d’équipes réussiront à le faire ! »

Car au-delà des adieux, des scènes d’euphorie et de bonheur, c’est bien la performance sportive qui a rendu cette soirée si belle. Rien n’a été facile pour le champion de France en titre face aux Bretonnes d’Allison Pineau. Mais cette « équipe en or », dixit Emmanuel Mayonnade, ne pouvait pas terminer autrement. « On a entendu, dix, vingt, cent fois que notre saison ne ressemblerait à rien si on ne réussissait pas ce doublé. Et c’était la vérité , reconnaît le technicien. La charge émotionnelle était très forte, Brest nous a amenés au bout du bout, ça s’est joué à rien. Mais on l’a fait. C’est beaucoup de joie, de plaisir et de fierté. »

Aujourd’hui, demain, cet été, il sera temps de mesurer la prouesse de l’entraîneur, qui a écrit, avec un groupe d’une rare cohésion, la plus belle page de l’histoire du club messin. Il sera temps, aussi, de préparer la suite. Avec une certitude : « Cette saison est si belle qu’il sera difficile de faire aussi bien », prédit Thierry Weizman. Ses joueuses auront sans doute à c½ur de le contredire…

Laura MAURICE.

Les larmes de joie et d’adieu des Messines
Cinq Messines quitteront le club à la fin de la saison. Tamara Horacek, Sladjana Pop-Lazic, Lindsay Burlet, Hawa N’Diaye et Camille Aoustin ont fait leurs adieux sur un dernier titre. Pour conclure une saison fabuleuse.



Une pluie de larmes a coulé ce samedi soir sur le sol des Arènes. Des larmes de joie, de fierté, d’adieu venues parachever une saison merveilleuse. Dans l’armoire à souvenirs, un championnat (le 21e du club), une Coupe de France (la huitième), un quart de finale de Ligue des Champions et une aventure humaine hors norme. Mais pour Tamara Horacek, Sladjana Pop-Lazic, Lindsay Burlet, Hawa N’Diaye et Camille Aoustin, cette finale retour de championnat sonnait aussi comme un départ. Ces cinq filles en or ne partent pas très loin. L’Hexagone sera leur terre d’expression et Metz les croisera encore la saison prochaine. Pour raviver les souvenirs. Les Arènes ont tremblé, vibré, chanté pour finalement exulter. Leurs cinq championnes ont reçu un pot de départ à la mesure de la saison. Fabuleux !

« Toutes les émotions ressortent d’un coup. La joie mais aussi la tristesse de quitter ce club après tellement d’années, lance Tamara Horacek, l’enfant du club, après huit années passées chez le champion de France. J’ai passé des moments extraordinaires, je suis fière d’avoir joué pour Metz. »

La fille de Vesna, avant de retrouver Issy-Paris la saison prochaine, a mouillé ses joues. « C’était trop dur de résister. Maintenant, c’est une nouvelle aventure qui commence, c’est la vie. Je voulais ce nouveau défi », conclut la pépite façonnée par le centre de formation.
Aoustin en pleurs

Horacek entraîne dans son sillage d’autres jeunes du club comme Lindsay Burlet (Brest) et Hawa N’Diaye (Chambray). Le vice champion de France a fait deux de ses courses chez le club du président Thierry Weizman en enrôlant aussi la pivot Sladjana Pop-Lazic, ovationnée par la quarantaine de Bretons présents samedi soir. « Je suis très très contente de terminer de cette façon la saison. C’est juste incroyable », apprécie la Serbe qui a passé « deux années géniales avec les filles ».

Le maquillage a aussi coulé le long des joues de Camille Aoustin, resplendissante et extrêmement précieuse sur le terrain (5/7). « Ouah, je lâche tout ! , crie l’ailière de poche arrivée en 2015 en Moselle en provenance de Nantes. Je suis super heureuse, il y a quelques années, je jouais encore en D2. Je suis fière de ce qu’on a fait ce soir ! Je n’ai pas les mots. Certains doutaient de moi et j’ai répondu sur le terrain. »

Après cette prestation étoilée de la virevoltante ailière, nul doute que certains clubs vont lui faire les yeux doux : « Je ne sais toujours pas où j’irais, j’attends de meilleures propositions. Pour l’instant, rien ne me convenait. »

Nicolas KIHL.

Les réactions après Metz-Brest
Grace Zaadi, capitaine de Metz : « Je suis tout simplement heureuse. Deux trophées pour ma première saison de capitaine, je ne pouvais pas rêver mieux. Nous sommes recompensées de notre magnifique saison. Je ne vais pas dire qu’on n’a pas douté mais on a su rester calme, même quand on avait trois buts de retard. Ça s’est joué à l’expérience et nos matches contre les meilleures équipes d’Europe, Györ, Skopje, nous ont servis. On apprend de ces matches-là. Notre force collective a aussi fait la différence. Si une joueuse est moins bien, les autres sont là au soutien. »

Alisson Pineau, demi-centre de Brest : « Cette défaite, ce n’est pas une fatalité. Elles ont été plus fortes que nous. On avait les moyens de l’emporter mais on se retrouve trois fois de suite en infériorité numérique en deuxième période. On n’a pas réussi à garder nos nerfs alors qu’on était dans le match. C’est la loi du plus fort. Metz peut être fier de son parcours. J’ai apprécié les regarder jouer en Coupe d’Europe. Elles ont donné une belle image de la France. On a au moins réussi à leur donner du fil a retordre. »

Ana Gros, arrière droit de Metz : « Je suis tellement contente pour nous, après tout ce qu’on fait. Ça a été, je crois, le match le plus dur que j’ai connu ici mais on a mérité ce titre. On a prouvé tout au long de l’année qu’on le méritait. C’est ma plus belle saison : tout ce qu’on espérait faire, on l’a réussi ! »

Laura Glauser, gardienne de Metz : « Ce n’est pas mon premier titre mais il y a beaucoup d’émotion et toujours autant de saveur, d’intensité. C’est particulier puisqu’on dit au revoir à nos copines mais elles ont toutes fait le boulot, on a montré beaucoup de caractère. »

Laura Flippes, arrière de Metz : « Ce qui nous arrive, c’est vraiment magique, surtout à domicile. On n’avait pas le droit de décevoir notre public. On a cette capacité à être toujours sûres de notre force, même quand nous sommes menées. Dans la difficulté, on n’a jamais explosé. C’est peut-être ce qui a fait la différence avec notre adversaire. »

Une victoire au sang-froid
Au moment de débriefer la rencontre, Emmanuel Mayonnade aura sans doute un regard particulier sur la 40e minute, là où tout a basculé.

Malmenées, les Messines erraient à trois longueurs des Brestoises (14-17). Un double arrêt de Glauser, un jet de 7 m de Pineau sur le poteau de Rajcic et quelques fusées envoyées par Aoustin et Luciano plus tard, Metz avait pris le dessus (19-17, 43e ).

Et Brest perdait le flegme qui l’habitait depuis l’entame. Une preuve ? L’exclusion temporaire de Darleux, la gardienne bretonne, passablement énervée. Il faut dire, qu’en face, Glauser était sur une autre planète ! Hormis après un but de Pineau (19-20, 48e ), Metz n’a jamais été mené après cette 40e minute.
Une défense de fer

Pourtant, rien n’avait été simple avant. Malgré un bon début de Smits, passée au travers en Bretagne, mercredi, Metz n’a mené que deux petites fois durant le premier acte (1-0, 2-1). Sinon, il a beaucoup subi les assauts de la capitaine de Brest, Stéphanie Ntsama Akoa (6 buts) et de ses coéquipières, qui se sont très vite détachées (3-6, 11e ).

Malgré les quelques difficultés dans le jeu, les Messines, au mental, n’ont jamais lâché. Et un but d’Horacek leur permettait de virer avec un seul petit but de retard à la pause (12-13).

Brest accélérait de nouveau à la reprise, sous l’impulsion d’Allison Pineau (13-16, 38e ). En vain. La suite ? On la connaît. Une Glauser en feu (16 arrêts), des ailières virevoltantes, une défense de fer et même quelques petites sucreries, comme cette magnifique passe dans le dos de Gros pour Luciano, qui permettait à Metz de prendre deux buts d’avance (23-21, 53e ). Le show, jusqu’au bout, et ce dernier but de Zaadi (25-23) qui avait bien mérité de soulever son deuxième trophée en une semaine !

Antoine RAGUIN.

dans la lucarne:
Myaro



Une figure bien connue du handball féminin était présente ce samedi soir aux Arènes. Nodjialem Myaro n’a rien loupé de cette finale retour. Comme lors du match aller à Brest, la présidente de la Ligue féminine était présente en Moselle. L’ancienne Messine, titrée à cinq reprises, a, une nouvelle fois, apprécié le spectacle proposé par les deux équipes.

Chabala

Avant le coup d’envoi de la rencontre, un dernier hommage a été rendu à Alain, dit Chabala, la mascotte du Metz Handball, disparu cette semaine. Une minute durant, les Arènes l’ont chaleureusement applaudi.
Clapping

Les Brestoises, malgré leur défaite en finale, n’ont pas boudé la fête. La capitaine Stéphanie Ntsama Akoa, pour le dernier match de sa carrière, et Alice Durand, avec toute la salle et leurs supporters (une quarantaine de bruyants visiteurs) ont rendu une belle partition sur un clapping géant, initié par Grace Zaadi, pour fêter le titre avec le public des Arènes. Un moment sympa !



Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100119]

françoise

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Posté le : 05/06/2017 à 08:02 (Lu 37160 fois)
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RL du 05/06/2017

Metz peut-il aller encore plus loin ?

Fort de ses exploits européens et de sa domination sans partage sur la scène nationale, Metz rêve d’aller encore plus loin. Le champion de France a-t-il les moyens de ses ambitions ?

L’équipe timide qui reculait devant le grand Buducnost, en octobre dernier, semble bien loin aujourd’hui. Metz a repoussé ses limites. L’armada qui règne sans partage sur le championnat français s’est fait, d’exploits en exploits, un nom sur la scène européenne. Peut-elle aller encore plus haut ?
Un cap à franchir ?

Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont gravi une première marche en se hissant pour la première fois en quart de finale de la Ligue des Champions. Profitant notamment d’une formule clémente qui leur a permis de se qualifier malgré cinq défaites en phase de poules. Des revers, évitables pour certains (Thüringer à l’extérieur, Budapest à domicile), qui les ont conduites tout droit vers le futur champion d’Europe.

La deuxième marche, elle, était trop haute. Le sera-t-elle encore la saison prochaine ? « C’est le fameux plafond de verre , illustre Olivier Krumbholz, le sélectionneur national et premier observateur de l’équipe messine. Metz peut aller encore plus loin mais il faudra qu’il travaille sur la rentabilité. Le jeu d’attaque est très bon, bien construit pour mettre en valeur Ana Gros et Xenia Smits. » Le bémol ? « La défense, le jeu en supériorité numérique, le repli aussi laissent encore beaucoup de possibilités », estime le technicien.
La recette du succès

Metz, qui avance à vitesse grand V, a en tout cas les armes pour poursuivre son ascension. Ana Gros et Xenia Smits, deux joueuses « à maturité » estime le président Thierry Weizman, porteront toujours le maillot jaune la saison prochaine. « La recette, c’est d’abord de bonnes joueuses. Metz a la chance d’avoir deux canonnières. Elles stabilisent le jeu , observe Olivier Krumbholz. Et il ne faut pas passer sous silence l’arrivée de Béatrice Edwige, qui a fortement renforcé la défense. Et puis, il y a l’entraîneur… » À 33 ans, Emmanuel Mayonnade est l’un des grands artisans du succès messin. « Il a a amené sa compétence, mais aussi son envie, son enthousiasme. C’est un beau mariage », résume le sélectionneur des Bleues. « Manu est un excellent technicien et un très bon meneur d’hommes. La sérénité du groupe repose sur lui », précise Thierry Weizman.
Quid du recrutement ?

Les arrivées des internationales françaises Manon Houette et Laurisa Landre témoignent des ambitions nouvelles de Metz. Qui est officiellement toujours à la recherche d’une arrière expérimentée… « Le club n’a pas besoin d’une nouvelle joueus e , tranche Olivier Krumbholz. Quand on a des joyaux comme Sajka, Nocandy, Orlane Kanor, Dos Reis, la solution n’est pas d’aller piocher ailleurs. Il faut faire éclore ces jeunes ! » Marie-Hélène Sajka, si prometteuse lors de ses rares apparitions, appelée en équipe de France, devrait complètement intégrer l’effectif professionnel suite au départ de Lindsay Burlet.

Laura MAURICE.

Isabelle Wendling : « La plus belle page du club »

Isabelle Wendling n’a pas boudé son plaisir aux Arènes lors du 21e titre de champion de France des Messines. L’ancienne capitaine a salué la saison « proche du parfait » des joueuses d’Emmanuel Mayonnade.

I sabelle Wendling, Metz est allé au bout de lui-même pour remporter son 21e titre de champion de France samedi soir devant Brest… « Il y avait déjà du suspense lors du match aller mais aux Arènes, c’était incroyable, le public s’est régalé ! En tant que joueuse, j’ai déjà vécu ce genre de matches intense avec un gros suspense. On savait très bien que cette finale retour serait très serrée, qu’elle se jouerait sur des détails car les deux équipes sont très proches. C’est ce qui s’est passé. »

• Les Messines ont souvent eu une réaction au retour des vestiaires contre les grosses formations cette saison lorsqu’elles étaient dos au mur (12-13 à la mi-temps pour Brest)… « C’est vrai qu’on a vécu quelques scénarios similaires mais samedi soir ce n’était pas forcément ça. Les filles jouaient vraiment bien et Brest également. Elles n’ont pas connu de trou noir comme elles ont pu en avoir parfois. Elles ne se sont jamais démobilisées, elles ont vraiment gagné en sérénité, en maturité. Les gros matches qu’elles ont gagné leur ont apporté cette confiance en elles. Dans les moments plus durs, elles ont continué à appliquer les consignes de Manu (Mayonnade, l’entraîneur) et ça a payé. Elles ont pris le dessus en terme de dimension physique sur Brest dans le money-time. »
« Le club a rempli tous ses objectifs »

• Avec ce titre en championnat, une Coupe de France et un quart de finale de Ligue des Champions, Metz a réalisé une grosse saison… « Le club a rempli tous ses objectifs et ce n’était vraiment pas simple. Metz était attendu tout au long de la saison et il a su répondre présent. »

• Est-ce la plus belle saison du club ? « Deux titres et un quart de finale de Ligue de Champions, c’est une saison formidable ! Proche du parfait. Elles ont écrit une très belle page du club, sûrement la plus belle. »

• S’il fallait trouver un petit bémol, ce serait ? « C’est dur ! Les quelques points laissés en Ligue des Champions. Il y avait peut-être capacité à faire un peu mieux. Quand on gagne, on veut toujours plus. Mais le parcours des filles est super, elles peuvent être fières. »

• Comment passer un cap supplémentaire en Ligue des Champions ? « Il faudra encore gagner en maturité. Avec les arrivées de Manon Houette et Laurisa Landre, l’équipe va pouvoir gagner de l’expérience. L’ossature ne sera pas bouleversée, il n’y aura pas de chamboulement. »

• Il sera compliqué de faire aussi bien la saison prochaine… « Metz a toujours cette étiquette de favori collé à la peau, ce n’est pas nouveau. Le club a l’habitude de gérer ça. »

Nicolas KIHL.

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100216]

françoise

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Posté le : 09/06/2017 à 08:57 (Lu 36965 fois)
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RL du 09/06/2017

La nouvelle vie de Nina Kanto

Partie la saison dernière sur un titre de champion de France, Nina Kanto n’a rien loupé du 21e sacre des Messines. L’ancienne capitaine et pivot revient sur cette belle épopée et sa vie sans hand.

N ina Kanto, comment allez-vous ? « Très bien ! Je pouponne ( rires ). J’ai du temps pour profiter de ma famille, mes amis. Du temps pour moi aussi car le hand en prenait pas mal. »

• La page est donc tournée ? « Le plus dur, ce n’était pas de stopper. L’après carrière est encore plus compliquée, ma reconversion de sportive de haut niveau n’est pas facile du tout. Malgré les diplômes passés, je n’ai pas encore de projet professionnel, ça me met un peu en colère. Je n’ai rien trouvé dans la communication où je voulais me lancer. Il fallait que je bouge sur Paris mais ça n’allait pas pour ma famille. C’est une situation assez stressante. Heureusement, Philippe Gonigam, avec la Moselle Sport Académie, m’a accompagné. »

• Quels sont vos projets ? « Je vais débuter un diplôme universitaire d’optimisation de la performance sportive. À terme, j’aimerais me lancer dans le coaching sportif, la préparation physique pendant et après la maternité. J’ai aussi envie de lancer une boîte de communication en développant notamment l’idée du sport entre midi et deux. »

• Vous étiez au micro de France Bleu Lorraine samedi pour commenter la finale de Ligue féminine. Comment avez-vous vécu ce 21e titre de champion de Metz ? « C’était très agréable, j’ai vibré mais sans stress pour une fois. Avec plus de hauteur pour analyser. Metz était au dessus physiquement, sur le plan du jeu et mentalement. Je n’avais aucun doute sur le fait que les filles puissent être championnes de France. La Ligue des Champions leur a apporté de l’expérience pour gérer ce genre de match. »
« Deux minutes pour Darleux, un tournant »

• Il y a eu un sacré suspense quand même… « Oui, c’était vraiment serré sur les deux rencontres. Brest était même devant avec un +3 mais il n’y avait pas le feu. Les deux minutes d’exclusion de Cléopatre Darleux sont un tournant. Juste après, Laura Glauser sort un gros arrêt. Les Brestoises n’ont pas beaucoup tourné, elles ont fini le match épuisé, elles sont un peu moins jeunes. Elles sont sorties par la grande porte. »

• Avec deux titres ( championnat et Coupe de France ) et un quart de finale de Ligue des Champions, comment jugez-vous la saison des Messines ? « C’est l’une des plus belles du club. Deux lignes de plus sur le palmarès et un quart de finale en Ligue des Champions, c’est fort. A titre personnel, j’avais aussi vécu un grand moment pendant la finale de la Coupe EHF en 2013. »

• « Cette saison est si belle qu’il sera difficile de faire aussi bien » , a prédit le président Thierry Weizman. Êtes-vous d’accord ? « Pas facile, c’est sûr. Ce serait un peu ambitieux de lancer un objectif comme un Final Four de Ligue des Champions. Il faudra voir les adversaires. Refaire un quart de finale, ce sera déjà bien. »

• Pour passer un cap supplémentaire en Ligue des Champions, comment faut-il s’y prendre ? « Metz est armé avec son collectif. Il faut voir comment la mayonnaise va prendre avec les arrivées de Manon Houette et Laurisa Landre. Elles vont apporter leur expérience. »

Nicolas KIHL.




Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100224]

nachadel

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Posté le : 11/06/2017 à 23:54 (Lu 35690 fois)
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Et j espère avec une nouvelle défenseur pour les rudes combats de la ldc
maintenant que Metz est champion ca devrait se decanter!

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100287]

françoise

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Posté le : 17/06/2017 à 14:00 (Lu 35495 fois)
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Rl du 17/06/2017

Une recrue et des refus

Le champion de France a engagé, d’abord pour son centre de formation, la jeune ailière droit néerlandaise Ilya Belgareh. Mais Metz cherche toujours un renfort d’envergure.

Le grand nom attendra. À la recherche depuis des semaines d’une arrière gauche ou demi-centre « expérimentée et capable de défendre poste 3 (au centre) » , Metz n’a toujours pas trouvé la perle rare. « Je cherche désespérément partout » , confirme le président Thierry Weizman avant de citer les nombreux refus qu’il a essuyés : « On a été en contact avec Andrea Lekic et Andrea Penezic mais les deux ont préféré rester au Vardar Skopje… Quant à Iveta Luzumova (Thüringer) , elle a signé dans un autre club allemand (Neckarsulm). La bonne nouvelle, c’est que toutes ont écouté nos offres alors que ce n’était pas le cas il y a quelques années. Mais nos propositions sont encore insuffisantes à leurs yeux. »

Le club lorrain continue donc de prospecter, que ce soit en vue d’une arrivée dès cet été ou même à l’automne. « Je reste persuadé qu’il nous faut une joueuse et j’ai réservé une enveloppe pour ça. On va attendre la bonne occasion » , assure Thierry Weizman, sans évoquer de deadline. « L’important, c’est que notre future recrue ne dispute pas un match de Ligue des Champions la saison prochaine car sinon, elle ne pourra plus la jouer avec nous. Si elle n’arrive qu’à la veille de ce premier match, ça ira aussi. »

Sur les conseils d’Yvette Broch

En attendant, Metz a officialisé vendredi l’arrivée de l’ailière droit néerlandaise Ilya Belgareh, 19 ans. Un renfort surtout destiné à évoluer avec la réserve, en Nationale 1. « C’est une jeune joueuse qui est encore perfectible et sera d’abord amenée à mûrir avec le centre de formation , détaille son futur responsable, Yacine Messaoudi. Après, elle pourra aussi assurer un intérim si des joueuses de l’effectif professionnel sont blessées ou ménagées. »

La nouvelle n°17 messine, qui s’est engagée pour une saison et une autre en option, part en tout cas derrière Ailly Luciano et Laura Flippes dans la hiérarchie à son poste. Ce qui ne veut pas dire qu’elle manque de talent, en attestent ses sélections avec l’équipe espoir des Pays-Bas ou les éloges d’Yvette Broch à son sujet. L’ancienne pivot mosellane a « joué un rôle d’ambassadrice » dans ce rapprochement. Il y a pire comme référence.

Thibaut GAGNEPAIN.



Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100313]

jee f

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Posté le : 20/06/2017 à 12:15 (Lu 35361 fois)
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Interview du Boss Président

http://www.metz-handball.com/thierry-weizman-12-on-a-passe-un-cap-dans-la-mentalite/

Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [100331]

françoise

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françoise

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Posté le : 23/06/2017 à 08:07 (Lu 35224 fois)
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RL du 23/06/2017

Metz débutera à Nice

Le calendrier de la saison 2017-2018 a été dévoilé ce jeudi. Les Messines entameront leur saison le mercredi 30 août à Nice.

Rendez-vous le mercredi 30 août à Nice : depuis ce jeudi, les Messines connaissent leur premier adversaire en Ligue féminine la saison prochaine. Les championnes de France débuteront donc par un déplacement sur La Côte d'Azur avant un premier match aux Arènes le samedi 2 ou dimanche 3 septembre face au promu Bourg-de-Péage.

Le remake de la dernière finale contre Brest est programmé à la 10e journée, avec un périlleux déplacement en Bretagne le 1er novembre. Fin du championnat le 31 mars, avec une ultime journée à Nantes. Avant les play-off… que les joueuses d’Emmanuel Mayonnade devraient encore disputer cette saison. A moins d’un énorme accident.

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