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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99476] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99493] |
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Posté le : 02/05/2017 à 10:06 (Lu 27599 fois) | | | RL du 02/05/2017
Metz a du caractère
Les Messines n’ont pas brillé en quart de finale aller de Ligue féminine, samedi à Dijon, mais elles ont gagné (29-25). La belle réaction d’orgueil après la pause n’y est pas pour rien.
ON A AIMÉ
L’orgueil des Messines. La scène se passe trois minutes avant la pause, samedi à Dijon : pendant qu’Ana Gros tire un jet de sept mètres, Béatrice Edwige revient d’un pas décidé sur le terrain. Direction Laura Flippes et Xenia Smits pour un recadrage, sans animosité mais réel, de la défense centrale. Cet échange dit beaucoup de l’orgueil des Messines, bousculées à ce moment de la partie (14-10, 27e ) mais qui n’ont jamais paniqué. Sûres de leur force, elles se sont d’abord concentrées sur leurs errements afin de les régler. Avec succès.
La réaction collective. Ses prémices sont venues en toute fin de premier acte, sur un 2-0 qui a permis aux Messines de limiter la casse au terme de 30 premières minutes médiocres (14-12). Mais cela ne leur suffisait évidemment pas. Dans la foulée d’un discours mobilisateur de Grace Zaadi au vestiaire, les Lorraines ont enfin montré leur vrai visage après la pause. Pas grâce à une joueuse en particulier mais en équipe. Tout est parti d’une défense bien plus agressive qui s’est mise à récupérer des ballons. Le jeu de contre-attaque messin était de retour et faisait mal : en moins de dix minutes, Dijon encaissait un 7-2 pour être distancé au score (16-19).
Laura Flippes. Ana Gros en échec en première période (1/5 en attaque placée), Laura Flippes a suppléé la Slovène avant la pause. Pour un résultat immédiat : un but tout en percussion (12-9, 24e ) et un apport indéniable. L’internationale française, dans son style "bulldozer", a confirmé qu’elle était un joker de luxe pour son équipe.
ON N’A PAS AIMÉ
L’entame complètement ratée. Les Messines étaient-elles descendues du bus samedi soir ? Leur début du match permet largement d’en douter. Pendant quinze (9-6) voire vingt minutes (12-8, 21e ), les coéquipières de Grace Zaadi sont apparues à côté de leur basket. C’est bien simple : rien ne fonctionnait, des gardiennes coupables d’errements inhabituels à un jeu d’attaque placée sans rythme en passant par une défense amorphe. Il y a bien longtemps que les Lorraines n’avaient pas proposé un si piteux spectacle. « C’est le pire quart d’heure que j’ai vécu avec Metz » , a résumé Emmanuel Mayonnade.
Le petit match de la base arrière. C’est rare pour être signalé : les Messines n’ont pas gagné à Dijon grâce à leur explosif trio d’arrières Gros-Zaadi-Smits. La faute notamment à une défense bourguignonne étagée qui l’a considérablement gêné. En réponse, la solution est souvent venue du pivot, où Pop-Lazic a terminé meilleure buteuse des siennes (7/9).
La faible affluence. 600 spectateurs pour un quart de finale aller de Ligue féminine, cela fait peu. Surtout quand on sait qu’ils étaient plus du double, dix jours plus tôt, pour la même affiche de saison régulière… Le Palais des sports de Dijon sonnait creux samedi. La raison ? Peut-être l’offre très importante de sport de haut niveau dans la capitale côte-d’orienne.
T. G.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99519] |
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Posté le : 05/05/2017 à 08:19 (Lu 27472 fois) | | | RL du 5/05/2017
Une place pour trois
Metz a des problèmes de riche. Avant chaque rencontre, l’entraîneur Emmanuel Mayonnade doit choisir qui de Méline Nocandy, Orlande Kanor ou Marie-Hélène Sajka sera la 14e joueuse sur la feuille de match.
Ce soir encore, il n’y aura qu’une élue. Comme à chaque veille de rencontre de championnat, Emmanuel Mayonnade devra déterminer quelle joueuse sera sa 14e et dernière sur la feuille de match, demain en quart de finale retour contre Dijon. Et comme très souvent cette saison, cela devrait encore se jouer entre Orlane Kanor, Méline Nocandy et Marie-Hélène Sajka, 19 ans toutes les trois.
« J’attends toujours l’issue du dernier entraînement pour annoncer ma décision , pose l’entraîneur messin. Déjà parce qu’on n’est jamais à l’abri d’une blessure mais aussi parce que c’est important de garder tout le monde sous pression. Et puis je réunis tout le groupe et je dis qui jouera. L’état de forme compte pour beaucoup, le profil de l’adversaire aussi. »
Car le technicien lorrain possède trois éléments aux caractéristiques différentes. La première ? Marie-Hélène Sajka est gauchère et doit faire face à une concurrence relevée dans ce secteur : Ana Gros, Laura Flippes, Ailly Luciano et Lindsay Burlet. « Dans ces conditions, c’est compliqué de lui trouver une place, consent Mayonnade. Mais elle l’aura la saison prochaine… » Grâce au départ programmé de Burlet pour Brest mais aussi sur la foi de bonnes prestations cette année quand elle a su profiter des absences pour s’exprimer. Face à Astrakhan aux Arènes, l’arrière droit avait ainsi inscrit 7 buts.
« Je saute plus haut »
Entre Orlane Kanor et Méline Nocandy, toutes les deux gauchères, la lutte est plus directe. Leur entraîneur en choisit souvent une aux dépens de l’autre. Sans qu’un déséquilibre ne se fasse sentir : elles ont chacune été appelées 28 fois, toutes compétitions confondues. Pas mal pour une première saison à côtoyer le groupe pro !
« Si on n’a pas compensé le départ d’Alice Lévêque l’été dernier et qu’on n’a pas forcé pour un joker cet hiver, c’était pour leur laisser la possibilité de s’exprimer » , reprend Emmanuel Mayonnade, évidemment ravi de l’intégration des deux pépites guadeloupéennes. Deux copines qui semblent bien vivre cette concurrence.
« Pour moi, il n’y en a même pas car on a grandi ensemble et que nous ne jouons pas au même poste, résume Nocandy. Je suis demi-centre et elle, arrière gauche. Et puis, on n’a pas le même style. » « Je saute plus haut qu’elle !, rigole Kanor. Après, elle utilise plus de feintes que moi qui fais plutôt appel à ma suspension pour marquer. »
« Orlane a plus de facilités pour mettre des buts de loin alors que Méline est plus percutante dans le duel » , synthétise leur coach, qui fait aussi parfois attention aux susceptibilités des unes et des autres.
Samedi dernier pour Dijon, Kanor a ainsi été rappelée après une longue période pro-Nocandy. « C’était pour lui montrer que je compte aussi sur elle et qu’on en aura besoin en vue des échéances de fin de saison. » Comme demain pour le quart de finale retour face aux Bourguignonnes ? Réponse ce soir, après l’entraînement.
Thibaut GAGNEPAIN.
Hawa Ndiaye : « J’estimais que je méritais plus »
Après Tamara Horacek, Sladjana Pop-Lazic, Lindsay Burlet et Camille Aoustin, une cinquième joueuse va quitter l’effectif professionnel messin cet été : Hawa N’Diaye. Le pivot s’est engagé avec Chambray pour les deux prochaines saisons.
• Hawa, pourquoi avoir signé à Chambray ?
« Déjà parce que c’est l’un des seuls clubs de Ligue féminine qui m’a contactée. On les avait sondés avec mon agent mais ils avaient d’abord choisi le pivot de Dijon (Tamires Morena). Vu qu’elle a finalement rejoint Larvik, ils m’ont recontactée et j’en suis très heureuse. Si je n’avais pas pu rebondir dans un club de D1, j’étais prête à arrêter le sport de haut niveau, retrouver ma famille à Strasbourg et commencer une licence après mon BTS banque. »
• Vous ne seriez pas restée une saison de plus à Metz
Handball, qui souhaitait vous conserver ?
« C’est vrai qu’ils m’ont proposé de rester mais c’était en tant que pivot n°3. Je les ai remerciés, j’ai respecté leur choix mais j’estimais que je méritais
plus. Je n’en veux pas à Metz. »
• Quel sera votre rôle à Chambray ?
« On m’a dit que je serais complémentaire de l’autre pivot, Camille Asperges. Nous n’avons pas le même profil et il n’y aura pas de statut de n°1 ou n°2. Je
jouerai, c’est tout ce que j’espérais. Je vais pouvoir enfin m’exprimer c'est parfait.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99530] |
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Posté le : 06/05/2017 à 09:08 (Lu 27357 fois) | | | RL du 6/05/2017
Pas de bêtises !!!
Metz aborde son quart de finale retour, ce samedi aux Arènes, avec un avantage de quatre buts sur Dijon. Les championnes de France en titre ont toutes les cartes en mains pour entrer dans le dernier carré.
Il est toujours piégeux d’affronter deux fois un même adversaire dans un court laps de temps. Cette observation s’est vérifiée pour Metz à Dijon samedi dernier. Bousculé, le champion de France s’en est sorti avec une victoire par quatre buts d’écart (25-29), comme le 19 avril lors de la phase régulière de Ligue féminine (22-26). Cette marge de man½uvre lui permet d’avancer plutôt sereinement vers son quart de finale retour, ce samedi soir aux Arènes. Mais si les Messines ont toutes les cartes en mains pour valider leur place dans le dernier carré, il leur appartient de ne pas tomber dans la facilité.
GRAND ANGLE
L’avantage (léger) sur Dijon a été créé mais la manière laissait à désirer pour Emmanuel Mayonnade en Côte-d’Or. De quoi passer une soufflante à ses joueuses ? « Non, mais leur faire prendre conscience de la médiocrité de leur entame , oui, glisse l’entraîneur messin. On s’est fait secouer, l’engagement et l’agressivité étaient du côté dijonnais pendant vingt grosses premières minutes. »
Le technicien mosellan, qui souligne tout de même « la belle réaction » de ses joueuses, appelle à retrouver un « état d’esprit correspondant aux ambitions du moment. On a clairement failli là -dessus. Défensivement, il faudra se montrer plus costaud dans nos duels. Mettre plus de rythme sur grands espaces, on utilise ça avec trop de parcimonie. S’engager avec plus de conviction. »
Voilà pour les gros points noirs à gommer ce samedi soir contre le 8e de la phase régulière qui a « joué [sa] carte à fond » , selon l’ailière droit dijonnaise Audrey Deroin. « Je suis fière de l’équipe, un match nul aurait été magnifique pour nous. On a vu que les Messines n’étaient pas si sereines que ça. » De quoi jouer là -dessus aux Arènes ? « Metz n’a perdu que contre Brest chez lui en championnat. Nous restons une petite équipe contre un ogre », pense l’internationale tricolore.
« La pression n’est pas sur nos épaules »
Le collectif dijonnais a posé des problèmes à Grace Zaadi et ses partenaires et compte bien remettre les mêmes ingrédients qui avaient fait sa force à l’aller : « Quand on est bonnes toutes ensemble, on est une équipe qui marche ! », lance Deroin en donnant les clés d’un éventuel exploit : « On va devoir aller chercher Gros et Smits à 10-12 mètres, les impacter fort, gérer leur pivot Pop-Lazic. Ne pas les laisser entrer dans nos neuf mètres. Et avoir une part de réussite aussi. » Dijon jouera avec relâchement. « La pression n’est pas sur nos épaules, on n’a rien à perdre sur ce match. On viendra aux Arènes avec l’ambition de créer la sensation ! »
Metz est averti. « Il ne faut pas penser que tout va rouler facilement, ajoute encore Mayonnade. On possède un petit plus qui nous permet d’aborder la deuxième partie de ce duel sereinement mais rien n’est acquis. » Mesdames, pas de bêtises !
Nicolas KIHL.
Zaadi (Metz), c’est quoi le souci
Et soudain, quelques sifflets sont descendus des tribunes… Le 26 avril, pendant Metz - Toulon, Grace Zaadi a encore essuyé les critiques d’une partie des Arènes. Ce n’était pas la première fois de la saison, signe qu’il existe un réel souci entre la demi-centre messine et son public.
Souvent, ces signes de mécontentement sont arrivés après des tirs ratés, parfois grossièrement. « Que ce soit contre Grace ou quelqu’un d’autre, je trouve ces sifflets complètement disproportionnés car le groupe me semble irréprochable sur le terrain cette saison , réagit son entraîneur Emmanuel Mayonnade en défendant une joueuse qu’il juge « clairement sous-cotée par rapport à tout ce qu’elle apporte à l’équipe ». Pas forcément d’une manière visible.
« Précieuse pour le collectif »
« Oui, ce qu’elle fait ne se voit pas toujours , confirme le sélectionneur de l’équipe de France, Olivier Krumbholz. Elle est peut-être moins spectaculaire que d’autres, n’est pas très explosive mais possède des qualités différentes. Là où une Oftedal (demi-centre norvégienne l’Issy-Paris) est dans la percussion, Zaadi joue beaucoup plus pour les autres. » Que ce soit pour ses arrières latérales ou ses pivots, déterminantes dans le scoring messin encore cette année.
« S’il y a bien quelqu’un pour mettre dans les meilleures conditions Ana Gros, c’est elle. Et c’est pareil avec Sladjana (Pop-Lazic). Pour que le ballon arrive au pivot, il faut une passeuse de très grande qualité. Dans ce registre-là , je ne vois pas meilleure que Grace », ajoute Mayonnade, qui nourrit « une réelle affinité sportive et professionnelle » avec sa demi-centre.
La preuve, le technicien mosellan n’a pas « hésité une seconde » à lui confier le capitanat après le départ à la retraite de Nina Kanto l’été dernier. Et il ne se passe quasiment jamais de sa n°7. Sa seule absence ? Le 26 octobre pour la réception de Brest. Soit la seule défaite lorraine en championnat cette saison…
« Cette confiance de son coach est le meilleur des résumés : elle est très précieuse pour le collectif messin », synthétise Olivier Krumbholz, lui qui se sert pourtant peu de Zaadi chez les Bleues. « Là où je la trouve la plus perfectible, c’est en défense. Si elle veut progresser dans la hiérarchie mondiale, ça passe par là . Son tir ? Elle en a mais elle peut encore améliorer celui en appui. » Alors, cela évitera peut-être quelques sifflets…
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99534] |
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Posté le : 06/05/2017 à 16:07 (Lu 27291 fois) | | |
Citation
Zaadi (Metz), c’est quoi le souci
Et soudain, quelques sifflets sont descendus des tribunes… Le 26 avril, pendant Metz - Toulon, Grace Zaadi a encore essuyé les critiques d’une partie des Arènes. Ce n’était pas la première fois de la saison, signe qu’il existe un réel souci entre la demi-centre messine et son public.
Souvent, ces signes de mécontentement sont arrivés après des tirs ratés, parfois grossièrement. « Que ce soit contre Grace ou quelqu’un d’autre, je trouve ces sifflets complètement disproportionnés car le groupe me semble irréprochable sur le terrain cette saison , réagit son entraîneur Emmanuel Mayonnade en défendant une joueuse qu’il juge « clairement sous-cotée par rapport à tout ce qu’elle apporte à l’équipe ». Pas forcément d’une manière visible.
« Précieuse pour le collectif »
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Effectivement Grâce est très précieuse pour le collectif messin.
Si elle marque moins actuellement, elle met d'autres joueuses en situation de marquer.
Elle est moins en réussite aux tirs qu'en début d'année, d'où certainement quelques sifflets hurluberlus qui ne méritent pas le qualificatif de supporter
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99551] |
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Posté le : 07/05/2017 à 09:21 (Lu 27236 fois) | | | RL du 7/05/2017
Metz joue avec ses nerfs
(et avec les nôtres)
Metz a validé dans la douleur son ticket pour le dernier carré des play-off de Ligue féminine. Malgré une avance de quatre buts acquise à l’aller, Dijon lui a donné des sueurs froides samedi soir (29-29) aux Arènes.
Metz verra le dernier carré des play-off de Ligue féminine contre Besançon le week-end prochain. C’est ce qu’il faut retenir de ce samedi soir où le champion de France en titre n’est pas passé loin d’une catastrophe dans sa saison riche en émotions. Dijon l’a poussé dans ses retranchements.
L’Allemande Xenia Smits (4/9) a trouvé à de multiples reprises les poteaux dijonnais. Photo Anthony PICORÉ
Les quatre buts d’avance du match aller ont failli ne pas suffire : la faute à une fin de première période complètement loupée (11-17). À ce moment donné, le roi était nu. Mais les Messines ont encore montré leur caractère. Et leur talent pour se sortir de ce guêpier. Ce match nul (29-29), acquis de haute lutte, garde intactes toutes les chances de conserver le titre. Mais il a lancé un nouvel avertissement aux Mosellanes.
Il ne fallait pas être cardiaque samedi soir. Réduites au silence en première période, la faute à des Dijonnaises encore une fois dans le coup, les Arènes ont tremblé, vibré puis exulté. Pourtant, Metz avait pris les choses en main pour faire la course en tête jusqu’à cette fameuse 17e minute (5-3, 8e puis 6-5, 12e ). La suite ? Un gros trou noir pour entrer aux vestiaires avec une grosse pression (11-17). « On n’en menait pas large, avoue l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. M ais j’ai insisté sur le fait qu’il restait du temps. J’ai évité de faire peur à tout le monde. »
Kpodar a bien failli jouer un mauvais tour
Pertes de balles (11 en première période !), intensité et agressivité en deçà des attentes. En face et comme à l’aller, Dijon a regardé les Messines droit dans les yeux et s’est même permis de renvoyer les championnes de France dans leurs doutes. Les artilleuses Déborah Kpodar (7/10) et Dyenaba Sylla (4/4), bien aidées par l’internationale Audrey Deroin (5/9) se chargeaient de faire grossir l’écart au tableau d’affichage.
Il a fallu du calme et une maîtrise des émotions aux Lorraines pour, petit à petit, recoller au score : le poing rageur d’Ana Gros (9/12), la vista de Marion Maubon sur son aile gauche (4/4) et le discours plein de rage de Grace Zaadi (sur le terrain au retour des vestiaires) réveillaient enfin ses coéquipières et les Arènes (18-20, 42e puis 22-22, 47e ) !
Laura Glauser, plutôt discrète jusqu’alors, se chargeait ensuite de stopper les initiatives des joueuses de Christophe Maréchal. Et Metz pouvait retrouver du souffle (24-22, 49e puis 25-23, 51e ). Mais il fallait bien qu’une double infériorité numérique (53e ) vienne encore semer un léger trouble en fin de match. Pas de quoi affoler les Lorraines qui resserraient les lignes en défense. « Compliquée, usante mentalement » : le technicien lorrain a résumé cette soirée en quelques mots. Hier, les Messines ont reçu un nouvel avertissement pour leur fin de saison.
Entre sa demi-finale du championnat et sa finale de Coupe de France (le 27 mai), Metz aura de quoi travailler sur ces signaux forts envoyés par l’adversité.
Nicolas KIHL.
Un sérieux avertissement
• Ana Gros, arrière droit de Metz : « On n’a pas d’excuses pour justifier ces deux premières mi-temps catastrophiques. Je n’ai pas d’explications mais on sait de quoi on est capable et on ne peut pas accepter de jouer comme ça. Pas si on veut gagner le titre. Maintenant, il va falloir regarder de plus près tout ce qui n’a pas été et se préparer pour la demi-finale qui sera encore plus difficile. »
• Tamara Horacek, demi-centre de Metz : « Il faut revoir pas mal de choses, on a pris trois leçons contre Dijon même si on s’en sort à chaque fois. C’est une équipe qui nous a mis au pied du mur. Il faut arrêter de parler et agir. C’est un sérieux avertissement dont il faudra tirer des enseignements et très vite. Il faut travailler. »
• Laura Flippes, ailière droit de Metz : « On passe en demi-finale mais avec des frissons. La fatigue joue sûrement un peu en cette fin de saison. Dijon nous a montré qu’aucun match ne serait facile. On était dos au mur, il fallait réagir, on n’avait pas le choix. On s’en sort bien. »
• Camille Aoustin, ailière gauche de Metz : « On s’est fait peur, c’est clair ! Je ne sais pas si on stresse mais ce qui est sûr, c’est qu’on a clairement manqué d’engagement en première période. L’intensité n’était pas suffisante et c’était une clé ce soir. On avait le couteau entre les dents au retour des vestiaires, on n’avait pas le choix, on était dans une situation qu’on a peu vécue cette année. Ces deux matches sont deux avertissements pour la suite. »
• Christophe Maréchal, entraîneur de Dijon : « On a failli faire le buzz. On savait que Metz nous mettrait le feu en début de deuxième période. J’avais demandé aux joueuses d’être patientes, mais on a aussi été moins dangereux. Malgré tout, je pense que notre adversaire n’était pas si serein que cela… »
Elles nous ont pris pour des jambons
Bis repetita… Comme au match aller, une semaine plus tôt, Metz, auteur d’une première période décevante, a complètement déjoué face à Dijon, ce samedi aux Arènes. Avant de se reprendre, tardivement…
Le rituel a duré un peu plus longtemps qu’à l’ordinaire. En cercle, bras dessus, bras dessous, les visages graves, les Messines ont pris plusieurs minutes pour se ressaisir. Pour mesurer l’enjeu de cette seconde période qu’elles s’apprêtaient à disputer. Quinze minutes plus tôt, elles étaient rentrées aux vestiaires avec six longueurs de retard sur Dijon. Virtuellement éliminées d’un championnat qui leur semblait promis.
Dans ce quart de finale, à l’aller comme au retour, le leader incontesté de la phase régulière a tremblé comme jamais cette saison. Pourtant prévenu après une entame désastreuse en Bourgogne, le champion en titre a reproduit hier les mêmes erreurs, s’est imposé les mêmes frayeurs.
Excès de confiance ?
Samedi dernier, il s’en était sorti confortablement (25-29 à Dijon). Metz s’est-il vu trop beau ? « C’est le danger quand on joue le huitième du championnat, on se dit que ça va être facile. Et je pense que ce soir, elles ont pensé un peu trop tôt aux demi-finales , répond Christophe Maréchal, le coach dijonnais. Elles ont joué avec le feu. En début de rencontre, elles nous ont pris pour des jambons. » En confiance, Dijon a profité des nombreuses offrandes messines pour lui donner, en retour, quelques sueurs froides…
Le piège dijonnais
Mais si la formation bourguignonne a cru « à l’exploit, au buzz », elle le doit d’abord à elle-même. À une défense 1-5 capable de faire déjouer l’immense favori au titre. « On la travaille beaucoup depuis deux mois. Elle est usante, elle demande beaucoup d’énergie, mais elle perturbe. À Metz, Xenia (Smits) et Ana (Gros) envoient des mines à 12 mètres, donc on choisit d’aller les chercher un peu plus haut… L’adversaire est obligé d’adopter un jeu un peu différen t », détaille Christophe Maréchal. « C’est une équipe qu’on n’aime pas et qui ne nous convient pas du tout , consent Béatrice Edwige, la pivot messine. C’est dû à leur défense mais aussi à leur agressité et à leur gardienne. On a fait un vrai blocage sur elle… »
Le « marasme » messin
« Dijon nous pose des problèmes mais je crois qu’on s’en pose beaucoup toutes seules aussi », souffle Marion Maubon dans un parfait résumé de ce quart de finale. « On était prévenu et pourtant, on a encore manqué d’aggressivité en défense et tout part de là », reprend l’ailière messine, précieuse en seconde période (4/4). Comme Ana Gros qui a parfaitement pris ses responsabilités pour relancer ses coéquipières. « C’est un peu triste parce qu’on s’énerve quand on est dans le dur, quand c’est déjà trop tard… », regrette Maubon. « Pour moi, ce nul équivaut à une défaite. Cela fait plusieurs semaines qu’on ne produit plus grand-chose. Ce n’est pas digne de notre statut », s’agace Edwige. Une situation inconfortable qualifiée de « marasme » par le pilier de la défense messine. Et dont il faudra à tout prix sortir pour se défaire de Besançon en demi-finales.
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99569] |
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Posté le : 08/05/2017 à 09:51 (Lu 27093 fois) | | | RL du 08/05/2017
Metz veut des réponses
Qualifiées pour le dernier carré du championnat mais déçues de leur prestation face à Dijon, les Messines ont insisté sur la nécessité de se remettre en question avant d’affronter Besançon, dimanche.
Après la qualification, l’heure des explications. Comment Metz a-t-il pu passer, à ce point, au travers de son quart de finale de Ligue féminine face à Dijon ? À chaud, samedi soir, les joueuses n’avaient pas la réponse. Juste une déception amère.
Le champion de France en titre a préservé le match nul (29-29, 25-29 à l’aller) pour éviter le naufrage et se hisser dans le dernier carré. Mais avant de se projeter vers sa demi-finale aller, dimanche à Besançon, il devra prendre le temps de digérer, de comprendre, de mettre des mots sur sa contre-performance. Parce que dans ce quart de finale, à l’aller puis au retour, le leader indiscutable de la phase régulière a été secoué comme il ne l’avait encore jamais été cette saison. « On n’a pas été digne de notre statut », regrette Béatrice Edwige.
Maubon : « Ça me fait un peu peur »
« Il faut que l’on se remette en question », résume l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. « On doit réfléchir à tout cela parce que là , ça devient récurrent , confirme Marion Maubon. Et franchement, ça me fait un peu peur ! On ne peut pas reproduire trois fois les mêmes erreurs, ce serait dramatique. »
Virtuellement éliminées de la course au titre à la mi-temps, samedi soir, les Messines ont su élever leur niveau de jeu pour assurer l’essentiel. Sans jamais vraiment convaincre. « C’est le point positif : on a du caractère. Mais ça ne suffira pas du tout en demi-finale , grimace l’ailière gauche. On est censé tomber sur une équipe encore meilleure. Et Besançon aura vu ces deux matches, elles savent dans quels pièges on peut tomber… »
Ces dernières semaines, après avoir écrasé le championnat, Metz a dévoilé ses failles. Au grand jour et au pire moment. « La saison est longue et on s’est installé dans une sorte de marasme. Pour l’instant, je n’ai pas d’explications… Mais il faut qu’on en sorte. Et que l’on règle ces problèmes avant de penser à Besançon », insiste Béatrice Edwige. « On va essayer de faire un bilan, d’y penser sérieusement. Peut-être changer quelque chose à l’échauffement, je ne sais pas, mais on ne peut pas continuer comme cela. On doit retrouver de l’agressivité d’entrée de match », poursuit Marion Maubon.
Fatigue, lassitude, excès de confiance ? Metz a six jours pour trouver des réponses à son malaise.
Laura MAURICE.
Béatrice Edwige (Metz Handball) : « On n’a pas le droit de jouer comme ça »
• B éatrice Edwige, vous avez confié que ce nul équivaut pour vous à une défaite. Pourquoi ? « On n’a pas le droit de jouer comme ça deux fois de suite (29-25 à l’aller, 29-29 au retour), c’est trop. Je ne veux faire injure à personne mais avec le groupe que l’on a, on ne peut pas se contenter de cela. On redevient une équipe normale, une équipe de milieu de tableau et ce n’est pas normal. Quand on finit premier de la saison régulière, avec un nul et une défaite, on ne peut pas produire des matches comme ceux-là . Ce n’est pas possible ! »
• Comment expliquez-vous ces difficultés ? « C’est une énigme… On a abordé ce match avec l’envie d’être concentré, de produire autre chose. Dijon nous avait déjà posé problème deux fois (en phase régulière puis en quart de finale aller). Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais le souci vient de nous. On a dû faire un blocage depuis le début, sur leurs gardiennes notamment qui nous ont beaucoup gênées. Notre jeu n’était pas fluide… Mais le plus gros problème est défensif. En début de rencontre, on prend but sur but. À chaque fois qu’elles attaquent, elles marquent… Ce n’est pas normal. Et au final, 29 buts, c’est trop. »
« Fermer la parenthèse »
• Metz a-t-il une pression supplémentaire depuis le début des play-off ? « Je ne pense pas que ce soit lié à cela. Je crois juste qu’on est dans une période négative, avec un peu de fatigue. Je ne nous cherche pas d’excuse, on ne s’en plaignait pas quand on jouait deux fois par semaine avec la Ligue des Champions. Il faut qu’on se serre la ceinture et j’espère qu’on ira au bout. Maintenant, Dijon est passé, on ferme la parenthèse et on va essayer de repartir sur de bonnes bases. »
• Comment allez-vous préparer la demi-finale aller à Besançon, dimanche ? « On sait qu’encore une fois, ce ne sera pas simple. Elles ont beaucoup de joueuses de un contre un, une tireuse de loin, beaucoup de relationnel avec le pivot, elles produisent du jeu à sept contre six… Mais il va déjà falloir régler certaines choses avant de penser à Besançon. Le problème principal, c’est nous. On l’a bien vu ce samedi ; quand on a voulu revenir dans le match, on a réussi. Mais on ne le fait que quand on est dos au mur, c’est dommage. Cela doit servir d’avertissement. »
La. M.
Une demi-finale à guichets fermés
La demi-finale aller entre Besançon et Metz, dimanche, se jouera à guichets fermés.
Les Bisontines, qui ont réussi l’exploit de se hisser dans le dernier carré aux dépens de Nantes vendredi, ont réussi leur opération séduction. Les
supporters se sont rués sur la billetterie et le Palais des sports, d’une capacité
de 3 380 places, affichera complet.
La rencontre est prévue ce dimanche 14 mai à 17h.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99610] |
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Posté le : 13/05/2017 à 07:03 (Lu 26899 fois) | | | RL du 13/05/2017
S’amuser un peu plus
Huit jours après leur qualification laborieuse contre Dijon, les Messines espèrent se relancer à Besançon, ce dimanche, en demi-finale aller du championnat.
A l’unisson, elles avaient demandé un temps de réflexion, une vraie remise en question. Méconnaissables en quart de finale de Ligue féminine, les Messines ont pris le temps de digérer, de sortir de leur « marasme », avant de se tourner vers leur demie à Besançon, ce dimanche.
Parler
Première étape : le dialogue. « On a échangé longuement juste après notre qualification (aux dépens de Dijon, samedi dernier). Sur notre niveau de jeu et sur l’enthousiasme qu’on pouvait y mettre », relate Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin. S’il est revenu sur les raisons d’une faillite collective, le technicien s’est surtout appliqué à chasser le doute. « On est intimement convaincu que la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. On sait que notre niveau de jeu réel n’est pas celui que l’on a entrevu contre Dijon », explique-t-il.
Relativiser
Au cours d’une semaine qu’il a voulu la plus « normale » possible, le champion de France en titre a finalement choisi de s’accorder le droit à l’erreur. « Si on devait disputer deux matches de ce niveau-là , c’est bien que ce soit arrivé maintenant, avec finalement peu de conséquences pour nous. Il faut minimiser notre malheur », estime Emmanuel Mayonnade, évoquant la fatigue d’un groupe qui vient de passer le cap des 45 matches disputés cette saison. « Pour les internationales, ça en fait 60. C’est énormissime , reprend le coach. On doit remettre un peu d’énergie, être plus dans l’action que dans la réaction mais le socle, il est là . On ne va pas tout révolutionner. Il ne faut pas nous croire plus mauvais qu’on ne l’a été. »
Retrouver du plaisir
Place à l’enjeu principal de cette semaine de travail : renouer avec une dynamique positive. « On doit essayer de reprendre du plaisir dans des choses simples , explique Mayonnade. Avant, on ratait neuf actions et on ne retenait que la dixième, la bonne. Aujourd’hui, on est dans une spirale inverse, on réussit neuf bonnes choses mais on se concentre sur celle qui n’a pas fonctionné. » Le plaisir, justement, sera l’une des clés de la demi-finale aller à Besançon ce week-end. « J’attends qu’on s’amuse un peu plus, qu’on arrive à véhiculer plus de choses collectivement. »
Voir plus loin
Metz a une finale à aller chercher et un rêve de doublé à entretenir. « Avec le championnat et la Coupe de France, on a la fin de saison la plus excitante à jouer ! On est loin d’être malheureux , sourit Mayonnade. Il nous reste 5 matches pour valoriser les 45 précédents. Tout commence maintenant. »
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99614] |
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Posté le : 14/05/2017 à 07:11 (Lu 26772 fois) | | | RL du 14/05/2017
Metz contre Besançon pour se retrouver
Metz s’est regardé dans le miroir avant sa demi-finale aller de championnat à Besançon ce dimanche. Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade veulent retrouver un visage plus conquérant et du plaisir
Metz s’est parlé, a relativisé. Pour reconquérir ce plaisir éparpillé lors d’un quart de finale contre Dijon qui n’a pas répondu entièrement à ses attentes. Qu’importe, le voilà en demi-finale aller de Ligue féminine avec une vue « excitante » sur la suite. « Il nous reste 5 matches pour valoriser les 45 précédents. Tout commence maintenant », a souligné l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Place au voyage doubiste, ce dimanche, pour effacer les quelques doutes entrevus plus tôt.
GRAND ANGLE
Un regard porté sur la semaine de travail messine rassure d’abord : « Je nous ai trouvées plus impliquées que les semaines précédentes. Sur la préparation vidéo et dans nos séances d’entraînement ». L’observation est signée Camille Aoustin qui jouera soixante minutes pleines en l’absence sur blessure (cheville) de Marion Maubon, sa complice sur l’aile gauche. Metz a posé des mots sur ses maux lors d’une semaine qu’il voulait sereine. « On doit retrouver du plaisir, insiste sa gardienne Laura Glauser. Pour montrer notre meilleur visage, on doit jouer sans pression. À Dijon, on était loin de notre niveau réel. » Le fantôme du quart de finale dijonnais, où Metz a été malmené, doit disparaître ce dimanche chez des Bisontines qui ont sorti Nantes dans la douleur.
« On s’avance vers deux gros matches , lance la gardienne tricolore. Besançon a beaucoup évolué grâce à ses deux coaches (Tervel et Delerce, deux anciennes joueuses emblématiques). Elles sont très unies. Il n’y a pas de stars mais une cohésion, une mentalité qui les rend très fortes. » Le mur bisontin va-t-il s’inspirer de Dijon qui avait regardé droit dans les yeux les joueuses de Mayonnade ? « Besançon a déjà entrepris des choses similaires sur les rencontres précédentes avec une défense haute, agressive, qui ne laisse pas respirer nos arrières , note Aoustin. C’est une équipe composée de joueuses de petit gabarit. Elles mettent de la vitesse dans leur jeu et attaquent souvent à sept. »
« La pression n’est pas sur nos épaules »
Metz se souviendra de ses trois succès devant les Doubistes (deux en championnat, un en Coupe de France). « Mais si elles sont dedans, toutes au top, attention les yeux », prévient Aoustin. Côté (mauvais) souvenirs, une double blessure aux Arènes : l’arrière droit Anna Manaut avait vu sa fin de saison stoppée lors du match retour de championnat, début mars, quelques minutes après celle de l’internationale française Amanda Kolczynski.
Ces savoureux duels entre deux des plus beaux palmarès du territoire sentent toujours la poudre. Avec une place européenne déjà acquise pour l’exercice 2017-18, les joueuses de Raphaëlle Tervel abordent ces deux combats l’esprit léger. Elles n’auront rien à perdre face aux Messines. « La pression n’est pas sur nos épaules , souligne l’entraîneur du club quatre fois champion de France. Le duel des défenses sera une des clés. Mon équipe est jeune, on verra comment elle répond. Pour la plupart des joueuses, cette demie sera une découverte. » Metz, lui, est un habitué du dernier carré. Et bien plus encore.
Nicolas KIHL.
Besançon-Metz, comme à la belle époque ?
Metz et Besançon ont dominé le handball français pendant dix ans, avant de connaître des trajectoires opposées. Et si cette saison marquait le renouveau du club franc-comtois, dans le Top 4 pour la première fois depuis 2005 ?
Leur rencontre n’est jamais anodine. Metz et Besançon partagent une histoire, un passé. Une rivalité éternelle qui a nourri le handball féminin pendant dix ans.
Les deux clubs se sont partagé tous les titres de champions de France, sans exception, de 1996 à 2005. « Il y a eu une véritable émulation entre ces deux équipes qui ont tout dominé. Metz a été le Metz qu’il a été grâce à Besançon. Et inversement », résume Emmanuel Mayonnade. Ce dimanche, l’entraîneur lorrain retrouvera sur le banc adverse l’un des visages de la gloire bisontine.
« L’équipe à battre »
Raphaëlle Tervel fait partie, avec Sophie Herbrecht, Véronique Pecqueux-Rolland ou Valérie Nicolas, de cette génération dorée qui a porté Besançon au sommet. Jusqu’à un quadruplé historique en 2003 : championnat, Coupe de France, Coupe de la Ligue et Coupe des Coupes.
Ce fut l’un des trois titres de champion perdus par Metz (après 1998 et 2001), sur les dix finales disputées face à son grand rival. « C’était une sacrée époque , se souvient Valérie Nicolas, la gardienne aux 245 sélections en Bleu. Metz était l’équipe à battre. Il y a eu des matches au couteau, d’autres très engagés, des cartons rouges, des salles pleines… C’était plus qu’un derby. On attendait ces rencontres, on les préparait. Si tu étais un peu blessée, tu n’avais plus mal nulle part le jour J ! »
D’un côté, Nicolas, Tervel, Pecqueux-Rolland, Herbrecht, Said Mohamed, Delerce. De l’autre, Wendling, Vogein, Lejeune, Myaro. Soit l’effectif quasi complet de l’équipe de France championne du monde en 2003 : onze des seize joueuses tricolores évoluaient à Metz ou Besançon cette année-là . « On était amies dans la vie mais sur le terrain, c’était différent… Cela nous tirait vers le haut. Il fallait donner le meilleur de soi-même pour marquer des points auprès du sélectionneur (Olivier Krumbholz) qui était plutôt pro-Messin » , sourit Valérie Nicolas.
Après sa dernière finale en 2005, Besançon a sombré, relégué par deux fois en D2 (2009, 2014). Et Metz s’est construit le plus beau palmarès du handball féminin français. Douze ans plus tard, deux ans après sa remontée dans l’Élite, revoilà le club franc-comtois dans le Top 4. Avec la perspective d’une Coupe d’Europe à disputer la saison prochaine. « Pour Besançon, l’objectif est rempli. Mais je les vois mal se contenter d’une demi-finale. Même si elles ne se battront pas à armes égales avec Metz, il y aura match , prédit l’ancienne gardienne bisontine. La Franche-Comté aime le handball. Il y a un vrai engouement autour de cette équipe. Le Palais des sports ne demande qu’à vibrer. » À nouveau.
Laura MAURICE.
Tervel : « Pour Besançon, c’est du bonus »
Raphaëlle Tervel et Besançon n’ont rien à perdre contre Metz ce dimanche. « On n’aura pas de pression particulière, il faudra jouer relâché », estime l’entraîneur des Franc-Comtoises.
R aphaëlle Tervel, B esançon est passé en demi-finale en s’arrachant contre Nantes. Deux rencontres difficiles… « On a vécu deux matches chauds, très compliqués. Sur le papier, ce quart de finale était le plus équilibré. Les filles ont sûrement été perturbées par l’enjeu. L’attente était forte. Elles ont su se relâcher à domicile (26-23) malgré le but de retard qu’on avait à rattraper après le match aller (19-18). Mes joueuses ont montré énormément d’envie. Elles ont prouvé qu’elles étaient capables de se transcender. »
• Il faudra justement se transcender contre Metz, ce dimanche, lors de la première manche de la demi-finale. « Totalement. On devra être à 100 %, réaliser un grand match. Pour nous, c’est du bonus. On n’aura pas de pression particulière, il faudra jouer relâché. Et puis, cette demi-finale sera aussi une découverte pour une majorité de mes joueuses. On a une équipe jeune. »
• Avez-vous été surprise par Metz, poussé dans ses retranchements par Dijon en quart de finale ? « Oui, je ne m’attendais pas à ce type de scénario. Je n’aurais jamais misé sur un tel écart (25-29 à l’aller, 29-29 au retour). On peut passer un peu à côté d’un match, ça s’est souvent vu, mais deux… Les voir en difficulté était assez surprenant. »
« Les détails seront importants »
• Vous attendez-vous à une grosse réaction de la part des championnes de France en titre ? « C’est certain. Elles voudront montrer un meilleur visage. Faire mal à l’adversaire. »
• Dijon a beaucoup gêné les Messines, comment l’expliquez-vous ? « Je pense qu’il n’y a pas eu l’agressivité nécessaire en défense. Il y a eu des manquements et les gardiennes n’ont pas sorti beaucoup d’arrêts sur le match retour. Dijon a joué avec ses armes, pressé haut. En défense, elles sont montées haut chercher Gros et Smits. »
• Des idées pour faire tomber les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ? « Il n’y a pas de secret. Il faudra que notre défense soit au rendez-vous. On sait que Metz remonte très vite les ballons en contre-attaque. Notre repli défensif devra être performant et nos attaques percutantes et réalistes. Les détails seront importants. »
• Metz est-il bon à prendre ? « C’est le pire tirage à prendre plutôt. On a nos armes, c’est certain, mais on sait bien que l’adversaire est de très grande qualité. C’est une équipe qui a tout : un collectif et des individualités. Pour nous, c’est du bonus. »
N. K.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99637] |
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Posté le : 15/05/2017 à 08:44 (Lu 26673 fois) | | | RL du 15/05/2017
Metz au sommet de son art à Besançon
Ce dimanche, rien ne pouvait leur arriver. Impressionnantes de maîtrise et de justesse, les Messines ont signé une rencontre référence à Besançon (20-30), en demi-finale aller de Ligue féminine. À six jours du match retour, la finale semble à portée de main.
Il fallait voir le sourire rayonnant de Xenia Smits, à la conclusion d’un kung-fu avec Ailly Luciano à dix secondes de la fin. Une action superbe et une joie sincère qui résument à elles seules le plaisir retrouvé des Messines, ce dimanche soir à Besançon (20-30). « Il y a une semaine, on était éliminé à la mi-temps. Une heure et demie plus tard, on a un pied en finale », savoure Emmanuel Mayonnade.
Le technicien, qui n’avait que peu goûté aux deux confrontations « dégueulasses » de son groupe face à Dijon en quart de finale, s’est régalé hier devant une prestation de haute volée. « C’est un match référence pour nous. On peut toujours se reprocher des choses mais ce soir, je n’ai pas envie de m’attarder là -dessus. Je ne veux penser qu’à la façon dont les filles se sont relevées », a-t-il salué.
Sans cette remarquable force de caractère, sans cette ambition dévorante, Metz aurait pu céder au doute. Il s’est relancé de la plus belle des manières. « Il fallait se faire confiance et être convaincu de ce qu’on pouvait faire. On a montré qu’on existe encore », reprend Emmanuel Mayonnade.
« On ne lâchera rien »
Besançon, euphorique de retrouver le Top 4 et la scène européenne douze ans après ses plus belles années, n’a pas eu le temps de respirer (3-5, 11e ; 8-15, 25e ). Onze buts encaissés en première période, neuf en deuxième : le champion de France en titre a livré une impressionnante démonstration défensive. Une leçon de rigueur aussi (6 balles perdues contre 17 pour Besançon).
Il n’avait plus qu’à se laisser porter par la détermination de Laura Glauser (16 arrêts), l’instinct de Grace Zaadi et le génie d’Ana Gros, sortie sur blessure à la 38e mais parfaitement relayée par Laura Flippes (5/7), toujours précieuse (11-20, 35e ; 13-25, 44e ). « On a fait un match plein, avec pas mal de sérieux, d’application et d’intelligence », résume l’entraîneur messin.
« On a été concentré pendant soixante minutes. On a pu jouer les montées de balles comme on sait le faire. On s’est retrouvé et ça fait du bien » , souffle la capitaine Grace Zaadi. « On ne se reconnaissait plus dans notre jeu , confirme Béatrice Edwige, encore impériale en défense hier. On a voulu prendre du plaisir, essayer des choses. Ce soir, on a remis notre équipe en ordre de marche et de bataille. »
Après l’amertume du quart de finale, il y avait beaucoup de joie, de « fierté » dans les regards messins ce samedi. Avec un avantage de dix buts sur Besançon avant le match retour, samedi aux Arènes, le leader de la saison régulière est quasiment en finale… « Il fallait qu’on marque les esprits , conclue Edwige. Dire : attention, on est là et on va défendre notre rang. On ne lâchera rien. » Message reçu.
Laura MAURICE.
Metz porté par une Ana Gros des grands soirs à Besançon
Ana Gros a porté Metz vers un large succès qui lui permet d’aborder sereinement le match retour aux Arènes samedi. L’arrière droit slovène a illuminé le jeu et envoyé du lourd à distance.
Le bras de l’arbitre était levé. Il ne restait plus qu’une passe au bout de cette possession. Une passe pour un tir dans la précipitation devant une forêt de bras bisontins et une gardienne attentive.
Ce genre d’action tourne souvent en eau de boudin. Pas avec Ana Gros, l’un des bras les plus puissants et précis du championnat de France. L’arrière droit messine était en verve ce dimanche soir dans un Palais des Sports qui s’est éteint quand la Slovène y a allumé le feu. Ultime passe de Béatrice Edwige : lucarne, cri et poing rageurs pour vite se replacer en défense.
Metz était dans son match, sa meilleure buteuse aussi. Quand Ana va, tout va. Gros n’a pas seulement secoué les filets de Gabriel à sept reprises en onze tentatives. Elle a aussi apporté sa patte lumineuse dans les espaces laissés par les joueuses de Raphaëlle Tervel. À l’instar de ses copines de jeu, la numéro six du sept messin a joué avec intelligence car Besançon avait trop peu fait le choix de la désarçonner en venant la presser haut. C’est ce que les Dijonnaises avaient réalisé avec beaucoup d’agressivité en quart de finale. Metz a écarté son jeu pour faire tourner la tête d’Aïssatou Kouyaté et de ses partenaires. L’Allemande Xenia Smits (7/12), à gauche, donnait une réplique identique à sa complice. Depuis la base arrière (la moitié des buts des Mosellanes), les championnes de France en titre ont régalé pour faire gonfler le tableau d’affichage avant le match retour qui semble déjà plié (20-30).
Sortie sur blessure
Mais une ombre est venue gâcher le tableau presque parfait des joueuses d’Emmanuel Mayonnade. Un contact rugueux devant le banc messin a noirci quelque peu la soirée à la 38e minute alors que tout roulait. Ana Gros tombe, grimace de douleur, se tient le pied. « La manière me gêne un peu, explique l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. L’arbitre tourne le dos au jeu, il y a faute sur Flippes, il sait qu’il va la siffler et rendre le ballon. Mais il laisse un peu traîner alors que les filles se bagarrent au sol pour le ballon. C’est un peu dommageable… ».
La Slovène sort en boitant : le kiné du club Charles Balanger se précipite pour les premiers soins. Grave ? « Ana n’arrive pas à poser le pied par terre, elle a mal. Le premier orteil a été touché mais les premiers diagnostics ne montrent pas de fracture, pas de lésion. Elle repassera des examens aujourd’hui (ce lundi) », détaille le président et médecin du club Thierry Weizman.
Metz ne s’est pas dispersé quand sa force de frappe a rejoint l’infirmerie. « On est resté dans notre match avec sérieux et concentration. J’espère que sa blessure n’est pas trop grave », glissait l’ailière droit Ailly Luciano juste après cette démonstration de force. Avec son joli pécule de dix buts avant le retour aux Arènes samedi, Emmanuel Mayonnade pourra faire reposer le pied et le bras de son internationale.
Nicolas KIHL.
Tervel : « Il n’y a pas eu match »
• A illy Luciano, ailière droit de Metz : « Ces dernières semaines étaient un peu dures pour nous. On voulait retrouver le plaisir du jeu. Ce soir, on a toutes joué en pensant à ça. On a rectifié ce qui nous avait fait défaut en quart de finale. On a retrouvé une grosse intensité en défense. Un état d’esprit de combat. Il nous reste un match retour à jouer même si on a pris une option sur la finale. Il faudra bien récupérer et remettre les mêmes ingrédients pour gagner chez nous. »
• Raphaëlle Tervel, entraîneur de Besançon : « On a pris une leçon de hand de haut niveau. Dix buts de retard, c’est trop dur à remonter, l’exploit je n’y pense même pas. Je ferais tourner et donnerais du temps de jeu aux jeunes. Mes joueuses n’ont pas eu de réaction ce soir, elles n’avaient pas assez faim, elles n’ont pas cherché plus haut. C’est dommage car on avait beaucoup bossé les systèmes. On avait mis beaucoup de choses en place qu’on n’a pas réussi à retranscrire sur le terrain. C’est frustrant ! C’est décevant pour le public et pour les téléspectateurs car il n’y a pas eu de match. »
• Grace Zaadi, demi-centre et capitaine de Metz : « Après Dijon, on avait à c½ur de proposer un beau spectacle. On a pris conscience que si on perdait ces matches-là , on pouvait au revoir au titre de championnes de France. On veut aller au bout, malgré la fatigue. Ce soir, c’est le scénario parfait, dix buts ce n’est pas négligeable, mais tout est encore jouable. On a vécu ça en Coupe d’Europe il y a quelques années donc on va rester sur nos gardes. »
• Emmanuel Mayonnade, entraîneur de Metz : « On entendait à droite à gauche qu’on était peut-être plus l’équipe qui avait fait la loi pendant la première partie de saison, donc on voulait montrer à tout le monde qu’on existe encore. J’avais dit aux filles qu’il n’y a pas de bons ou mauvais résultats, juste une façon de faire les choses. Il fallait se parler sur le terrain, véhiculer des choses positives… Et au final, on a la manière. On a fait un match de qualité. »
• Béatrice Edwige, pivot de Metz : « Je suis très fière ! On devait se retrouver parce qu’on ne produisait pas notre jeu depuis trois semaines, ce n’était pas nous. On voulait être au top défensivement et je pense que ça a été le cas. Il y a un deuxième match qui nous attend dans une semaine mais pour l’instant, je suis soulagée. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99654] |
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Posté le : 16/05/2017 à 09:31 (Lu 26558 fois) | | | RL du 16/05/2017
Metz Handball : en marche vers la finale !
Les Messines, championnes de France en titre, ont parfaitement lancé leur fin de saison à Besançon (20-30). Elles disputeront la demi-finale retour du championnat, samedi à domicile, avec une vue dégagée sur la finale.
Metz respire mieux, ce mardi. Auteur d’une prestation quasi parfaite à Besançon (20-30), le champion de France en titre s’est débarrassé de ses démons. Le voilà rassuré, relancé et dans une posture idéale avant la demi-finale retour, samedi aux Arènes.
Un match référence. Appliquées, inspirées, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont réalisé un grand match. « C’est une rencontre qui va compter pour nous dans cette fin de saison , prédit l’entraîneur messin. On continue d’avancer, c’est positif. » Défense impitoyable et montées de balles ravageuses : Grace Zaadi et ses coéquipières ont donné « une leçon de hand de haut niveau » – dixit Raphaëlle Tervel – à la jeune équipe bisontine.
Une réaction attendue. Les Messines l’ont répété à l’envi dimanche soir : « On s’est retrouvé. » Meurtries par leur contre-performance en quart de finale, piquées par les critiques entendues « à droite, à gauche », elles ont mis un point d’honneur à confirmer leur rang. « On a voulu essayer des choses, prendre du plaisir et on l’a fait avant tout pour nous », insiste Béatrice Edwige. « On a beaucoup parlé au cours de la semaine qui a suivi Dijon. Mais il fallait réussir à faire le transfert sur le terrain , poursuit Emmanuel Mayonnade. C ’est la grande satisfaction que je tire de ce match : le caractère dont elles ont fait preuve ces sept derniers jours. »
Un scénario idéal. Un succès à l’extérieur avec la manière, dix buts d’écart et une victoire que tout le monde devine définitive. « L’exploit, je n’y pense même pas », soufflait l’entraîneur de Besançon dimanche. « On ne s’attendait pas à un écart aussi conséquent , reconnaît son homologue messin. On a un pied en finale mais le plus dur est toujours de concrétiser. »
Ana Gros, moins grave que prévu. La sortie sur blessure de l’arrière droit slovène, grimaçant de douleur, avait suscité l’inquiétude du camp messin. Ce lundi, les premiers examens ont révélé une entorse du gros orteil droit. « C’est encore très douloureux mais c’est moins grave que prévu » , précise le président et médecin du club, Thierry Weizman. Ana Gros est au repos « au moins » jusque jeudi.
Laura MAURICE.
Kudlacz ne signera pas à Metz
« Elle avait exactement le profil qu’il nous fallait. » Toujours à la recherche d’une arrière polyvalente pour la saison prochaine, Metz avait ciblé la demi-centre de Leipzig, Karolina Kudlacz-Gloc (9 buts en 4 matches de Ligue des Champions cette saison). L’internationale polonaise de 32 ans, quatrième des deux derniers Mondiaux (2013, 2015), avait noué des contacts « très avancés » avec le champion de France en titre. « Elle était la joueuse avec laquelle on pensait conclure , reconnaît le président Thierry Weizman. Le recrutement était en bonne voie, on attendait qu’elle casse son contrat pour signer. » Kudlacz-Gloc, qui a finalement rompu son engagement avec le dernier vainqueur de la Coupe nationale, a préféré rester outre-Rhin. Elle s’est engagée avec le club en forme du moment, Bietigheim, tout juste sacré champion d’Allemagne et finaliste de la Coupe EHF face à Rostov. « On va devoir réactiver d’autres pistes… », résume Thierry Weizman, qui souhaite compenser le départ de Tamara Horacek.
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99682] |
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Posté le : 18/05/2017 à 09:30 (Lu 26441 fois) | | | RL du 18/05/2017
Olivier Krumbholz justifie ses choix pour les Bleues
En vue du stage à Capbreton et des deux matches en Norvège mi-juin, le sélectionneur des Bleues a appelé huit Messines. Dont Orlane Kanor et Marie-Hélène Sajka, deux promesses pour l’avenir selon Olivier Krumbholz.
• Olivier Krumbholz, huit Messines appelées sur une liste de vingt-deux joueuses, cela fait beaucoup pour un seul club, non ? « Oui, c’est beaucoup. Il y a quelques espoirs que je voulais revoir mais effectivement, je pense qu’on arrive sur un chiffre maximum. Ça montre aussi que le centre de formation messin est plein de pépites. »
• Justement, vous avez choisi d’appeler Orlane Kanor et Marie-Hélène Sajka, deux éléments qui jouent pourtant peu avec l’équipe professionnelle messine. Pourquoi ? « Il y a deux façons de raisonner : la première, c’est de prendre les filles qui semblent performantes dans leurs championnats. Dans ce cas, n’importe quel statisticien peut devenir entraîneur de l’équipe de France. Après, on peut aussi avoir une vision plus prospective et tenter des paris : c’est ce qu’on essaie de faire. N’oublions pas qu’en septembre, on peut obtenir l’organisation des Jeux Olympiques-2024. On a déjà ça un petit peu dans la tête. »
• Metz possède une autre promesse : Méline Nocandy. Pourquoi ne fait-elle pas partie de votre liste ? « Elle est encore junior et est donc à la disposition de l’équipe de France de sa catégorie pour l’Euro prévu cet été ( fin juillet en Slovénie ). Mais on ne s’interdit rien pour la suite. »
« On insiste sur le dossier Horacek »
• Autre Messine retenue, Tamara Horacek, qui réalise pourtant une saison en demi-teinte… « C’est vrai qu’elle ne fait pas une bonne saison. Maintenant, par rapport à nos préoccupations défensives, on a besoin d’une joueuse de ce type-là . On va la tester au poste 3. On insiste sur le dossier Tamara, il ne faut pas uniquement se concentrer sur la forme du moment car sinon, c’est un turnover permanent. L’équipe de France, il faut la stabiliser. Ce n’est pas parce que son coach de club n’a pas confiance en elle que nous, on ne lui garde pas la nôtre. »
• Vous avez aussi appelé Marion Maubon. Où se situe-t-elle dans la hiérarchie des ailières gauches ? « C’est un poste extrêmement riche. J’estime qu’elle est sûre. Avec l’absence de Siraba (Dembélé) , cela valait la peine de lui ouvrir la porte. Camille Aoustin ? A mon sens, elle est beaucoup plus inconstante que Marion. »
• Par ailleurs, vous avez choisi de laisser au repos quatre cadres de l’équipe. Pourquoi ne pas en avoir fait de même avec Béatrice Edwige et Laura Glauser, elles aussi beaucoup sollicitées ? « On a mis au repos quatre filles ( Ayglon, Dembélé, Lacrabère et Leynaud ) qui ont commencé leur carrière chez les Bleues dans les années 2006-2007. On a aussi fait une exception avec Niombla, qui se reposera durant le stage de Capbreton mais sera là en Norvège, et c’est tout. Pour les autres, on a besoin de travailler donc on les convoque. »
• Après cette semaine de stage puis ces deux matches en Norvège les 15 et 17 juin, quelles seront les prochaines échéances des Bleues ? « On rappellera les joueuses fin septembre pour deux matches en France, a priori contre le Brésil. Puis encore un rassemblement en novembre et ce sera le Mondial en Allemagne en décembre ( du 1er au 17 ). »
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99696] |
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Posté le : 19/05/2017 à 07:38 (Lu 26332 fois) | | | RL du 19/05/2017
Metz est-il hors d’atteinte ?
La finale peut-elle encore échapper à Metz ? Avec un avantage de dix buts après la demi-finale aller (30-20), les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont creusé un écart quasi inédit en Ligue féminine.
Que peut-il arriver à Metz, ce samedi face à Besançon ? Avec dix buts d’avance après la demi-finale aller (20-30), le champion de France en titre dispose d’un avantage quasi inédit en Ligue féminine depuis la création des play-off il y a cinq ans.
Les joueuses de Raphaëlle Tervel, quatrièmes de la saison régulière, tenteront l’impossible aux Arènes mais les exemples passés ne plaident pas en leur faveur…
ZOOM
2013-2017 : du jamais vu. C’est bien simple : aucune équipe n’a réussi à creuser un écart aussi conséquent dans un match aller de play-off au cours des quatre dernières saisons (sur les cinq que le championnat a connues dans cette formule). En s’imposant de dix buts dans le Doubs, les Messines semblent avoir tué le match d’avance. « L’exploit, je n’y pense pas. Je vais essayer de donner un peu de temps de jeu aux jeunes », avait soufflé Tervel après la correction reçue à domicile dimanche dernier.
2012 : un retard trop important. Le seul précédent remonte à 2012, premier exercice de Ligue féminine avec une phase à élimination directe. En demi-finale, Metz, tenant du titre, comptait… 14 buts de retard après le match aller à Brest face à l’Arvor 29 d’Alexandra Lacrabère (32-18). Pour leurs adieux au club, Allison Pineau et Amandine Leynaud sauvaient l’honneur, s’imposant 23-13. Pas suffisant pour se hisser en finale… Metz connaîtra sa première saison blanche depuis onze ans.
2015 : l’exemple à ne pas suivre. L’espoir bisontin se trouve peut-être dans l’histoire plus récente des Messines. Il y a deux ans, elles avaient fait un pas vers la finale en dominant largement Issy-Paris à l’aller (33-27). Avant d’être éliminées à l’issue de la deuxième manche (21-27), à la différence de buts marqués à l’extérieur.
2003 : Montpellier, la remontada historique. Il faut chercher loin et élargir l’horizon pour trouver un exemple de remontée historique. En finale de la Ligue des Champions masculine, Michael Guigou et Montpellier ont refait un retard de huit buts sur Pampelune pour s’offrir le titre, le seul du handball français en C1.
Laura MAURICE.
Ana Gros va « beaucoup mieux »
Touchée au gros orteil droit à Besançon, Ana Gros va « beaucoupmieux », précise Thierry Weizman, le président et médecin.
« Elle marche sans béquilles et ne boite plus. » L’arrière droit slovène sera réexaminée samedi mais le club « ne prendra aucun risque ». Même constat pour Marion Maubon, absente dimanche dernier. Blessée à une cheville depuis lundi dernier, l’ailière a repris la course mais pourrait rester dans les tribunes ce samedi.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99697] |
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Posté le : 19/05/2017 à 07:42 (Lu 26331 fois) | | | Et aussi:
Yacine Messaoudi (Metz Handball) : « Miser sur notre vivier »
Responsable du centre de formation de Metz Handball et entraîneur de l’équipe réserve, Yacine Messaoudi est à la tête d’un groupe plein de promesses, avec quelques-uns des grands espoirs de demain.
Y acine Messaoudi, il vous reste deux matches à disputer cette saison. La première place est-elle toujours un objectif ? « Mathématiquement, c’est encore jouable. Mais on a laissé passer notre chance dans nos confrontations directes avec Sambre (leader avec deux points d’avance sur Metz). On connaît la difficulté pour une équipe réserve de terminer sur le podium de N1, cette deuxième place est donc positive. Même si on ne peut pas se satisfaire de certaines situations qu’on aurait dû mieux gérer… Mais je pense que cela a fait grandir des joueuses appelées à prendre des responsabilités la saison prochaine, et notamment en équipe première. »
• Vous faites référence à Marie-Hélène Sajka, l’un des espoirs de Metz Handball… « Oui, le départ de Lindsay Burlet (qui a signé à Brest) entraîne la promotion directe de Marie-Hélène dans le groupe professionnel. Elle sera remplacée par Emma Jacques, qui marche dans ses pas, avec un profil similaire : une grande gauchère, 1,90 m, capable de tirer à mi-distance… Elle a un potentiel intéressant sur lequel on souhaite vraiment s’attarder. »
• Le groupe de Nationale 1 est-il amené à évoluer la saison prochaine ? « Il y aura pas mal de mouvements cet été. On a recruté deux joueuses, Anna Seguin (pivot, ex-Bègles) et Charlotte Kieffer (arrière gauche, ex-Achenheim-Truchtersheim) , et on prospecte sur le poste d’ailière droit. On essaie de s’inspirer de la densité physique qui existe en Ligue des Champions, de se rapprocher du groupe professionnel. Avec des joueuses comme Orlane Kanor ou Méline Nocandy, on était plutôt dans la recherche d’explosivité, de vitesse. Là , on a souhaité se renforcer avec de grandes joueuses aux qualités de défenseur. »
Di Rocco, la pépite
• Cela passera, aussi, par la promotion de joueuses du cru ? « On a l’ambition de miser sur notre vivier et développer le centre de formation. De six filles cette année, on va passer à onze la saison prochaine, avec l’intégration de Manuella Dos Reis et Ilona Di Rocco. »
• Trois joueuses messines sont pressenties pour participer à l’Euro avec l’équipe de France U17 cet été… « C’est toujours intéressant pour le club de voir des joueuses côtoyer le contexte international. Ce sont d’ailleurs souvent des filles qui ont pour ambition de devenir professionnelles à Metz et d’intégrer l’équipe de France A… Laura Portes (la gardienne) s’est fait sa place dans le groupe N1 cette année en profitant de la blessure d’Ophélie Tonds. Elle compense son manque d’envergure par des qualités d’anticipation et d’envergure. Emma Jacques (arrière droit, 2001) est encore très jeune mais elle a la capacité de prendre des initiatives et un potentiel indéniable. Enfin, Ilona Di Rocco a fait une saison pleine pour sa première année à Metz. Elle attaque au poste de demi-centre et défend en poste 3. Ce sont deux postes de leader et à 16 ans, elle le fait avec beaucoup de maturité. Elle devrait intégrer des séquences d’entraînement avec la D1 dès la saison prochaine. On a énormément d’ambitions pour elle. »
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99740] |
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Posté le : 20/05/2017 à 09:06 (Lu 26229 fois) | | | RL du 20/05/2017
pour ou contre l’attaque sans gardienne ?
Metz joue sa place pour la finale du championnat, ce samedi aux Arènes, face à Besançon. Une équipe qui exploite au maximum l’attaque à sept joueuses de champ.
La scène est devenue familière : un but déserté par le gardien, sept joueurs de champ en phase offensive et, en face, une défense qui ne sait plus où donner de la tête. À l’instar de Besançon, qui affronte Metz ce samedi en demi-finale retour de Ligue féminine, ou de Saran, en D1 masculine, certaines équipes ont fait du jeu à sept contre six leur marque de fabrique.
GRAND ANGLE
Cette nouvelle règle, en vigueur depuis les JO de Rio, permet de remplacer, à volonté, le gardien par un joueur de champ pour attaquer à un de plus. Une petite révolution : le rapport de forces est bouleversé, le résultat souvent spectaculaire. « C’est une stratégie que l’on applique spécifiquement aux grosses équipes », explique Raphaëlle Tervel, l’entraîneur de Besançon, qui a systématiquement tenté le pari face aux Messines cette saison.
« Aveu de faiblesse » ?
« Quand on affronte une telle armada, de loin la meilleure défense du championnat, on sait que c’est très compliqué de marquer un but… » L’attaque en supériorité numérique offre alors davantage de solutions… Et contraint l’adversaire à s’adapter. « On se prépare toujours à cette éventualité face à Besançon. On essaie de défendre au mieux, de les mettre en difficulté. Cela demande des ajustements , reconnaît le technicien messin Emmanuel Mayonnade. Mais je ne l’envisage pas comme un simple sept contre six. Il faut incorporer là -dedans nos gardiennes, qui ont une très bonne relance et qui sont une pression constante pour l’adversaire. »
En demi-finale aller la semaine dernière, Laura Glauser a récupéré le ballon et tenté d’ajuster le but vide bisontin. « Elle a raté cette occasion-là , mais elle avait inscrit presque dix buts sur nos trois derniers matches contre Besançon. Grâce à nos premières relanceuses, qui nous permettent de marquer très, très vite, je considère vraiment cela comme un sept contre sept. »
L’attaque à sept atteint là ses limites. Elle peut être interprétée comme « un aveu de faiblesse » par l’adversaire ou « fragiliser » le collectif. Surtout, elle « ne marche pas à tous les coups », comme a pu le constater Raphaëlle Tervel dimanche dernier (20-30).
Le champion de France en titre, lui-même, n’a eu recours qu’une seule fois à cette astuce en Ligue féminine. C’était à Nantes, il était mené de trois buts à cinq minutes du terme. Résultat : les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont arraché le nul dans les toutes dernières secondes. « C’est idéal pour une équipe qui est en difficulté à un moment précis , résume l’entraîneur. Soit en début du match, si le rapport de forces est défavorable, soit dans les moments où il faut revenir au score… » Besançon, qui compte dix buts de retard après la demi-finale aller, en fera son arme principale ce soir aux Arènes.
Laura MAURICE.
Metz ne doit pas « se fier à l’écart au score » face à Besançon
Besançon, résigné, se voyait déjà faire tourner son effectif, donner leur chance aux jeunes, ce samedi aux Arènes dans une demi-finale qui semble pliée (20-30 à l’aller). C’était sans compter sur Didier Weber, le président, monté au créneau pour faire savoir que le Petit Poucet – 9e budget du championnat – jouerait « pour gagner ».
S’il ne croit guère à l’exploit, six jours après « la leçon de handball » donnée par le champion de France en titre, les Bisontines convoitent une victoire de prestige ce soir à Metz. « On est tombé sur une très bonne équipe la semaine dernière mais on a quand même existé , justifie l’entraîneur Raphaëlle Tervel. Sans se faire trop d’illusions sur l’issue de la rencontre, on va essayer de faire mieux, d’améliorer certaines petites choses. On a la chance d’avoir l’effectif de l’année prochaine, on va essayer de travailler en vue des gros matches qui nous attendent en Coupe d’Europe. »
Le défi sera de taille pour Besançon, face à une équipe messine qui a rendu une copie quasi parfaite dans le Doubs. « On a savouré, très furtivement, la belle prestation d’ensemble du match aller, sans perdre de vue que l’équilibre reste instable , reconnaît Emmanuel Mayonnade, le technicien lorrain, qui n’a pas oublié les sueurs froides du quart de finale face à Dijon. On ne peut pas avoir un niveau de jeu aussi disparate d’un week-end à l’autre. Il faut réussir à trouver de la stabilité et rester vigilant. On a préparé ce match avec la volonté de le gagner , sans se fier à cet écart au score. »
Metz devra une nouvelle fois se passer de Marion Maubon, blessée à une cheville. Ana Gros effectuera, elle, un dernier test ce samedi matin. Touchée au gros orteil droit dimanche dernier, l’arrière droit slovène pourrait débuter la rencontre. Une place en finale face à Brest est en jeu.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99768] |
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Posté le : 21/05/2017 à 09:41 (Lu 26106 fois) | | | RL du 21/05/2017
Metz, pile à l’heure, défendra son titre
Metz défendra son titre de champion de France contre Brest. Avec ses dix buts d’avance de l’aller, les Lorraines ont rempli leur contrat, ce samedi aux Arènes, en dominant une seconde fois Besançon en demi-finale (29-24).
Cette ronde de la victoire est devenue leur rituel. Sobre et efficace comme sur le terrain ce samedi soir. Avec sa confortable avance de dix buts acquise à l’aller en terre doubiste (20-30), les Messines pouvaient voir venir. Dans leurs Arènes, les championnes de France ont fini le travail (29-24) devant Besançon pour se payer leur finale contre Brest. Attendu par tout un club. Metz est au rendez-vous, pile à l’heure.
GRAND ANGLE
Les Lorraines avaient déjà eu la très bonne idée d’éteindre Besançon dès le match aller (20-30). Samedi soir, cela leur a permis de faire un peu tourner et de donner du temps de jeu aux plus jeunes ( Sajka, Nocandy, L. Kanor ). Les cadres ont dû apprécier.
Car les deux semaines à venir s’annoncent assez folles : avec une Coupe de France, le 27 mai à l’AccorHotels Arena de Paris, à soulever et un titre de champion de France à garder ( aller le 31 mai à Brest puis retour aux Arènes le 3 juin ), Metz va vivre une fin de saison passionnante.
« Deux semaines de dingue nous attendent , apprécie le pivot international Béatrice Edwige. On va d’abord penser Coupe puis championnat. » Un peu savourer aussi pour ce qui sonne comme leur cinquième victoire de la saison face aux Bisontines.
Les jeunes au pouvoir
Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont mis tout leur c½ur pour boucler cette double confrontation contre les Franc-Comtoises. Sans leur arrière droit slovène Ana Gros, blessée à un orteil à l’aller et laissée au repos, ou leur ailière gauche Marion Maubon, qui récupère d’une cheville endolorie, les Mosellanes ont mis une bonne vingtaine de minutes à lancer la machine (2-4, 10e ; 5-7, 15e puis 7-10, 21e ). Les joueuses de Raphaëlle Tervel, qui n’avaient pas su appliquer les consignes dans leur salle la semaine passée, avaient, cette fois, entendu les désirs de leur entraîneur.
« On manquait de rythme » , explique, de son côté, le coach messin Emmanuel Mayonnade. « Xenia (Smits) touche aussi trois fois la barre. C’était poussif comme entame mais pas catastrophique. Les filles se sont bien ressaisies par la suite », apprécie le technicien, qui vivra sa deuxième finale de championnat depuis son arrivée en Moselle en décembre 2015.
Metz n’avait pas envie « de calculer et voulait absolument remporter cette deuxième manch e ». Pour ce qui est de faire gonfler la note au tableau d’affichage, il s’en est remis au noyau dur de son centre de formation (15-12, 34e ; 22-19, 49e ). Avec Laura Kanor, Méline Nocandy, Lindsay Burlet et surtout quelques pétards venus tout droit du bras en feu de Marie-Hélène Sajka (9/13).
« Arriver en finale c’est très bien mais on voit plus loin », glisse Emmanuel Mayonnade. Il reste trois combats à Metz cette saison. Trois duels pour ajouter deux titres à son palmarès. Et pour lancer d’autres rondes.
Nicolas KIHL.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99774] |
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Posté le : 21/05/2017 à 11:12 (Lu 31426 fois) | | | Et aussi
Quand Marie-Hélène Sajka joue, la Messine se fait « plaisir
Ana Gros touchée au gros orteil droit et préservée, Marie-Hélène Sajka a de nouveau eu sa chance après trois mois à évoluer en réserve. La jeune arrière droit, 19 ans, a réalisé un retour fracassant.
M arie-Hélène, vous n’aviez plus disputé un match avec l’équipe professionnelle messine depuis le 22 février à Chambray. Ce n’était pas trop long ? « Un peu oui ! Mais bon, je prends mon mal en patience et il y a des entraînements avec le groupe pro. En tout cas, ça fait plaisir de rejouer avec cette équipe. »
• Vous n’étiez pas inquiète à force de ne pas être appelée ? « Non car je sais que je suis la cinquième gauchère dans la hiérarchie ( après Gros, Flippes, Luciano et Burlet ). Moi, j’ai juste à progresser pendant les séances pour gagner ma place. »
• Pendant cette période, vous avez aussi joué avec la réserve en Nationale 1. Pour quelques belles prestations dont un 10/14 au tir samedi dernier à Saint-Michel-sur-Orge… « C’est bien de pouvoir jouer avec cette équipe car ça permet de garder le rythme. Et j’aime beaucoup les filles et le coach ( Yacine Messaoudi ). »
• Contre Besançon, on a pu voir très vite que vous aviez le rythme. À peine entrée en jeu à la 20e minute, vous marquiez ! « Oui, ça s’est bien passé. Les Bisontines sont plutôt petites donc c’était bien pour moi qui suis plutôt grande ( rires ). Mes coéquipières ont su me mettre en confiance, c’était cool. »
« Il n’y a pas de raison que ça n’aille pas »
• Vous n’avez pas non plus hésité à tenter votre chance… « Je n’avais pas grand-chose à perdre vu que je ne joue pas souvent. Quand je suis là , je me fais plaisir ! Et si je rate, je sortirai et tant pis. Mais je ne me dis pas ça, il n’y a pas de raison que ça n’aille pas. »
• Vous terminez le match avec un bilan de 9/13 dont 1 sur 2 au jet de sept mètres. Que s’est-il passé sur ce penalty complètement raté qui finit dans les bras de la gardienne bisontine ? « J’étais très fatiguée et je ne sais pas trop ce que j’ai voulu faire… Je n’ai pas pris le temps de la fixer »
• C’est sans conséquence : vous voilà en finale du championnat ! « Je suis super contente, surtout qu’il y a celle de Coupe de France samedi prochain avant. Je ne sais pas si je jouerai mais je suis fière d’avoir pu participer un peu à tout ça. »
• Si on ajoute à tout ça votre convocation en équipe de France pour le stage de juin, vous avez vécu une superbe semaine… « C’est sûr. Je ne m’attendais pas du tout à être appelée. En plus, je ne l’avais pas vu directement. C’est les filles me l’ont appris à l’entraînement et j’étais super contente. »
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99775] |
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Posté le : 21/05/2017 à 11:17 (Lu 31423 fois) | | | Et encore:
On a fini le travail
• Béatrice Edwige, pivot de Metz : « On est tous très très contentes de pouvoir défendre notre titre. On a fini le travail ce soir (samedi) avec sérieux. Il faut retenir la qualification pour la finale. On va avoir deux semaines de folie avec la
finale de Coupe de France (le 27 mai) puis la finale de championnat. Il faut vite se concentrer sur la Coupe car je n’ai pas envie de retourner à Bercy et de perdre une nouvelle finale (elle s’était inclinées avec Dijon en 2013). »
• Ailly Luciano, ailière droit de Metz : « On est en finale ! Ce soir, on a fait un bon match, on a géré nos dix buts d’avance et on a gagné. C’était important pour montrer qu’on ne s’est pas endormi. Peu importe l’adversaire, une finale se
gagne. Ce sera dur de jouer Brest, c’est sûr, mais on a toutes nos chances. »
• Camille Aoustin, ailière gauche de Metz : « On a gagné nos deux confrontations avec Besançon, on peut s’en féliciter. Cette demi-finale a permis à tout le monde de souffler, les jeunes ont pris leurs responsabilités et fait le taf. Il ne faut pas se perdre maintenant et préparer de la meilleure des façons cette finale de Coupe de France qui arrive vite. On va avoir une fin de saison palpitante, il faut en profiter. Se projeter sur Brest ? Ce serait une erreur, chaque chose en son temps. »
• Raphaëlle Tervel, entraîneur de Besançon: « Nous avons bien respecté notre tableau de marche pendant les 20 premières minutes. Puis on paie cash ces trois balles perdues... Pourquoi j’ai continué à attaquer avec sept joueuses de
champ ? Car c’était notre seule chance de rivaliser avec Metz. Et si tu ne prends pas de risques quand tu as 10 buts à remonter, tu en prendras quand ?
C’est un peu dommage qu’on finisse le match à -5, j’aurais bien aimé qu’on colle mieux au score. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99798] |
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Posté le : 22/05/2017 à 09:40 (Lu 31333 fois) | | | RL 22/05/2017
Thierry Weizman : « Il reste deux essais à transformer
Le président de Metz Handball, Thierry Weizman, savoure la qualification de son équipe en finale du championnat. Avec la Coupe de France samedi, il reste aux Lorraines deux titres à aller chercher
M etz est qualifié pour la finale de la Coupe de France et, depuis samedi, pour la finale du championnat. Vous devez être un président heureux, non ? « Je le suis déjà depuis notre quart de finale de la Ligue des Champions, un grand moment. Mais c’est vraiment agréable d’être en finale des deux compétitions nationales au programme. Et c’est extraordinaire d’avoir su, pendant ces play-off, traduire notre première place de la phase régulière. »
• Face à Dijon en quart de finale, cela n’a pas été si simple (29-25 puis 29-29)... « J’étais absent le week-end du match retour en pensant que ce serait une formalité. J’avoue avoir eu très peur en suivant le score sur mon téléphone. Mais on est passé. »
• En demi-finale, les Messines n’ont en revanche pas eu de gros soucis pour éliminer Besançon (30-20 puis 29-24)... « Oui, l’équipe a joué à son niveau. Peut-être que si nous n’avions pas eu ce rappel à l’ordre contre Dijon, ça aurait été différent. C’est vraiment difficile pour les joueuses d’affronter des équipes déjà battues en saison régulière et qui n’ont rien à perdre en play-off. Sur cette demi-finale, j’ai beaucoup aimé notre match à l’extérieur. »
• Ce net succès a aussi permis de faire tourner l’effectif au match retour et de voir à l’½uvre de jeunes Messines… « C’est un énorme motif de satisfaction. On est en train de récolter ce qu’on a semé avec Yacine Messaoudi. Il a fait un travail énorme avec le centre de formation, on a encore pu le voir samedi. Je suis content pour Marie-Hélène Sajka (9 buts) et Laura Kanor (2), qui n’avaient pas eu l’occasion de se montrer depuis un moment. »
• Cela veut-il dire que Metz n’a plus besoin de recruter ? « Non, mais le départ de Lindsay Burlet va faire de la place à Marie-Hélène Sajka. Mais je cherche absolument une joueuse d’une trentaine d’années, internationale et qui défend au poste 3 puisqu’on va perdre Pop-Lazic et Horacek. »
« Pour l’instant, on n’a encore rien concrétisé »
• Cela fait maintenant près de trois mois que vous cherchez. Pourquoi est-ce si long ? « Parce qu’on veut vraiment une joueuse de top niveau. Ça devait se faire avec la Polonaise Karolina Kudlacz-Gloc mais sa signature à Bietigheim nous a fait mal. On va relancer des pistes tout en sachant que certaines attendent de savoir si on sera en Ligue des Champions l’an prochain pour discuter. »
• Justement, la saison est encore loin d’être terminée… « Non, même si on a déjà atteint deux objectifs en allant en quart de finale de la C1 et en obtenant notre qualification pour la Coupe EHF la saison prochaine (en tant que 1er de la saison régulière). Mais il reste deux essais à transformer. Pour l’instant, on n’a encore rien concrétisé. »
• Marion Maubon (cheville) et Ana Gros (orteil) pourront-elles jouer dès samedi en finale de la Coupe de France ? « Oui, ça ira. Les deux seront sur le terrain samedi. »
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99804] | |
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