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Posté le : 08/04/2017 à 09:52 (Lu 39558 fois) | | | RL du 08/04/2017:
Avec Metz-Györ, Yvette Broch va retrouver son amie Laura Glauser
Partie à Györ depuis l’été 2015, Yvette Broch va retrouver dimanche à Metz son ancienne coéquipière et amie, Laura Glauser. L’occasion de se remémorer quatre saisons communes et quelques belles soirées…
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Quand elles parlent l’une de l’autre, aucun défaut ne leur vient à l’esprit. Pendant quatre saisons (de 2011 à 2015), Yvette Broch et Laura Glauser se sont côtoyées et appréciées à Metz. Samedi, la « gentille, agréable et serviable » pivot de Györ retrouvera « la fille exceptionnelle » qu’est la gardienne lorraine. Pour un nouveau chapitre d’une amitié déjà riche.
Le meilleur souvenir
Yvette Broch : « Je pense que c’est une soirée en boîte… Laura saura de quoi je parle et peut-être qu’elle en dira plus. Mais je me souviens que ça avait fini tard, très tard. C’était un super moment ensemble. »
Laura Glauser : « Si c’est sportif, je pense aux deux finales de Coupe de France, surtout celle de 2013 à Bercy. La salle était impressionnante, on avait gagné et derrière, on avait passé une bonne soirée. Mais si c’est en dehors du hand… Elle n’a pas parlé du Channel (une boîte de nuit messine) , si ? Bon, je ne vais pas tout raconter mais je me rappelle qu’on avait pris le taxi ensemble pour repartir et qu’on avait beaucoup ri. »
Le pire moment
Y. B. : « La finale retour de la Coupe EHF perdue en 2013 (défaite 33-28)... J’ai encore beaucoup de regrets quand j’y repense car je suis persuadée qu’on pouvait la gagner. On aurait pu changer les choses pendant le match mais il nous a complètement échappé. »
L. G. : « Oui, cette finale m’a aussi marquée mais pas autant qu’Yvette car j’avais peu joué. Moi, je dirais la demi-finale retour de championnat perdue à Issy-Paris en 2015. On s’était incliné (27-21) dans les dernières secondes, on vivait une saison compliquée et pas mal de joueuses, dont elle, allaient partir. »
Le meilleur match
Y. B. : « J’hésite, c’est difficile… Je pense au match retour en quart de finale de la Coupe EHF 2013 contre Astrakhan. On avait largement perdu à l’aller (26-19) avant de tout renverser aux Arènes (33-19). »
L. G. : « Elle a vraiment une meilleure mémoire que moi… D’un autre côté, j’étais encore jeune à ce moment-là . Le meilleure rencontre dont je me souviens, c’est plutôt la finale contre Fleury (en 2013) car tout le monde avait réalisé un match plein aux Arènes (victoire 27-21) et on avait été sacrées championnes de France. »
La plus grosse dispute
Y. B. : « Je ne pense qu’il y en a eu à Metz entre nous. Mais c’est plus tendu quand il y a un France - Pays-Bas… Dans ces moments-là , j’oublie pendant 60 minutes que j’aime beaucoup Laura. Mais je ne lui ai jamais tiré dans la tête, hein ! »
L. G. : « Heureusement car j’ai vraiment horreur de ça et je m’en souviendrais ! On ne s’est jamais vraiment pris le bec mais quand on joue l’une contre l’autre en compétition internationale, Yvette peut parfois m’énerver car elle est spéciale sur un terrain. Elle garde toujours la tête haute, elle est très fière. Dans ces moments-là , heureusement que je sais que je l’aime bien car sinon, ça ferait longtemps qu’on ne se parlerait plus ! »
Le plus grand fou rire
Y. B. : « On a tellement eu de bons moments ensemble. Mais il y en a surtout un. Il faut lui demander, je ne veux pas le dire ! Un indice ? C’était une soirée où Ailly (Luciano) était là . »
L. G. : « Je vois très bien de quoi elle parle mais c’est inavouable… On va dire qu’on a surpris Yvette à un moment où elle ne s’attendait pas à nous voir. Mais rien de déplacé ! »
Thibaut GAGNEPAIN.
pour Isabelle Wendling, « Metz a arrêté de faire un complexe »
Isabelle Wendling, la référence de Metz Handball, se réjouit de la montée en puissance de son club sur la scène européenne.

D imanche, Metz va disputer son premier quart de finale de Ligue des Champions. Qu’est-ce que ça représente pour vous ? « Une page historique du club, qui a avancé petit à petit jusque-là avant d’y arriver enfin. C’est top. »
• Pendant votre immense carrière en Lorraine (1989-2010), vous n’y étiez jamais parvenue. Comment l’expliquez-vous ? « Je crois que nous n’étions jamais sorties des poules… Mais c’était aussi une autre configuration : il n’y avait pas forcément deux groupes, c’était un autre format. Il y avait de grosses équipes et peut-être que nous n’avions pas eu de chance au tirage. »
• Les Messines ont intégré le Top 8 européen en perdant cinq rencontres. Était-ce possible à votre époque ? « C’était différent. C’est sûr que pouvoir terminer 4e de sa poule et être qualifié est un luxe. Le format actuel de la compétition n’est pas plus simple mais permet d’accéder plus facilement aux quarts de finale. »
• Ce serait donc exagéré de dire que Metz n’a jamais eu une aussi belle équipe ? « Je n’aime pas trop comparer. Il y a une belle équipe cette année mais je crois qu’il y en a déjà eu d’autres belles par le passé. »
« Certaines équipes moins bien armées »
• Est-ce que le niveau n’aurait pas baissé ? « Je ne sais pas… Mais certaines équipes sont moins bien armées qu’avant en C1. Je pense notamment à Astrakhan… Mais ça n’enlève rien au mérite des Messines. Il fallait gagner ces matches-là et elles l’ont fait. »
Et elles ont aussi signé des exploits devant Buducnost et le Vardar Skopje… « Oui, elles ont arrêté de faire un complexe et puis il faut être deux pour faire un gros match. Il ne faut pas se mentir : le Vardar est passé à côté de son match aux Arènes. Metz a très bien joué le coup et en face, il y a eu de la suffisance. Pas sûr non plus que Buducnost était à fond… »
• Györ est-il aussi capable de passer à côté de son quart de finale ? « Ça me semble difficile, d’autant que ça se jouera sur deux rencontres. Györ a fait du Final Four en Hongrie son objectif de la saison. Mais ça veut dire aussi que cette équipe aura la pression et ça peut se retourner contre elle. On l’a vu l’an dernier en finale de la C1, quand elle s’est écroulée à la fin devant Bucarest. Tout va dépendre du scénario du match aller. »
• Comment imaginez-vous ces premières soixante minutes ? « J’espère qu’on va les embêter ! Je pense que les filles vont être transcendées et vont pousser Györ dans ses derniers retranchements. Et pourquoi pas les faire tomber aux Arènes ? »
• Un pronostic ? « Ce sera serré et j’espère que Metz va faire un gros coup. »
T. G.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99129] |
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Posté le : 09/04/2017 à 09:56 (Lu 39479 fois) | | | RL du 09/04/2017
Metz-Györ, le grand frisson
C’est historique : Metz dispute ce dimanche après-midi son premier quart de finale de Ligue des Champions. Le rendez-vous est d’autant plus beau qu’il a lieu contre un mastodonte européen, le club hongrois de Györ.
Une « apothéose ». Un « summum ». Un « apogée ». Thierry Weizman ne sait à quel superlatif se vouer pour qualifier la petite échéance dominicale de son club. Pour la première fois de son histoire, Metz a rendez-vous en quart de finale de la Ligue des Champions. Pas contre n’importe qui puisque ce n’est rien de moins que le géant hongrois de Györ qui se présente en fin d’après-midi aux Arènes.
« Il nous a fallu plus de 25 ans au plus haut niveau français pour en arriver là . Aucune étape n’a été brûlée et nous y sommes enfin : c’est le plus grand moment de l’histoire du club » , savoure le président messin en effaçant de fait la finale de Coupe EHF perdue en 2013.
« Pour moi, c’est encore plus fort. Même quand on gagne une Coupe d’Europe comme celle-là , on peut se dire que les équipes qui disputent la Ligue des Champions sont d’un niveau supérieur. Là , nous faisons partie de ce top 8, il n’y a rien au-dessus. Et j’ai la conviction que nous n’avons pas volé notre place… »
« Montrer qu’on existe »
Loin de là . Les Messines ne se sont pas contentées de battre les faibles Glassverket et Astrakhan pour s’inviter dans la cour des grands. Deux exploits ont aussi jalonné leur parcours : d’abord face au Buducnost Pogdorica (28-25), puis devant le Vardar Skopje (42-28). Les signatures d’une équipe complète, décomplexée et qui semble désormais capable de tout dans son antre.
Au point de faire tomber une autre armada telle que Györ ? « Autant je pense que nous avons notre place en quart de finale, autant le Final Four ne me paraît pas encore de notre monde » , répond Thierry Weizman, sans bien sûr s’avouer vaincu d’avance. Simplement pour montrer que la pression ne sera pas sur les épaules des Lorraines pendant cette double confrontation.
Bien sûr, les coéquipières de Grace Zaadi ne partiront pas favorites. Surtout avec un match retour programmé dans la bouillante Audi Arena samedi prochain. Dans quelles conditions l’abordent-elles ? La rencontre d’aujourd’hui le dira. Dans des Arènes pleines, la fête promet d’être belle en tribunes. Pour ce qui est du terrain, les Messines ont déjà prouvé, cette saison, qu’elles savaient se hisser à la hauteur des événements.
« Il faudra avoir la volonté de montrer qu’on existe et que nous ne sommes pas juste des faire-valoir , annonce Emmanuel Mayonnade, qui pourra s’appuyer sur un effectif au complet. Les filles ne doivent pas avoir peur de grand-chose mais je ne suis pas inquiet, le groupe est stable. Le pire serait d’être éliminé à l’issue de ce premier match. Il faut aller en Hongrie avec la certitude que Györ a encore la pression. »
Cela passe par un nouvel exploit ou, au moins, une performance. Metz le sait. Il a trop attendu ce moment d’histoire pour passer à côté. Le grand frisson l’attend.
Thibaut GAGNEPAIN.
Avant Metz-Györ, Daniel Giorgetti ouvre sa boîte à souvenirs
Daniel Giorgetti est un passionné de la première heure et une figure de Metz Handball. Il sera aux Arènes ce dimanche pour vibrer et savourer.
Ses petits carnets, ses gros classeurs. Dans une pièce de sa maison sur les hauteurs de Saint-Julien, Daniel Giorgetti assure avoir « presque tout donné de ses souvenirs au siège de Metz Handball. Près de 200 cassettes de match sur les adversaires, des coupures de presse, des magazines. » La pièce s’est vidée mais la mémoire de cet ancien postier de 79 ans est toujours une source intarissable d’anecdotes, de bons et moins bons souvenirs depuis la création de l’ASPTT Metz en 1967. Lorsqu’il replonge dans ses petits carnets, Daniel Giorgetti a les yeux qui brillent. « C’est émouvant de se remémorer les plus belles pages du club. »
Pêle-mêle ressortent les années glorieuses de l’ASPTT Metz : « La grosse période chez les messieurs entre 1970 et 1978 avec notamment une demi-finale de Coupe d’Europe perdue contre les Serbes de Nis. À l’époque, le hand était encore amateur. » Les filles des PTT attirent ensuite les éloges pour leur premier titre de championne de France en 1989, « avec Olivier Krumbholz comme entraîneur et Zita Galic, première grande internationale. »
En grande difficulté financière, le club était proche de couler quelques années plus tard. « Il fallait absolument renflouer les caisses. Cela passait par un bon parcours en Ligue des Champions en 1990-91. On va loin, sorti par Budapest. » Déjà un club hongrois…
Daniel Giorgetti est un homme de passion. « Dans le hand, j’aime l’esthétique, le rapport humain et l’aspect collectif. J’apprécie aussi la proximité avec les joueuses. »
Difficile pour lui d’oublier cette finale retour de Coupe EHF, le 12 mai 2013 contre Holstebro : « J’étais un des rares à penser que ce n’était pas jouer malgré les quatre buts d’avance acquis au Danemark à l’aller. Elles nous ont pris de haut là -bas mais se sont reconstruites en une semaine, l’expérience a joué. »
Metz a « changé de braquet »
Daniel Giorgetti ému aux larmes aux Arènes au bout de « soixante minutes de plaisir contre Buducnost et le Vardar » voit un Metz qui a « changé de braquet depuis quelques saisons. De meilleurs entraînements, une meilleure préparation physique, de la vidéo poussée, un centre de formation au top. Le club est devenu encore plus professionnel. Mon seul regret est qu’aucune Lorraine ne sorte… »
Ce dimanche, les Arènes seront pleines comme un ½uf contre Györ et compteront, parmi les 5200 supporters, un spectateur de la toute première heure. « Ça va me faire tout drôle, c’est certain. Chaque ballon comptera, l’idéal serait de gagner ou de limiter la casse car là -bas, j’ai peur du rouleau compresseur… » En attendant le match retour, Daniel Giorgetti va déjà savourer comme il se doit ce quart de finale historique.
Nicolas KIHL.
Avant Metz-Györ, Emmanuel Mayonnade revient sur ses grandes dates
Avant de vivre le plus match le plus prestigieux de sa jeune carrière, Emmanuel Mayonnade, 33 ans, revient sur les moments qui ont marqué son parcours d’entraîneur.
Le jour où…
Vous avez appris que vous alliez disputer la Ligue des Champions. « En préparant la finale du championnat, je me disais : si on la gagne, je vais jouer cette compétition l’année prochaine ! Et quand on est devenu champion de France, c’est la première chose qui m’a traversée l’esprit. Le soir de cette victoire contre Fleury, j’ai plus pensé à ce qui allait se passer la saison suivante qu’au reste. Sans présager un parcours comme celui-là … »
Le jour qui…
A fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui. « Mon tout premier match de Ligue féminine à Issy-Paris, en 2006. On arrive une demi-heure avant le match, à cause des bouchons. Je fais un discours que j’avais préparé depuis longtemps. Au sortir du vestiaire, mon papa verse une petite larme, me fait un bisou et me dit : c’est parti maintenant ! Mios gagne et dans l’enchaînement, on fait sept victoires et un nul. Ça a, me semble-t-il, un peu lancé tout ça. »
Le jour où…
Vous auriez voulu être ailleurs que sur un terrain de hand. « Avec Mios, j’ai eu une série de trois défaites d’affilée à domicile et ça a fait très très mal à la tête… J’avais perdu Issy-Paris de 15 ou 16 buts, Metz de 17 et puis Le Havre de 15 aussi ! Là , tu sens que jamais tu ne pourras revenir et tu as l’impression que le match dure deux heures… »
Le jour où…
Vous avez disputé votre première finale de Coupe d’Europe. « C’est arrivé assez tôt dans ma carrière. C’était en 2011 (en Challenge Cup) , avec un groupe que j’adorais. Il y avait Paule Baudouin à l’aile gauche, Stella Joseph Mathieu dans les buts, Estelle Nze Minko… On avait changé huit ou neuf joueuses à l’intersaison, on avait six étrangères qui venaient de nulle part, qui étaient payées trois francs six sous… C’était un moment assez magique parce que c’était vraiment une épopée familiale avec le club de Mios. C’est l’une de mes plus belles victoires ! C’est aussi, je crois, l’un des rares jours où j’ai été submergé par l’émotion. »
Le jour que…
Vous aimeriez oublier. « Le jour du décès de mon tonton, qui était entraîneur de l’équipe première de Mios. Au moment où je passais, moi, le diplôme qui me permettait d’entraîner à sa place, il est décédé d’une crise cardiaque (à l’âge de 52 ans). L’histoire est tellement malheureuse… C’est ce qui m’a fait dire souvent que j’aurais préféré ne jamais avoir ce destin d’entraîneur. Et continuer à le regarder faire son métier, avec beaucoup de passion et de compétence. »
Le jour où…
Vous aimeriez avoir vos proches à vos côtés. « Ce dimanche contre Györ ! Parce que c’est un super match à jouer, parce que ça permet de voir comme Metz est beau… Ce n’est pas l’apogée de quelque chose, mais quand même. Je sais que ceux qui ne peuvent pas venir me regarderont à la télé et ça suffit… »
Laura MAURICE.
Surprise
Pour le choc de ce dimanche, Thierry Weizman a « préparé une surprise ». « Je ne vais pas tout dire mais on a voulu tirer un coup de chapeau à cette équipe de Metz, détaille-t-il, sans trop en dire. Ça se passera avant le match, les joueuses le savent. »
Horacek
Préservée mercredi contre Besançon en quart de finale de la Coupe de France (victoire 27-21) , Tamara Horacek est bien apte pour affronter Györ. Elle passera un IRM la semaine prochaine pour son genou droit.
Broch
Les Arènes reverront-elles leur ancienne protégée Yvette Broch ? Blessée, la Néerlandaise n’a pas disputé la finale de la Coupe de Hongrie la semaine dernière et est incertaine.
Coupe
Alors que Metz s’est qualifié pour la demi-finale de la Coupe de France, mercredi aux dépens de Besançon, Györ s’est incliné devant Budapest, après les jets de sept mètres, en finale de la Coupe nationale hongroise.
Expérience
Seules deux Messines ont déjà atteint un tel stade en Ligue des Champions. En 2012 avec Pogdorica, Marina Rajcic (alors Vukcevic) avait même affronté Ana Gros et Györ en finale.
Ana Gros a inscrit 70 buts cette saison en Ligue des Champions. Huitième meilleure marqueuse de la C1, elle devance de 5 unités la Norvégienne Nora Mork, l’artilleuse n°1 de Györ.
Défense
Metz a conclu le premier tour avec la meilleure défense de la compétition. Au tour principal, Edwige et ses partenaires n’ont été devancées que par... Györ.
Final Four
Györ est un habitué du Final Four. Le double champion d’Europe n’en a manqué qu’un lors des dix dernières éditions et s’est qualifié à cinq reprises pour la finale.
Souvenir
La dernière confrontation entre Metz et Györ remonte au tour principal de la Ligue des Champions 2014-2015. Les Hongroises s’étaient imposées à l’Audi Arena à l’aller (31-27) puis aux Arènes (20-27).
Bucarest
Dans le premier quart de finale, Camille Ayglon et Bucarest ont posé une option sur le Final Four en dominant Budapest, 30-25 en Roumanie.
Buteuse
Avant Metz-Györ, Nze Minko présente l’armada hongroise
Avec son club hongrois de Siofok, Estelle Nze Minko a déjà affronté plusieurs fois Györ. L’arrière gauche des Bleues passe au crible l’armada du double vainqueur de la Ligue des Champions.
L’internationale française Estelle Nze Minko, qui évolue à Siofok en Hongrie, a croisé l’ogre Györ cette saison. De quoi en garder quelques souvenirs et prévenir les Messines : il faudra particulièrement surveiller ces joueuses-là !
Anita Görbicz (demi-centre, Hongrie)
« C’est la joueuse qui représente le mieux Györ, la leader. Ça fait des années qu’elle évolue dans ce club. C’est un nom que tout le monde connaît dans le hand féminin. Elle peut changer le cours d’une rencontre grâce à son expérience et son grand talent. »
Nycke Groot (demi-centre, Pays-Bas)
« La joueuse mondiale du moment. La grosse star de l’équipe. Elle aussi s’avance comme une leader. C’est l’une des joueuses les plus complètes du monde mais aussi une grosse bosseuse. »
Yvette Broch (pivot, Pays-Bas)
« Un pivot moderne, très athlétique. Györ oriente beaucoup son jeu vers le pivot. Elle attrape très bien les ballons. Depuis le départ d’Heidi Loke, elle joue beaucoup et est très importante dans le système de jeu. Je crois que les Messines la connaissent bien… »
Kari Grimsbo (gardienne, Norvège)
« Une gardienne très expérimentée avec un palmarès énorme. Habituée aux joutes internationales. Elle peut se montrer décisive quand la température monte. Elle a un rôle très important dans l’équipe. »
Nora Mork (arrière droit, Norvège)
« Le petit diable de Györ. C’est une joueuse très athlétique malgré sa taille (1,67 m). Elle prend beaucoup de shoots et a une très bonne relation avec son pivot. Je dirais que c’est l’une des filles les plus hargneuses, teigneuses de cette équipe. »
Eduarda Amorim (arrière gauche, Brésil)
« C’est une sorte de Nikola Karabatic du hand féminin. Elle est très grande (1,86 m), très costaude et puissante. C’est vraiment une joueuse très difficile à contrer. Une sorte de bulldozer avec un shoot super puissant. »
Metz-Györ, du rêve à la réalité
On imagine aisément les mots d’Emmanuel Mayonnade ce dimanche, peu avant 17 h et ce duel de rêve entre Metz et l’immense Györ. L’entraîneur se fera peut-être épicurien (« Faites-vous plaisir »), papal (« N’ayez pas peur ») ou positif (« Je crois en nous »)… Ces mots, il les avait prononcés avant les victoires sur Buducnost et le Vardar Skopje. Aujourd’hui, ils prendront une tout autre dimension.
Face à deux grands d’Europe, Metz a déjà écrit deux des plus belles pages de son histoire. Et s’est offert le droit d’affronter la « référence mondiale » du handball féminin. Györ était-il le meilleur ou le pire adversaire possible dans ce quart de finale ? « Le meilleur, évidemment », répond le technicien lorrain. Parce qu’avec le double champion d’Europe, l’affiche a gagné en prestige. Parce qu’une victoire messine, cet après-midi, serait retentissante avant un match retour au parfum d’enfer. L’exploit serait tellement conséquent qu’il est pour l’heure difficile à imaginer. Restent le concret et les promesses semées sur la route des quarts : l’incroyable force collective qui se dégage de cette équipe, son caractère, son envie, son talent évidemment.
Si elles y mettent tous ces ingrédients, les Messines auront toutes les raisons d’y croire. Et ce dimanche 9 avril 2017 restera quoi qu’il advienne un grand jour. De ceux qui marquent un club, une carrière, un public.
La. M.
Metz-Györ, il reste 200 places !
Que les retardataires se réjouissent : 200 places sont encore disponibles pour Metz-Györ ce dimanche. « Elles sont liées à des retours d’entreprises qui n’ont pas donné toutes leurs invitations, explique le président Thierry Weizman. C’est bien car ça permettra aux gens qui viennent à l’entrée de ne pas repartir bredouilles. Mais ils devront se dépêcher ! » L’ouverture des portes aux Arènes est programmée à 16 h, soit une heure avant le coup d’envoi. Pour l’occasion, une tribune supplémentaire a été installée afin de porter la capacité de la salle à 5200 places.
Six Messines font partie des 50 nommées pour la All Star Team de cette Ligue des champions : Laura Glauser chez les gardiennes, Sladjana Pop-Lazic au poste de pivot, Ana Gros dans la catégorie arrière droit, Ailly Luciano sur l’aile droite, Béatrice Edwige pour le titre de meilleur défenseur et Xenia Smits dans la catégorie meilleure jeune.
L’entraîneur Emmanuel Mayonnade est également en lice. Les votes sont ouverts jusqu’au 2 mai sur le site ehfcl.com.
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Posté le : 10/04/2017 à 09:03 (Lu 39282 fois) | | | RL du 10/04/2017
le dimanche inoubliable de Metz !
Pour son premier quart de finale en Ligue des Champions, Metz a été à la hauteur du rendez-vous, ce dimanche face à Györ (32-31). Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade se sont offert le droit de rêver avant le match retour.
Il faudra sans doute un peu de temps pour mesurer l’exploit. Pour apprécier à sa juste valeur une victoire qui restera gravée dans les mémoires. Ce dimanche, Metz a fait tomber la plus belle équipe d’Europe, devant des Arènes qui ont vibré comme jamais.
« C’est énorme … », soufflait Laura Glauser. Ce fut sans doute la phrase la plus émue des Messines au sortir de ce succès retentissant sur le grand Györ (32-31). Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade n’avaient pas le c½ur à s’enflammer. Trop prudentes, trop concentrées sur la « deuxième mi-temps » bouillonnante qui les attend samedi en Hongrie. « On a fait un premier pas. Un tout petit pas , insiste Xenia Smits. Ce match, il dure 120 minutes, ce n’est pas fini. »
Au terme de cette première manche de haute volée, Metz n’a rien gagné. Tout reste à faire et le Final Four paraît encore bien loin. Mais après le joli préambule de Buducnost et du Vardar Skopje, le champion de France a définitivement prouvé qu’il était un grand d’Europe.
Le but « d’anthologie » d’Ana Gros
Il n’a jamais eu peur de cette armada étincelante et parfois suffisante. Il a surmonté une double infériorité numérique qui aurait pu être fatale (25e ). Il a fait déjouer la reine Görbicz et le plus grand favori à la victoire finale, envers et contre tout. « Je ne vais pas m’attarder sur l’arbitrage mais ce soir, on n’a pas gagné que contre Györ », résume l’irrésistible Ana Gros (10/12). « Les Messines ont pris un ascendant sur leur adversaire, elles ont montré qu’elles étaient dangereuses », observe le sélectionneur national Olivier Krumbholz.
Surtout, Metz a pu compter sur des joueuses de grande classe pour écrire l’une des plus belles pages de son histoire. Xenia Smits a baladé la meilleure défense d’Europe (12-11, 20e ) et impressionné par sa justesse. Laura Glauser a sorti 14 arrêts – dont 10 en première période –, tous aussi précieux les uns que les autres et toujours dans les moments chauds (10-11, 18e ; 15-15, 26e ). Sladjana Pop-Lazic et Camille Aoustin ont été parfaites (28-23, 47e ). Marion Maubon a inscrit un but plein de sang-froid à l’instant le plus étouffant de la rencontre (29-27, 53e ). Et que dire d’Ana Gros, la grande dame de cette rencontre ? L’arrière droit slovène n’avait rien à envier à Nora Mork, la meilleure du monde à ce poste. La Messine a inscrit « un but d’anthologie », à cinq secondes de la fin, pour offrir une victoire tout aussi inoubliable à ses coéquipières.
Le collectif lorrain se déplacera en Hongrie, samedi, avec un avantage d’un petit but. Et c’est là le seul regret de cette soirée. Metz aurait mérité de s’imposer de deux ou trois unités, ce dimanche. Dans son apprentissage au plus haut niveau européen, il apprendra à gagner en opportunisme, en réalisme. Cette dernière marche qui le sépare encore de l’immense Györ…
Laura MAURICE.
Metz connaît la recette des exploits
Après Pogdorica et Skopje, les Messines se sont offert, ce dimanche, un autre grand d’Europe avec Györ. Toujours avec les mêmes ingrédients : un collectif équilibré, soudé et décomplexé.
Mais jusqu’où iront-elles ? Cette question, les Messines ne se la posent même plus. Au fil des mois et des affiches aux Arènes, elles repoussent sans cesse leurs limites. Après Buducnost Pogdorica en novembre (28-25) et le Vardar Skopje en mars (42-28), les coéquipières de Grace Zaadi ont fait tomber Györ, un autre grand d’Europe ce dimanche. Comme si de rien n’était...
Le plus frappant dans cet enchaînement d’exploits, c’est qu’il paraît désormais naturel à cette équipe. Là où ses devancières en Lorraine peinaient tant à rivaliser avec les plus grands, ce millésime ne nourrit aucun complexe. « Pourquoi le ferait-on ? Ç’aurait été le meilleur moyen de perdre le match » , rappelle Laura Flippes, qui était déjà là lors des deux défaites face à l’ogre hongrois en 2014-2015.
Qu’a-t-il changé depuis pour que Metz rivalise désormais avec des armadas ? « Cette année, le groupe est vraiment soudé , répond l’arrière droit. Notre force, c’est d’abord l’équipe. » Un refrain également fredonné par sa partenaire Marion Maubon : « Notre truc, c’est surtout une vraie force collective. Il n’y a pas de réferences à tous les postes mais un équilibre. C’est bien qu’un collectif puisse battre un effectif de stars, non ? »
Oui, c’est sûr, même s’il faut nuancer un peu cette vue d’ensemble. D’abord parce que les Messines ne s’appuient pas non plus sur des joueuses de seconde zone. Ana Gros l’a encore prouvé hier avec son superbe 10/12 au tir et cet incroyable coup de canon dans les ultimes secondes. L’arrière droit slovène n’est pas un cas isolé. A gauche, Xenia Smits, dans un style plus altruiste, a aussi montré qu’elle faisait partie des futures grandes à son poste. Sans oublier toutes les autres...
« On fait notre vie »
« On a des forces partout, autant à l’arrière, aux ailes qu’en défense et avec nos gardiennes , résume le pivot Béatrice Edwige. On connaît nos armes et on sait s’en servir. Et puis, on ne doute pas. Depuis le début de la saison, on est dans notre bulle. On ne se préoccupe pas de ce qui se passe autour de nous, on fait notre vie. »
Cette attitude était déjà en vigueur la semaine dernière. Ne pas parler du choc face à Györ avant le quart de finale de Coupe de France mercredi n’était pas une stratégie de communication : les Messines ont vraiment basculé sur ce grand rendez-vous une fois la qualification acquise. Sans bousculer leur quotidien.
« On n’a rien changé » , confirme Marion Maubon, qui a eu donc droit, avec ses coéquipières, aux deux séances vidéos habituelles sur l’adversaire, une pour la défense et l’autre pour l’attaque. Restait alors le discours d’Emmanuel Mayonnade avant et pendant la partie. « À la pause, il nous a seulement dit qu’on était dans le match et qu'il fallait éviter des erreurs faciles ». Tout simplement. Metz connaît maintenant la recette des exploits.
Thibaut GAGNEPAIN.
Ambros Martin, entraîneur de Györ : « Il reste encore 60 minutes pour se qualifier au Final Four
Ambros Martin, entraîneur de Györ : « Il reste encore 60 minutes pour se qualifier au Final Four. Metz a très bien joué et nous, notre défense n’était pas au niveau de la Ligue des Champions. En attaque, c’était mieux mais ça ne peut pas suffire dans ce genre de match. Maintenant, nous avons une semaine pour préparer le match retour et apprendre de nos erreurs. »
Nora Mork, arrière droit de Györ : « Sur ce premier match du quart de finale, nous pouvons seulement être heureuses d’avoir autant marqué et de n’avoir perdu que d’un but. À un moment, nous étions à -5 et nous sommes revenus. Nous pouvons donc toujours croire à la qualification. Nous nous battrons samedi et une victoire nous suffira pour passer. J’espère aussi que nous aurons une meilleure défense. »
Thierry Weizman, président de Metz : « Cette victoire d’un but aurait été en championnat, j’aurais sauté de joie. Là , je suis très content d’avoir battu Györ, on va pouvoir le marquer sur notre carte de visite, mais je crains que ce ne soit pas suffisant pour le match retour. Et je suis très agacé par l’arbitrage… Peut-être qu’un jour aussi, nous serons des stars et bénéficierons de ces coups de sifflets. »
Marion Maubon, ailière gauche de Metz : « Non, ce n’est pas un exploit ! C’est une belle victoire mais je crois qu’on avait déjà prouvé qu’on pouvait rivaliser avec de grandes équipes européennes. À chaud, je suis même frustré de ne finir qu’avec un seul but d’avance. Il faudra réaliser le match parfait là -bas. »
Béatrice Edwige, pivot de Metz : « Cette victoire d’un seul but est peut-être un mal pour un bien. Ce +1 va nous permettre de rester en alerte à Györ alors que si nous avions eu un avantage de cinq buts, on y serait allé avec la fleur au fusil. On ira là -bas pour jouer crânement notre chance. »
Sladjana Pop-Lazic, pivot de Metz : « On a cru en nous, on a joué sans pression et on a montré qu’on n’était pas une petite équipe. On a aussi prouvé à tout le monde que Buducnost et le Vardar n’étaient pas que l’exploit d’un jour. Metz a grandi. Mais on sait que ce n’était que la première mi-temps, qu’il reste encore soixante minutes et que ce sera extrêmement difficile là -bas. »
Ana Gros, arrière droit de Metz : « On a des regrets parce qu’on menait de cinq buts à quinze minutes de la fin… Mais on s’est battu jusqu’au bout, on a montré qu’on avait peur de personne. On a l’espoir de se qualifier pour le Final Four, c’est pour cela qu’on joue ces matches. Il faudra toujours garder cet objectif en tête. »
Emmanuel Mayonnade (Metz Handball) : « Il faudra aller gagner à Györ »
• Emmanuel Mayonnade, le score final vous laisse-t-il des regrets ? « Pas du tout. Peu de gens auraient donné cher de notre peau avant ce match. On sait ce qu’on a mis en ½uvre pour y arriver et je suis très content de nous et du résultat. Györ n’était pas serein avant de disputer cette rencontre… On voulait être encore en vie après ces soixante minutes, c’est chose faite. On ira en Hongrie avec l’ambition de maintenir cet écart-là . »
• Comment Metz a-t-il fait vaciller ce géant européen ? « On a une équipe de qualité, des joueuses bourrées de talent. Et puis, il y avait cette ambiance magnifique, cette affiche… Le contexte faisait qu’on ne pouvait pas passer à côté. »
• Mesurez-vous l’exploit réalisé ce dimanche ? « On ne pourra véritablement le mesurer que samedi prochain. Il faudra aller gagner là -bas, ou en tout cas ne pas perdre. On se doit de rester mesuré au regard du contexte, avec un match retour qui s’annonce chaud. Au regard de notre parcours, aussi, et des difficultés qu’on a rencontrées cette saison à l’extérieur. »
• Cette victoire vous permet-elle de rêver au Final Four ? « Je pense qu’on peut réussir l’exploit, oui. C’est en tout cas l’intention qui m’animera cette semaine. Il faudra surtout se persuader qu’on a nos chances, qu’on peut gagner là -bas. Ces prochains jours s’annoncent chargés en émotion et j’espère qu’on saura faire preuve de la même légèreté qui nous porte depuis longtemps. »
• Pensez-vous avoir instillé le doute dans les têtes de vos adversaires ? « Un petit peu, je pense. Moins que si on avait gagné de +5 mais quand même. On a marqué 32 buts face à la meilleure défense de la Ligue des Champions. On va travailler sereinement, être le plus studieux possible. J’ai envie de penser qu’un match retour à l’extérieur n’est pas toujours désavantageux. »
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99186] |
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Posté le : 11/04/2017 à 10:20 (Lu 39142 fois) | | | RL du 11/04/2017
Metz Handball peut-il se qualifier pour les demi-finales ?
Les Messines ont créé la sensation, dimanche, en renversant le vice-champion d’Europe aux Arènes (32-31). À cinq jours du match retour à Györ, tous les espoirs sont permis. Et si Metz accédait au Final Four ?

GRAND ANGLE
Le champion de France en titre a fait tomber Györ (32-31), ce cador qui l’avait toujours battu, cet invité quasi incontournable du dernier carré de la Ligue des Champions. Un « demi-exploit » avant un quart de finale retour en enfer. Les Messines peuvent-elles confirmer et rejoindre le Final Four ?
OUI
Parce qu’elles ont les armes pour faire déjouer Györ. Une base arrière éblouissante, une défense d’une autorité inouïe, une vraie justesse tactique… Les coéquipières de Grace Zaadi ont dominé les débats. « La qualité de jeu était du côté messin », tranche le sélectionneur de l’équipe de France, Olivier Krumbholz. « Györ n’a pas déjoué tout seul , enchaîne Emmanuel Mayonnade. On a fait le match nécessaire pour se mettre à la hauteur de l’adversaire. Si on est capable de refaire le même effort, on peut maintenir cet écart. »
Parce qu’elles n’ont pas réalisé le match parfait. Avec un peu plus de réalisme et de précision, Metz aurait pu assommer le double champion d’Europe. Et s’avancer en Hongrie avec un avantage plus conséquent. « Notre prestation est pleine d’imprécisions et d’imperfections, il y a plein de points défaillants. Et à mes yeux, c’est la principale raison d’y croire , reconnaît le technicien messin. Si on avait réussi le match parfait, ce serait compliqué de réitérer la même performance. Mais là , on peut faire encore bien mieux. »
Parce qu’elles y croient. Qui aurait imaginé, il y a six mois, voir Metz jouer la qualification pour le Final Four sur le terrain du vice-champion en titre ? « Pas grand monde…. » Mais cette équipe grandit aussi vite que ses ambitions. Et Budapest, hôte du dernier carré, fait désormais partie de son horizon. « On joue pour ça », résume Ana Gros.
NON
Parce qu’elles n’ont jamais réussi d’exploit à l’extérieur. Les regrets de Podgorica, en octobre (21-19), et de Skopje, en février (23-21), comme la déroute de Budapest (29-23) incitent à la prudence. D’autant que l’enjeu sera colossal pour Györ à trois semaines d’un Final Four à la maison.
Parce que le match retour s’annonce électrique. Impossible d’occulter l’atmosphère dans laquelle vont évoluer les Messines, samedi, dans l’assourdissante Audi Arena. « Les supporters, là -bas, ce sont des malades », prévient Ana Gros qui les a côtoyés entre 2010 et 2012. « On doit pouvoir jouer dans n’importe quelle ambiance , conclut la deuxième meilleure buteuse de la compétition. Et puis, cela reste un terrain de 40 m sur 20 m. Comme tous les autres ! »
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99187] |
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Posté le : 11/04/2017 à 10:24 (Lu 39136 fois) | | | Et aussi dans le rl d'aujourdhui
Retour sur les moments forts de la soirée de Metz face à Györ
Il y a eu du spectacle, du suspense, du talent et des sourires, dimanche aux Arènes. Retour sur les faits marquants d’une soirée mémorable.
Les dernières secondes du match. La vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis dimanche soir. Il reste moins de quinze secondes à jouer aux Arènes et Ana Gros valide la victoire messine sur un but magique. Un missile en pleine lucarne désigné comme le plus beau but de ces quarts de finale aller par la Fédération européenne ! Avec cette dixième réalisation, l’arrière droit slovène inscrit son 80e but en C1 cette saison et se hisse à la deuxième place du classement des marqueuses.
• La défaite de Györ. Elle est à elle seule un petit événement. Les Hongroises n’avaient concédé qu’un seul revers cette saison en Ligue des Champions. C’était au premier tour face aux Danoises du FC Midtjylland, dans un match sans enjeu (27-23). Même refrain en championnat, avec une seule défaite pour Yvette Broch et ses copines.
• Des coups de génie individuels. Citons, pêle-mêle, la magnifique transversale de Laura Glauser, pour une passe de 35 mètres à Camille Aoustin pour le +5 (47e ), le show de Xenia Smits, aussi brillante buteuse que passeuse, la belle entrée de Laura Flippes, pleine de détermination, ou le superbe but d’Orlane Kanor… « en appui, alors qu’on pensait qu’elle ne savait tirer qu’en extension », sourit le président Weizman.
• L’état d’esprit des Messines. « Les filles ont été assez incroyables , salue Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur lorrain. À -2 au score, à quatre contre six en première période, on aurait pu vite flancher. Et à la fin, quand Györ revient, le match aurait pu nous filer entre les doigts… » Ses joueuses n’ont jamais lâché, sûres de leurs forces. « On est peut-être trop gentilles par rapport à elles, qui font parfois du cinéma… Mais tant mieux, car ce n’est pas le jeu que j’aime , insiste Béatrice Edwige. On ira en Hongrie en conquérantes. »
• L’ambiance unique des Arènes. Les 5 150 spectateurs messins ont réduit au silence les 160 supporters hongrois survoltés. En donnant de la voix pendant soixante minutes, eux aussi ont été à la hauteur de l’événement.
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99243] |
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Posté le : 15/04/2017 à 07:11 (Lu 38967 fois) | | | RL du 15/04/2017
A Györ, Metz n’a même pas peur !
C’est le grand soir ! Après son formidable exploit à l’aller (32-31), Metz défie Györ ce samedi, en quart de finale retour de la Ligue des Champions. Sans crainte et avec l’ambition d’écrire un peu plus l’histoire.

Il s’est approché timidement. Sa voix a surpris Grace Zaadi, encore engourdie par le réveil matinal. « Excusez-moi , s’est-il avancé. Vous m’avez offert le plus beau moment de ma vie de spectateur sportif. Je voulais vous le dire. Merci ! » La scène est insolite, touchante aussi. Parce qu’elle se déroule dans le duty-free de l’aéroport de Luxembourg. Parce que ce voyageur, spectateur des Arènes dimanche dernier, a tenu à partager son émotion avec celles qui l’ont fait tant rêver. Elles lui ont offert l’exploit (32-31), il leur a fait cadeau de quelques sourires qu’elles ont baladés jusqu’à Györ…
Sur les bords du Danube, les Messines ont découvert un autre monde. Une ville coquette de 130 000 habitants qui semble vivre pour son équipe de handball féminin. Le blason du club trône d’ailleurs en bonne place à l’accueil de l’hôtel. Et le maire de la commune accompagne le double vainqueur de la Ligue des Champions dans chacun de ses déplacements européens… en jet privé ! Ici, pas de place pour les traditionnels bancs de joueuses. Le généreux sponsor Audi s’affiche sur le bord du terrain avec des sièges baquet en cuir.
Le silence de la superbe Audi Arena, hier à l’heure de l’entraînement, n’a pas trompé les joueuses d’Emmanuel Mayonnade. Elles savent qu’à 19 h, ce samedi, elles affronteront un bruit assourdissant et un adversaire revanchard pour une place dans le dernier carré de la Ligue des Champions. Avant ce quart de finale retour, Metz, le Petit Poucet, s’avance chez le vice-champion d’Europe avec un petit but d’avance. Comme un symbole de sa nouvelle maturité. De sa nouvelle devise. « Avant, on baissait le regard. Maintenant, on les regarde droit dans les yeux », formulait le président Weizman dimanche soir.
« Faire quelque chose de grand »
« On n’a peur de personne » : cette phrase répétée à l’envi depuis quelques semaines résume la philosophie de ce groupe qui vit « en osmose ». Et pour l’heure, la vérité du terrain lui donne raison. Après Buducnost et le Vardar Skopje, bien lancés vers le Final Four, Metz s’est offert Györ, la référence européenne, le grand prétendant au titre.
Le voilà aujourd’hui à soixante minutes d’une prouesse gigantesque. D’une demi-finale européenne qu’aucun club français n’a jamais atteinte. « Il y a beaucoup d’excitation, d’impatience. C ’est dans ces matches-là qu’on devient des patronnes, dans ces moments qu’on devine les grandes joueuses , insiste Béatrice Edwige, déterminée. On a fait quelque chose d’historique en allant en quart. On a continué en battant Györ. Si, aujourd’hui, on se qualifie, on aura fait quelque chose de grand. » Et le plus beau jour de ce voyageur croisé à l’aéroport ne sera plus que le deuxième…
Laura MAURICE.
l’entraîneur Emmanuel Mayonnade livre les clés de la rencontre face à Györ
Dans l’ambiance survoltée de l’Audi Arena, un match nul suffira à Metz pour accéder au Final Four. L’entraîneur lorrain Emmanuel Mayonnade livre les clés de la rencontre.
La défense
Ce match entre les deux meilleures défenses d’Europe se jouera d’abord autour de Béatrice Edwige, le pilier de l’arrière garde messine. Dimanche dernier aux Arènes, les championnes de France avaient impressionné par leur engagement physique dans les un-contre-un et leur solidarité défensive .
L’avis de l’entraîneur : « Le jeu défensif sera très important, cela déterminera notre degré d’agressivité et d’implication. À l’aller, on a obligé nos adversaires à attaquer près du but, à jouer en attaque placée. À six contre six, on a été plutôt bon et en réussite. Mais en infériorité numérique, ça a été parfois plus compliqué… »
La base arrière
Ana Gros, désormais deuxième meilleure buteuse de la compétition, et Xenia Smits, extrêmement précieuse, avaient brillé à l’aller, bien aidées par leur capitaine et demi-centre Grace Zaadi. Metz aura besoin d’une base arrière aussi flamboyante pour faire douter les Hongroises, ce samedi.
L’avis de l’entraîneur : « Grace est la garante de notre projet de jeu offensif. Elle a réalisé les bons enclenchements aux bons moments dimanche et elle a mis les arrières en réussite. C’est collectivement, je crois, qu’on s’en est bien sorti. Aujourd’hui, ce sera évidemment différent. Györ aura essayé de corriger ses erreurs dans son organisation offensive et devrait nous poser davantage de problèmes. »
Le jeu sur grands espaces
C’est l’une des « imperfections » qu’Emmanuel Mayonnade et ses joueuses se sont attachées à corriger cette semaine. Le collectif lorrain avait souffert sur les montées de balles et contre-attaques de Györ.
L’avis de l’entraîneur : « A l’aller, on a été en souffrance sur grands espaces. Elles ont été très fortes et nous ont mis une pression constante dès lors qu’on perdait une balle. Il faudra vraiment être très bon et très discipliné dans l’utilisation du ballon en attaque ainsi que dans les changements attaque-défense. »
Le mental
Dans l’enfer hongrois – une Audi Arena comble, 5 200 supporters survoltés –, la force de caractère et le sang-froid des Messines seront une nouvelle fois mis à rude épreuve.
L’avis de l’entraîneur : « On sait que ça va faire du bruit, que ça va pousser très fort. On va essayer de rester dans notre bulle. Il faut réussir à surpasser cela et s’en servir pour en faire une force. Je suis persuadé que le temps peut jouer pour nous. Si on fait une entame consistante, qu’on reste pas loin au score, on peut les emmener au money-time et alors, la pression peut s’inverser ! »
La. M.
A Györ, Grace Zaadi et Metz veulent « garder la même recette »
Après le petit avantage acquis à l’aller, la capitaine messine Grace Zaadi reste confiante et croit aux chances de qualification de son équipe avant de retrouver Györ ce samedi en Hongrie.
G race Zaadi, Metz possède un but d’avance (32-31) avant ce quart de finale retour en Hongrie. Un avantage psychologique ? « C’est toujours une bonne chose de posséder une avance, même si elle est petite. On a déjà montré qu’on pouvait retourner une situation donc ce but n’est vraiment pas une garantie, ce sera très dur. On ne peut certainement pas se reposer sur cet acquis. Gagner chez nous est une très bonne chose, maintenant, il faut essayer de gagner à Györ. »
• Le match aller aux Arènes vous laisse-t-il des regrets ? « Tout le monde me parle de regrets mais on aurait aussi pu perdre ce match. On est dans la bonne situation, Györ aura de la pression. On a mal joué, mal négocié certaines actions de jeu, quelques coups de sifflet des arbitres peuvent être discutables mais au final, on ressort avec une superbe victoire devant notre public. C’est vrai qu’on était à +5 à la 47e minute, on aurait pu leur faire encore plus mal. »
• Un exploit en appelle un autre… « Bien sûr ! L’exploit, c’est de se qualifier pour le Final Four. On en est capable. Avec ce qu’on a montré au match aller, on peut vraiment faire douter cette équipe de Györ. Il faudra être à 100 % pendant 60 minutes, c’est la difficulté. Ce match-là , ça va être un très très gros combat. »
• Quelles sont les clés de ce quart de finale retour ? « Une grosse grosse défense, comme à l’aller. On a eu un peu de temps pour corriger ce qui n’allait pas, regarder et analyser les vidéos avec Manu (Mayonnade). Je n’ai pas trop peur concernant l’attaque car on a produit du jeu, on était performante, réaliste. Il faudra bien sûr rééditer ça. »
« Jouer notre coup à fond »
• Que serait le match parfait ? « Je pense que le match parfait n’existe pas. Il faut gagner et rien d’autre. Les Hongroises étaient déjà méfiantes avant de venir aux Arènes. Cela fait quelques matches de Ligue des Champions où l’effet de surprise ne marche plus quand on parle de Metz. »
• Comment sentez-vous vos coéquipières à quelques heures du coup d’envoi ? « Détendues, concentrées, relâchées. Je n’ai pas senti de pression particulière au match aller et je n’en sens pas depuis qu’on est en Hongrie. On va jouer notre coup à fond, tout donner pour se qualifier au Final Four. Ce serait vraiment fabuleux. »
• Votre préparation a-t-elle évolué depuis ce match aller ? « On n’a rien changé à nos habitudes, à notre façon de nous entraîner. On ne va pas innover, on va garder la même recette et remettre les mêmes ingrédients. »
N. K.
Les Messines ont leur petit rituel...
Les Messines auront besoin d’un soupçon de chance ce samedi soir contre Györ. Florilège de leurs petites superstitions.
La chance sourit généralement aux audacieux. Les Messines devront l’être ce samedi soir lors de leur quart de finale retour de Ligue des Champions dans la majestueuse Audi Arena hongroise.
Par superstition ou par habitude, les championnes de France en titre cultivent de petits rituels d’avant ou d’après match, des superstitions plus ou moins insolites. Petite sélection non exhaustive.
Évacuer la pression, s’aérer l’esprit. Toutes les manières sont bonnes pour, l’espace d’un instant, ne plus penser au match à jouer et faire le vide dans la tête. Pour d’autres, les superstitions font partie intégrante du paysage. Laura Glauser en est la parfaite illustration. « Quand je me prépare, j’ai tout un petit rituel que je respecte à la lettre », sourit la gardienne. En commençant par sa gauche pour finir par sa droite, l’internationale française enfile « d’abord mes genouillères puis mes chaussures et enfin mes lacets. » La demi-centre Grace Zaadi tient à garder tous ses petits secrets, « ce sont des choses assez personnelles dans ma routine ».
Son petit jardin secret.
Pour l’ailière Camille Aoustin, pas de secret. Un petit moment de détente est nécessaire avant un match aux Arènes : « je joue généralement à la PlayStation pour ne pas trop déjà penser à la rencontre. Des jeux de football américain, de basket. Ensuite, comme beaucoup de filles, j’écoute de la musique juste avant la rencontre et pendant l’échauffement j’aime bien toucher la balle avec les pieds, faire quelques jongles. » Une footeuse cette Camille.
Tamara Horacek porte, quant à elle, toujours son porte-bonheur, « une chaîne qui représente beaucoup ».
Col relevé à la Cantona pour le coach
Et Emmanuel Mayonnade dans tout ça ? « Très peu de rituels me concernant. J’en ai eu à une époque mais j’ai stoppé. Ça m’énervait de tout porter sur ça. Je suis plus serein, plus détendu sans » , avoue l’entraîneur mosellan. Son petit col levé façon Eric Cantona en match, un petit rituel ? « Je n’ai pas fait gaffe mais les cols baissés je n’aime pas trop. » Un hommage pour ce fan de Manchester United.
N. K.
Mesdames, le Final Four vous attend !
À soixante minutes d’écrire une nouvelle page de son histoire. La plus belle. Un doux rêve pour Metz, qui peut devenir réalité ce samedi dans l’Audi Arena. Les Arènes, elles, se souviendront longtemps de ce 9 avril et de ce vent de folie dans les travées de l’antre messin. L’exploit devant les Hongroises de Györ à l’aller (32-31) restera dans les mémoires. Tant pis pour les absents qui pourront consulter le livre d’or du club. Ce dimanche-là , le petit avait l’appétit d’un ogre. La recette concoctée par Emmanuel Mayonnade et ses joueuses a régalé l’Europe du hand. Au menu épicé, sa défense rugueuse (le plat du chef). Ajoutez à cela son arrière droit slovène Ana Gros (10 buts), bouillante dans la marmite des Arènes. Saupoudrez le tout d’une part de réussite et ces filles surprenantes vous ont concocté leur recette maison. Difficile à digérer pour Györ et ses stars. Le double vainqueur de la Ligue des Champions aurait même pu prendre le bouillon tant les ingrédients proposés s’étaient parfaitement mariés.
À l’heure d’écrire ces quelques lignes, un petit but sépare les deux clubs avant le match retour ce samedi soir. Infime mais porteur de fortes espérances. Györ s’en est plutôt bien sorti au moment de régler la première addition. La marque des grands finalement.
Pour Metz, l’opportunité est belle d’ajouter cette ligne dorée qui le ferait entrer dans une autre dimension. Un Final Four à Budapest vous attend, Mesdames.
Nicolas KIHL.
Emmanuel Mayonnade connaît les lieux
Alors entraîneur de Mios, Emmanuel Mayonnade avait profité de vacances en Hongrie pour assister à un entraînement de Györ. « J’avais dû passer le contrôle de sécurité et expliquer que je connaissais le coach… Et huit ans plus tard, me voilà ici avec mon équipe », souriait le technicien messin hier au moment d’entrer dans l’Audi Arena.
Le bonjour de Broch
Un visage bien connu des Messines est passé avant l’entraînement des Lorraines à l’Audi Arena ce vendredi soir. Le pivot néerlandais Yvette Broch, ex de la maison lorraine, a échangé avec ses copines et anciennes partenaires. Un moment sympathique avant des retrouvailles sur le terrain qui s’annoncent chaudes.
Gros double la mise
Désignée meilleure joueuse du mois de février en LFH, l’arrière droit de Metz Ana Gros signe le doublé en terminant une nouvelle fois en tête des suffrages en mars. Elle a recueilli 56,3 % des suffrages, et devance Stine Oftedal et Ekaterina Vetkova. La Slovène pourrait prendre la tête du classement des buteuses de la Ligue des Champions. Elle est actuellement deuxième, à une unité de Penezic (Vardar Skopje).
57 Messins à Györ
Les Messines pourront compter sur leurs supporters, ce samedi en Hongrie. Après quatorze heures de route, ils seront 57 à Györ pour pousser leurs favorites vers un nouvel exploit. Seront-ils entendus dans une Audi Arena qui affichera complet avec 5 200 fans ? Là aussi, il s’agirait d’un autre exploit. Cette fois en tribunes.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99246] |
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Posté le : 15/04/2017 à 07:46 (Lu 38957 fois) | | | Et aussi dans le RL d'ajourd'hui
Ayglon : « Les Messines ont un bon coup à jouer »
Camille Ayglon venait de signer à Bucarest, l’année dernière, quand le club roumain a battu Györ en finale de la Ligue des Champions à la surprise générale. L’ancienne Messine sera « de tout c½ur » avec le champion de France, ce samedi devant sa télévision. « Même si j’ai une âme de supportrice, je pense vraiment que Metz a un coup à jouer. Elles jouent vraiment bien cette année. Elles mettent énormément d’agressivité en défense et d’engagement physique. Elles ont fait déjouer Györ comme peu ont réussi à le faire , observe l’arrière de l’équipe de France. La pression sera du côté des Hongroises dans ce match. C’est une position sympa pour Metz. Ce sera malgré tout très compliqué parce qu’en face, il y a énormément d’expérience, des filles qui ont tout gagné en sélection nationale. Mais l’équipe messine a pris en maturité, il y a de très bonnes joueuses à chaque poste et elles jouent ensemble depuis longtemps. Metz est à sa place en quart de finale ! »
Gros double la mise
Désignée meilleure joueuse du mois de février en LFH, l’arrière droit de Metz Ana Gros signe le doublé en terminant une nouvelle fois en tête des suffrages en mars. Elle a recueilli 56,3 % des suffrages, et devance Stine Oftedal et Ekaterina Vetkova. La Slovène pourrait prendre la tête du classement
des buteuses de la Ligue des Champions. Elle est actuellement deuxième, à une unité de Penezic (Vardar Skopje).
Le bonjour de Broch
Un visage bien connu des Messines est passé avant l’entraînement des Lorraines à l’Audi Arena ce vendredi soir. Le pivot néerlandais Yvette Broch,
ex de la maison lorraine, a échangé avec ses copines et anciennes partenaires. Un moment sympathique avant des retrouvailles sur le terrain qui s’annoncent chaudes.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99281] |
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Posté le : 16/04/2017 à 08:32 (Lu 38880 fois) | | | RL du 16/04/2017
Metz a le c½ur gros après sa défaite en quart de finale de la Ligue des Champions
L’aventure européenne des Messines a pris fin en quart de finale ce samedi soir en Hongrie. Malgré leur petit avantage du match aller, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade sont tombées sur un Györ trop fort (28-22).
Des mines tristes, déconfites pour certaines, des larmes pour d’autres. Dans le bus ramenant les Messines à leur hôtel, il n’y avait plus un bruit. Thierry Weizman a pris le micro pour faire revivre ses joueuses, abattues par leur élimination en quart de finale de la Ligue des Champions samedi devant Györ (28-22). Le président a réconforté ses filles par quelques mots : « Je ne suis pas déçu, je tenais à vous féliciter pour votre parcours. On a franchi un cap. J’en suis convaincu, votre progrès est énorme, on est à notre place. Merci pour tout. »
De quoi redonner un peu de baume au c½ur aux Lorraines qui ont encore d’autres sommets à gravir en cette fin de saison. La montagne hongroise était trop haute. Même avec ce petit but en plus acquis à l’aller (32-31). Györ ne pouvait pas passer à côté cette fois. La pression était énorme sur les épaules de Nora Mork et de ses coéquipières. Un final Four en jeu, à Budapest… Une élimination des Hongroises aurait été une catastrophe pour ce club rempli de stars.
« Györ a été supérieur »
Metz, lui, n’a pas été au niveau qu’il espérait. « Je suis rempli de regrets, on est passé à côté, avoue l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Contre une équipe de cette stature, chaque erreur se paie cash. On devra apprendre de ça mais on peut être fier de notre parcours même si on est tous déçus. » « Györ a été supérieur sur ce match retour », affirme l’arrière droit slovène Ana Gros, éblouissante au match aller (10 buts) mais sur courant alternatif (4/9) ce samedi dans l’Audi Arena.
Dans une salle assourdissante, bouillante, déroutante, Laura Glauser avait préparé les boules-quies. Six arrêts en dix minutes, de quoi créer le doute dans les têtes adverses. Pas dans celles de la Brésilienne Amorim (7/8) et de la Néerlandaise Nycke Groot (6/7).
« On se devait de produire plus, de les faire déjouer. De jouer un hand plus collectif. On a connu trop d’indiscipline, de déconcentration, de crispation », regrette le coach messin.
Györ a toujours fait la course en tête (6-4, 15e puis 14-10, 26e ), mis à part lors de l’ouverture du score de Xenia Smits. Les joueuses de Ambros Martin n’ont jamais été poussées dans leurs retranchements. Et la gardienne norvégienne Kari Grimsbo a excité ses supporters avec ses 11 arrêts. « On a eu quelques petites opportunités qu’on n’a pas su saisir. »
Metz apprendra de ce quart de finale retour. La grande Anita Gorbicz, 35 ans, a enterré en fin de partie les minces espoirs de Grace Zaadi et des siennes (23-19, 48e , 26-20, 54e ). Comme un symbole, l’ancienne lorraine Yvette Broch a porté le coup de grâce en signant le dernier but hongrois. « I l faudra se relever très vite et se servir de ce match. » La fin de saison peut encore se terminer en apothéose.
Nicolas KIHL.
les réactions après Györ-Metz
Emmanuel Mayonnade, entraîneur de Metz : « On aspirait à mieux ce soir, à produire plus de choses, un handball plus collectif que ce qu’on a pu montrer. On a laissé nos adversaires partir trop vite et trop loin devant. Et après, le match n’est plus le même. On n’a pas réussi à les faire douter autant qu’on le voulait et il y a beaucoup de déception pour nous. Il nous a manqué un petit peu de tout, de discipline, de concentration. Il y avait peut-être un peu de crispation aussi. Plein de petites choses qui nous coûtent très cher au final. »
Ana Gros, arrière droit de Metz : « Györ a été plus fort que nous aujourd’hui et seulement aujourd’hui. Il faut l’accepter et y travailler. C’est dommage de ne pas avoir réussi à se qualifier, on y croyait vraiment. Mais avec l’écart à la mi-temps, c’était très compliqué de revenir. Contre une équipe comme celle-là , chaque erreur coûte cher. On a malgré tout fait de belles choses dans cette compétition, on peut être fier de nous. »
Ailly Luciano, ailière droit de Metz : « A la 28e minute, j’avais déjà compris que c’était fini pour nous. On a été bousculé par la constance de Györ. C’est une grande équipe, elle a l’expérience et elle n’a jamais lâché l’avantage qu’elle avait pris. Et cette saison, à l’extérieur, on n’a jamais réussi à reproduire ce qu’on était capable de faire à domicile. »
Grace Zaadi, capitaine de Metz : « On y a cru, on savait qu’on pouvait les bousculer. Et même si c’était Györ en face, on a rivalisé avec cette équipe. Certains clubs viennent ici pour ne pas prendre une soufflante, nous, on venait chercher une victoire. Je crois que les Hongroises n’étaient pas complètement sereines à l’approche de ce match. On est très déçu mais j’espère que dans quelques jours, on pourra se féliciter du parcours qu’on a réalisé. Même si c’est difficile à chaud… On a rempli l’objectif en allant en quart, mais on est des filles gourmandes, on en veut toujours plus, et c’est bien d’avoir cet état d’esprit là . »
Thierry Weizman, président de Metz : « Il n’y a pas de quoi rougir. On est tombé sur plus fort que nous, simplement. Il aurait fallu que Metz réalise deux fois le même match pour se qualifier. On n’a pas su reproduire ce qu’on avait montré à l’aller. On a atteint les quarts de finale grâce à un très beau parcours, et au final, on veut toujours plus. Mais aujourd’hui, c’était un peu au-dessus de nos forces. »
Eduarda Amorim, arrière gauche de Györ : « On n’a pas joué le plus beau handball du monde. Mais aujourd’hui, il n’était question que de volonté et de combativité. »
« Beaucoup de déception »
• Marion Maubon, que ressentez-vous après cette élimination en quart de finale ? « Beaucoup de déception parce qu’on savait qu’on devait livrer le match parfait et on a échoué. En face, on a vu un grand Györ qui nous a fait déjouer. Le Final Four était mine de rien devenu un objectif même si on connaissait la difficulté. Mais on est toutes des compétitrices, on voulait mieux faire. C’est difficile à encaisser. »
• Qu’a-t-il manqué lors de ce match retour en Hongrie ? « Des performances individuelles en défense et en attaque. Une émulation collective aussi. On ne les a pas assez fait déjouer, pas assez poussé dans ce qu’elles savaient ne pas faire. Elles étaient trop dans leur confort. »
• La salle, l’enjeu d’une place dans le Final Four a-t-il un peu paralysé l’équipe ? « Non, je ne pense pas, on savait à quoi s’attendre. On s’était préparé à une salle bouillante, un public ultra-chaud. Après, peut-être que ça a joué un peu dans les têtes mais bon, on n’a pas perdu là -dessus ce soir. »
• La belle aventure européenne est terminée, il ne faut pas oublier le positif… « On est toutes conscientes que peu de monde nous attendait à niveau là . On se prête au jeu, on avait envie de plus après notre victoire à l’aller. On peut être fier de ce qu’on a montré, de notre beau parcours même s’il nous laisse sur notre faim. »
• La maigre avance du match aller (32-31) n’a pas suffi… « Je ne suis pas sûre que ça aurait changé quelque chose d’avoir plus de buts d’avance avant de venir en Hongrie. J’ai toujours un peu peur de ce genre de scénario sur un match retour car il y a souvent un décalage émotionnel. L’équipe qui doit remonter peut se survolter et l’autre peut se relâcher en croyant que ça suffira, en gérant. »
N. K.
« On ne perd jamais à cause des arbitres »
Comme au match aller, les Messines gardent l’arbitrage de cette rencontre en travers de la gorge. Mais les décisions du duo roumain, parfois discutables, n’expliquent pas tout.
La Ligue des Champions pouvait-elle se permettre de perdre la dernière équipe hongroise encore en course à trois semaines d’un Final Four à Budapest ? Cette question, tout le camp messin se l’est posée, ce samedi à Györ. L’arbitrage avait été pour le moins discutable, la semaine dernière aux Arènes. Il n’a pas franchement fait l’unanimité, hier. « Je n’ai pas l’impression d’avoir été mieux traitée, non. Je ne suis pas satisfaite du tout des arbitres. Ce sont des m**** », réagissait à chaud Grace Zaadi, remontée.
Au coup de sifflet final, Thierry Weizman n’a pas attendu la fin du protocole pour aller toucher quelques mots au duo roumain en plein milieu du terrain. « Je leur ai dit : "excellent match". Elles le prendront comme elles le veulent », ironisait le président messin, plus calme toutefois qu’après le match aller. « On ne prête qu’aux riches », avait-il dénoncé dimanche dernier aux Arènes.
« Peut-être qu’on favorise les gros »
« Aujourd’hui encore, on n’a vraiment pas été aidé , soufflait Ana Gros, abattue. Je ne veux pas m’étendre sur le sujet mais on a dû se battre contre Györ et contre l’arbitrage… Exactement comme au match aller. » L’arrière droit slovène a été sanctionnée de deux exclusions temporaires successives, l’une pour une faute en défense, l’autre pour être rentrée trop tôt sur le terrain après avoir été soignée. La sanction, justifiée, a suscité une longue discussion entre Ailly Luciano, son entraîneur Emmanuel Mayonnade et la déléguée de la Fédération européenne. Qui n’a fait qu’augmenter le sentiment d’injustice qui suit les Messines depuis maintenant une semaine. « Peut-être que dans un contexte comme celui-ci, on favorise les gros… Surtout avec un Final Four à la maison », renchérissait la capitaine Grace Zaadi.
Alors, oui, Metz n’a pas été aidé par l’arbitrage… Györ en a parfois profité avec un bluff qui témoigne de son expérience des grands rendez-vous. Mais cela n’explique pas tout. Le champion de France en titre a d’abord failli seul. « On ne perd jamais un match à cause des arbitres », insiste Ailly Luciano.
Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont été dominées dans les grandes largeurs sur grands espaces. Dépassées, prises de vitesses par Nora Mork et ses copines. Elles ont souffert en attaque placée. Et la base arrière, si flamboyante six jours plus tôt, n’a pas su exister. « On pourra dire que les arbitres ont sifflé beaucoup de passages en force, se demander ce que serait un Final Four à Budapest sans aucune équipe hongroise (le FTC avait été éliminé quelques minutes plus tôt par Bucarest). Les arbitres sont humains et peuvent être influencés par plein de choses , reprend l’ailière néerlandaise. Mais on aurait pu gagner si on avait tout fait pour. Ce soir, on a tout donné mais on n’a pas tout fait. »
Metz est surtout tombé sur plus fort que lui. « On aurait aimé un meilleur arbitrage mais on a aussi les balles à -3 pour revenir et on ne les utilise pas. C’est avant tout de notre faute », tranche Thierry Weizman. « La déception est immense. Mais il faudra qu’on apprenne quelque chose de ce match », conclut Ana Gros.
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99299] |
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Posté le : 18/04/2017 à 08:16 (Lu 38760 fois) | | | RL du 18/04/2017
Metz Handball : et maintenant ?
Metz a dit adieu à ses rêves de Final Four, samedi à Györ. Un nouveau défi attend désormais le champion de France, qui devra se relever pour conserver son titre et revivre l’aventure européenne la saison prochaine.
Un jour, sans doute, Metz réussira là où il a échoué samedi. Et ce jour-là , il espère le voir venir « très très vite ». En quart de finale de la plus belle des Coupes d’Europe pour la première fois, le champion de France en titre a touché du doigt un Final Four qui s’est toujours refusé aux clubs français. La déception est aussi grande que les espoirs nés de ce parcours européen. Et maintenant ?
Réussir le doublé Coupe-championnat
Les Messines peuvent encore réaliser tous leurs objectifs de début de saison. Le contrat est rempli sur la scène européenne, restent les play-off du championnat et le dernier carré de la Coupe de France. Pour un doublé que le club n’a plus réussi depuis 2013 ! « Il ne faut pas se satisfaire de cette Ligue des Champions, ni en sortir trop marqué », rappelle le président Thierry Weizman. « J’ai dit aux filles, après la défaite, qu’elles ne devaient pas s’en vouloir. Il va falloir se relever très vite et se servir de tout cela , insiste l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Il nous reste deux très grosses compétitions. Il faut aller au bout des choses maintenant. »
Renforcer la base arrière
Côté jardin, Metz continue sa quête de la perle rare. Le club recherche une arrière étrangère polyvalente, expérimentée, internationale… Pour compenser le départ de Tamara Horacek à Issy-Paris et, surtout, renforcer une base arrière qui a peiné à Györ. « On a des pistes… Il faut vraiment qu’on muscle ce secteur de jeu , reconnaît Weizman. On a besoin au moins d’une rotation supplémentaire. »
Confirmer sur la scène européenne
Avec une dernière recrue de choix et les prolongations d’Ana Gros, Xenia Smits et Grace Zaadi, les Messines devraient avoir toutes les cartes en main pour confirmer leur nouveau statut européen. « Vivre des choses comme ça, c’est assez extraordinaire , savoure Mayonnade. Il faut tout faire pour revenir très très vite en Ligue des Champions. » Cela passera, bien sûr, par un 21e titre de champion de France début juin. « Il faudra peut-être aussi essayer de l’approcher et de la vivre un peu différemment », réagissait à chaud le technicien messin, samedi, à Györ.
Voir plus loin
Si Metz décroche son ticket pour la C1, les quarts de finale s’imposeront vraisemblablement comme un objectif et une suite logiques. Mais la plupart des joueuses rêvent désormais plus grand… « Il ne faut pas se leurrer, on ne rivalisera jamais avec le budget d’Audi. Mais on va gagner en expérience, en cohésion de groupe et en faisant un petit pas tous les ans, ça devrait le faire », sourit Ailly Luciano. « On a beaucoup appris de cette Ligue des Champions. Maintenant, on va prendre les objectifs les uns après les autres », conclut Thierry Weizman.
Laura MAURICE.
Metz est « un peu passé à côté » d’après Camille Aoustin
Camille Aoustin et les Messines sont tombées sur plus fort contre Györ (28-22) samedi en quart de finale retour de la Ligue des Champions. Déçue, l’aillière gauche pense déjà à la remobilisation pour la suite de la saison.
après l'élimination en ligue des champions Handball : Metz est « un peu passé à côté » d’après Camille Aoustin
Camille Aoustin et les Messines sont tombées sur plus fort contre Györ (28-22) samedi en quart de finale retour de la Ligue des Champions. Déçue, l’aillière gauche pense déjà à la remobilisation pour la suite de la saison.
C amille Aoustin, que ressentez-vous après cette élimination en quart de finale de la Ligue des Champions ? « Quand tu touches du doigt quelque chose d’aussi fort, d’aussi grand, que tu es à 60 minutes de recréer un exploit contre une des meilleures équipes d’Europe et de te qualifier pour le Final Four, c’est très frustrant, très décevant de ne pas y être arrivé. J’étais touchée, comme toute l’équipe. »
• Vous n’avez pas réussi à livrer le match que vous espériez en Hongrie… « C’est vrai, on est un peu passé à côté. Györ a été meilleur, c’est incontestable, il n’y a rien à dire. Les performances individuelles du match aller nous ont manqué. Collectivement, ça s’est ressenti, on a commencé à perdre la confiance qu’on avait après notre victoire chez nous. Györ était toujours devant, on n’a pas réussi à les faire douter. »
« Je ne m’entendais plus respirer »
• Que vous a-t-il manqué ? « Un peu de tout. On ne peut pas cibler une chose en particulier. On savait qu’on se devait d’être excellent dans tous les domaines du jeu. Le public hongrois a aussi certainement joué un rôle dans ce match. J’étais un peu choquée à l’entrée des joueuses, je ne m’entendais plus respirer. On était prévenu de cette ambiance de dingue, de cette ferveur des supporters, c’était incroyable du début à la fin. Györ évolue dans un autre monde. »
• Revivre une si belle aventure ne se représentera peut-être pas pour vous qui ne serez plus à Metz l’an prochain… « C’est vrai, on ne sait jamais de quoi est faite la suite d’une carrière. Je suis en attente pour l’instant. J’ai des contacts mais rien ne m’intéresse pour le moment. »
• Votre président Thierry Weizman estime que Metz est à sa place… « On peut être fier de notre parcours. On ne peut pas nous blâmer d’avoir perdu contre Györ. Ce qu’on a réalisé est historique pour le club. La marche était juste trop haute sur ce quart de finale retour. Peut-être que si on avait hérité d’un autre adversaire que Györ, on aurait pu espérer aller au Final Four… »
• Il reste des objectifs forts en cette fin de saison… « Le championnat et la Coupe. Il faudra prendre le temps pour digérer cette élimination. C’est certain qu’on va y repenser par moments mais il faut surtout positiver. Se dire qu’on a fait un beau parcours. Faire douter Györ, ce n’est pas donné à tout le monde. »
• Sur quoi s’appuyer pour rebondir ? « Sur cette belle aventure qu’on a vécue tous ensemble. Ça nous a encore plus renforcés. On doit garder le positif et oublier le négatif. Il faut vite se remettre au travail, remettre la même motivation, la même abnégation. On était sur une belle dynamique en championnat, on doit continuer sur cette lancée. »
Nicolas KIHL.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99320] |
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Posté le : 20/04/2017 à 07:05 (Lu 38640 fois) | | | RL du 20/04/2017
Metz sans la manière à Dijon
Les Messines ont résisté au retour de Dijon, ce mercredi, pour s’imposer aux forceps (26-22). Après cette victoire poussive, le leader retrouvera la formation bourguignonne en quart de finale des play-off.
Metz a eu droit à une petite frayeur, ce mercredi à Dijon. Le leader s’est imposé en toute fin de partie, aux forceps (22-26), après avoir résisté à un retour tonitruant des Bourguignonnes.
Dijon était resté dans le coup (7-7, 11e ) jusqu’à ce la machine mosellane se mette en route, emmenée par une Ana Gros impériale (6 buts dans les 16 premières minutes). Face à l’arrière droit slovène, les filles de Christophe Maréchal ne trouvaient pas la solution. Pop-Lazic et Smits se mettaient au diapason et le champion de France en titre infligeait un 6-0 aux Dijonnaises (7-13, 20e ).
Emmanuel Mayonnade faisait alors souffler ses cadres. Le niveau messin s’en ressentait et le CDB en profitait. Le premier but de Millot et deux coups de canon de Kpodar, l’ex-Messine, laissaient espérer le Palais des sports (10-13, 24e ). Les Lorraines profitaient d’un temps mort pour se remettre la tête à l’endroit et enfoncer les coéquipières de Léa Terzi dans les dernières minutes du premier acte. Un 4-0 conclu par l’ancienne Dijonnaise, Béatrice Edwige, donnait un confortable matelas à Metz à la pause (10-17, 30e ).
Le festival de Le Borgne
Les Dijonnaises allaient alors montrer leur plus beau visage et faire douter l’ogre messin. Kpodar sonnait la révolte. Terzi, Deroin et Skolkova lui emboîtaient le pas. Un 4-0 qui ramenait les Bourguignonnes à trois longueurs (14-17, 35e ). Le ton était donné.
Si la puissance de Smits et Gros redonnaient de l’air à Metz (14-20, 38e ), Dijon jouait libéré. Surtout, dans les cages, Léna Le Borgne démarrait un festival bluffant, avec 9 arrêts entre la 30e et la 45e. Sylla répondait à Horacek (20-23) et Le Borgne enchaînait à nouveau trois arrêts consécutifs pour faire monter l’ambiance. Deroin, d’un subtil lob à l’aile, puis Sylla, d’un magnifique kung-fu sur une longue passe de Frey, créaient un vrai frisson dans les rangs messins et revenaient à un but (22-23, 58e ) !
Emmanuel Mayonnade posait un temps mort salvateur. Dans les dernières secondes, ses joueuses faisaient parler leur expérience pour enterrer les espoirs adverses (22-26, 60e ). Cette victoire messine entérine la huitième place de Dijon au classement, et donc le double affrontement entre ces deux mêmes formations en quart de finale des play-off.
K. B.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99345] |
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Posté le : 23/04/2017 à 09:00 (Lu 38450 fois) | | | RL du 23/04/2017
Metz sans trop se forcer
ne mi-temps maîtrisée, une seconde gérée. Metz a déroulé pour venir à bout de Nantes (32-25) ce samedi soir lors de la dernière journée de la phase régulière. Place à la demi-finale de Coupe de France mercredi.
Le match
La table de marque n’était pas bien réglée samedi soir. Gentiment chahutée par le public des Arènes pour des erreurs sur le score (à trois reprises quand même), elle s’est vite ressaisie pour garder le calme et éviter la confusion générale. Côté terrain, les Messines n’ont pas connu de problème technique pour cette clôture de la phase régulière du championnat de France.
Nantes avait tenu tête aux championnes de France en titre au match aller (22-22). Cette fois-ci, les joueuses de Jan Basny n’ont pas fait le poids (32-25) sur le retour. Une première période maîtrisée de la part des joueuses d’Emmanuel Mayonnade (17-10 à la mi-temps) puis un léger relâchement en seconde. Tout dans la gestion et sans conséquence sur l’issue finale.
Metz est fin prêt pour attaquer ses grosses échéances. Elles débutent dès mercredi (20h45) dans son antre face à Toulon en demi-finale de Coupe de France. Puis, il sera temps de penser à Dijon pour le début des quarts de finale de play-offs. Sacré programme.
La joueuse
Marina Rajcic. On a souvent entendu la fameuse chanson des Gipsy Kings "Marina" pour saluer les arrêts de la gardienne monténégrine. Marina Rajcic en était déjà à 11 arrêts sur 21 tirs à la mi-temps (7 parades au retour des vestiaires). De quoi dégoûter la puissance de frappe des Nantaises. En face, la Vosgienne Gervaise Pierson, ovationnée pour son retour en Moselle, n’a pas tenu la comparaison. Passée par Yutz et Metz, elle a repoussé seulement trois tirs.
Les statistiques
Presque un sans-faute. 5/5 pour la Néerlandaise Aily Luciano et 7/8 pour Marion Maubon. La vie est belle à l’aile à Metz. Les deux Mosellanes ont profité des relances rapides de leur gardienne, des pertes de balles nombreuses des Nantaises (13), des largesses aussi pour s’envoler vers le but adverse. Avec calme et sang froid.
Les déclarations
De Marion Maubon, ailière gauche de Metz : « On a su bien gérer nos temps forts et faibles. Ça reste une très bonne équipe en face, ce match n’était pas simple. C’était important de gagner par rapport à notre match aller (22-22). On leur a montré notre vrai visage. On va peut-être retrouver Nantes en play-off donc c’est plutôt une bonne chose de nous faire respecter devant notre public. On arrive maintenant dans une période avec des matches couperets, on a pris de la confiance. »
De Gervaise Pierson, gardienne de Nantes : « C’est toujours très compliqué de voyager à Metz. Elles avaient à c½ur de retourner le truc par rapport à leur match contre Dijon et contre nous. Ce soir, je suis contente de l’accueil du public pour mon retour en Moselle et très heureuse de revoir des visages familiers. Peut-être qu’on sera amenées à revenir aux Arènes un peu plus tard… »
Nicolas KIHL.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99387] |
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Posté le : 26/04/2017 à 11:15 (Lu 38330 fois) | | | RL du 26/04/2017
Metz joue sa place en finale contre Toulon
Les Messines abordent leur premier match couperet du printemps, ce mercredi aux Arènes. Contre Toulon, elles jouent une place en finale de la Coupe de France, programmée le 27 mai à Paris.
Fini de plaisanter. Après avoir bouclé sa saison régulière de Ligue féminine avec deux matches sans enjeu, Metz entame, ce mercredi contre Toulon, son sprint final. Celui qui peut le mener jusqu’à un doublé national qui viendrait couronner une saison jusque-là très enthousiasmante.
GRAND ANGLE
« On est dans la dernière ligne droite, confirme l’entraîneur lorrain Emmanuel Mayonnade. Tous les efforts consentis en amont nous ont permis de nous mettre en bonne position mais c’est maintenant que les titres se jouent et qu’il faut gagner des choses. » Comme une huitième Coupe de France dont ses joueuses ne sont plus très loin. À deux marches précisément, dont une dernière prestigieuse à l’AccorHotels Arena de Paris.
« Bercy est un lieu incroyable, la maison du hand français, estime le technicien. Et je trouve ça formidable qu’on réunisse sur une journée des équipes départementales, régionales et nationales. J’avais vécu ça l’an dernier en tant que spectateur et je me souviens que voir une finale Brest-Toulon m’avait vraiment fait ch… Je n’ai jamais vécu cet événement en tant que coach. »
« J’en appelle à un maximum d’humilité »
Le rendez-vous peut être pris dès ce soir. Pour cela, une seule condition : que ses Messines s’imposent face aux Toulonnaises. Elles y sont déjà parvenues à deux reprises cette saison, à chaque fois très largement : 35-16 sur la Rade, 33-16 aux Arènes. De quoi pavoiser avant la troisième manche ?
« Non et j’en appelle à un maximum d’humilité, prévient Mayonnade. Sur ces deux matches, Toulon n’a jamais été au complet. Là , ce sera le cas et on a vu ce que ça pouvait donner à Nantes début avril (22-22). » Depuis, les coéquipières de Laurène Catani restent néanmoins sur une lourde défaite à domicile devant Brest (13-25)...
« C’est un adversaire face auquel nous n’arrivons pas à dérouler notre jeu, justifie l’entraîneur varois Thierry Vincent. Après nos résultats contre les Messines cette année, je ne vais pas dire qu’elles nous conviennent mieux mais, au moins, on peut jouer et courir… On ne sera évidemment pas favori mais on fera tout pour les ennuyer le plus longtemps possible. »
Avec une défense en stricte voire en double stricte comme cela a déjà été le cas ? « Elles peuvent aussi nous proposer du 6-0 ou du 5-1 et ont des joueuses de qualité , reprend Mayonnade. Je pense à Jurisic, Van Olphen et Catani à l’arrière, Tandjan au pivot ou à la gardienne Léa Serdarevic qui a été appelée en équipe de France A’récemment. Ce ne sont pas que des paroles : nous sommes vraiment méfiants. »
La preuve, deux séances vidéos ont été organisées cette semaine, comme cela avait été le cas avant le quart de finale de Ligue des Champions contre Györ. Cette fois, la rencontre est moins prestigieuse mais peut déboucher sur une finale. Metz a vue sur Bercy.
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99388] |
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Posté le : 26/04/2017 à 11:18 (Lu 38327 fois) | | | Et également
contre Metz, Toulon « ne peut que mieux faire » d’après Laurène Catani
La demi-centre de Toulon, Laurène Catani, se rappelle bien des deux défaites (16-35 puis 33-16) subies cette saison contre Metz. Sans que cela ne l’empêche de croire en une victoire ce mercredi.
• Laurène, Toulon n’a pas eu de chance au tirage en héritant d’un déplacement à Metz en demi-finale de la Coupe de France , non ? « En étant dans ce carré final, on n’allait pas tomber sur une équipe faible. C’est sûr qu’on va affronter un ogre mais il ne faut pas que ce soit un frein à nos ambitions. »
• Vous allez retrouver une équipe qui vous a infligé deux corrections cette saison. Comment aborde-t-on une nouvelle rencontre après tout ça ? « On peut parler de volées, il ne faut pas se cacher. Mais on a bien l’intention de ne pas montrer le même visage. On a les armes pour le faire et, de toute façon, on ne peut que mieux faire ! »
• Comment s’y prendre pour battre Metz ? « C’est compliqué. Au-delà de l’aspect tactique, il faudra un engagement et une agressivité de tous les instants. Il ne faudra pas les laisser s’exprimer et éviter de perdre des balles bêtement car on sait qu’on va être sanctionné direct. Après, tout peut se passer dans un match couperet comme ça. Les Messines ont bien été éliminées l’an dernier à Brest et nous, nous étions allées en finale. »
• Vous n’avez plus joué depuis le 14 avril et une lourde défaite contre Brest (13-25). Un manque de rythme est-il à craindre ? « Cette pause nous a surtout fait du bien, tout le monde s’est bien ressourcé. Exceptée cette dernière défaite qui nous a mis une petite claque, on était dans une bonne dynamique. On a bien travaillé aux entraînements, j’espère qu’on va le montrer. On est prêt pour les prochaines échéances. »
• Justement, vous allez enchaîner avec votre quart de finale aller de Ligue féminine samedi contre Issy-Paris. Un match est-il prioritaire ? « Non. Contrairement aux autres années, on a la chance d’être sur deux tableaux, il faut en profiter. Et je pense que cette rencontre peut aussi nous aider à préparer la suivante. »
La rencontre sera à suivre en direct commenté à partir
de 20h30 sur www.republicain-lorrain.fr
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99401] |
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Posté le : 27/04/2017 à 08:58 (Lu 36819 fois) | | | RL du 27/04/2017
Metz se qualifie pour la finale de la Coupe de France
Les Messines n’ont fait qu’une bouchée de Toulon ce mercredi en demi-finale de la Coupe de France (34-16). Elles affronteront Issy-Paris pour un nouveau trophée, le 27 mai à Bercy.
En route pour le grand huit. Faciles vainqueurs de Toulon ce mercredi en demi-finale (34-16), les Messines tenteront de décrocher la huitième Coupe de France de leur histoire le 27 mai à l’AccorHotels Arena de Bercy. Ce sera face à Issy-Paris, qui s’était un peu plus tôt qualifié en dominant Brest (26-19). Belle affiche en vue !
GRAND ANGLE
Au moins, le match devrait être un peu plus accroché que face aux Toulonnaises... Déjà fessées deux fois cette saison (35-16 puis 33-16), les Varoises sont donc encore reparties des Arènes avec une valise bien pleine hier. La faute à des individualités et un collectif bien trop limités mais également à la belle performance des joueuses d’Emmanuel Mayonnade.
« Oui, je trouve aussi , confirme l’entraîneur lorrain. On a été sérieux, discipliné et je pense même séduisant. » A tous les postes. A commencer par les deux gardiennes : Laura Glauser s’est chargée d’écoeurer Toulon en première période en sortant la ribamblelle de 15 arrêts puis Marina Rajcic a fini à merveille le travail après la pause (12 arrêts). Et pendant ce temps-là , sur le champ, leurs coéquipières se sont régalées.
Il y a bien eu une petite période de tâtonnement, grosso modo pendant les dix premières minutes (4-3, 9e ), puis la machine messine a tout écrasé sur son passage. A la pause, le break était ainsi déjà fait (15-8) et un 6-0 peu après tuait définitivement le peu de suspense qui restait (26-11, 47e ). Depuis son aile gauche, Camille Aoustin venait de frapper trois fois d’affilée, sans jamais oublier de faire ça avec talent. Elle n’était pas la seule à régaler.
Lancée dès la fin de première période, Méline Nocandy confirmait son entrée dans la cour des grandes (3/5) en se mêlant à la fête, aux côtés des habituelles artilleuses que sont Gros, Smits et Pop-Lazic. Même Lindsay Burlet, toujours aussi utile derrière, apportait son écho offensif. Et de l’autre côté du terrain, le mur jaune était monté, presque infaillible devant des Toulonnaises décontenancées devant un telle différence de niveau.
« C’est magique »
« On les a fait éxploser » , savoure le technicien messin, évidemment ravi de voir son groupe accéder à la finale. Un an après son échec au même stade de la compétition, à Brest. « Cette fois, nous y sommes. C’est magique et maintenant il faudra aller au bout contre une très belle équipe. »
D’ici là , le calendrier sera chargé. Dès samedi, les Messines débuteront les play-off du championnat avec un quart de finale aller à Dijon, avant un match retour une semaine plus tard. En proposant le même type de prestation qu’hier, cela ne devrait logiquement pas poser le moindre problème. A moins d’un énorme accident. et d’un éventuel excès de confiance. Normalement, ce n’est pas le genre de la maison. « On a été humbles contre Toulon, relève Emmanuel Mayonnade, c’est de bon augure pour la suite ».
Une suite qui pourrait rimer avec grand huit.
Thibaut GAGNEPAIN.
les réactions après Metz-Toulon
• Laura Glauser, gardienne de but de Metz : « On a pris cette demi-finale avec énormément de sérieux et d’application. Ce soir (mercredi) , on n’a pas eu vraiment peur. Notre concentration était au rendez-vous pendant tout le match. On est en finale ! C’était l’objectif affiché en début de saison, maintenant il faudra tout faire pour la gagner. Avant ça, on a encore du temps pour y penser car les play-off arrivent dès samedi à Dijon. Il faut prendre match après match et rester concentré. »
• Laura Flippes, ailière droit de Metz : « On est toutes très heureuses de retourner à Bercy. La finale est dans un mois, on a encore le temps d’y penser. Avant, il y a le championnat et ce match à Dijon dès samedi. Il faut vite tourner la page de cette demi-finale et se remettre dedans. Ce soir (mercredi) , on avait quand même un peu de mal à courir en début de match. En deuxième période, on a réussi à accélérer pour dérouler. On jouait plus vite, plus large. »
• Béatrice Edwige, pivot de Metz : « On a fait quelques erreurs en fin de première mi-temps mais on a su rester sérieuses pendant tout le match. Il ne faut retenir que le positif. On encaisse 16 buts, on en marque 34, il faut savoir baisser le niveau d’exigence. Ce soir, nos gardiennes ont sorti une grosse partie. Il faut savourer cette qualification pour la finale très, très vite. »
• Camille Aoustin, ailière gauche de Metz : « Yes, on y est ! C’est superbe, je suis très heureuse évidemment. On s’est bien débrouillé pour se rendre cette demi-finale facile. On a bien défendu, bien attaqué, tout fait en équipe. On était appliqué, solidaire. On n’a pas beaucoup loupé devant le but de Toulon. On a eu quelques minutes poussives mais ensuite, quand la machine s’est lancée… Maintenant, il faut vite penser à Dijon samedi en championnat car c’est notre plus gros objectif. »
N. K.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99438] |
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Posté le : 28/04/2017 à 09:57 (Lu 36711 fois) | | | RL du 28/04/2017
Metz a aujourd’hui l’équipe la plus forte offensivement de son histoire », estime Olivier Krumbholz
Le sélectionneur des Bleues, Olivier Krumbholz, fait le point après la démonstration de force des Messines mercredi devant Toulon (34-16) en demi-finale de la Coupe de France. Tout en évoquant la suite…
Olivier Krumbholz, Metz a étouffé Toulon (34-16), mercredi soir, pour se hisser en finale de la Coupe de France, le 27 mai contre Issy/Paris. Surpris ? « On peut toujours discuter de la prestation des Toulonnaises mais je crois qu’il faut surtout souligner le très bon match des Messines dans tous les secteurs. Elles étaient toutes au rendez-vous, sans être exceptionnelles. Elles ont su se montrer appliquées et concentrées.
Le fait majeur ?
La vitesse d’exécution. Toulon a voulu imiter les Messines, c’était une erreur. »
• L’entraîneur de Toulon, Thierry Vincent, a tenté une prise en stricte sur Ana Gros en début de match. Est-ce une solution pour contrarier les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ?
« Ce qui est sûr, c’est que cela a libéré des espaces. Je ne suis pas certain que c’était la meilleure solution. C’était à Toulon de prendre l’initiative, plus de risques, de mettre en place un système défensif plus changeant. »
• Une petite faille dans le jeu des Messines ?
« En attaque, ça tourne bien : Xenia Smits et Ana Gros sont en grande forme. C’est une équipe qui peut améliorer son repli défensif. »
« Le titre de champion est plus important »
• Metz a-t-il déjà autant écrasé la concurrence ?
« Oui, bien sûr. Ce n’est pas la première année que Metz domine autant la première partie de saison lors de la phase régulière. En toute chose, il faut considérer la fin. Les matches couperet arrivent. Les play-off vont être très intéressants. Toulon revient au complet. Nantes, Besançon, Chambray peuvent inquiéter les gros. »
• C ette équipe messine a-t-elle déjà été aussi forte ?
« Il y a eu des périodes où Metz avait une grosse équipe. Je pense aux années 2000 avec des joueuses comme Leïla Lejeune, Nodjialem Myaro, Melinda Szabo… Il est toujours difficile de faire des comparaisons mais Metz a aujourd’hui l’équipe la plus forte offensivement de son histoire.
Et le club s’est renforcé défensivement avec l’arrivée de Béatrice Edwige. »
• Le doublé championnat - Coupe de France paraît en bonne voie…
« L’avantage maintenant c’est que les Messines vont pouvoir se concentrer uniquement sur le championnat. Il n’y a plus de matches de Coupe ou de Coupe d’Europe à jouer. Il est bien évident que le titre de champion de France est bien plus important que la Coupe. »
• Qui pourrait stopper les Messines, qui en sont à 18 matches sans défaite toutes compétitions confondues en France ?
« Issy/Paris a les armes. Brest sera très dangereux en play-off. Il présente les mêmes caractéristiques que Metz avec des joueuses expérimentées, une belle salle, un public pour pousser. C’est vrai que les Brestoises ont montré un pâle visage mercredi soir en demi-finale de Coupe contre Issy (défaite 26-19). Elles ne sont pas capables d’enchaîner les matches mais ça ne veut pas dire qu’elles ne seront pas dangereuses en play-off. »
Nicolas KIHL.
la page Coupe de France est déjà tournée
Pas le temps de souffler. Metz repart dès samedi sur la route, direction Dijon et un quart de finale aller des play-off de Ligue féminine. Le premier contre le huitième à l’issue de la phase régulière.
Un court voyage pour les joueuses d’Emmanuel Mayonnade qui avaient déjà toutes en tête cette rencontre, mercredi soir, afin de ne pas s’éparpiller. « C’est génial d’être en finale de la Coupe de France mais on aura le temps d’y penser. Il faut savourer cette qualification mais très, très vite », avait ainsi lâché le pivot mosellan Béatrice Edwige. Soutenue par sa gardienne Laura Glauser : « On doit vite tourner la page Coupe pour passer en mode championnat. On va mettre un peu de côté le fait qu’on sera présent à Bercy (le 27 mai contre Issy/Paris). »
Dijon est-il plus fort que Toulon, balayé par les championnes de France en titre mercredi (34-16) ? « Pas individuellement, pense Olivier Krumbholz, le sélectionneur de l’équipe de France. Dijon réalise une belle saison, ça joue pas mal. » Krumbholz donne un bon petit conseil aux Mosellanes : « Il serait bien de prendre un petit avantage au match aller pour calmer les ardeurs des Dijonnaises. »
N. K.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99457] |
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Posté le : 29/04/2017 à 09:29 (Lu 36632 fois) | | | RL du 29/04/2017
Metz en conquête à Dijon
Leader indiscutable de la saison régulière, Metz entame les play-off de Ligue féminine, ce samedi à Dijon, avec un quart de finale aller. Dans sa ligne de mire, un 21e titre de champion de France.
Metz était l’immense favori au titre de champion de France il y a huit mois, déjà . Il l’est sans doute encore un peu plus, ce samedi, avant son quart de finale aller à Dijon.
GRAND ANGLE
Les play-off sont la dernière marche vers un sacre qui lui semble promis. La dernière inconnue, aussi, pour le leader indiscutable de la saison régulière. Après dix-huit matches sans défaite dans les compétitions nationales, le tenant du titre réussira-t-il à afficher la même maîtrise dans les matches couperet ?
« Tout le monde, aujourd’hui, parle de notre domination sur le championnat , reconnaît Béatrice Edwige, la pivot messine. Mais cette supériorité n’est évidente que sur le papier. On a peur de chacun de nos adversaires et on ne se pense meilleur que personne. »
« S’éviter des angoisses inutiles »
Si séduisant en phase régulière, Metz doit désormais concrétiser toutes les promesses formulées ces derniers mois. Cela passera, forcément, par une 21e couronne… « On se dit qu’enfin, on y est , reprend Edwige. Et ce qu’on veut, c’est pouvoir se qualifier pour le tour suivant. Avec la manière ou sans, je m’en moque. Il faut juste gagner chaque match. »
Sur le papier, toujours, rien ne semble pouvoir arriver aux joueuses d’Emmanuel Mayonnade dans cette double confrontation avec les Bourguignonnes. Huitième et dernier qualifié pour les play-off, Dijon (défait 34-20 et 22-26 en championnat) aura besoin d’un petit miracle – ou d’une grosse contre-performance messine – pour sortir le champion de France en titre.
« On a une toute petite chance de passer mais on ne va pas se priver de l’exploiter », prévient Christophe Maréchal, l’entraîneur dijonnais. « Il faut qu’on soit sérieuses pour s’éviter des angoisses inutiles sur le match retour à la maison (le 6 mai), rappelle Béatrice Edwige , qui a fait ses gammes en Côte-d’Or entre 2009 et 2014. Si on pouvait gagner de +7, par exemple, on serait dans les meilleures dispositions pour envisager les demi-finales ! »
Mais comme depuis le début de la saison, les Messines se méfient des scénarios écrits d’avance…
« Est-ce qu’on est lancé vers le titre ?
Non, pas du tout ! La saison est longue, les organismes sont éprouvés… », insiste l’internationale française. « On a parfois été capable de passer au travers d’un match, d’avoir de gros trous d’air… On arrive toujours à s’en sortir avec la victoire, c’est notre force… Mais je le répète, notre plus grand ennemi, c’est nous. »
Car, dans ce nouveau championnat, Metz aura le poids d’une saison de rêve sur les épaules. Celle qui l’a vu reléguer Brest et son recrutement clinquant, donner une leçon à Issy-Paris et soigneusement éviter tous les autres pièges.
Jusqu’ici, tout va bien…
Laura MAURICE.
Depuis son départ de Metz, Déborah Kpodar (Dijon) a bien grandi
Prometteuse à son départ de Metz à l’été 2015, Déborah Kpodar s’est depuis affirmée. La jeune arrière gauche est devenue un des éléments clés de Dijon.
Une superbe détente et un sourire presque permanent : voilà l’image que Déborah Kpodar a laissée à Metz. Pendant trois saisons, l’actuelle arrière gauche de Dijon a été un espoir du club. Avant de s’envoler vers d’autres horizons à l’été 2015.
« J’avais besoin de temps de jeu , rembobine l’intéressée. Ma dernière saison en Lorraine, j’avais très peu eu ma chance. Et quand je l’avais, Jérémy Roussel (l’entraîneur d’alors) me mettait à l’aile gauche alors que mon poste, c’est arrière. » La native d’Angoulême, 22 ans, l’a depuis prouvé. D’abord en prêt l’an dernier à la Stella Saint-Maur (Division 2) puis à Dijon, où elle s’est engagée en début de saison après avoir résilié à l’amiable sa dernière année de contrat en Moselle.
« À Dijon, on me fait confiance »
En Bourgogne, Déborah Kpodar est devenue un élément clé de la base arrière du CDB. Avant de retrouver Metz ce samedi en quart de finale aller des play-off, elle pointe ainsi à la 15e place des meilleures buteuses de Ligue féminine avec 72 buts (sur 143 tentatives).
« Elle s’est très vite adaptée à la D1 » , apprécie son coach Christophe Maréchal, qui la pistait « depuis un moment ». « C’est une joueuse qui a du bras, un bon débordement, saute haut et possède un bon mental. Sa marge de progression se situe en défense : alors qu’elle va au carton en attaque, elle recule encore trop derrière. »
« Je ne pense pas que j’ai peur mais j’ai pris de mauvais réflexes et il faut que je corrige ça », réagit l’arrière gauche, désormais pleinement épanouie. La preuve, elle vient de prolonger son bail de deux ans en Côte-d’Or. Avant un éventuel retour en Lorraine ? « Je n’y pense pas pour le moment, répond-elle. À Dijon, on me fait confiance et j’ai des responsabilités, ça change tout. » Déborah Kpodar a bien grandi.
T. G.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [99472] |
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Posté le : 30/04/2017 à 09:02 (Lu 36548 fois) | | | RL du 30/04/2017
Pas si facile pour Metz !
Malmenées pendant trente minutes, les Messines ont réagi après la pause pour l’emporter à Dijon, samedi en quart de finale aller du championnat (29-25). Le dernier carré n’est plus très loin.
Pour la démontration de force, il faudra repasser. Les Messines n’ont pas réussi des débuts de play-off très convaincants, hier à Dijon. Sur le parquet du huitième de la saison régulière, le leader incontesté a même longtemps souffert. Avant de se reprendre et de remporter ce quart de finale aller sur un écart appréciable en vue du retour (29-25), samedi aux Arènes.
A l’arrivée, le pire a donc été évité et les joueuses d’Emmanuel Mayonnade sont bien parties pour rejoindre le dernier carré. Mais cela n’effacera pas leur piètre première période réalisée en Bourgogne. Où était donc passée l’équipe si séduisante trois jours plus tôt en demi-finale de la Coupe de France contre Toulon (32-16) ?
Là où les Lorraines avaient très vite su étouffer les Varoises mercredi, elles ont eu un vrai retard à l’allumage en Côte-d’Or. « Il nous manquait un peu de tout , confirme l’ailière gauche Marion Maubon. Nous étions en échec partout et, à l’inverse, les Dijonnaises réussissaient tout ce qu’elles voulaient. » Bien aidées, en plus, par une défense messine bien timide, des gardiennes dépassées et un jeu offensif poussif (8 balles perdues).
Zaadi prend la parole à la pause
« Je ne pense que c’était un problème de motivation mais il nous manquait peut-être un peu de courage. On recherchait aussi trop la solution individuelle , tente d’expliquer Camille Aoustin. A la mi-temps, le score n’était pas si catastrophique (14-12) mais on s’est dit que ce n’était pas possible de continuer à jouer comme ça. » Dans l’intimité du vestiaire, la capitaine Grace Zaadi a aussi su trouver les mots dans un discours « très motivant » dixit Béatrice Edwige.
Et un net changement s’est opéré dès le début de seconde période. En quatre minutes, Metz a infligé un 4-0 à Dijon pour reprendre les commandes (14-16, 34e ) et retrouver enfin le fil de son jeu.
Comment ? Avec une défense enfin agressive et qui monte sur la porteuse de balle, une Laura Glauser enfin décisive sur sa ligne (8 arrêts) et donc enfin des contre-attaques. « On a rendu les coups qu’on prenait jusque-là et pu marquer plus facilement » , résume Maubon, l’une des plus efficaces dans cette nouvelle configuration (5/6).
Avec trois buts d’avance à vingt (16-19, 40e ) puis douze minutes (20-23, 48e ) du terme, les Messines auraient peut-être même pu encore aggraver le score et ainsi se préparer un match retour encore plus serein. Elles n’y sont pas parevnues, la faute encore à des petites erreurs mais aussi une équipe bourguignonne qui a su s’accrocher grâce à Deroin, Kpodar ou Skolkova.
« Franchement, repartir avec un avantage de quatre buts, ce n’est vraiment pas mal, reconnaît Marion Maubon. L es Dijonnaises nous avaient déjà ennuyées il y a une dizaine de jours (22-26) et ont prouvé qu’elles avaient leur place en play-off. On ne s’attendait pas non plus à gagner de +20 ici...»
Mais peut-être pas non plus à autant déjouer et souffrir pendant trente minutes. Si les Messines l’avaient oublié, elles en ont eu un rappel hier : la route jusqu’au titre n’est pas si facile...
Thibaut GAGNEPAIN.
Le pire quart d’heure que j’ai vécu avec Metz
Passablement agacé par le début de match de ses joueuses, Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin, revient sur cette entame catastrophique.
E mmanuel Mayonnade, vous êtes apparu irrité pendant cette rencontre.. . « C’est le contenu de notre match qui m’agace un peu, au regard de ce qu’on peut faire et de ce qu’on a fait ce soir. Il y a un décalage trop important, trop consistant. C’est la raison de mon agacement... »
• Comment expliquez-vous cette première période poussive ? « On a une entame de match, intellectuellement, qui n’est pas en adéquation avec l’enjeu de la partie. On est encore dans la configuration d’il y a dix jours (à Dijon déjà , victoire 22-26) , où on joue un match de championnat et qu’il faut juste prendre les trois points tranquille. Alors que les règles du jeu ne sont pas celles-ci ce soir (hier). On est à -4 après quinze minutes et le match n’est plus le même... »
• Qu’est-ce que Dijon a fait de plus qu’il y a dix jours pour vous gêner autant ? « Elles ont défendu étagé, on le savait, on s’était préparé à ça. Elles ont été plus agressives que nous et que la fois précdente, elles ont été plus dures dans le duel, elles ont laissé moins d’espaces... Et nous, a contrario, je nous ai trouvés un peu trop gentils et naïfs. »
« On avait tout raté »
• Avez-vous le souvenir d’une entame aussi délicate cette saison ? « Cela faisait longtemps qu’on avait pas vu un premier quart d’heure de ce niveau-là ... Je pense que c’est le pire que j’ai vécu à Metz Handball. Après, on s’en sort quand même plutôt bien, à +4. »
• Metz a très vite inversé la tendance en début de seconde période. Que s’est-il passé à la pause ? « Pas grand-chose... J’ai dit aux filles qu’on ne pouvait pas faire pire que ce qu’on avait fait, qu’il fallait se poser les bonnes questions... On avait peu d’arrêts de gardiennes, Dijon en avait beaucoup... On avait concrétement tout raté de ce qu’on voulait entreprendre et notre adversaire avait une réussite maximale... Donc je leur ai dit que si on mettait les choses dans l’ordre, peut-être que ça passerait pour nous. »
• La défense s’est durcie, notamment. C’est ce qui a fait la différence ? « On a été un petit peu plus agressif, oui. On a aussi eu davantage d’arrêts en deuxième période et ça a été la grande force de Laura Glauser, d’être revenue au bon moment et dans le bon timing (elle avait été remplacée à la 15e par Marina Rajcic). Parce qu’elle nous a grandement soulagés. »
• Le résultat final est plutôt satisfaisant ? « Oui, complètement. On va jouer un quart de finale retour à la maison avec cette petite avance. Mais on perdait de quatre buts à la 15e , donc on a bien sûr compris que rien n’était gagné... »
Laura MAURICE.
Rien ne marchait
Ana Gros, arrière droit de Metz : « Ce n’était vraiment pas notre meilleure mi-temps… On n’était pas bien, rien ne marchait pour nous, ni en attaque, ni en défense. On a loupé trop de tirs et la gardienne de Dijon était incroyable. En deuxième période, c’était mieux, mais on peut faire encore beaucoup plus. C’est bien d’avoir gagné, malgré cette entame catastrophique. Mais quatre buts, même dix, en handball, ce n’est rien donc il faudra jouer à 100% la semaine prochaine. »
Ailly Luciano, ailière droit de Metz : « Malgré ce début de match, on n’a jamais eu peur… C’est ça les play-off, c’est pas parce qu’elles ont terminé huitièmes qu’on allait facilement s’imposer de dix buts. Ca a été difficile au début et même pendant tout le match, finalement. On a beaucoup raté. Mais on repart avec quatre buts d’avance, c’est satisfaisant… Même la victoire aurait été suffisante ce soir ! »
Christophe Maréchal, entraîneur de Dijon : « Je ne suis pas satisfait de ce match. L’écart final est trop important par rapport au match que l’on a produit. On a fait une très bonne prestation, mais j’aurais préféré un match nul ou un -1, ça aurait été encore jouable à Metz… Là , quatre buts d’écart alors qu’on joue très bien, c’est sévère ! On ne peut se relâcher face à cette équipe et physiquement, on a été un peu dans le dur à la fin. Quatre buts à remonter à Metz qui ne perd quasiment jamais à domicile, cela me paraît très très compliqué… »
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