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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98111] |
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Posté le : 22/02/2017 à 08:08 (Lu 29603 fois) | | | RL du 22/02/2017
Ana Gros dit oui à Metz
L’effectif messin 2017-2018 prend forme... Après les arrivées annoncées de Manon Houette et Laurisa Landre, Metz a obtenu la prolongation de sa joueuse cadre, Ana Gros, et cherche toujours une demi-centre. Le point.

Ana Gros : un an de plus !
Elle était l’une des priorités du club. Ana Gros, joueuse cadre, buteuse hors-pair, a prolongé d’un an son contrat avec Metz. Courtisée par d’autres formations européennes, l’internationale slovène, arrivée en 2014, a confirmé hier son attachement au club. « Je me sens bien ici. Le championnat français est relevé et on aura une très bonne équipe la saison prochaine ! J’ai eu de belles propositions, c’est vrai, mais il y a aussi beaucoup de choses qui me plaisent à Metz », confie celle qui a été élue deux fois meilleure arrière droit de Ligue féminine. « Elle est la meilleure buteuse du championnat la saison dernière, l’une des meilleures buteuses de Ligue des Champions cette année (6e avec 52 réalisations) , elle était sollicitée par des clubs qui jouent les premiers rôles sur la scène européenne... C’est un exploit de pouvoir la garder , se réjouit Thierry Weizman, le président messin. Mais je ne me fais pas d’illusions pour l’année prochaine... »
Une demi-centre venue de l’Est ?
Metz avait contacté Estelle Nze Minko et Gnonsiane Niombla, avant qu’elles ne prolongent à Siofok et Bucarest. Finalement, c’est une étrangère qui viendra renforcer le poste de demi-centre, après le départ de Tamara Horacek pour Issy-Paris. Celle de Nerea Pena (Budapest) n’ayant pas abouti, le club garde deux pistes privilégiées : une joueuse scandinave et une autre originaire d’Europe de l’Est. « Nous recherchons une arrière gauche/demi-centre expérimentée, internationale », décrit Weizman. La Tchèque Iveta Luzumova, en fin de contrat à Thüringer, semble remplir tous les critères. Dans la presse allemande, son entraîneur a récemment confié sa crainte de voir partir l’internationale, dans le Top 15 des meilleures buteuses de Ligue des Champions. Luzumova a l’avantage d’avoir été entraînée par Emmanuel Mayonnade à Mios en 2012-2013. A suivre...
Amandine Leynaud : pas encore...
Aligner la paire de gardiennes des Bleues ? Metz en rêvait. Le champion de France a fait une offre à Amandine Leynaud, avec une proposition de reconversion. L’ex-Messine a décliné et prolongé de deux ans avec le Vardar Skopje. « J’espère pouvoir renouveler l’offre en 2019 », précise le président messin, qui devait rencontrer la gardienne n°2 Marina Rajcic, ce mardi soir. Metz est également toujours en discussion avec Grace Zaadi, sa capitaine.
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98112] |
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Posté le : 22/02/2017 à 08:11 (Lu 29600 fois) | | | À Chambray pour capitaliser
Le voyage des Messines ce mercredi soir à Chambray, qui s’est payé le scalp de Brest, ne sera pas pris à la légère. Le champion de France veut continuer à montrer qui est le patron.
Emmanuel Mayonnade tient toujours un discours prudent à quelques heures d’aborder un voyage ou une réception. Le technicien de Metz Handball cherche à garder son groupe concerné à quelques jours d’un autre voyage, celui-ci européen à Budapest.
Metz reste sur dix jours heureux : le champion de France a réduit en miettes les Russes d’Astrakhan en Ligue des Champions, détruit Toulon et dominé Issy-Paris. Mais Mayonnade veut tempérer cette situation idéale. « Parce que c’est du sport, du sport collectif, l ’équilibre est malgré tout assez instable, explique le tacticien lorrain. On peut vite retomber du mauvais côté, il faut savoir qu’il y aura peut-être des moments un peu plus douloureux que ceux qu’on est en train de vivre et il faudra être encore meilleur à ce moment-là. On reste assez mesuré sur tout ça parce que le match le plus important est toujours le match à venir. » Metz se voit à chaque fois comme une proie que l’adversaire rêve en secret d’accrocher à son tableau de chasse. L’entraîneur mosellan l’a bien compris lorsqu’il mesure son discours rempli d’humilité : « Tous les scénarios de match sont différents, toutes les équipes sont animées d’intentions assez incroyables à l’idée de jouer Metz. Ce sera le cas à Chambray. »
« Le club apprend »
Qui avait pris une claque aux Arènes (32-11). « Le club apprend , glisse l’arrière Sophie Herbrecht. La logique avait été respectée. Le Petit Poucet avait largement perdu contre l’ogre. » Le huitième du championnat a quand même fait parler de lui sur la suite de la saison : « Chambray a attrapé Brest à domicile ! », se remémore Mayonnade. « On restait sur six défaites d’affilée. Il fallait absolument réagir. On s’est complètement libéré, tout nous réussissait. » Chambray joue « sur l’expérience. On se repose sur des individualités. J’essaye de faire le lien avec les plus jeunes », appuie la Mulhousienne.
Chambray n’attend « pas grand-chose de ce match. Metz met des raclées à tout le monde depuis dix jours. On essayera de faire bonne figure, de proposer quelque chose de correct mais on ne s’attend pas à créer un exploit. » La championne du monde 2003 fait parler sa lucidité et son expérience d’internationale : « Je pense qu’elles sont au-dessus de Brest. Elles ont un visage très séduisant en Ligue des Champions et en championnat, cela montre qu’elles ont un banc de qualité. »
Nicolas KIHL.
Ailly Luciano incertaine
Blessée à la cheville lundi soir à l’entraînement, Ailly Luciano souffre d’une entorse. L’ailière droit néerlandaise était, hier, incertaine pour le déplacement à Chambray ce mercredi.
« Nous ferons un point juste avant le départ pour savoir si elle est apte, ou non, à jouer », expliquait le président Thierry Weizman.
Si Luciano venait à manquer cette 15e journée de Ligue féminine, c’est Laura Flippes qui la remplacerait sur l’aile.
Touchée au poignet début janvier, l’internationale française a repris l’entraînement ce lundi. « Elle sera un peu à court de compétition mais elle pourra jouer ».
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98130] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98152] |
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Posté le : 24/02/2017 à 08:16 (Lu 29260 fois) | | | RL de Jeudi 23/02/2017
Metz remercie Rajcic
n tête durant toute la partie, les Messines ont failli voir Chambray revenir dans les dernières secondes. Mais un arrêt de Marina Rajcic sur jet de sept mètres leur a permis de s’imposer (27-26) pour rester en tête.

Il était moins une. Sans l’arrêt de Marina Rajcic dans les dernières secondes ce mercredi, Metz serait reparti de Chambray avec un résultat nul frustrant. Au lieu de ça, et grâce à leur gardienne monténégrine qui a stoppé un jet de sept mètres dans le money-time, elles l’ont emporté 27-26. Et restent donc en tête de la Ligue féminine à égalité de points avec Brest, vainqueur aussi hier.
Le succès lorrain est loin d’être immérité tant les coéquipières de Grace Zaadi ont mené de bout en bout la partie. Elles ont d’emblée pris les devants, grâce à une bonne base arrière et une Laura Glauser déjà décisive (1-5, 5e ). Giflé au match aller (32-11, le 30 septembre dernier), Chambray avait pourtant à c½ur de laver cet affront…
Mais dans le sillage d’une Ana Gros dans tous les bons coups avec (4/4 dans les dix premières minutes), les Messines gardaient le cap (3-7, 8e ). Suffisamment pour éteindre les Tourangelles ? Non car Koumba Cissé, sonnait la révolte des siennes (5-7, 12e ). Moins en verve en attaque placée, la formation d’Emmanuel Mayonnade cherchait alors des solutions (6-9, 16e ).
Elles venaient d’Horacek puis de Pop-Lazic, qui marquaient coup sur coup pour maintenir la cadence devant un promu qui s’accrochait tant bien que mal (7-11, 18e ). Sans Laura Flippes, ni Ailly Luciano sur l’aile droite Metz avait de la réserve avec Orlane Kanor (10-14, 24e ).
Intenable Cissé
De nouveau, Chambray s’accrochait grâce à Boutrouille et l’éternelle Herbrecht, obligeant Mayonnade à poser un temps-mort (12-14, 27e ). A la pause, les Mosellanes gardaient néanmoins un petit pécule d’avance (12-15).
Si les Messines repartaient sur des bases aussi prolifiques au retour des vestiaires (14-18, 32e ), leur défense peinait. Si bien que les Tourangelles gardaient espoir dans le sillage de l’intenable Cissé (17-19, 37e ). La confiance avait changé de camp. Chambray commençait à y croire pour revenir à un but (19-20, 42e ). C’était alors le moment choisi par Xenia Smits pour prendre le jeu à son compte et soulager sa formation qui… en avait grandement besoin (20-23, 46e ).
Tandis que Rajcic commençait à fermer la boutique, Metz retrouvait de l’allant grâce à Gros puis Maubon pour offrir une avance plus qu’intéressante à l’approche du money-time (22-26, 53e ). Mais alors que tous les signaux étaient au vert, Metz perdait de sa superbe, permettant même à Chambray d’obtenir un jet de sept mètres pour égaliser. Jusqu’à ce que Marina Rajcic sorte le grand jeu pour éviter aux siennes un résultat frustrant. Metz peut la remercier.
RL du 24/02/2017
Metz peut-il battre Budapest ?

OUI
Parce que l’exploit semble à portée de mains. Metz n’a jamais perdu de plus de trois buts cette saison en Ligue des Champions. Mais les joueuses d’Emmanuel Mayonnade recherchent toujours le véritable exploit à l’extérieur qui leur ouvrirait grand le chemin des quarts de finale. Elles l’ont touché du doigt à Podgorica (21-19), en octobre, puis il y a trois semaines sur le parquet du Vardar Skopje (23-21), la seule équipe encore invaincue dans cette compétition. Le souvenir du formidable tour de force réussi contre Buducnost aux Arènes (22-21) pourrait leur apporter ce petit supplément d’âme nécessaire pour faire vaciller l’un des cadors de cette édition 2017.
Parce que Metz affiche la meilleure défense de Ligue des Champions. Avec 202 buts concédés en neuf rencontres, le champion de France aligne la meilleure défense d’Europe. Un argument à faire valoir face à une formation qui s’impose avec 7 buts d’écart en moyenne.
Parce qu’elles sont dans une dynamique positive. Les Messines restent sur quatre victoires en dix jours. Malgré une petite frayeur à Chambray mercredi, elles ont fait le plein de confiance face à Astrakhan et Toulon et réussi un joli tour de force devant Issy-Paris.
NON
Parce que Budapest impressionne depuis le début de la saison. Ferencvaros semble quasi imprenable cette année, sans doute porté par la motivation de jouer un Final Four à la maison. Les « experts » de l’EHF lui ont d’ailleurs réservé la 2e place de leur « power ranking » (classement des favoris au titre)… devant le grand Györ et derrière Skopje, qui a infligé à Budapest sa seule défaite en Ligue des Champions (37-24). Metz est 7e.
Parce que Nerea Pena est l’une des meilleures du monde. « La joueuse qui marche sur l’eau », comme aime à la définir Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin. Formidable maître à jouer, buteuse de talent au caractère bien trempé, l’Espagnole avait exprimé tout son talent aux Arènes fin janvier (7/9). Un signe qui ne trompe pas : Metz, à la recherche d’une demi-centre, lui a récemment fait les yeux doux.
Parce que Metz est embêté par les blessures. Victime d’une entorse à la cheville lundi, Ailly Luciano devrait être du voyage, comme Béatrice Edwige, qui se remet d’un torticolis.
Laura MAURICE.
Marina Rajcic va prolonger à Metz
Elle a été la sauveuse des Messines, mercredi à Chambray,
avec un jet de 7 m arrêté dans les dernières secondes (26-27). Marina Rajcic a trouvé un accord de principe avec le club champion de France pour la prolongation de son contrat.
L’internationale monténégrine est arrivée en Lorraine à l’été 2015, en provenance de Podgorica. Avec Laura Glauser
et Marina Rajcic, Metz alignera devrait donc aligner le même duo de gardiennes la saison prochaine.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98192] |
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Posté le : 25/02/2017 à 08:36 (Lu 29140 fois) | | | RL du 25/02/2017
Metz croit au déclic
Toujours en quête d’un match référence à l’extérieur en Ligue des Champions, les Messines, qui ont frôlé l’exploit à Skopje début février (23-21), espèrent enfin signer la copie parfaite, ce samedi à Budapest.

Sur le tarmac de l’aéroport, une banderole fait toujours la promotion de la candidature de Budapest pour l’organisation des JO-2024. Malgré le retrait de la capitale hongroise, il y a trois jours, face au large succès de la pétition des opposants au projet...
REPORTAGE
À défaut de pouvoir tenir son rendez-vous olympique, la « perle du Danube » aura droit à la crème du handball européen, début mai. Jouer un Final Four à domicile, Ferencvaros, le club local, en rêve. Il n’a concédé qu’une seule défaite dans cette édition, devant le Vardar Skopje, l’un des favoris (37-24). À l’exception de ce faux pas, Budapest n’a fait que dérouler et impressionner. C’est dire l’immensité de la tâche qui attend Metz, ce samedi.
Mais les championnes de France vouent une affection toute particulière à ces grands rendez-vous. Elles l’ont prouvé le 11 novembre en battant Podgorica aux Arènes au terme d’un match fantastique (28-25). Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade attendent désormais le grand exploit, hors de leurs bases. Le déclic, après avoir inquiété les plus grands. « Depuis la victoire sur Astrakhan (37-18) , on a retrouvé de l’entrain, on a enchaîné trois succès en championnat… On a envie de concrétiser tout ça par un vrai tour de force. Et ça en serait un de prendre des points ici », sourit Béatrice Edwige.
L’ambiance studieuse qui s’est emparée du groupe, hier en fin d’après-midi, témoignait de la détermination des Messines. Dans le bus, l’entraîneur et sa capitaine ont longuement échangé sur la stratégie à adopter ce samedi devant la formation de Nerea Pena, sérieuse candidate au Final Four. Puis, Ana Gros, Marie-Hélène Sajka et Camille Aoustin ont fait durer la séance de penaltys… « Il y a une forte envie , confirme Edwige. J’étais assez mécontente de l’image qu’on a montrée au match aller (25-28). On a une revanche à prendre sur nous-mêmes. On veut prouver que c’est une tout autre équipe qui entame la phase retour aujourd’hui. »
« Du courage »
Dans la petite salle hongroise (1 200 places), qui sera archicomble pour l’occasion, Metz s’avance avec la meilleure défense de la Ligue des Champions. Une prouesse en soi. « J’ai toujours du mal à y croire… C’est fort , souffle Edwige, le pilier de l’arrière-garde lorraine. On est la deuxième équipe la plus jeune de la compétition, mais on se bat avec nos armes. On est comme des mortes de faim. Et je pense qu’on peut toutes être fières de ça. Parce que bien défendre, ça demande de l’envie, du courage ! »
Il en faudra, cet après-midi, pour résister à Budapest, pour rendre la copie parfaite qui ouvrirait grand la voie des quarts de finale. « Je ne sais pas si on repartira avec un ou deux points. Mais on est une équipe de guerrières , promet la pivot messine. Et on a envie de montrer qu’on a le niveau de la Ligue des Champions, qu’on mérite d’être là. »
De notre envoyée spéciale à Budapest Laura MAURICE.
Metz a « envie de faire un gros coup » à Budapest
Emmanuel Mayonnade croit à l’exploit, ce samedi en Hongrie. « C’est le moment », répète l’entraîneur messin.
M etz a remporté quatre victoires en dix jours. C’était une préparation idéale, avant ce déplacement compliqué à Budapest ? « C’est certain. On a eu des contenus et des scénarios différents mais l’essentiel a été préservé à chaque fois. Je pense notamment à notre dernière rencontre à Chambray (26-27) où rien n’a été simple. Mais on s’en sort avec le plus important malgré tout. Sans tomber dans l’euphorie, c’était effectivement la meilleure façon de préparer cette échéance. »
• Comment abordez-vous ce nouveau choc de Ligue des Champions ? « Avec l’envie de faire un gros coup. On a besoin d’un exploit pour envisager les choses un peu plus sereinement. Et ce serait de bon augure de l’attraper dès demain (aujourd’hui). La tâche s’annonce excessivement compliquée face à cette équipe, un candidat sérieux au Final Four, mais je crois en nos chances. »
• Vous avez été plusieurs fois proches d’un exploit à l’extérieur. Que vous a-t-il manqué pour faire basculer un match ? « Un peu d’expérience, de malice, de meilleure gestion de nos temps faibles. On a pris l’eau à chaque fois… Ici à Budapest, il faudra faire le match parfait, sans aucun trou d’air. C’est la leçon qu’on doit tirer du match aller (25-28). On a été mis en souffrance en début de seconde période et cela nous a plombés le match. J’insiste donc sur la nécessité d’être bon pendant une heure sans négliger un seul ballon. On n’est pas loin d’une grosse performance, mais on ne l’a pas encore réussie. On progresse à chacune de nos sorties, il faudra faire encore un peu plus. »
• Vous retrouvez un groupe au complet, après les blessures de Luciano (cheville) et Edwige (cou), absentes mercredi… « Elles ont été ménagées et préservées toute la semaine, avec un travail spécifique. Pour l’instant, je ne connais pas vraiment leur état de forme. On ne le saura véritablement que ce samedi avec le match. J’espère pouvoir compter sur elles. »
• Vous pourriez quitter Budapest avec une qualification pour les quarts de finale, si Thüringer s’incline dans le même temps en Russie. C’est un scénario auquel vous pensez ? « Non… C’est ambitieux, même si ce n’est pas impossible. Mais si on gagne notre match, on aura déjà fait quelque chose d’intéressant. Il peut aussi se passer deux mauvais scénarios, donc j’envisage tout. »
• Quel discours allez-vous tenir devant les joueuses, ce samedi ? « C’est l’heure de faire un exploit, c’est le moment. On a besoin de ça, je crois, pour réveiller notre fin de saison, pour la lancer définitivement. Il nous faut un match référence. Et puis ça fait longtemps aussi qu’on n’a pas connu de grosses victoires à l’extérieur, pas depuis que je suis à Metz. Ce serait génial de pouvoir en compter une ! »
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98227] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98234] |
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Posté le : 26/02/2017 à 07:13 (Lu 28952 fois) | | | RL du 26/02/2017
Metz n’a pas existé
Dominées dans les grandes largeurs par Budapest (29-23), les Messines n’ont jamais été en mesure d’inquiéter les Hongroises, ce samedi. Une réaction est attendue dimanche prochain, avec la réception de Skopje.

A près le match contre le Vardar, j’étais déçu pour nous. Ce soir, je suis déçu de nous. » Les mots d’Emmanuel Mayonnade sont plus durs qu’à l’ordinaire. La prestation de Metz, ce samedi dans la salle surchauffée de Budapest, n’a convaincu personne (29-23). Ce deuxième revers infligé par les Hongroises laisse un goût amer, sans doute plus encore que celui du match aller (25-28). « Je voyais ce qu’on était en train de faire et j’étais en colère », confiait Ailly Luciano, à chaud.
REPORTAGE
Parce que Metz, qui avait si bien tenu tête à Skopje début février (23-21), a failli. Bien sûr, le défi était immense. Seul le Vardar, lui-même invaincu, a dominé Nerea Pena et ses copines cette saison. Mais les championnes de France ont manqué d’agressivité, d’envie, de lucidité. « Elles nous sautent dessus et nous, on n’avance pas », s’agace Tamara Horacek, la seule arrière messine qui a véritablement convaincu ce samedi. « C’est la faillite de tout un groupe , regrette le président Thierry Weizman. On devrait rentrer sur le terrain la rage aux dents et au final, on recule toute la partie en défense… »
Merci Astrakhan !
Metz a entretenu l’espoir pendant quinze minutes (4-5, 13e ). Un quart d’heure qui l’a vu mener au score, défendre haut, montrer un visage conquérant. Et puis il y a eu des pertes de balles, des duels perdus, une base arrière en échec (un but pour Ana Gros en première période, deux pour Xenia Smits)… « Une accumulation de choses qui permettent à l’adversaire de dérouler son jeu pendant que nous, on perd pied », résume Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin.
Son équipe s’est écroulée au quart d’heure de jeu, encaissant un terrible 8-1 en huit minutes (15-10, 30e). Et n’a jamais su relever la tête. « On a été dans l’incapacité à jouer quand les choses sont devenues un peu plus compliquées pour nous , poursuit le technicien. C’est dommage pour nous de ne pas avoir existé davantage, de ne pas les avoir poussées plus longtemps. »
Budapest était meilleur que Metz, hier. L’exploit n’a pas eu lieu. La révolte non plus (18-11, 35e ; 25-17, 49e ). Et le groupe de Grace Zaadi laisse une nouvelle fois filer la victoire référence, chez un grand d’Europe, qu’il attend depuis le début de la saison et qui justifierait son statut de candidat aux quarts de finale.
« À chaque fois qu’on doit sortir un gros match à l’extérieur, on ne le fait pas », constate Thierry Weizman.
À l’issue de la rencontre, les Messines, déçues, ont accueilli la bonne nouvelle à bras ouverts : Astrakhan a dominé Thüringer et quasiment envoyé Metz en quart de finale, à condition que le champion de France s’impose en Russie lors de l’ultime journée du tour principal. « On va aller en quart mais je ne veux pas y aller parce que les autres perdent. On doit y aller parce que c’est notre place , insiste le président messin. Et cette place, on doit la gagner. » Hier, la victoire sur le Vardar Skopje, dimanche prochain aux Arènes, est devenue « obligatoire ».
De notre envoyée spéciale à Budapest Laura MAURICE.
pour Marina Rajcic , cette défaite à Budapest leur « servira de leçon »
Ana Gros , arrière droit de Metz : « Ce n’était pas nous. On était vraiment déterminé à gagner ce match. Et sur le terrain, on n’a pas réussi à montrer cette envie. On a déjà prouvé qu’on est capable de jouer contre chaque équipe, je ne sais pas comment expliquer notre prestation. Ça ne nous ressemblait pas, ni en défense, ni en attaque. Maintenant, il nous reste deux matches, il faudra aller chercher les deux victoires. Je pense qu’on peut gagner contre le Vardar Skopje, mais pas en jouant comme ça… »
Ailly Luciano, ailière droit de Metz : « Je suis déçue. Il y a plein de choses qui n’allaient pas, il faudra regarder le match pour voir comment on peut expliquer tout cela… Je n’ai pas bien vécu ce match, j’étais en colère, on était tout le temps en retard. C’est amer comme sentiment. La victoire d’Astrakhan est une bonne nouvelle mais il faudra quand même aller gagner là-bas, rien n’est fait. »
Tamara Horacek, arrière gauche de Metz : « C’est une grosse déception. On n’a pas fait un match correct, Les grands matches se jouent sur les détails et on a fait trop d’erreurs, d’approximations… Il y a une fatigue qui s’accumule mais ce n’est pas une excuse, une grande équipe peut jouer tous les trois jours et on a assez de rotations pour assumer cela. »
Marina Rajcic , gardienne de Metz : « On était préparé pour ce genre de match, très intense, mais parfois, il n’y a rien à faire. Je ne sais pas si Budapest est meilleur que nous mais aujourd’hui, elles ont montré plus d’envie, plus de passion. Je pense que cela nous servira de leçon pour le prochain match. »
Nerea Pena, demi-centre de Budapest : « C’était le match le plus important pour nous, pour essayer d’accrocher la première place du groupe en vue des quarts de finale. Metz est une belle équipe mais on a été meilleur ce samedi. On a été concentré et appliqué pendant 60 minutes, c’était la clé. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98288] |
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Posté le : 27/02/2017 à 11:32 (Lu 28823 fois) | | | Metz « ne méritait pas de gagner »
Metz a concédé sa plus large défaite de la saison en Ligue des Champions, samedi à Budapest (29-23). Grace Zaadi revient sur cette prestation décevante, pas rédhibitoire dans la course aux quarts de finale.

A vec un peu plus de recul, quel regard portez-vous sur cette défaite samedi à Budapest (29-23) ? « Je suis forcément déçue. Cette rencontre est un peu à l’image de notre match aller (25-28), où on a le sentiment de ne pas avoir joué toutes nos cartes. C’est presque une impression d’inachevé… Mais on ne peut pas prétendre gagner quand on ne le mérite pas. Elles étaient plus fortes que nous, elles ont mieux joué… On savait que ce serait difficile de venir chez elles, dans cette ambiance. Mais on aurait pu les accrocher. Maintenant, il faut passer à autre chose et préparer les matches contre le Vardar Skopje et Astrakhan. »
• Vous avez très bien démarré la rencontre, avant de perdre pied au quart d’heure de jeu. Que s’est-il passé ? « Le problème, c’est qu’on n’a jamais réussi à repartir. On n’a pas été assez bonne en défense pour pouvoir jouer notre handball. Notre force, habituellement, c’est le jeu rapide, les montées de balle, une défense solide… On n’a pas pu s’appuyer sur cela et du coup, c’était difficile pour nous de marquer tous nos buts en attaque placée. »
« Se mettre à l’abri » avant Astrakhan
• Vous n’avez pas réussi de grosse performance à l’extérieur cette saison en Ligue des Champions. Est-ce problématique pour un prétendant aux quarts de finale ? « Le plus important, malgré tout, ce sont les matches à domicile. Même si on en a perdu un, contre Budapest… Mais c’est vrai, on aurait aimé faire un gros match à l’extérieur. Ramener deux points d’un déplacement, ce n’est pas négligeable dans la course aux quarts. On avait envie de réussir cela, on est déçu. Mais l’essentiel reste la qualification. Et de ce point de vue-là, il n’y a que les points qui nous intéressent, qu’ils soient pris à l’extérieur ou à domicile importe peu. »
• La victoire surprise d’Astrakhan sur Thüringer, samedi, vous permet d’envisager la suite un peu plus sereinement… « C’est une bonne nouvelle… Mais je préfère ne pas regarder Thüringer ou les autres équipes et me focaliser sur nous. On a encore toutes les cartes en main et on va faire en sorte de les garder. »
Après cette troisième défaite au tour principal, la victoire face à Skopje, dimanche, est-elle devenue obligatoire ? « C’est en tout cas un objectif. On veut se mettre à l’abri avant d’aller en Russie le week-end suivant. Contre le Vardar, on était tout près au match aller (23-21). Et forcément, on a envie de gagner cette rencontre à la maison. Surtout après le match qu’on a fait ce week-end… »
Laura MAURICE.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98305] |
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Posté le : 27/02/2017 à 20:59 (Lu 28738 fois) | | | Xenia selectionnée pour deux matchs les 18 et 19 mars en Suede avec l’Allemagne
Dur avant le match de MH à Brest le 22 mars
Gardiennes: Dinah Eckerle (Thüringer HC), Katja Kramarczyk (TSV Bayer 04 Leverkusen), Clara Woltering (BVB 09 Dortmund)
Champ: Julia Behnke (TuS Metzingen), Emily Bölk (Buxtehuder SV), Lone pêcheur (Buxtehuder SV), Angie Geschke (VfL Oldenburg), Svenja Huber (BVB 09 Dortmund), Anne Hubinger (HC Leipzig), Jenny Karolius (TSV Bayer 04 Leverkusen), Maria Kiedrowski (Thüringer HC), Isabell Klein (Nantes HB / FRA), Stella Kramer (BVB 09 Dortmund), Anna Loerper (TuS Metzingen), Kim Naidzinavicius (SG BBM Bietigheim), Jennifer Rode (TSV Bayer 04 Leverkusen ), Meike Schmelzer (Thüringer HC), Xenia Smits (Metz HB / FRA), Alicia Stolle (HSG Blomberg-Lippe), Kerstin Wohlbold (Thüringer HC)
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98326] |
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Posté le : 01/03/2017 à 09:42 (Lu 28595 fois) | | | RL du 1er Mars
contre Besançon, Metz a de quoi rebondir
Quatre jours après avoir pris une leçon à Budapest en Ligue des Champions (29-23), les Messines vont tenter de se relancer ce mercredi en championnat contre Besançon. Un adversaire invaincu en 2017.

L’exploit attendra. Parties ce week-end en Hongrie avec l’espoir de réaliser un gros coup en Ligue des Champions, les Messines sont revenues bredouilles. Mais fortes d’un constat : ce Budapest-là était trop fort (29-23). Trop fort pour une équipe coupable de nombreuses erreurs techniques et incapable de rivaliser, ne serait-ce que dans l’agressivité, quand Ferencvaros a haussé le ton.
Inquiétant ? « Le match de ce mercredi le dira » , répond Emmanuel Mayonnade, conscient de la qualité de l’adversaire qui se présente aux Arènes ce soir. C’est bien simple : en 2017, les Bisontines ont disputé six matches pour... six victoires. La plupart devant des équipes de deuxième partie de tableau (Celles-sur-Belle, Dijon, Nice, Fleury) mais aussi à Nantes (29-25).
« Être capable d’aller balayer comme ça les Nantaises chez elles, ça démontre une certaine qualité » , confirme l’entraîneur mosellan en se souvenant certainement du match nul ramené miraculeusement de Loire-Atlantique fin janvier (22-22). « Et je me rappelle aussi qu’on avait souffert à l’aller à Besançon (succès 26-25 mi-octobre), c’est vraiment une belle équipe. »
Lévêque a retrouvé des couleurs
Une équipe encore en Division 2 il y a deux ans et qui n’a depuis cessé de progresser, emmenée par une jeune génération prometteuse. Sa meilleure buteuse, l’ailière droit Amanda Kolczynski, en est le symbole, tout comme la gardienne Catherine Gabriel ou la demi-centre Alizée Frecon. Autour d’elles, les pivots Laurence Brame et Maria Nunez ainsi que l’ancienne Messine Alice Lévêque apportent leur expérience.
En délicatesse la saison passée en Lorraine, l’arrière gauche a retrouvé des couleurs et vient d’inscrire 18 buts lors de ses trois derniers matches. « Elle réalise de très belles choses, à l’image de son équipe », appuie Emmanuel Mayonnade, avant de détailler : « Besançon attaque souvent à sept contre six, propose des options défensives diverses dont une 0-6 redoutable et contre-attaque vite et bien... Je pense qu’on s’est bien préparé à tout ça et qu’on saura s’adapter. Je l’espère en tout cas. »
L’issue de la partie sera importante. En cas de succès, les Messines pourraient prendre leurs distances en tête de la Ligue féminine. Coleader jusque-là, Brest serait alors relégué à trois points. Un écart appréciable à six journées de la fin d’autant qu’un déplacement en Bretagne est encore au programme. « On ambitionne plein de choses cette saison et terminer premier de la phase régulière en fait partie. D’abord car ça nous qualifie directement pour la Coupe d’Europe (EHF) mais aussi, et même si on en est encore loin, car ça peut peser d’avoir la finale retour à domicile » , conclut le technicien en espérant voir ses joueuses livrer une meilleure prestation que samedi. Devant Besançon, Metz a de quoi rebondir.
Thibaut GAGNEPAIN.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98327] |
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Posté le : 01/03/2017 à 09:46 (Lu 28589 fois) | | | Et encore:
Tervel : « On apprend encore »
Besançon reste sur six victoires consécutives. Pour autant, son entraîneur, Raphaëlle Tervel, ne croit pas à l’exploit aux Arènes.
Raphaëlle, tout va bien en ce moment, votre équipe est invaincue en 2017... « Oui ! On a joué des équipes qui étaient plutôt dans le bas du tableau mais aussi au bon moment : Nice et Fleury étaient diminuées, comme Nantes, privée de Stoiljkovic. On a su en profiter. »
o Besançon n'a donc pas de mérite dans ces six victoires d'affilée ? « C'est vrai qu'on est sur une bonne dynamique. On voulait réaliser une petite série au moins jusqu'au match de Nantes. C'est fait. Maintenant, on passe aux choses sérieuses en s'attaquant aux gros de ce championnat. »
o Vous ne pensez pas en faire partie ? « Non, pas encore. Mais l'appétit vient en mangeant. Maintenant que les play-off sont plus qu'à portée de main, si on peut terminer quatrième en vue du quart de finale, ce serait idéal. »
o Pour cela, il faut s'imposer à Metz... « Non, ça ne fait pas partie des priorités ! Il faut d'abord battre les concurrents directs comme Nantes et Dijon. Mais on n'aura rien à perdre aux Arènes et on ne lâchera pas le match. Je pense qu'on apprend encore et qu'il nous reste un cap à franchir pour battre ce genre d'équipe. »
o Quel est le point fort des Messines ? « La défense évidemment. En Ligue des Champions, seul Györ a encaissé moins de buts, c'est dire... »
o Votre équipe possède de nombreuses joueuses prometteuses. Qui citeriez-vous ? « Toutes ! On a l'habitude de jouer à 14, pas à 7. Maintenant, c'est sûr qu'Amanda (Kolczynski), Alizée (Frécon), Cathy (Gabriel), Maria Nunez, Chloé Bouquet et Marine Dupuis font une très bonne saison. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98371] |
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Posté le : 02/03/2017 à 09:34 (Lu 28467 fois) | | | RL DU 02/03/2017
Metz forte tête
Les Messines ont pris seules la tête du championnat au terme d’un beau combat avec Besançon (28-25) ce mercredi. Elles possèdent désormais trois points d’avance sur Brest.

La première place de Ligue féminine se mérite. Besançon l’a rappelé aux Messines ce mercredi. Assurer de devenir leader du championnat même en cas de défaite, les Lorraines ont dû s’employer pour prendre la tête en gagnant (28-25). Elles ont bien fait : ce matin, elles disposent de trois points d’avance sur Brest. Dans trois semaines en Bretagne, cela pourra servir…
Les coéquipières de Grace Zaadi pourront aussi s’appuyer sur le match d’hier. En termes d’intensité et d’adversité, il y a bien longtemps qu’elles n’avaient pas eu affaire à un tel adversaire aux Arènes en Ligue féminine. Là où Toulon (33-16) puis Issy-Paris (30-22) avaient été balayées, Besançon a fait mieux que résister.
Les Franc-Comtoises ont longtemps mené la vie dure aux Lorraines. À la pause, les Messines ne menaient ainsi que 16-14 et le score pouvait même paraître flatteur tant elles avaient souffert devant la créativité et le culot adverse. Attaque à sept joueuses de champ, passe d’une aile à l’autre, kung-fu réguliers, défense 0-6 de fer… Les joueuses de Raphaëlle Tervel tenaient le choc et Metz semblait souvent désarmé devant pareille opposition. La preuve : Ana Gros déraillait à 9 mètres (3/9 au final), Xenia Smits ne tirait pas et la solution venait surtout de Tamara Horacek, joker précieux hier soir (6/10).
« On a manqué de punch »
Finalement, les Bisontines allaient finir par être emportées par leur jeu à risque. Dès le début de la seconde période, Laura Glauser stoppait un jet de sept mètres tandis que Luciano et Aoustin se chargeaient de creuser l’écart (20-16, 38e ). Le trou était fait mais la rencontre loin d’être pliée. La même Glauser le prouvait quelques instants plus tard en se jetant jusqu’au milieu de terrain pour récupérer un ballon perdu.
Un 3-0 plus tard, les Lorraines (23-17, 44e ) semblaient enfin tenir le bon bout. Suffisamment pour relâcher totalement la pression ? Loin de là. Les balles perdues (13 au total) étaient ainsi tout de suite punies pour une fin de match accrochée sans être à suspense.
À trois minutes du terme, Metz pouvait enfin souffler avec ses quatre buts d’avance (27-23). « On aurait pu se rendre le match plus facile » , regrettait Emmanuel Mayonnade en reconnaissant la qualité de l’adversaire. « Plusieurs fois, on aurait pu prendre le large mais on a laissé revenir Besançon sur des erreurs bêtes. Je trouve aussi qu’on a manqué de punch dans nos montées de balle et qu’on a été trop lisibles dans nos attaques. Il faudra corriger ça. »
Surtout face au grand Vardar Skopje dimanche en Ligue des Champions. Est-ce que Béatrice Edwige sera d’ici là remise de sa blessure au genou ? Hier soir, un silence pesant régnait autour des raisons de son absence surprise.
Thibaut GAGNEPAIN.
Une équipe toujours chiante
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98372] |
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Posté le : 02/03/2017 à 09:37 (Lu 28465 fois) | | | Et aussi RL du 02/03/2017
Une équipe toujours chiante
Tamara Horacek, demi-centre de Metz : « Elles nous ont posé des problèmes sur le sept contre six (Besançon évoluait régulièrement sans gardienne). On a essayé de trouver des stratégies, certaines n’ont pas très bien marché. Cette équipe est toujours chiante à jouer, elles sont petites, rapides. Mais on a su gérer le money-time pour construire cette victoire. On a été soudé. »
Camille Aoustin, ailière gauche de Metz : « Besançon reste sur une sacrée dynamique, elles étaient en confiance et avaient clairement l’ambition de faire un résultat ici. Il fallait qu’on soit attentif aux détails face à cette équipe piégeuse. On fait un match correct mais il faudra faire beaucoup plus dimanche (face au Vardar Skopje). »
Marion Maubon, ailière gauche de Metz : « Besançon a une grosse équipe mais on a montré qu’on était au-dessus. (Sur la défense à six contre sept) On a eu un peu de mal en début de rencontre, mais on s’est adapté au fil du match. En essayant de toujours se décaler, de rétablir l’égalité numérique… Ce n’est pas évident. Mais à mes yeux, jouer beaucoup à sept contre six est un peu un aveu de faiblesse donc c’est bien qu’on ait su gérer ça. »
Raphaëlle Tervel, entraîneur de Besançon : « Je suis surtout déçue d’avoir perdu deux joueuses majeures (Kolczynski et Manaut, touchées au genou). Le résultat m’importe peu. Mais on va essayer de garder le positif, et il y en a eu beaucoup. Elles n’ont rien lâché, même diminuées, et ça, ça fait presque un point du mérite. Jouer à sept joueuses de champ, c’est notre stratégie pour les grosses équipes. Quand on affronte une armada, surtout Metz, meilleure défense, et de loin, du championnat de France, et même d’Europe, on sait que c’est compliqué de marquer. Alors on tente… Je retiens qu’on a quand même mis 25 buts à Metz ! »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98383] |
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Posté le : 02/03/2017 à 10:19 (Lu 28436 fois) | | | L'est républicain du 02/03/2017
Une défaite et deux tuiles pour l’ESBF face à Metz
Après avoir perdu Amanda Kolczynski et Anna Manaut sur blessure en première mi-temps, les Bisontines ont cherché à limiter la casse. Soudées, combattantes, elles sont sorties des Arènes avec leur premier revers de l’année.

A Metz, menées de deux points à la pause avec deux titulaires en moins, peu de personnes donneront cher de votre peau. Normal. Qui pourrait prétendre remonter au score en jouant sur une jambe chez le champion en titre ? Pourtant, les guerrières bisontines n’ont pas déposé les armes. Bien au contraire. Elles ont cherché toutes les solutions possibles et imaginables pour rester au contact et empêcher le leader du championnat de fermer la boutique avant l’heure prévue : du jeu sans gardienne avec deux pivots, une prise en stricte de la meneuse Tamara Horacek (en forme hier soir), des kung-fu sortis de nulle part, une défense étagée… Tout, elles ont tout essayé jusqu’aux ultimes secondes.
« C’était difficile dans la tête des filles après les blessures d’Amanda et d’Anna. Il était important de rester dans le match et de ne pas aggraver la situation », analysait Sandrine Mariot-Delerce après le match. La coach adjointe franc-comtoise dresse un bilan sévère mais encourageant : « On s’en sort bien en ayant manqué deux penalties et des immanquables face à la gardienne adverse ». Elles s’en sortent bien, mais elles y ont laissé des plumes. Entre Anna Manaut et Amanda Kolczynski (dans un choc avec Rajcic) sorties avant la fin de la première mi-temps et pour lesquelles on craignait hier soir une rupture des ligaments croisés, les autres « valides » ont cravaché et tiraient bien la langue au coup de sifflet final. Forcément, on pense au match qui se profile, samedi, avec la réception d’Issy-Paris, un concurrent direct pour une place dans le Top 4.
Une mi-temps sans arrière-droite
Mais l’essentiel était ailleurs, encore une fois. Besançon venait de se frotter à l’élite nationale, avec ses armes, c’est-à-dire un collectif, du c½ur et de la folie. Cette recette qui fonctionne si bien a permis à l’ESBF de mener les débats durant la première demi-heure. Jusqu’aux départs précipités de Kolczynski et de Manaut. Sans arrière droite de métier sur le terrain, les Franc-Comtoises ont composé avec les moyens du bord. Comme d’habitude.
Alors que le public lorrain se frottait les doigts et anticipait une victoire facile des Dragonnes, la jeune Pauline Robert entrait sur le parquet et plantait deux buts. Marine Dupuis, décomplexée, lui emboîtait le pas. Chloé Bouquet, qui avait été de tous les combats en défense, trouvait elle aussi la faille. L’écart ne rétrécissait pas. Il se maintenait. Dans ce contexte, c’était déjà une demi-victoire.
Metz - ESBF : 28-25
Metz (Les Arènes). Mi-temps (16-14). Arbitres : Weber et Bader. 2.326 spectateurs.
Évolution du score : 4-1 (6’), 4-5 (9’), 8-7 (17’), 10-10 (21’), 12-13 (25’), 18-15 (35’), 20-16 (38’), 24-19 (48’), 26-23 (55’).
Joueuses exclues 2’: Pop-Lazic (19’) à Metz ; Brame (23’), Bouquet (29’) à Besançon.
Les équipes
Metz
Gardiennes : Glauser 4/13 arrêts (dont 2/3 pen), Rajcic 7/23 (dont 0/2 pen).
Les marqueuses : Gros 3/9 (dont 1/1 pen), Zaadi 3/7 (dont 2/3 pen), Flippes 2/4, Kanor 0/1, Horacek 6/8, Rajcic 1/2, Pop-Lazic 4/5, Smits 1/3, Maubon 1/1, Luciano 2/3, Aoustin 4/7, Burlet 1/3.
Besançon
Gardiennes : Gabriel 14/40 (dont 0/1 pen), Muñoz 1/3 (dont 1/3 pen).
Les marqueuses : Bouquet 2/6, Frécon 3/5, Dazet 2/5 (dont ½ pen), Kolczynski 4/5, Dupuis 5/6 (dont 2/3 pen), Manaut 0/1, Robert 2/2, Zazai 1/3, Brame 2/4, Lévêque 0/5.
De notre envoyé spécial, Ianis MISCHI
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98468] |
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Posté le : 05/03/2017 à 10:25 (Lu 28221 fois) | | | RL du 05/03/2017
Metz : c’est maintenant
Les Messines peuvent valider leur qualification pour les quarts de finale en cas de victoire sur le Vardar Skopje de Leynaud et Lacrabère, ce dimanche. Mais le défi est immense face à un adversaire « taillé pour le titre ».

Cet après-midi, Metz se rappellera forcément le formidable exploit réalisé face à Buducnost-Podgorica, il y a quatre mois (28-25). Une victoire magnifique qui doit montrer la voie, aujourd’hui contre le Vardar Skopje.
L’ÉVÉNEMENT
Les championnes de France se remémoreront la force collective, l’appétit, l’orgueil qui les avaient portées vers un retour héroïque. « Vous avez mis un c½ur énorme. Vous êtes allées chercher ce supplément d’âme qu’il faudra toujours garder en tête », disait alors Emmanuel Mayonnade.
Ce dimanche, ses joueuses défient un autre géant d’Europe. Et devront plus que jamais entretenir l’étincelle de Podgorica. Une semaine après leur déroute à Budapest (29-23), elles peuvent valider leur qualification pour les quarts de finale – et remplir leur objectif européen – avant un déplacement délicat en Russie le week-end prochain.
« Se faire plaisir »
Patron de la poule, Skopje était la dernière formation invaincue en Ligue des Champions jusqu’à son revers concédé la semaine dernière devant Buducnost (28-31). « Cette équipe n’avait pas perdu depuis très, très longtemps , souligne l’entraîneur messin. Est-ce qu’elle sera abattue ou, au contraire, excessivement déterminée ? » Elle sera en tout cas l’immense favorite de ce choc face à la deuxième meilleure défense d’Europe, privée de son pilier, Béatrice Edwige, blessée au genou. « Le Vardar est taillé pour le titre. C’est l’une des plus belles équipes de cette compétition. Mais c’est ce qui rend cette affiche si alléchante », sourit Emmanuel Mayonnade.
Metz a prouvé au match aller qu’il avait les armes pour inquiéter les Macédoniennes (23-21), qui s’accrocheront, ce dimanche, coûte que coûte à la première place du groupe, convoitée par Budapest. « On connaît tous les enjeux de cette rencontre et on sait que si on gagne, c’est terminé ! Une victoire serait magnifique et assez incroyable » , reconnaît le technicien, qui espère un match référence. « J’attends qu’on mette beaucoup de vie, qu’on vive les choses collectivement, qu’on se fasse plaisir, qu’on soit agressif, déterminé, enthousiaste, spontané… Je voudrais qu’on montre qu’ensemble, on a la capacité de soulever cette équipe-là. »
Grace Zaadi et les Messines devront vaincre leurs démons hongrois, trouver de nouvelles ressources en défense, confirmer les promesses d’Astrakhan et Issy-Paris. Réaliser, en somme, « le match parfait ». Comme elles l’avaient si bien fait devant Buducnost, il y a quatre mois.
Laura MAURICE.
Metz privé du pilier de sa défense face au Vardar
Metz devra faire sans son pivot, ce dimanche. Béatrice Edwige, blessée au genou en début de semaine, n’est pas rétablie. La tâche s’annonce encore plus compliquée, face au grand Vardar, sans le rouage essentiel de la défense.
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Béatrice Edwige suivra des tribunes le choc contre Skopje, ce dimanche aux Arènes. Elle qui voulait à tout prix disputer cette rencontre est au repos forcé. Le pivot messin, absent contre Besançon mercredi en championnat, souffre encore du genou droit.
Le médecin Thierry Weizman n’a pas voulu prendre de risque. Le président non plus. La sagesse a parlé. « Béatrice s’est fait un traumatisme mardi à l’entraînement. L’IRM a montré une distension du ligament croisé du genou droit. Je préfère ne prendre aucun risque. Elle doit se reposer et suivre un peu de rééducation, précise le patron du club mosellan. Ce sera très compliqué sans elle. On a vu contre Besançon qu’on défendait moins bien en son absence ». Un autre choc, qui pourrait être décisif, attend les Mosellanes samedi prochain à Astrakhan. Un dernier match de poule dans ce tour principal pour lequel l’équipe d’Emmanuel Mayonnade aura bien besoin de son pivot, meilleur défenseur de l’Euro-2016 avec les Bleues, si la qualification pour les quarts de finale devait se jouer en Russie…
Metz se retrouve amoindri en défense, sa principale force depuis le début de saison. Coup dur pour le champion de France en titre. Mais son entraîneur veut relativiser : « On a déjà eu des blessées cette année et je ne nous ai pas trouvés mauvais lorsque Xenia (Smits) manquait. On a battu Podgorica (28-25) chez nous. Sans Grace (Zaadi) contre Brest, on s’est incliné sur le fil. Je trouve que c’est assez honorable. »
Le technicien ne réfute pas la thèse du match encore plus compliqué mais ne le voit pas comme une mission impossible. « Tamara (Horacek) est notre défenseur numéro 3. Elle est apte à la remplacer, précise-t-il. Béatrice est extrêmement déterminée sur toutes les possessions adverses et elle apporte son expérience. Sa blessure est une mauvaise nouvelle mais on n’a pas le choix, il faudra faire sans elle. Il faudra être très rigoureux et agressif dès le début et pendant une grande partie du match comme on avait su le faire là-bas. »
Burlet et la défense avaient tenu à l’aller
La jeune Lindsay Burlet, transcendée, avait pris d’entrée à la gorge les stars du club macédonien. Pour la réception du Vardar et de sa shooteuse Alexandra Lacrabère, le champion de France possède quelques clés pour contrarier ce géant européen. Metz pourra s’appuyer sur « une prestation défensive intéressante à Chambray ». Et sur la piste d’une défense étagée qui avait bousculé le Vardar à l’aller (23-21). Les Messines auraient d’ailleurs pu créer la sensation, en arrachant le match nul, si la barre n’avait pas renvoyé le tir de Zaadi dans les dernières secondes de la rencontre.
Nicolas KIHL.
Tamara Horacek est « libérée » depuis sa signature à Issy-Paris
Metz pourra s’appuyer sur Tamara Horacek, décisive contre Budapest et métamorphosée depuis sa signature à Issy-Paris, il y a trois semaines.
Elle se dit « libre », « libérée ». Tamara Horacek vivait un début de saison plutôt terne, entre temps de jeu réduit et performances contrastées. Et puis, il y a eu le déclic. Six réalisations à Budapest, autant contre Besançon et un statut surprenant de meilleure buteuse lors de ces deux dernières rencontres. Par ses récentes prestations, la demi-centre impressionne.
Au relais de la capitaine Grace Zaadi, elle a été décisive en Hongrie, empêchant la base arrière de couler. Elle a été excellente à Chambray puis face à Besançon. La métamorphose ne passe pas inaperçue. « Je me sens vraiment très bien » , reconnaissait-elle, tout sourire, à l’issue de la victoire sur les Bisontines en championnat mercredi.
La jeune internationale, qui, pour la première fois depuis neuf mois, ne figure pas dans la liste des sélectionnées en équipe de France A, a retrouvé du temps de jeu, de la réussite surtout, et de l’envie. « Je pense qu’inconsciemment, c’est lié à ma signature (à Issy-Paris, pour la saison prochaine), reconnaît l’arrière polyvalente formée à Metz. Je ne me pose plus de question, je profite de mes derniers moments sous les couleurs de ce club. Je me fais plaisir. »
Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin, nuance cette transformation soudaine : « Elle prend sensiblement les mêmes situations qu’avant mais elle est un peu plus en réussite, elle marque davantage. Peut-être simplement parce qu’elle est un peu plus fraîche que les autres… »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98469] |
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Posté le : 05/03/2017 à 10:29 (Lu 28217 fois) | | | Et encore:
Les Messines qualifiées si
Metz pourrait mettre fin à tout suspense et fêter dès aujourd’hui sa qualification pour les quarts de finale, à condition de remporter le choc face au Vardar. En cas de défaite ou de match nul, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade devront suivre de près les résultats des autres rencontres. Car si Thüringer (4 points) s’incline devant Budapest cet après-midi, Metz (6 points)
sera qualifié, quelque que soit son résultat en Russie, grâce au goal-average particulier sur les Allemandes.
En résumé, le club d’Outre-Rhin doit signer deux exploits d’affilée, contre
Budapest et à Skopje, pour mettre le champion de France sous pression et l’obliger à s’imposer à Astrakhan, le 11 mars.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98515] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98532] |
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Posté le : 06/03/2017 à 10:05 (Lu 40413 fois) | | | RL du 06/03/2017
Metz, le jour de gloire
Monstrueux, Metz a signé une prestation renversante (42-28), ce dimanche aux Arènes, pour s’offrir le premier quart de finale de son histoire et donner une leçon à l’une des plus belles équipes européennes.
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Comment résumer le match parfait ? Celui qui offre à un club le premier quart de finale de son histoire en Ligue des Champions. Celui qui inflige à un cador européen sa plus sévère défaite sur la scène continentale (42-28).
Les étreintes, les scènes de liesse, l’euphorie, qui se sont emparées des Arènes hier, parlent pour elles-mêmes. Comme le regard d’Emmanuel Mayonnade vers le tableau d’affichage, quelques minutes plus tôt, quand Metz prenait dix, douze, puis quatorze buts d’avance sur le Vardar Skopje et sa pléiade de stars.
Et puis, il y a les mots. Qui synthétisent toute la joie qui habitait le collectif messin au sortir de son exploit magnifique contre le demi-finaliste des trois dernières éditions. « C’est juste magique », souffle Emmanuel Mayonnade. « I ci, c’est Metz ! », chante Ailly Luciano en sautillant. « Metz a été un formidable rouleau compresseur et le Vardar s’est noyé corps et âme », résume le sélectionneur national, Olivier Krumbholz.
« Avec cette équipe tout est possible »
Les Messines avaient rendez-vous avec l’histoire, hier. Jamais une équipe n’avait inscrit 40 buts face à Skopje en Ligue des Champions. Jamais Metz ne s’était qualifié pour une phase à élimination directe. Jamais, dans sa formule actuelle, la plus prestigieuse des Coupes d’Europe n’avait compté un club français en quart de finale.
Le « stress » des premières minutes a vite laissé place à toute la détermination d’un collectif transcendé par l’événement (5-8, 11e ; 15-12, 22e ; 19-16, 29e ). Le spectre d’un retour du Vardar, invaincu dans cette compétition jusqu’à son faux pas face à Podgorica le week-end dernier, était définitivement balayé après la pause (27-19, 41e ). Le leader de la poule se décomposait devant le festival d’Ana Gros (12/14) et Xenia Smits (8/8), la démonstration défensive de Tamara Horacek et l’insolente réussite d’une équipe au sommet de son art (81 % au tir). « Les filles ont fait un match fantastique, inoubliable », confie Marina Rajcic, auteur d’une entrée phénoménale (7 arrêts dont deux sur penalty et un but… en 13 minutes). « On a mis le c½ur, la magie, la folie nécessaires , savoure Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin. On a eu la réussite des grands jours, celle qui permet de renverser ce genre d’adversaire. »
Quand le banc messin, ne tenant plus, se mettait à danser, c’est le trio du centre de formation – Sajka, Nocandy et Kanor – qui tenait la base arrière (40-28, 56e ). « On a une force collective incroyable. Avec cette équipe-là, tout est possible », sourit Tamara Horacek. « Elles ont montré qu’elles étaient capables de très, très belles choses. Je suis contente pour elles. Ça atténue un peu ma peine ce soir… », confie l’ex-Messine Amandine Leynaud.
Hier, Metz a prouvé qu’il avait bien grandi, deux ans après son rendez-vous manqué au tour principal de la Ligue des Champions. Qu’il était taillé, aussi, pour défier les plus grands. « Ce Final Four, on va aller le chercher », promet Ana Gros.
Laura MAURICE.
Leynaud : « Meilleures que nous »
Amandine Leynaud, gardienne de Skopje : « Ce n’est jamais facile de jouer aux Arènes et je sais à quel point l’envie peut transcender cette équipe. Elles ont été meilleures que nous. Nous étions inexistantes en défense. C’est dur mais je préfère perdre contre Metz que contre n’importe quelle autre équipe. »
Olivier Krumbholz, sélectionneur de l’équipe de France féminine : « On a vu de très belles joueuses, une belle équipe, avec un accessit à Tamara Horacek pour la défense au centre en l’absence de Béatrice (Edwige). C’est certainement leur match le plus abouti cette saison. Le Vardar, c’est des stars les unes à côté des autres mais au niveau du jeu, elles ont explosé. Metz a mis la manière, il faut que ça leur donne encore plus d’envie et d’ambition ! »
T amara Horacek, demi-centre de Metz : « C’est l’exploit d’un collectif, un match référence. On a joué avec le c½ur. On est jeune, on manque peut-être d’expérience, mais on a une envie extraordinaire et une équipe qui prend le pas sur les individualités. On peut aller loin ! »
Thierry Weizman, président de Metz : « Cela fait 13 ans que je suis à la tête du club, cette victoire fait partie des plus belles. À Metz, la star c’est l’équipe. Je croyais en la qualif’mais de là à imaginer battre un grand d’Europe sur un tel écart… C’est la beauté du hand, du sport. C’est historique ! On a mis 28 ans pour arriver là, on a construit notre histoire marche après marche. »
Alexandra Lacrabère, arrière droit de Skopje : « Ce n’était pas une équipe digne de vouloir gagner la Ligue des Champions qui était là ce dimanche. Metz a été bon pendant tout le match, en attaque, en défense, dans les buts… Ça ne me surprend pas, on aurait tout à fait pu perdre le match aller à la maison. On va devoir se remettre en question et rester solidaire, on a encore notre destin entre nos mains (pour accrocher la première place du groupe). »
Marina Rajcic, gardienne de Metz : « Je ne peux même pas décrire mon bonheur, il n’y a pas de mot. On a joué toutes ensemble et quand j’arrête ces deux penaltys, c’est toute l’équipe qui les arrête avec moi ! »
c’était défense d’entrer pour le Vardar

U n seul être vous manque et tout est dépeuplé. » Cette célèbre citation ne tient plus depuis dimanche et cet incroyable exploit des Messines aux Arènes devant le Vardar (42-28). Privées de leur pivot Béatrice Edwige, les championnes de France ont écrabouillé un gros calibre européen. Skopje a fini la rencontre en victime, presque sans vie, asphyxié.
Metz a réussi une performance majuscule, un gros coup de force : sortir cet exploit sans l’un de leur rouage essentiel en défense. « Personne n’est indispensable , corrige l’intéressée. On est une équipe. Les filles ont été magnifiques, magiques ! On est jeune mais mature. C’est la beauté du hand, rien n’est impossible. » Des tribunes, Béatrice Edwige, blessée au genou droit, s’est régalée, a harangué ses coéquipières, fêté la qualification pour les quarts de finale dans un vestiaire en fusion. Le défenseur des Bleues n’a pas oublié d’encenser Tamara Horacek, sa remplaçante au poste 3 : « Elle a sorti un gros gros match, comme toutes les filles d’ailleurs. Je ne suis pas surprise du tout, Tamara a les qualités pour réaliser ce genre de performance. »
Les fondations de la maison jaune et bleue sont solides. « Notre défense est notre marque de fabrique », aime à rappeler le président Thierry Weizman.
Metz a fait chauffer la machine pendant dix grosses minutes pendant que les Macédoniennes faisaient la course en tête. Alexandra Lacrabère la première. « Sur ces dix premières minutes, on ne défendait pas du tout et Amandine (Leynaud) nous fait mal en sortant trois gros arrêts , lance l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Xenia (Smits) défendait trop bas. On manquait d’un peu d’agressivité. »
La réaction n’a pas tardé : après le premier temps mort demandé par le technicien, les Mosellanes ont enfin montré « du c½ur et notre véritable compétence. »
Une joueuse est l’illustration parfaite de ces mots doux : Tamara Horacek qui, depuis plusieurs semaines, carbure au super. « Je ne m’attendais pas à jouer autant. Le coach m’a fait confiance, dit l’arrière qui a ébloui aussi bien dans son rôle défensif qu’offensif (2/3). Je suis très heureuse de notre victoire, de la prestation de tout le groupe. On est en quart, c’est fou ! Bon, il me manque encore quelques duels perdus et des remontées plus rapides mais je suis super contente. »
Lacrabère : « On était à la ramasse en défense »
Les Messines ont réussi à éteindre les stars macédoniennes. « Sans Béatrice (Edwige), elles ont su combler les brèches, jouer solidaires derrière. Elles nous ont agressées constamment en nous prenant haut. Ça nous a étouffées. Nous de notre côté, on a jamais su faire cela , explique l’arrière droit tricolore Alexandra Lacrabère. On prend 19 buts en première mi-temps, c’est beaucoup trop ! On était à la ramasse en défense. »
Nicolas KIHL.
Faire partie des huit meilleurs clubs d’Europe, c’est incroyable
De l’entraîneur messin, Emmanuel Mayonnade.
Après son exploit face au Vardar Skopje, Metz se hisse pour la deuxième fois de son histoire dans le Top 8 européen. Le champion de France avait déjà réussi cette performance en 2012, avec un tour principal qui opposait à cette époque deux poules de quatre équipes
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98583] |
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Posté le : 07/03/2017 à 11:36 (Lu 40293 fois) | | | RL du 07/03/2017
Metz plus près des étoiles après sa victoire contre Skopje
Après sa démonstration collective devant le Vardar Skopje (42-28) synonyme de qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, Metz a envoyé un message fort à l’Europe. Et se prend à rêver plus grand.

ON A AIMÉ
La force collective du groupe. Plus costauds que les stars du Vardar, Metz et son collectif ont éteint les étoiles filantes macédoniennes : seule Penezic (10 buts) a sorti la tête de l’eau, dimanche. Un des ténors européens a pris le déluge aux Arènes. « À Metz, la star c’est l’équipe », s’est délecté le président Thierry Weizman.
Tamara Horacek, au relais de Béatrice Edwige blessée à un genou, a tenu la maison jaune et bleue avec ses guerrières de copines en défense. « Quand une joueuse manque, explique l’arrière droit Ana Gros, il faut qu’on joue pour elle. Ce qu’on a réussi à faire. Béa était avec nous avec tout son c½ur. » L’envie d’arracher une qualification historique pour les quarts de finale était immense pour Metz qui s’est évité un voyage sous pression en Russie lors de la dernière journée du tour principal (samedi à Astrakhan).
Ana Gros et Xenia Smits à vingt buts. Ça plantait à tout va avec une aisance et une constance assez incroyables dimanche. Les arrières messines étaient en feu. La Slovène Ana Gros (12/14) et l’Allemande Xenia Smits (8/8) ont torpillé Amandine Leynaud et ses coéquipières du but.
Les gardiennes. Laura Glauser et Marina Rajcic ont installé le doute dans la tête des Macédoniennes. Petit à petit, l’internationale tricolore (12 arrêts) et sa coéquipière monténégrine (6 parades et un but) ont grignoté les cerveaux et pris l’ascendant. C’était flagrant.
La maîtrise : « Une constance pendant soixante minutes. » « S’il y a une surprise, c’est cet écart au score. Le Vardar n’a jamais été en capacité de stopper l’hémorragie et si le match dure dix minutes de plus, ça continue encore avec les petites (du centre de formation). » L’entraîneur Emmanuel Mayonnade avait bien préparé son coup. « On avance, on perd très peu de ballons, on apprend de nos erreurs pour être meilleur sur chaque sortie. C’est ce que les filles ont réussi. » Le coach a cette forte impression « que les filles progressent, qu’elles avancent ».
L’exploit historique. Metz est entré dans l’histoire du handball français. Aucune formation hexagonale n’avait réussi à atteindre les quarts de finale de la Ligue des Champions depuis Besançon en 1998- 1999 sous l’ancienne formule (en 2011-2012, Metz avait atteint le tour principal rasssemblant les huit meilleures équipes en deux poules). Le club hongrois de Györ de l’ancienne messine Yvette Broch attend maintenant le champion de France en quarts de finale.
ON A MOINS AIMÉ
Voir le Vardar s’écrouler. « On n’a pas de défense. Ce n’était pas digne d’une équipe qui veut gagner la Ligue des Champions. » Ce constat amer est signé Alexandra Lacrabère, l’arrière droit du Vardar. Skopje était déjà qualifié pour les quarts avant de défier Metz mais, quand même, il y avait cette première place à aller chercher. « Le Vardar s’est noyé corps et âme », a joliment dit le sélectionneur de l’équipe de France, Olivier Krumbholz.
La réaction parfois timide du public. Il y a du mieux (comme sur la présentation des équipes) mais le public, c’est certain, peut encore mieux faire. Le speaker des Arènes a tout donné pour le pousser. Il en a sûrement perdu sa voix… Contre Györ, il faudra élever le niveau. Et faire encore plus monter les décibels. (voir le diaporama).
Nicolas KIHL.
Weizman : « Sur une progression constante »
Le président Thierry Weizman revient sur l’exploit historique de ses Messines. « D’un côté, il y avait une équipe de stars, de l’autre un collectif ».
Thierry Weizman, Metz a réussi un exploit majuscule dimanche aux Arènes. Surpris ?
« Ça fait trente ans que je suis médecin au club, treize que j’en suis président. Cette victoire fait partie des plus belles. Bien sûr, cette saison, on peut aussi parler de notre exploit en novembre contre Buducnost (28-25) mais, dimanche, c’était au dessus. Metz regarde les grandes équipes d’Europe dans les yeux. C’est une victoire qui marque les esprits. Quel bonheur ! »
• Il y a de grosses différences (salariales, structurelles…) à tous les
niveaux entre Metz et le Vardar Skopje. Pourtant, c’est bien le Petit Poucet
qui a dévoré l’ogre européen (42-28)…
« D’un côté, il y avait une équipe de stars, de l’autre un collectif. À Metz, la star c’est l’équipe. On voit des phénomènes de mode, des clubs qui construisent des équipes autour de stars… Ce n’est pas ma politique. Toutes les joueuses ont répondu présent pour aller chercher cet exploit. Je pense même que cette défaite va laisser des traces au Vardar. »
« Nous ne sommes peut-être pas si loin des très grands »
• Difficile d’imaginer un tel scénario, une telle raclée…
« Je croyais en la qualification sur les deux derniers matches qu’il nous restait à disputer. Mais jamais avec un tel écart contre cette
grande équipe du Vardar ! À l’échauffement, j’observais ces gabarits, ces
grands noms en pensant à ce monde d’écart avec nous. Quand on joue comme
dimanche, on ne peut craindre personne. Ana Gros et Xenia Smits ont inscrit vingt buts à elles deux, ça nous avait manqué sur certains matches. Offensivement, tout était au rendez-vous. Et défensivement, on s’est montré très solide. C’est notre marque de fabrique. »
• Jamais, dans sa formule contemporaine, la Ligue des Champions n’avait accueilli d’équipe française en quart de finale…
« C’est historique ! Metz a mis vingt-huit ans pour atteindre le toit de l’Europe. On a construit marche après marche. Le club est sur une progression constante, il est en train d’acquérir beaucoup de confiance. C’est la beauté du sport, du hand. »
• Metz se prend à rêver ?
« Un exploit, on peut se dire que c’est du bol mais, là, c’est notre deuxième ! Nous ne sommes peut-être pas si loin des trèsgrands… »
N. K.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [98619] |
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Posté le : 09/03/2017 à 09:57 (Lu 40146 fois) | | | RL du 09/03/2017
Sandor Rac : « Metz est ma deuxième maison »
L’ancien entraîneur emblématique de Metz Handball a rebondi au Luxembourg, où il entraîne l’équipe masculine de Pétange (D1). Le Serbe pourrait relever un nouveau défi en Ligue féminine, la saison prochaine.
Cinq saisons, dix titres… Sandor Rac a marqué Metz Handball de son empreinte. Le technicien serbe assiste régulièrement aux rencontres des Messines
Assis à la terrasse d’un café messin, dans lequel il a ses habitudes, Sandor Rac lit le compte-rendu de la dernière rencontre de Metz Handball. Une équipe avec laquelle il a partagé « cinq belles années », ponctuées par dix titres, et à qui il voue toujours une affection particulière. Après une escale au Havre (D1 féminine) et à Saintes (N2 masculine), le technicien serbe a retrouvé cette ville qu’il a adoptée. Entraîneur de l’équipe masculine de Pétange (D1), au Luxembourg, il pourrait relever un nouveau défi, en France, la saison prochaine. Rencontre.
• Vous êtes de retour à Metz… Vous y êtes chez vous ? « Oui, c’est plus qu’une deuxième maison ! J’ai passé cinq belles années ici (2006-2009 puis 2012-2014). J’ai eu de très bons résultats avec cette équipe, on a réussi deux fois le doublé (championnat et Coupe). L’année de mon retour, en 2012, reste l’un de mes plus beaux souvenirs. À cette époque, personne ne pensait que Metz pouvait être champion. Plusieurs cadres étaient parties : Leynaud, Pineau, Mendy… On avait beaucoup de jeunes joueuses : Zaadi, Gonzalez, Luciano avaient 18-19 ans. Et pourtant… Ça a peut-être été notre plus belle saison, on battait tout le monde avec dix ou quinze buts d’écart ! »
« La Ligue féminine ? Pourquoi pas ! »
• Vous avez quitté le club, en 2014, sur un cinquième titre de champion de France. Comment allez-vous depuis ? « Je suis parti au Havre et ça ne s’est pas très bien passé. J’avais trois ans de contrat, je ne suis resté qu’une saison, j’ai été un peu déçu… Après une expérience à Saintes et une occasion manquée en Tunisie, je suis revenu à Metz, chez ma fille. J’entraîne le club de Pétange, une équipe amateur. C’est pour ne pas rester sans rien, en attendant mieux… »
• Vous êtes un homme de défis… « Pour moi, le plus important, c’est le nombre de spectateurs. Si tu arrives, en tant qu’entraîneur, à remplir des salles, le pari est réussi. Je suis arrivé à Nancy (en 1996, en Nationale 1 masculine) , on avait 150 spectateurs. Quand on est monté en D1, on a joué contre le PSG avec 5 500 personnes. C’était le record de France à cette époque. Avec Metz, pareil. C’est une fierté. La preuve qu’on joue bien, avec du spectacle, des buts. C’est le jeu que j’aime. »
• Comment voyez-vous votre avenir ? « Je ne sais jamais où je serai l’année suivante… Il y a deux semaines, j’ai refusé une bonne offre en Tunisie. J’attends quelque chose d’intéressant. »
• Vous pourriez repartir avec une équipe de Ligue féminine ?
« Pourquoi pas… »
• Vous avez tout gagné en France… Quel défi pourrait vous convaincre ?
« L’Europe ! En 2013, on était en finale de la Coupe EHF avec Metz, après un super parcours. Je regrette encore aujourd’hui ce match-là : 5 500 spectateurs, 2 000 devant la mairie, deux joueuses qui finissent avec le bras cassé… On aurait pu gagner. Si j’ai une proposition pour rejouer ce genre de compétitions, je dirai oui ! »
Laura MAURICE.
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