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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 |
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Posté le : 03/07/2016 à 19:18 (Lu 52108 fois) | | | RL du 02/07/16
Handball: Metz face à l’ogre Podgorica en Ligue des Champions
Metz affrontera Buducnost Podgorica et Thüringer notamment en phase de groupes de la Ligue des Champions qui débutera en octobre.
La main n’a pas tremblé ce vendredi au siège de la Fédération européenne de handball à Vienne (Autriche). Et Thierry Weizman, le président de Metz Handball en est ressorti souriant. « Attention, je ne dis pas que ça va être facile mais nous avons évité la poule de la mort », à savoir le Hongrois Györ, le Roumain Bucarest, le Russe Rostoff Don et le Danois Midtjylland, soit deux finalistes 2016 (Bucarest et Györ) et un quart de finaliste (Rostov Don). Metz Handball, le champion de France en titre partagera l’affiche du groupe A avec l’ogre monténégrin, Buducnost Podgorica, l’Allemand Thüringer HC, qui vient de recruter l’internationale française Manon Houette, et le vainqueur du match de qualification qui opposera le Croate Podravka Vegeta au numéro 2 norvégien Glassverket. Un groupe équilibré constitué d’un « gros » et de deux équipes « assez proches », selon le président du club messin. « Je voulais un Allemand pour la proximité et je voulais à tout prix éviter d’avoir à me déplacer au fin fond de la Russie , souffle Thierry Weizman. En cela, je suis satisfait du tirage. »
Pour autant, si un duel à Metz face au finaliste 2016 et vainqueur 2015 de la Ligue des Champions, Buducnost Podgorica, est la plus belle affiche de ce premier tour, le président Weizman craint le déplacement au Monténégro. « La dernière fois que nous y avons joué (en 2010) nous nous sommes retrouvés au palais de justice après avoir porté plainte contre un supporteur qui avait violemment agressé Bertrand François notre entraîneur de l’époque. Là-bas, quand une équipe se déplace, elle est protégée par des carabaniers armés. »
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RL du 11/06/16
Reprise le 25 juillet
Les vacances commencent à peine et déjà on parle de rentrée… La reprise officielle de Metz Handball a été fixée au 25 juillet et concernera toutes les joueuses qui ne seront pas sélectionnées aux JO de Rio. Les internationales françaises, (Grace Zaadi, Laura Glauser, Béatrice Edwige, Tamara Horacek et Laura Flippes), sous réserve qu’elles fassent partie des 14, Ailly Luciano avec les Pays-Bas et Marina Rajcic avec le Monténégro ne reprendront que plus tard.
Un contretemps qui risque de perturber le début de la préparation sachant qu’une saison chargée attend le club champion de France qui retrouvera la Ligue des Champions et son premier tour dès le mois d’octobre. D’autant qu’après une grosse compétition internationale, les joueuses ont toujours besoin d’un peu de temps pour « réinitialiser leur logiciel » et se remettre « en mode club » après un long séjour en sélection.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93139] |
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Posté le : 06/07/2016 à 05:58 (Lu 51966 fois) | | | RL du 06/07/2016
Handball : Metz suit Jovanovic
HANDBALL. La piste Marija Jovanovic, qui évolue à Issy-Paris depuis 2014, est toujours d’actualité à Metz même si rien n’est encore signé. La récente opération (arthroscopie de la hanche gauche) de l’arrière gauche messine, Xenia Smits, qui va induire une indisponibilité de trois mois, a décidé le président Thierry Weizman à relancer les négociations avec l’internationale monténégrine qui est actuellement en convalescence (genou). Un accord pourrait être trouvé après les JO de Rio où « elle va tenter d’aller. Ce sera un bon test pour nous », a résumé le Messin.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93190] |
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Posté le : 09/07/2016 à 19:14 (Lu 51808 fois) | | | L'EQUIPE DE FRANCE EN STAGE DE PREPARATION OLYMPIQUE A CONTREXEVILLE
Handball : Krumbholz veut une médaille à Rio
Parmi les Messines de l’équipe de France, si Laura Glauser, Grace Zaadi et Béatrice Edwige semblent déjà avoir obtenu leur billet pour Rio, Tamara Horacek pourrait être la quinzième. Entretien à J - 30, avec Olivier Krumbholz.
Olivier Krumbholz, sélectionneur national : « On sait que ce sera difficile pour nous, ça le sera aussi pour les autres. »
Olivier Krumbholz, sélectionneur national : « On sait que ce sera difficile pour nous, ça le sera aussi pour les autres. »
• Comment prépare-t-on une équipe pour les Jeux ? « Cette année, nous avons de la chance, nous sommes sur six semaines, ce qui correspond à un vrai cycle de travail avec, au centre, la préparation physique. Nous partons avec deux joueuses de moins (14 + 1 réserviste) , la condition physique est donc plus importante parce que nous aurons moins de rotations. Mais nous insisterons aussi sur le mental, le handball technico-tactique, tout est important. On essaie d’avancer le plus vite possible et de construire le jeu avec les joueuses, remettre un peu de nouveauté mais pas trop parce que nous n’avons pas le temps de tout révolutionner. Nous ne sommes pas prêts, mais ça avance. »
• Vous parlez de construire le jeu sans déconstruire ce qui a été bâti avec votre prédécesseur. Quels sont ces points « technico-tactiques » sur lesquels vous allez insister ? « On travaille beaucoup l’attaque, la continuité du jeu, la précision, des timings, des engagements. En défense, on travaille un deuxième système en 5-1 en plus du 6-0, et la contre-attaque car nous sommes encore loin de notre meilleur niveau. »
« Une relation franche »
• 14 joueuses (+1), c’est peu : sur quels critères allez-vous vous appuyer pour effectuer votre sélection ? « L’efficacité dans le jeu, l’état physique aussi. L’état d’esprit peut être également un critère mais dans ce groupe-là, tout le monde travaille dans le bon sens. La polyvalence sera également un atout pour la 15e notamment. »
• Vous ne communiquerez votre liste que mardi prochain. Mais vous avez déjà une petite idée, non ? « A la fin du stage à Paris, 11 filles ont été informées qu’elles partiraient au Brésil parce que je voulais une relation franche avec elles. Ça se joue maintenant sur une place à chaque aile et sur la 15e. »
• Vous avez choisi d’intégrer au groupe deux très jeunes Messines - Tamara Horacek et Laura Flippes - qu’en attendez-vous ? « Qu’elles apportent leurs qualités, leur fraîcheur, leur punch, qu’elles soient capables d’apprendre vite. Tamara a un profil assez complet, elle joue au centre et à l’arrière et elle a une bonne qualité de passe. »
• Elle pourrait être la quinzième ? « Elle pourrait éventuellement être la quinzième. »
• Les groupes sont très relevés ( la France affrontera les Pays-Bas, la Russie, la Suède, la Corée du Sud…), tous les matches s’annoncent difficiles. Quelles sont les ambitions de la France à Rio ? « On y va pour faire une médaille. Mais on sait que ce sera difficile pour nous, ça le sera aussi pour les autres. Depuis quelques années, la Norvège est au-dessus du lot après, bien malin celui qui peut dire qui sera 2e ou 10e. Les Pays-Bas semblent se détacher aussi – ils ont une équipe jeune et talentueuse – derrière, il y a des groupes solides : la Russie, la Suède, la France, la Roumanie, la Suède, le Brésil chez lui… Des cinq équipes fortes de chaque groupe, celle qui restera à quai sera celle qui sera diminuée par les bobos. Et s’il lui manque une joueuse, elle sera alors pénalisée. »
Catherine PILET.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93292] |
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Posté le : 14/07/2016 à 12:36 (Lu 51672 fois) | | | RL du 14/07/16
Emmanuel Wetta, nouveau préparateur physique de Metz Handball
Emmanuel Wetta, 36 ans, est le nouveau préparateur physique de Metz Handball. Un « rêve » pour celui qui vient du milieu du tennis et qui se définit comme ayant « la passion du sport ».
J’ attendais ça depuis longtemps. C’est un rêve d’intégrer une structure comme Metz Handball. » Emmanuel Wetta, 36 ans, succède à Bertrand Barbier, parti au FC Metz. Un pari pour celui qui vient du monde du tennis, comme pour le club. « On souhaitait prendre quelqu’un de différent, capable d’apporter sa sensibilité, de la nouveauté aussi. Quelqu’un de jeune qui sera proche des joueuses et qui va insuffler une nouvelle dynamique », a commenté Thierry Weizman, le président de Metz Handball.
Né à Montpellier, ce Mosellan d’origine, fils de militaire haut gradé, est tombé très tôt dans le chaudron du sport. « J’ai cette passion , confirme l’ancien directeur sportif du Smec. J’ai joué au tennis en petites catégories de niveau national et j’ai également intégré le centre de formation de football de Laon lorsque nous habitions là-bas. » Deux cultures différentes, celle du sport individuel mais aussi celle du jeu collectif qui l’ont amené là aujourd’hui. « J’avais envie d’explorer d’autres disciplines et, pour ça, j’ai passé six mois, la saison dernière, aux côtés de Bertrand Barbier et des filles. Je me suis imprégné du fonctionnement. »
« Repartir, remotiver »
Titulaire d’une maîtrise Staps (Nancy) et du diplôme de préparateur physique spécifique à la Fédération française de tennis, Emmanuel Wetta a souhaité élargir son champ de compétence. Un projet qui l’avait déjà conduit ces cinq dernières années à s’occuper, en marge du Smec, de jeunes Luxembourgeois, ainsi que d’athlètes spécialisés dans le trail. Six mois à observer, écouter, échanger aussi. Six mois durant lesquels il s’est familiarisé avec les spécificités et les exigences du handball. « C’est un sport collectif, ça ne se gère pas comme le tennis, mais j’aimerais les amener à progresser individuellement parce que le collectif en sera grandi. » Et le préparateur physique d’appuyer : « C’est un groupe qui a une marge de progression. J’en suis convaincu. Il y a quelque chose à aller chercher avec lui. Ce n’est pas le meilleur moment pour arriver parce que le club est champion de France et qu’on sera sur une période post JO, mais il faut repartir, remotiver. »
Rendez-vous le 25 juillet pour la reprise. L’entrée dans l’arène pour Emmanuel Wetta dont le but est de « les amener optimisées pour les premiers matches » début septembre.
Catherine PILET.
lien : http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/07/14/emmanuel-wetta-nouveau-preparateur-physique-de-metz-handball
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Metz à l’heure des JO
Déjà fin mars, Metz regardait vers Rio puisque c’est en Lorraine que l’équipe de France d’Olivier Krumbholz a obtenu son billet pour le Brésil lors du TQO qui avait eu lieu aux Arènes.
L’aventure olympique continue pour le club aux vingt titres de champion de France, avec six Messines qui partent aux Jeux, fin juillet, avec leur sélection nationale : Marina Rajcic avec le Monténégro (groupe A), Ailly Luciano avec les Pays-Bas (groupe B) et Laura Glauser, Grace Zaadi, Béatrice Edwige et Tamara Horacek avec la France (groupe B). « C’est une belle vitrine pour le club » se félicite Thierry Weizman, le président messin.
Mais qui dit JO dit saison post-olympique pour Metz Handball avec un retour tardif des internationales qui ne pourront réintégrer l’équipe que dix jours seulement avant le coup d’envoi du championnat. Ce qui forcément va perturber la préparation, mais c’est le jeu !
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dans celui de hier :
Handball : La Messine Tamara Horacek est réserviste pour les Jeux Olympiques
Tamara Horacek, 20 ans, sera la réserviste de l’équipe de France à Rio. La Messine, pour qui ce sera la première compétition majeure avec les Bleues, doit sa qualification à sa polyvalence et à sa puissance.
C omment se passe le stage de préparation olympique avec l’équipe de France ? « Très bien. Cette deuxième partie est plus dure que la préparation physique (à Capbreton du 19 au 30 juin) mais ça me fait avancer. On travaille dur. J’ai l’impression d’apprendre quelque chose de nouveau à chaque entraînement, de m’améliorer. C’est une sensation très agréable. »
• Comment avez-vous réagi lorsqu’Olivier Krumbholz, le sélectionneur, vous a annoncé que vous étiez la quinzième ? « J’ai fondu en larmes (rires). J’étais si heureuse… C’est un rêve d’enfant qui se réalise, j’arrive à peine à y croire mais cela ne fait que deux heures que je le sais… Je n’ai pas encore eu le temps de réaliser. Peut-être qu’une fois dans l’avion, je me rendrai compte de ce qui m’attend. »
• Avez-vous déjà appelé votre maman (Vesna Horacek, joueuse internationale croate ayant évolué à Metz entre 2004 et 2010) , pour lui annoncer la bonne nouvelle ? « Oui ! Elle était très contente, très fière aussi, je pense. Il n’y a pas de mots pour expliquer, nous avons pleuré ensemble au téléphone… Quand je vais rentrer de stage, nous pourrons échanger plus longuement. »
« Olivier me fait confiance »
• Votre saison à Metz a été assez éprouvante. Vous n’avez bénéficié que de peu de temps de jeu et avez traversé une période de doute, et là, vous partez à Rio… C’est fou ! Que s’est-il passé ? « Je ne sais pas du tout (elle réfléchit). Olivier (Krumbholz) me fait confiance, c’est assez inexplicable en effet. Ce n’était pas une saison extraordinaire pour moi, je n’ai pas beaucoup joué, je sortais de blessure (ligaments croisés). Olivier m’a toujours dit qu’il fallait oser. C’est ce que j’ai fait en attaque lors des deux matches de qualification pour l’Euro-2016 face à la Suisse et à l’Islande. Oser, c’est peut-être ça finalement. »
• Participer aux JO à 20 ans, c’est extraordinaire. Comment allez-vous vivre cette compétition ? « Je vais travailler avec le groupe, continuer à engranger de l’expérience, apprendre encore. Il n’y a que du positif. Je côtoie des joueuses exceptionnelles, en tant que réserviste, je suis là pour rendre service à l’équipe, pour apporter quelque chose. Je dois être prête à rentrer à tout moment. »
• Votre polyvalence a été un argument précieux que le sélectionneur a pris en compte. A quel poste vous sentez-vous le mieux ? « C’est vrai, je suis capable de jouer demi-centre, arrière gauche et même pivot. Chaque poste a son petit plus. Et même si je me sens bien partout, demi-centre est quand même celui que je préfère parce que c’est celui où j’ai le plus d’expérience. »
• Pensez-vous l’équipe de France capable de gagner une médaille à Rio ? « Bien sûr ! L‘équipe de France peut s’inviter sur le podium, j’en suis convaincue. Il faudra qu’on soit intransigeante avec nous-même. Si tout le monde fait ce qu’il a à faire, on peut avoir cette médaille. »
Catherine PILET.
lien : http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/07/13/handball-la-messine-tamara-horacek-est-reserviste-pour-les-jeux-olympiques
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93411] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93412] |
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Posté le : 26/07/2016 à 06:00 (Lu 51465 fois) | | | RL du 26/07/2016
Handball: Metz a fait sa rentrée
L’été est là et, pourtant, la cloche de rentrée a déjà sonné pour Metz Handball. Ce lundi aux Arènes, neuf joueuses ont repris le chemin de l’entraînement. Au programme : course à pied le matin et jeu l’après-midi.
Pas si facile. Ce lundi, les Messines, qui faisaient leur rentrée aux Arènes, ont beaucoup sué. Après six semaines de vacances, dont trois à ne « rien faire du tout » pour « reposer les corps » et trois autres un peu plus studieuses, avec une reprise progressive de l’activité physique, le retour en Lorraine était teinté, hier, d’un mélange d’excitation, d’envie et de regrets.
GRAND ANGLE
« C’est passé trop vite », soupire Ana Gros, qui revient de Mykonos (Grèce). « C’est dur de courir par cette chaleur, poursuit la Slovène. Mais nous n’avons pas le choix. L’année qui arrive va être compliquée avec des matches tous les trois jours dès le mois d’octobre. Nous devons nous préparer à encaisser le choc. C’est pour cette densité-là que nous sommes à Metz. Et puis enchaîner les matches, moi, j’aime bien, ça évite de trop cogiter. C’est meilleur pour la tête (rire). »
« On peut être fière de nous , on a bien couru », claironne Camille Aoustin après avoir réalisé, en compagnie de Sladjana Pop-Lazic, le troisième meilleur temps de l’exercice imposé par le nouveau préparateur physique, Emmanuel Wetta. Une bouteille d’eau à la main, l’ailière gauche, en grande forme, prolonge encore un peu ses vacances napolitaines par d’interminables récits.
Seule dans la salle de musculation pendant que ses huit coéquipières s’entraînent à l’extérieur, Xenia Smits suit scrupuleusement le programme de rééducation que lui a concocté le kiné après qu’elle a subi une arthroscopie de la hanche gauche fin juin. L’Allemande, qui sera indisponible jusqu’à fin septembre, s’impatiente : « Je peux marcher mais pas courir. J’ai hâte de pouvoir me réentraîner et d’attaquer cette saison qui s’annonce passionnante. »
« Tout gagner »
« À Metz, les objectifs sont élevés : on a envie de tout gagner, après, c’est le terrain qui fera la différence », assure Emmanuel Mayonnade. Et l’entraîneur messin de poursuivre : « On voulait le 20e titre la saison dernière. Cette fois, c’est le 21e qu’on veut récupérer. Nous n’avons pas été très brillants en Coupes, l’objectif sera de mieux faire. Il reste la Ligue des Champions, avec un premier tour relevé où il faudra aller chercher la qualification au tour principal avec le plus de points possibles. »
Seulement neuf joueuses (avec Xenia Smits) étaient présentes hier. « Lindsay Burlet nous rejoint demain, nous retrouvons Laura Flippes la semaine prochaine et les internationales fin août , précise Ekaterina Andryushina. On va beaucoup jouer cette saison, la préparation physique et la récupération auront un rôle déterminant. »
Et c’est le week-end du 17-18 septembre que Metz débutera le championnat par un déplacement à Toulon, suivi, le 21, par la réception d’Issy-Paris. « Le calendrier n’est pas simple. Plutôt que d’être exempt la première journée (le 10-11 septembre) , on aurait préféré ne pas jouer un mercredi entre deux matches de Ligue des Champions, d’autant que ça nous condamne à rencontrer systématiquement l’équipe qui aura été au repos la journée précédente », regrette Emmanuel Mayonnade qui ne veut pas, pour autant, se départir de son naturel optimisme. Le temps fera son ½uvre.
Catherine PILET.
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Handball : le nouveau préparateur physique de Metz veut « sortir de la préparation traditionnelle »
Le nouveau préparateur physique de Metz Handball, Emmanuel Wetta (36 ans), ne veut pas bousculer les codes mais quand même apporter sa petite touche de fraîcheur.
U ne rentrée et une aventure pour le nouveau préparateur physique du champion de France en titre… « Une rentrée pour tout le club ! J’ai la chance de connaître un peu l’environnement et les joueuses. L’an dernier, j’étais déjà stagiaire dans la maison messine et j’ai pu découvrir comment travaillait Bertrand Barbier (parti au FC Metz). Je ne découvre pas les choses, c’est un avantage. La différence par rapport à mes expériences passées dans la préparation de traileurs, footballeurs ou tennismen, c’est qu’il y a chaque week-end un objectif clair et précis : la victoire. »
• Votre prédécesseur Bertrand Barbier vous a laissé les clés et quelques conseils ? « Oui, bien sûr. Bertrand était mon tuteur l’an dernier. On échangeait beaucoup. J’avais cette volonté de venir vers le club, je me suis naturellement proposé pour lui succéder. »
• Quels vont être vos axes de travail durant cette préparation ? « On va découper notre travail sur deux axes importants. Le premier sur du préventif, une individualisation du travail pour éviter les blessures et bosser les manques, les failles. Il faut que je puisse constituer un passeport biologique de chaque fille. Le deuxième point important sera basé sur la variété : essayer de les perturber mentalement et physiquement. Ne pas rentrer à chaque fois dans des schémas, sortir un peu du traditionnel avec de la natation, de l’accrobranche tout en gardant une base de travail solide. »
• Le calendrier s’annonce très chargé. Beaucoup de boulot pour le préparateur physique… « C’est vrai que Metz va jouer sur plusieurs tableaux. Il faudra faire attention aux périodes de récupération avec cet enchaînement effréné de matches. Avec Emmanuel Mayonnade (l’entraîneur) , on y veillera. »
« Toutes une marge de progression »
• Comment jugez-vous vos joueuses ? « Les filles ont toutes une marge de progression. Il faudra donner un sens à ce qu’elles vont travailler et bien cibler leurs forces et faiblesses. Globalement, c’est un groupe solide. De mon côté, je dois encore m’imprégner des fonctionnements du hand de haut niveau. »
• Cette reprise vous a-t-elle donné satisfaction ? « L’objectif est rempli. Les filles ont couru 35 à 40 minutes entre 10 et 12 km/h puis ne se sont pas relâchées dans la deuxième partie avec le renforcement musculaire. Je suis satisfait car je les ai assistés dans la première portion de course puis elles ont fait preuve d’autonomie dans la seconde. Une bonne reprise ! »
• La petite balle jaune vous anime depuis toujours. Des similitudes entre tennis et handball ? « Oui, en terme d’efforts brefs et intenses. En tennis, par contre, on est seul dans la galère sur le court quand on est moins bien. »
Nicolas KIHL
http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/07/26/handball-le-nouveau-preparateur-physique-de-metz-veut-sortir-de-la-preparation-traditionnelle
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93431] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93490] |
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Posté le : 02/08/2016 à 05:44 (Lu 51215 fois) | | | RL du 02/08/16
Handball : Emmnanuel Mayonnade donne son avis sur les cinq nouvelles règles en vigueur aux Jeux
L’entraîneur de Metz Handball Emmanuel Mayonnade revient sur les cinq nouvelles règles qui entrent en vigueur aux Jeux de Rio et qui suivront les championnes de France durant leur saison.
Cinq nouvelles règles entreront dans quelques jours en vigueur aux Jeux Olympiques de Rio. L’occasion d’un éclairage avec l’entraîneur de Metz Handball Emmanuel Mayonnade. « Je trouve globalement ces nouvelles règles bien réfléchies , avoue le coach des championnes de France. Après, il faudra les étudier en situation de jeu mais je les vois plutôt d’un bon ½il. L’idée générale est de rendre le jeu plus fluide, plus spectaculaire. » Explications.
Gardien de but en tant que joueur de champ
La règle. Le principe même de la chasuble visant à faire sortir son gardien lors d’une infériorité numérique en le remplaçant par un joueur de champ est gardé. Mais le joueur remplaçant le dernier rempart n’aura plus nécessairement besoin de porter la chasuble.
L’avis de l’entraîneur. « Avec cette règle, tout le monde peut représenter un danger face au but. Je trouve l’idée assez sympa, ça laisse beaucoup de possibilités et peut niveler le rapport de force entre deux équipes. Cela peut équilibrer un peu plus les débats. Quelques équipes, dont la France, l’ont testée lors de l’Eurotournoi à Strasbourg. J’ai quand même beaucoup d’incertitudes sur la chasuble. Ça laisse du mystère. »
Joueur blessé
La règle. Un joueur touché et ayant nécessité des soins après que l’arbitre a autorisé le staff médical à pénétrer sur le terrain, devra obligatoirement sortir de la surface de jeu et attendre que son équipe fasse trois attaques avant de pouvoir refouler le parquet. Seule exception, cette règle ne s’applique pas aux gardiens de buts victimes de tirs à la tête.
L’avis de l’entraîneur. « Le moment où les arbitres sont sûrs que la joueuse est blessée et qu’elle peut revenir sur le terrain est relativement long… J’ai un peu peur que cela donne des situations parfois perverses. L’idée est de limiter les simulations, ne pas casser le rythme. Je demande à voir cette règle-là. »
Jeu passif
La règle. Réformer l’une des règles les plus délicates du hand n’est pas simple. L’IHF l’a pourtant fait. Lorsque l’avertissement de jeu passif sera signalé par les arbitres, l’équipe en phase d’attaque ne pourra pas aller au-delà de 5 à 8 passes avant de tirer au but. Cette nouvelle règle ne devrait pas forcément aider les binômes arbitraux, puisqu’elle se fie énormément à leur interprétation de jeu vers l’avant.
L’avis de l’entraîneur. « Pour le coach, c’est pas mal. On peut proposer des stratégies plus précises, mettre en place des schémas plus pointilleux. »
Dernière minute
La règle. Si lors des trente dernières secondes d’un match où un score nécessite d’être préservé, un défenseur se jette sur un attaquant, provoquant une faute grave ou antisportive, il sera toujours sanctionné d’un carton rouge. Mais aussi, c’est la nouveauté, d’un jet de 7 mètres.
L’avis de l’entraîneur. « Les 30 dernières secondes peuvent être longues. Ça peut hacher le jeu, c’est sûr. »
Le carton bleu
La règle. Afin d’apporter de la clarté, le carton bleu est ajouté à la palette des arbitres afin d’indiquer au joueur si oui ou non, il sera sanctionné d’un rapport après un rouge direct.
L’avis de l’entraîneur. « Cela donne plus de visibilité c’est certain. C’est une bonne chose. »
Nicolas KIHL.
http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/08/02/handball-emmnanuel-mayonnade-donne-son-avis-sur-les-cinq-nouvelles-regles-en-vigueur-aux-jeux
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93520] |
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Posté le : 05/08/2016 à 05:55 (Lu 51084 fois) | | | RL du 05/08/16
Handball: Hawa N’Diaye revient en forme à Metz
Victime d’une rupture des ligaments croisés en juillet 2015, Hawa N’Diaye a passé la dernière saison en tribune. Une épreuve difficile pour la pivot de 21 ans qui entend tout croquer cette année.
Une longue cicatrice barre chacun de ses deux genoux, témoin d’une rupture des ligaments croisés à droite puis à gauche.
Hawa N’Diaye, 21 ans, a connu les blessures - « J’ai eu aussi une fracture ouverte du tibia », ajoute-t-elle pour compléter la liste de ses déboires - et la patience a jusqu’ici été son principal allié. Intégrée à l’effectif professionnel en juillet 2015 après quelques apparitions avec l’équipe première la saison précédente, la jeune pivot du centre de formation a dû renoncer. « Nous avions repris le 20 juillet, je me suis fait les croisés le 24… C’était une vraie catastrophe pour moi parce que c’était l’année ou jamais, J’étais prête. C’était ma saison, celle où je devais confirmer. Ça été très dur, j’ai même pensé à arrêter le handball », glisse l’internationale sénégalaise. Encouragée, soutenue par « ma famille, mes amis, mon kiné et le staff », la Messine, opérée en août, a « bossé dur » pour revenir. « J’ai repris en avril 2016, je me suis refait mal au genou, j’ai dû poursuivre mes efforts, encore, et j’ai fini par regagner l’effectif de la N1 en fin de saison avant de rejoindre la sélection sénégalaise en juin pour mon premier stage. » Réengagée pour un an avec Metz, Hawa N’Diaye, a repris l’entraînement avec l’effectif pro auquel elle devra apporter son soutien et au sein duquel, elle sera amenée à progresser. « Je suis troisième pivot (derrière Sladjana Pop-Lazic et Béatrice Edwige) mais la concurrence fait partie du jeu. Je vais me battre pour me faire ma place. Je vais tout faire pour gagner du temps de jeu en LFH. »
C’est une année dense, riche en compétitions qui attend Metz et la native de Strasbourg. « Ce sera une année assez décisive pour moi. Mon année ! », lâche la pivot. D’autant que son nouveau statut d’internationale sénégalaise va lui ouvrir les portes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en décembre prochain.
« Je veux des titres »
« C’est une nouvelle aventure qui débute pour moi. J’ai répondu à l’invitation de Fred Bougeant (L’ancien entraîneur de Fleury-Loiret devenu sélectionneur national du Sénégal). » Née en Alsace, de parents Maliens, Hawa N’Diaye portera désormais le maillot sénégalais après avoir été internationale française junior aux côtés de ses coéquipières de club, Déborah Kpodar, Laura Flippes et Lindsay Burlet.
Mais plus encore, à la simple évocation de la Ligue des Champions, ses yeux pétillent. « J’ai joué contre Viborg et j’étais sur la feuille de match à Györ. C’était magique, je n’ai pas d’autre mot. Le haut niveau, c’est autre chose. On en rêve toutes. » Les places seront chères cette fois encore pour affronter les plus grands clubs européens (Buducnost Podgorica, Thüringer, etc.) mais l’envie est là. Sevrée la saison dernière, la pivot veut tout croquer cette année. « Je veux de l’expérience, je veux des titres. » Il ne reste plus qu’à…
Catherine PILET
http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/08/05/handball-hawa-n-diaye-revient-en-forme-a-metz
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Nina Kanto au micro d’Africa 24 pendant les JO
Nina Kanto, l’emblématique capitaine de Metz Handball et ancien pivot de l’équipe de France ne verra pas Rio avec les Bleues mais vivra les Jeux en commentant les performances des équipes et athlètes africains présents au Brésil via la chaîne de télévision Africa 24. Le début d’une deuxième vie pour celle qui a tiré sa révérence fin mai avec un onzième titre de champion de France en poche
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93567] |
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Posté le : 07/08/2016 à 18:19 (Lu 50983 fois) | | | RL du 06/08/16
Béatrice Edwige : « Il y a quatre ans, je jouais en D2 »
Nouveau pivot du Metz HB, Béatrice Edwige dispute pour la première fois les Jeux Olympiques à 27 ans. Que de chemin parcouru depuis ses débuts en D1 à Dijon en 2009.
B éatrice Edwige, est-ce que la pression commence à monter à quelques heures de disputer vos premiers JO ? « Pour l’instant, je n’ai pas trop de pression, mais elle s’installe doucement. Lorsqu’on attaquera les vidéos de nos adversaires, je pense que là la pression va monter. »
• Vous vous imaginiez, il y a quatre ans, c’était alors les JO de Londres, disputer un jour les Jeux Olympiques ? « Pas du tout. De toute façon, il y a quatre ans, je jouais en D2 avec Dijon. L’équipe de France je n’y pensais même pas, alors les Jeux, c’était de l’ordre de l’inimaginable. J’ai découvert la sélection après la remontée du CDB en D1 et ma venue à Nice en 2014. Et en fait, tout s’est enchaîné d’un coup, la Golden League à Dijon, les championnats du monde. En deux ans et demi, tout est allé très vite pour moi. Je suis déjà contente d’être là à Rio, même si je ne devais pas jouer ».
• Vous aviez été appelée par le sélectionneur de l’époque Alain Portes, avez-vous craint pour votre place au poste de pivot avec le retour d’Olivier Krumbholz ? « Je me suis posée certaines questions, c’est vrai. Est-ce que Olivier allait repartir avec un groupe qu’il connaissait déjà, est-ce que j’allais devoir prouver plus et travailler encore plus ? Finalement, il m’a fait confiance et je suis revenue ».
• De part, vos grosses qualités de défenseure, une qualité qu’apprécie beaucoup Olivier Krumbholz, l’affaire était entendue. Pensez-vous être devenue incontournable au sein de cette équipe de France… « J’aime pas trop ce mot incontournable. Je ne suis pas encore un cadre de l’équipe dans la mesure où je n’ai encore que vingt-huit sélections. Je suis très exigeante avec moi-même sur les matches et encore plus en équipe de France. J’ai surtout beaucoup travaillé pour en arriver là ».
• Est-ce aussi cette volonté de progresser qui vous a décidée à quitter Nice pour Metz à l’intersaison ? « Metz est un club plus exigeant, plus professionnel que Nice, un club qui joue la Ligue des Champions qui a été vingt fois champion de France. Il n’y a même pas de comparaison possible dans ma tête. Même si j’ai tout fait tardivement, à 28 ans en octobre, je pense que c’était le moment de jouer une coupe d’Europe, je ne visais même pas la Ligue des Champions. C’est un joli bonus pour moi. Metz est une suite logique de ma progression ».
« J’étais devenue une groupie »
• Vos premières impressions sur les Jeux Olympiques… « C’est tout simplement génial. En venant au Club France (mercredi), on a été bloqué un quart d’heure au village olympique à cause du bus de la Jamaïque et de l’arrivée d’Usain Bolt. C’est ça, les Jeux. On croise des stars mondiales. J’ai bien tenté le selfie avec Usain, mais ce n’était pas possible. A ce moment-là, j’étais plus spectatrice qu’actrice sur ces Jeux. J’étais devenue une groupie alors que je suis une athlète comme lui. J’espère bien voir Djoko, Nadal ou Phelps (rires). Mais quand la compétition commencera, je serai uniquement concentrée sur ça et rien d’autre ».
A Rio, Georges SANTOS.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93952] |
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Posté le : 24/08/2016 à 08:18 (Lu 50493 fois) | | | RL du 20/08 (compte-rendu du match amical contre Dijon):
Handball en amical
Metz continue son travail
Battu par Dijon (31-27) ce vendredi soir à Nogent en match de préparation, Metz poursuit son chemin.
Après avoir dominé Le Havre (D2) mardi dans sa salle d’entraînement des Arènes, les Messines poursuivaient leur route de préparation. Cette fois, les Lorraines avaient rendez-vous à Nogent en Haute-Marne ce vendredi soir face à une formation de Ligue féminine.
Sans ses six internationales (Laura Glauser, Tamara Horacek, Grace Zaadi, Béatrice Edwige, Marina Rajcic et Ailly Luciano) et la Slovène Ana Gros (angine), Metz a bien résisté durant les 30 premières minutes contre Dijon (13-13 à la mi-temps), « une bonne équipe de LFH ». Mais la seconde période a été « beaucoup plus compliquée », avoue l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. « Notre première période était pas mal mais nous avons ensuite été étouffés par leurs rotations. On n’a pas réussi à trouver les solutions. »
Dijon plus consistant
« C’était un match de travail bien plus consistant que contre Le Havre, on le savait », ajoute le technicien messin, privé de nombreux éléments. Metz va encore se plonger dans le travail avant de retrouver les Allemandes de Leverkusen à Strasbourg pour un nouveau test.
N. K.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [93981] |
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Posté le : 30/08/2016 à 05:58 (Lu 50347 fois) | | | RL du 30/08/16
Handball : mentions très bien à Glauser et Edwige aux JO de Rio
Quatre joueuses de Metz Handball figuraient dans la liste d’Olivier Krumbholz pour les Jeux Olympiques. Retour avec le sélectionneur sur une quinzaine riche de promesses.
Le coup de « grâce » de Laura Glauser, la défense « exceptionnelle » de Béatrice Edwige, les promesses de Tamara Horacek… À Rio, les Messines de l’équipe de France ont brillé. Revue d’effectif avec le sélectionneur Olivier Krumbholz.
Laura Glauser
Son énorme performance face aux Pays-Bas, en demi-finales, restera gravée dans les esprits. La doublure d’Amandine Leynaud a fait une entrée remarquée, avec cinq arrêts sur sept tirs. « Elle a eu un moment de grâce, tout à fait fantastique » , salue le sélectionneur des Bleues. « Laura a été exceptionnelle pendant ces Jeux, elle a prouvé qu’elle était en train de devenir une grande gardienne. »
Olivier Krumbholz voit dans le duo Leynaud-Glauser « la meilleure paire de gardiennes au monde ». La jeune Messine serait-elle sur le point de concurrencer son aînée au poste de n°1 ? « Elle a encore besoin de temps pour assumer cette responsabilité, mais ça peut aller vite… »
Béatrice Edwige
La néo-Messine incarne la réussite de la défense française, jugée « extraordinaire » par l’entraîneur lorrain. « Elle a fait des Jeux Olympiques monstrueux défensivement. Elle a fait taire tous ses détracteurs… », résume-t-il. « Au four et au moulin », Béatrice Edwige a rayonné par sa constance tout au long du tournoi. « Elle a montré qu’elle était sans doute la meilleure du monde en défense centrale, tout en étant opérationnelle en attaque. » Autant dire que l’ex-Niçoise est attendue avec envie à Metz Handball.
Tamara Horacek
Après une préparation olympique remarquable, la remplaçante de l’équipe de France féminine a « merveilleusement tenu son rôle » à Rio. « Elle a des qualités énormes, elle est complète, même si elle manque encore de confiance en ses moyens. L’avenir lui appartient », sourit Olivier Krumbholz, « heureux » que l’arrière messine ait pu participer à la fête en finale.
Grâce Zaadi
Chef de file de l’attaque messine, la demi-centre a dû se contenter d’un temps de jeu très limité durant ces Jeux (26 minutes). « C’est toujours difficile de jouer ce rôle-là, d’être leader à Metz et de devoir composer avec cette situation en équipe de France », reconnaît Olivier Krumbholz. « Le match contre l’Argentine aurait pu la relancer, mais elle a été plutôt en difficulté… Elle n’a pas forcément réussi à exprimer tout ce qu’elle aurait voulu durant cette compétition », analyse le sélectionneur.
Laura Flippes
« Un peu trop tôt, un peu trop juste. » Pour Laura Flippes, le rêve olympique s’est arrêté mi-juillet, après trois semaines de préparation. « Elle est polyvalente, ça peut être un avantage comme un désavantage sur une liste de 15 joueuses. Si j’avais pu en retenir 16, je suis à peu près sûr qu’elle aurait vu Rio… »
Laura MAURICE.
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Handball. Olivier Krumbholz : « Notre parcours est exceptionnel »
Le sélectionneur Olivier Krumbholz est revenu sur l’aventure et la médaille d’argent glanée par les Bleues aux Jeux Olympiques. Le Mosellan se réjouit de « la magnifique image » dégagée par ses joueuses.
uel sentiment vous habite à votre retour des Jeux ? « Clairement la satisfaction car dans cette campagne olympique, il y a eu beaucoup de choses. D’abord une médaille et pas n’importe laquelle. Ce n’est pas la plus belle mais pas la moins jolie non plus. Notre parcours est exceptionnel. Le handball a rempli son rôle, celui de faire le spectacle avec des scénarios incroyables. L’équipe de France féminine a montré une magnifique image. »
GRAND ANGLE
• Une petite déception quand même ? « Oui, celle d’avoir perdu la finale contre la Russie. Mais au vu de ce qui s’est passé, des problèmes qu’on a pu rencontrer avec plusieurs blessures pendant la compétition, j’estime que le résultat est exceptionnel. Lorsque j’ai repris l’équipe, je me disais qu’il y avait un chemin vers une médaille mais à condition que l’on soit dans une situation optimale. »
• Cette médaille n’était donc pas un rêve fou… « Non, on savait qu’on était capable de décrocher cette médaille qui, par le passé, nous a échappé à cause d’un manque de réussite. Tout le monde y croyait, les filles ont très bien travaillé, surtout sur l’aspect mental. »
« Pas une revanche »
• Cela s’est vu contre l’Espagne en quart de finale et face aux Pays-Bas en demie… « Dans les débats avec la Fédération, la question revenait souvent : est-ce que cette équipe est capable de gagner un money-time ? Elle l’a prouvé. Les filles avaient émis la volonté de bénéficier d’un préparateur mental. Richard Ouvrard a pris l’équipe en charge lors de séances individuelles et collectives en préparation et avant chaque match. J’ai aussi pas mal échangé avec lui. »
• Justement, vous avez semblé bien plus calme pendant les matches que dans le passé. P eut-on parler d’un nouveau Krumbholz ? « J’ai fait le point et je pense que certaines choses n’apportaient plus rien. J’ai essayé d’être sur une relation différente car certaines joueuses se sont affirmées au haut niveau pendant mon absence. Peut-être que par le passé, j’ai voulu trop porter l’équipe mais on n’est jamais assez costaud tout seul. Je me suis dit que dans les moments chauds, je devais garder la tête froide pour apporter calme et sérénité, que ce soient pour les anciennes ou pour les nouvelles qui avaient peut-être une appréhension au contact de la bête… »
• Et vous avez sorti votre baguette magique pour transformer une équipe jusqu’alors en manque de résultat… « Il ne faut pas oublier qu’avec beaucoup de ces joueuses, on a fait deux fois vice-champion du monde et qu’on avait perdu sur un coup de dés aux Jeux de Londres. La compétence existe. Les anciennes devaient être à leur meilleur niveau, elles ont été extraordinaires de bout en bout. De plus, l’apport des filles qui n’étaient pas présentes à Londres a été très positif. L’ambition, la passion, l’envie et surtout le travail ont permis de remettre cette équipe en ordre de bataille. »
• Est-ce une revanche personnelle ? « Non, je n’entre pas dans ce débat. On m’a redonné une chance pour porter cette équipe. Cette médaille sonne plus comme un aboutissement qu’une revanche. »
• Qu’avez-vous fait de votre médaille ? « Il n’y en a pas eu pour l’encadrement et pour Blandine Dancette. Quand on voit le budget attribué pour les Jeux, ça ne montre pas vraiment le respect et les valeurs de l’Olympisme… »
Nicolas KIHL.
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Handball : l’avenir d’Olivier Krumbholz chez les Bleues n’est pas encore décidé
Rappelé fin janvier pour mener les Bleues aux Jeux Olympiques, Olivier Krumbholz ne sait toujours pas s’il restera sélectionneur national dans les mois à venir. Mais sa confirmation ne fait guère de doute.
A « aucun moment » cela ne lui a effleuré l’esprit. Se retirer de la grande scène après une médaille olympique, très peu pour Olivier Krumbholz. « Le terrain reste ma passion , assure-t-il. À partir du moment où cette compétition valide ma compétence et que j’ai toujours l’envie et la force, je ne vois pas pourquoi je partirais. »
Sauf si son mandat de sélectionneur de l’équipe de France n’est pas prolongé… Rappelé fin janvier afin de mener les Bleues à Rio, le Messin est désormais arrivé au bout de sa mission. Avec brio certes, mais aussi des incertitudes sur son avenir. Malgré le soutien affiché par plusieurs de ses joueuses cadres depuis la fin des JO, sa Fédération ne lui a toujours pas renouvelé sa confiance.
« Pour l’instant, tout le monde se repose », évacue d’abord l’intéressé, avant d’être plus ferme. « Je pense qu’il va falloir vite donner un encadrement à cette équipe parce que dès octobre, il y a une Golden League et un Euro en décembre. Et si d’aventure je reste, il faudra travailler sur une restructuration du staff car Eric Baradat (son adjoint) a choisi d’arrêter. Mais des décisions vont être prises rapidement , je pense d’ici à la fin de semaine ou au début de la prochaine. Je reste optimiste. »
« Cycle de deux ans »
À moins d’une énorme surprise, le Lorrain devrait bien être confirmé à son poste. Pour quelle durée ? Il aspire à « un cycle de deux ans » , avec en ligne de mire le championnat d’Europe 2018 organisé en France. Pas les Jeux de Tokyo en 2020. Question de mémoire. « En 2012 aussi, on m’avait promis l’olympiade jusqu’à Rio et ça s’est fini en juin 2013. Moi, je préfère un engagement quasi définitif sur deux ans à un bail de quatre ans qui peut être rompu par l’une ou l’autre partie. »
En parallèle, Olivier Krumbholz ½uvre toujours dans l’organisation du Mondial 2017 masculin, qui passera notamment par Metz en janvier prochain. « On peut mener deux missions de front. La preuve, je l’ai déjà fait. » Et il espère que ce n’est pas fini.
Thibaut GAGNEPAIN.
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Metz en Allemagne
Le champion de France poursuit sa préparation.
En Allemagne à partir de mardi, Metz sera opposé, à Leipzig, au champion de Bundesliga, Thüringer (mercredi, 20 h), et à Bald Wildungen (jeudi). Avec ses internationales argentées de retour des Jeux de Rio, l’entraîneur Emmanuel Mayonnade pourra encore mieux tester son équipe avant de revenir jouer en Moselle samedi contre Neckarsulmer à Boulay (20 h).
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94021] |
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Posté le : 02/09/2016 à 06:00 (Lu 50196 fois) | | | RL du 02/09/16
Handball : Metz prend ses marques
À quinze jours du premier match de Ligue féminine à Toulon, les championnes de France disputent un tournoi de préparation en Allemagne.
L’heure de la reprise a sonné pour Metz Handball. Tout juste rentrées de Rio, les quatre Messines médaillées olympiques ont rejoint leurs coéquipières pour un tournoi de préparation en Allemagne. Point d’orgue de ces matches test : la rencontre, avant-hier, face à Thüringer, champion de Bundesliga et futur adversaire des Lorraines en Ligue des champions. Deux matches en deux jours, un voyage éprouvant outre-Rhin, une préparation tronquée… C’en était trop pour les joueuses d’Emmanuel Mayonnade, largement battues (25-35).
Mais pour le coach messin, l’essentiel est ailleurs. « On a toujours envie de gagner, bien sûr, mais pas à n’importe quel prix ni n’importe comment. Pour l’instant, il s’agit de gérer au mieux le retour des internationales , insiste-t-il. On n’a pas eu la possibilité de s’entraîner ensemble… Donc l’objectif est surtout d’échanger, de se focaliser sur les fondamentaux et de progresser match après match, ballon après ballon. »
Victoire face à Leipzig
Mardi, les Messines avaient parfaitement entamé leur préparation en disposant de Leipzig 27-22. Au-delà du jeu, Emmanuel Mayonnade a été séduit par l’état d’esprit affiché par ses joueuses. « Tout n’est pas parfait, mais on a un socle intéressant pour avancer. Il va falloir travailler cela au quotidien », souligne l’entraîneur, satisfait aussi des premiers pas de la recrue messine, Béatrice Edwige, arrivée en Lorraine après des JO impressionnants. « Je la découvre cette semaine et je sais déjà qu’elle apportera beaucoup au groupe. »
À deux semaines de la reprise du championnat à Toulon, l’équipe se concentre désormais sur un objectif unique : « Arriver en forme et sans blessé. » Un dernier test est prévu, ce samedi à Boulay, face à l’équipe allemande de Neckarsulmer.
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94034] |
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Posté le : 04/09/2016 à 15:24 (Lu 50033 fois) | | | RL du 04/09/16
Handball : Metz sur courant alternatif
Après une première mi-temps convaincante, les Messines ont été bousculées, hier à Boulay, par la modeste équipe de Neckarsulmer. Elles ont toutefois assuré l’essentiel en décrochant un troisième succès en quatre matches.
Les Messines retiendront la victoire, pas forcément la manière. Metz Handball a conclu son tournoi de préparation par un troisième succès, hier face à la formation de Neckarsulmer, promue en Division1 allemande.
Bien en place défensivement, les championnes de France ont rapidement pris l’ascendant sur leurs adversaires, accrocheuses malgré la différence de niveau évidente entre les deux équipes (5-3, 9-5). Les coups portés par l’attaque messine ont fini par étouffer les Allemandes, menées de 7 buts à la mi-temps (13-06).
« Un rappel à l’ordre »
A la reprise, sous l’impulsion de Zaadi et Maubon, Metz déroulait pour porter son avance à +10. Neckarsulmer sonnait alors la révolte. Face à des Messines subitement dépassées, les joueuses d’outre-Rhin inscrivaient six buts consécutifs (18-13). La recrue messine et pivot de l’équipe de France Béatrice Edwige mettait fin à l’hémorragie, sous les yeux du sélectionneur national Olivier Krumbholtz.
Encore en rodage après le retour de ses internationales, les Messines auront assuré l’essentiel en s’offrant un troisième succès (24-19) en quatre matches au terme de cette semaine intense. « Seul notre début de saison nous dira si la préparation a été bonne », souligne Emmanuel Mayonnade. Séduit par l’entame sérieuse de ses joueuses hier, l’entraîneur messin regrette une fin de match en demi-teinte. « Ce dernier quart d’heure me dérange beaucoup , reconnaît-il. En première mi-temps, on est discipliné défensivement, à l’écoute des autres, on respecte les fondamentaux… Et après la pause, on ne fait pas suffisamment d’effort pour exister. C’est un rappel à l’ordre : si on n’y met pas la manière, on devient une équipe quelconque. »
Il reste désormais deux semaines à Metz Handball et « beaucoup de choses à revoir » avant la reprise du championnat, à Toulon. « On s’est pris une claque face à Thüringer mercredi, qui nous a fait du bien je pense. On va encore travailler… J’espère qu’on sera prêt », souffle le coach messin.
Laura MAURICE.
http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2016/09/04/handball-metz-sur-courant-alternatif
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RL du 03/09/16
Handball : Metz en rodage
Les Messines disputent leur dernier match de préparation, ce soir.
Metz Handball achève son tournoi de préparation, ce soir à Boulay. Les championnes de France affronteront la formation de Neckarsulmer, promue en Division 1 allemande. Un dernier test pour les Messines, qui ont engrangé deux victoires cette semaine, face à Leipzig mardi (27-22) et Bald Wildungen jeudi (30-20). Seul accro à cette rentrée : le revers (25-35) face au plus gros morceau du tournoi, le champion d’Allemagne Thüringer. « Cette défaite ne m’inquiète pas du tout », relativise la médaillée olympique Grace Zaadi, qui a retrouvé ses coéquipières en début de semaine. « Ça a été très intense et je suis plutôt contente de nos matches. On ne s’était pas entraînées ensemble depuis deux mois… Tout n’était pas parfait mais on a montré de belles choses. »
Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont l’occasion de conclure leur semaine en beauté, ce soir au complexe Isabelle-Wendling de Boulay. « Au-delà de la victoire, on espère surtout proposer du beau jeu, du spectacle à notre public , conclut la demi-centre messine. Parce qu’on jouera presque à domicile… »
Metz - Neckarsulmer, ce soir (20h) à Boulay
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94045] |
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Posté le : 05/09/2016 à 21:07 (Lu 49911 fois) | | | http://c.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2016/09/05/metz-les-dragonnes-investissent-le-centre-ville
RL du 05/09/16
Metz : les Dragonnes investissent le centre-ville
Les joueuses du Metz-Handball rencontreront samedi leurs supporters au centre-ville de Metz. Au programme : un défilé, une séance de dédicaces… et une super ambiance !
« La Ville de Metz célèbre ses Dragonnes » : l’événement est prévu ce samedi 10 septembre, à Metz.
Les joueuses du Metz-Handball défileront d’abord dans les rues du centre-ville à partir de 17 h 15 ; puis, à 17 h 45, elles attendront le public place d’Armes pour une séance de dédicaces.
Venez fêter avec elles leur 20e titre de championnes de France, les médaillées olympiques ainsi que l’ensemble de la carrière de Nina Kanto, emblématique capitaine de l’équipe qui a pris sa retraite fin mai.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [94057] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94058] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94060] |
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Posté le : 06/09/2016 à 18:45 (Lu 52013 fois) | | |
Moi j'aurais jamais mis nancy comme ville Mais plutôt Metz une garnde ville de hand !!!
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94066] |
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Posté le : 06/09/2016 à 19:33 (Lu 51995 fois) | | |
2018 est dans trois mois ? ! ?
Là je vais faire mon Caliméro je royais être en 2016 !
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Re: Revue de Presse 2016 - 2017 [94068] |
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Posté le : 07/09/2016 à 08:56 (Lu 51918 fois) | | | RL du 07/09/16
Handball : « L’expérience de Metz peut faire la différence »
« O n n’est pas du tout lassé ! » Avec cette petite phrase, lâchée devant tous les acteurs de Ligue féminine, hier à Paris, Thierry Weizman a affiché les ambitions de Metz Handball. Le 20e titre de champion de France arraché en mai dernier n’a pas entamé l’appétit du président messin. Alors, Metz reste-t-il le grand favori du championnat ?
REPORTAGE
A trois jours de la première journée (dont Metz est exempt), le pronostic est unanime : il faudra encore compter sur les Lorraines cette saison. Même si la concurrence s’annonce rude avec le promu brestois et son recrutement de stars et Issy-Paris, dont la demi-centre Stine Oftedal vient d’être élue meilleure joueuse de la saison 2015-16. « Les Messines sont plus que jamais prétendantes au titre mais elles auront fort à faire dans ce trio... Je pense qu’elles peuvent être mises en danger », estime Thierry Vincent, le coach de Toulon, premier adversaire de Metz Handball.
« Sur la durée, avantage à Metz »
Dans ce tiercé qui devrait se disputer le haut du tableau, l’équipe d’Emmanuel Mayonnade possède de sérieux atouts. A commencer par un groupe reconduit quasi à l’identique et renforcé par l’arrivée de l’internationale Béatrice Edwige. « Metz a un projet cohérent et performant, un recrutement judicieux. Je pense que c’est plutôt malin de la part du club de conserver un effectif stable et d’agguérir de jeunes joueuses talentueuses », reconnaît Christophe Cassan, entraîneur de Fleury.
« Sur le papier, Brest est plus fort mais l’expérience messine peut faire la différence », parie le Dijonnais Christophe Maréchal, appuyé par Emmanuel Dott, le coach niçois : « Brest a les moyens de ses ambitions mais son collectif n’a pas le même vécu, la même histoire. Sur la durée, je donne l’avantage à Metz. »
Avec une moyenne d’âge d’à peine 24 ans, les championnes de France en titre forment l’une des équipes les plus jeunes du championnat. « C’est aussi une de leurs force s. Elles ont encore une belle marge de progression, avec notamment une jeune demi-centre prometteuse (Méline Nocandy) », conclut Christophe Maréchal. Lancement des hostilités le 16 septembre, à Toulon.
A Paris, Laura MAURICE.
http://c.republicain-lorrain.fr/sports/2016/09/07/handball-l-experience-de-metz-peut-faire-la-difference
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Ligue féminine de handball : Brest, le petit promu qui rêve en grand
Le recrutement ambitieux de Brest a fait jaser. Comment le promu breton a-t-il pu attirer des stars comme Allison Pineau ou Cléopâtre Darleux ? Si bien qu’il s’impose aujourd’hui comme l’un des candidats incontournables au titre de champion de France… « Ils vont concurrencer tout le monde, c’est vraiment une belle équipe », constate Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur de Metz Handball, qui n’a pas oublié le revers subi en demi-finale de la Coupe de France face aux Finistériennes (21-18).
Plus gros budget de Ligue féminine, le club brestois séduit par ses moyens, ses ambitions mais aussi ses infrastructures. L’Arena de Brest, superbe enceinte de 4 200 places, est un argument de taille. « C’est un club qui a déjà les équipements nécessaires pour atteindre ses objectifs sportifs. Tout le travail se concentre donc sur le terrain, avec l’équipe. C’est un vrai avantage », explique l’ex-Messine Allison Pineau, de retour en France après une saison à Baia Mare.
D’ores et déjà très attendu, Brest entend « jouer les premiers rôles » pour sa première saison au plus haut niveau. « C’est l’objectif , annonce Laurent Bezeau, l’entraîneur. La qualité de notre effectif nous donne ce statut mais je crois aux valeurs du sport collectif. Ce sont la complémentarité et les affinités qui feront la différence. Je pense qu’on sera vraiment bien à partir du mois de janvier. »
Au-delà du « buzz » suscité par son recrutement, le club privilégie la pérennité. « On va apprendre et laisser le temps au temps. Le club n’a que quatre ans d’existence. On a un déficit de culture et d’histoire, qu’on essaiera de compenser par le travail et l’expérience de nos joueuses », souligne le coach breton.
« Cette équipe va se construire dans le temps , confirme Allison Pineau. Les ambitions sont là mais il ne faut pas s’enflammer, on doit garder de l’humilité. La saison va être longue. »
La. M.
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le chiffre
5
HANDBALL. Avec cinq distinctions, Metz a été le club le plus récompensé lors de la remise des trophées de la Ligue féminine pour la saison 2015-16. Ana Gros a été plébiscitée par les entraîneurs et les internautes au poste d’arrière droite, tout comme Sladjiana Pop-Lazic (pivot) et Xénia Smits (espoirs). Sans surprise, Laura Glauser est élue meilleure gardienne. L’entraîneur Emmanuel Mayonnade complète le palmarès messin.
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NB : pour les commentaires, il y a un sujet prévu à cet effet
merci
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