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Posté le : 19/01/2018 à 15:58 (Lu 20740 fois) | | | Ci-dessous les articles. Pour le schéma je ne sais pas le mettre.
L’ESBF au pied de trois cols hors catégorie
Besançon entame sa série la plus difficile de la saison avec la double réception de Metz (championnat et Coupe) et un déplacement à Brest entre les deux. L’occasion de faire un point avec le coach des Messines, Emmanuel Mayonnade.
Avec ses 21 titres de champion et un rythme infernal imprégné depuis le début de la saison, Metz écrase tout sur son passage. Des statistiques vertigineuses, des individualités monstrueuses et des réponses à toutes les questions. « Les équipes nous ont proposé défensivement pas mal d’alternatives et d’organisations différentes. Bourg-de-Péage a défendu en 2-4 la semaine dernière et l’avait fait en 3-3 sur le match précédent. Des équipes ont fait des strictes, des défenses 1-5, des doubles strictes… », détaille Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur du Metz Handball.
Besançon aura deux occasions de trouver les failles messines. Une première samedi en championnat et une seconde dans un petit mois en Coupe de France. Entre ces deux rencontres de haut vol, l’ESBF ira défier Brest, l’autre ogre du championnat de France. Plus armé financièrement, avec un effectif pléthorique qui nécessite de se passer de trois joueuses professionnelles à chaque match, le Brest Bretagne Handball est également un col hors catégorie. « Ce sont les deux équipes à éviter en play-offs. C’est simple, celui qui termine 7e ou 8e de la saison régulière jouera contre Metz ou Brest en quarts de finale. Si on veut avoir des chances de passer en demie, il faudra finir dans les 6 premiers », prévient Raphaëlle Tervel, la coach franc-comtoise.
Paradoxalement, pour éviter de tomber sur Brest et Metz en avril, il faudra ramener des points en janvier et février face à ces deux équipes. « Depuis son retour en LFH, Besançon a élevé son niveau de jeu. L’ESBF se bonifie d’année en année. On sait que samedi Besançon peut nous poser des problèmes. Notre chance est d’être convaincus que toutes les équipes peuvent nous mettre en difficulté. Ça élève constamment notre seuil d’exigence et notre seuil de concentration. On est bien évidemment encore perfectibles. On le sait. Si on veut passer un cap, il faut travailler dans le détail et ne rien laisser au hasard dans la façon de négocier les ballons et ne pas faire de place à l’incertitude. »
La preuve, pas plus tard que mercredi soir et le week-end dernier, Metz n’a pas cédé une seule chance à ses deux adversaires. Alors que les Mosellanes devaient se passer des services de sa maîtresse à jouer Grâce Zaadi. Même sans la demi-centre étincelante des Bleues, la machine de guerre lorraine poursuit son chemin sur un rythme infernal.
LA BONNE ALCHIMIE
Avec la majorité des joueuses du groupe lorrain internationales, il n’est pas évident de jongler entre toutes les compétitions et les sélections. « Forcément, plus il y a de sélections nationales, plus on est contents. On essaye surtout de gérer la récupération. Ça n’est pas tout le temps très facile. On a seulement 11 pros dans le collectif », rappelle Mayonnade. « Dans le terme quantitatif, nous ne faisons pas partie des équipes avec le plus de contrats professionnels mais on a un centre de formation qui travaille très bien. Notre volonté est aussi d’offrir des perspectives à long terme. Le week-end dernier, on a mis sur le terrain une fille née en 2000. C’est le signe que le centre de formation tourne très bien. Dans les 14 filles du groupe, il y a six voire sept filles si on compte Laura Glauser, issues du centre de formation. Après, il faut trouver le bon équilibre entre les jeunes du centre de formation, les Françaises aguerries et les joueuses étrangères. Chez nous, cela resprésente respectivement 50%, 25% et 25%. »
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