Forum des Handiablées Bienvenue sur le forum des supporters de l'équipe féminine de Metz Handball
Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115474] |
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Posté le : 16/04/2019 à 09:01 (Lu 22133 fois) | | | rl du 16/04/2019
« C’est une juste récompense » : les acteurs du handball reviennent sur la qualification de Metz pour le Final Four
Après la qualification historique de Metz pour le Final Four de Budapest, de grands acteurs du handball français rendent hommage au club. Et se projettent déjà sur la suite prévue les 11 et 12 mai en Hongrie… Tout sera possible de l’avis général.
« Le fruit d’années de travail paie »
Daniel Costantini, ancien sélectionneur de l’équipe de France masculine : « J’avoue que je n’ai pas vu le match mais je suis super content pour les dirigeants et les personnes qui ½uvrent dans l’ombre pour le club. C’est une juste récompense. Depuis le temps que les Messines couraient après ce Final Four… Le fruit d’années de travail paie aujourd’hui. Et l’histoire pourrait être encore plus belle en mai lors du Final Four. Ce sera une émotion terrible avec un superbe tableau (Györ, Rostov et Kristiansand). On va attendre le tirage au sort mardi. Si tu veux la gagner, il faut battre tout le monde. Et Györ aura une petite pression chez lui, en grand favori. Tout est possible. »
« Maintenant, on s’autorise tout »
Isabelle Wendling, ancien pivot de Metz : « Je sentais que ça allait le faire, j’étais sereine. Au vu du match aller et de l’équipe et des expériences passées, je ne voyais pas comment l’équipe pouvait se planter. Tout a été bien maîtrisé même si le premier quart d’heure a été un peu tendu. Les Arènes pleines et toutes en jaune avec les t-shirts, c’était magnifique. Une superbe fête ! Maintenant, on s’autorise tout. Ce sera le premier Final Four du club, il va falloir gérer ça. Mais avec une équipe composée en majeur partie d’internationales championnes du monde et d’Europe, rien n’est impossible. Les jeunes (Nocandy et Kanor) ne se posent pas de questions, elles ont pour elles l’insouciance de leur jeune âge. Il y a quatre belles équipes. Györ va jouer à domicile, avec une salle acquise à sa cause mais on a les moyens de rivaliser sur un match. Je vais tout faire pour être présente en Hongrie ! »
« Prendre Montpellier comme modèle »
Bertrand François, ancien entraîneur de Metz : « C’est une réussite, je suis très content pour le club ! Un accomplissement pour tout le hand français. Metz a montré qu’il savait parfaitement gérer un tel événement sur le terrain comme dans les coulisses. Le Final Four ? Metz a montré qu’il était capable de battre de très grosses écuries pendant la saison. Je pense qu’il peut battre n’importe quelle équipe sachant que cela se jouera sur un match sec. Il faudra savoir gérer la pression, un événement nouveau pour les joueuses mais il y a assez d’internationales dans cette équipe pour cela. Certaines filles ont de la bouteille. Souvenez-vous de Montpellier chez les garçons qui remporte la Ligue des Champions en 2018 à la surprise générale. Metz peut prendre en modèle ce club. Tout sera possible en mai. »
« Il y a un potentiel énorme »
Delphine Guehl, ancienne ailière du club : « Metz a maîtrisé son match retour. J’étais présente aux Arènes et j’étais sereine. L’ambiance était au top, il y a eu un début de match un peu poussif mais ensuite quand la machine s’est mise en route, il n’y avait pas photo. Elles ont encore montré de belles choses dans le jeu même si je les ai trouvées meilleures lors du match aller à Bucarest. Elles ont franchi un cap énorme et elles ont bien appris de leurs erreurs. Je suis en train de me renseigner pour aller les soutenir au Final Four à Budapest. Sur un match sec, tout est envisageable et même contre l’ogre Györ. Il y a un potentiel énorme, on voit qu’elles s’aiment. »
« J’étais aux anges, une émotion très forte »
Daniel Giorgetti, figure emblématique du club : « Je n’étais pas présent aux Arènes mais j’étais devant ma télé ! J’étais aux anges, une émotion très forte. Il y a de plus en plus de maîtrise sur le jeu. Moins de haut et de bas. On sent un groupe extrêmement soudé, heureux. Les individualités sont moins marquées et la maîtrise des émotions a été très bien gérée. Finalement, je n’étais pas trop inquiet avant le match retour, les filles avaient fait le plus dur en Roumanie (victoire 31-26). Le Final Four ? Pour moi, ça peut être tout ou rien. On va rêver pour le tout ! »
Nicolas KIHL
Et aussi
L'équipe nationale féminine des USA s'entraîne à Yutz
Il y a bien une équipe nationale de handball féminin aux États-Unis. La preuve ! C’est à Yutz que la sélection à la bannière étoilée a choisi de se préparer avant les échéances internationales qui l’attendent en mai et en juillet. Et où elle rencontrera mercredi les Louves en match amical.
L'équipe nationale féminine des Etats-Unis d'Amérique ( USA ) est en préparation à Yutz avant de rencontrer un club allemand mardi soir, les Louves de Yutz HB mercredi soir (19h à Saint-Exupéry) et le Luxembourg vendredi et samedi
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 |
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Posté le : 17/04/2019 à 09:23 (Lu 21982 fois) | | | rl du 17/04/2019
Metz Handball doit « remettre le bleu de chauffe » face à Nice
Les Messines, folles de bonheur, ont repris l’entraînement lundi, comme si de rien n’était. « On n’a même pas reparlé du Final Four, pas un mot », assure Emmanuel Mayonnade. « C’est triste mais on est très vite redescendu de notre nuage. » Après Budapest, Metz peut réserver sa place pour Bercy, et retrouver Brest, déjà qualifié, en finale de la Coupe de France, le 25 mai. Il lui faudra pour cela écarter Nice, 3e du championnat, en demi-finale, ce mercredi aux Arènes. « On a recommencé la semaine normalement, sérieusement. On sait combien ce match est important, c’est un objectif fort pour nous », insiste le technicien.
Éliminé à ce stade de la compétition il y a un an, aux tirs au but à Brest, le collectif messin connaît les dangers d’un match couperet. « On joue une équipe en fin de cycle, qui va connaître pas mal de départs en fin de saison ( dont ceux de Carmen Martin et Linnea Torstenson ). Et elles ont souvent titillé Brest, donc elles doivent se dire qu’elles sont à deux matches d’un titre. Que si elles nous battent, tout est possible pour elles », imagine Emmanuel Mayonnade.
Facile vainqueur des Azuréennes cette saison en Ligue féminine (31-21 et 35-24), Metz devra « remettre le bleu de chauffe, refaire les efforts » pour ne pas se laisser piéger et entretenir le rêve d’un triplé fou Coupe-championnat-Ligue des Champions.
Metz Handball - Rostov : comme on se retrouve…
Le tirage au sort a plutôt bien servi les Messines, ce mardi à Budapest. Pour leur première participation au Final Four de la Ligue des Champions, elles défieront en demi-finales les Russes de Rostov, qu’elles ont dominées à deux reprises cette saison…
Metz pouvait-il espérer meilleur tirage ? Pour sa première apparition dans le dernier carré européen, le champion de France retrouvera Rostov, en demi-finale le samedi 11 mai à Budapest. Une équipe qu’il a déjà battue deux fois cette saison (29-25 puis 26-18).
« C’est important d’avoir joué ces deux matches et de les avoir gagnés, bien sûr. Mais on a l’assurance que ce ne sera pas le même match », prévient Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur lorrain. « Il ne faut pas penser que ce sera plus facile pour autant », enchérit son président, Thierry Weizman. « Elles ont perdu de façon assez monumentale chez elles, contre nous. Elles devaient espérer nous retrouver au Final Four. Elles auront un esprit de revanche terrible ! »
« Il faut remettre les compteurs à zéro »
Les Messines sont prévenues : rien ne sera facile face aux Russes, entraînées par Ambros Martin, quadruple vainqueur de la Ligue des Champions avec Györ. « Il y a des points forts un peu partout à Rostov… », résume Emmanuel Mayonnade. Il y a surtout le phénomène Anna Vyakhireva, au poste d’arrière droit. La meilleure joueuse de l’Euro-2018 et des JO-2016, qui s’était sérieusement blessée aux Arènes fin janvier, est de retour. « Rostov ne peut pas être plus motivé que nous. On va devoir travailler encore un peu plus dur. C’est un nouveau commencement. Ce sera une rencontre très engagée, c’est certain. Les Russes vont être revanchardes », insiste Manon Houette, qui a assisté au tirage au sort à Budapest ce mardi.
« Il faut effacer le passé, remettre les compteurs à zéro et retenir qu’on affronte l’une des meilleures équipes du monde », confirme Thierry Weizman, satisfait d’avoir évité le champion d’Europe en titre en demi-finales. « Györ semble en effet un petit peu au-dessus de tout le monde, avec des rotations de dingue », observe Emmanuel Mayonnade.
Laura MAURICE
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115572] |
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Posté le : 18/04/2019 à 10:13 (Lu 21824 fois) | | | rl du 18/04/2019
Metz Handball en finale de Coupe de France !
Metz s’est qualifié pour la finale de la Coupe de France, en dominant Nice (24-19) ce mercredi aux Arènes. Emmanuel Mayonnade et ses joueuses retrouveront Brest en finale le 25 mai à l’AccorHotels Arena. Absentes à Paris l’an passé, les Mosellanes seront revanchardes.
Le match
Brest attendait avec impatience de connaître le nom de son adversaire. Si rien n’a été simple pour Ana Gros et ses partenaires devant Celles-sur-Belle (D2F) il y a une dizaine jours, le tenant du titre s’est sorti du guêpier (27-24). Il jouera sa troisième finale de Coupe de France en quatre ans à l’AccorHotels Arena, le 25 mai prochain contre... son rival messin.
Il en a été de même pour Metz, mercredi soir aux Arènes, dans un vrai match de Coupe. L’entame n’avait pourtant rien de catastrophique pour les Messines qui faisaient tranquillement la course en tête (4-3, 8e puis 8-6, 17e ). Nice forçait un peu ses tirs et les Mosellanes ne se faisaient pas prier pour sanctionner ce manque de réalisme (12-10 à la pause).
Metz, habitué à faire mal à ses adversaires au retour des vestiaires, n’a, cette fois, pas renouvelé sa bonne habitude. Les joueuses de Marjan Kolev ont fait douter les joueuses d’Emmanuel Mayonnade. Peu y sont parvenues… Bien aidées par leur gardienne Hatadou Sako, les Sudistes ont finalement craqué dans le dernier quart d’heure. La faute à Gnonsiane Niombla, en feu en fin de rencontre (18-17, 47e puis 21-17, 51e ). L’arrière des Bleues a pris ses responsabilités dans une fin de match un peu chaude. Au bon moment !
Orlane Kanor : « J’ai hâte d’être à Bercy »
Orlane, 4 buts en 8 minutes… Quel début de match !
« Oui, je suis contente ! Quand je commence une rencontre, je me dois de bien jouer pour montrer à l’entraîneur qu’il a eu raison de me faire confiance. Je pense qu’aujourd’hui, je l’ai bien fait. Je me suis bien battue en défense aussi, c’est cool ! »
Vous voilà en finale de la Coupe de la France…
« Wouhou ! (rires) C’est le sentiment du travail bien fait qui domine ce soir. Après notre qualification pour le Final Four, on se devait d’offrir une belle prestation, d’abord, et de gagner. C’était important. On est encore sur tous les tableaux cette année, c’était l’objectif. »
Vous êtes tombées sur une belle équipe de Nice, très accrocheuse. Comment avez-vous fait la différence ?
« On a été solide un peu partout, en défense, en attaque. On a connu un petit coup de moins bien dans l’efficacité au tir, mais c’est un bon match dans l’ensemble. »
Bercy, cela vous évoque quoi ?
« Je me souviens que je n’avais pas été prise dans le groupe, il y a deux ans (pour la finale Metz - Issy-Paris). Ça avait hyper dur ce jour-là. Je garde un bon souvenir de Bercy mais un peu éloigné, parce que je n’ai pas pu jouer ce match-là. Je mesure le chemin parcouru depuis et j’ai vraiment hâte d’y être ! »
Vous êtes encore en lice dans toutes les compétitions. Le sans-faute, vous y pensez ?
« Forcément, oui. Mais je ne me focalise pas dessus pour ne pas me mettre de trop de pression. L’objectif, c’est de gagner tous les matches… Si on le fait, on devrait réussir le sans-faute ! »
La. M.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115582] |
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Posté le : 18/04/2019 à 16:36 (Lu 21745 fois) | | | Ouest France 18/04/2019
Handball. Gérard Le Saint, président du Brest BH : « Allison Pineau rebondira ailleurs »
Avant un rendez-vous crucial ce vendredi (quart de finale aller de la Ligue féminine face à Chambray, à 20 h 30), le président du Brest Bretagne Handball Gérard Le Saint fait le point sur une saison compliquée. Et sur le cas Allison Pineau.
Gérard Le Saint, président du Brest Bretagne Handball, a évoqué sans détour la saison compliquée du club brestois. Mais aussi le cas d'Allison Pineau, la capitaine, qui n'est plus inscrite dans le projet finistérien.
vous jouez gros sur ce quart de finale contre Chambray…
Oui. On a fait notre meilleur match de la saison contre elles à Brest au match retour de phase régulière (40-25). Si on fait le même match, ça ira, mais si on joue comme contre Celles-sur-Belle (en Coupe de France, 27-24), ça sera compliqué. Mais oui, c’est le rendez-vous le plus important de l’année.
Qu’est-ce qui pourrait faire que cette saison soit belle ?
Si on est champion de France ou qu’on gagne la Coupe de France, on sauvera les meubles.
La saison n’est pas facile, êtes-vous affecté (1) ?
On vit une crise de croissance. Comme dans toute entreprise, ça arrive un jour. Je ne suis pas quelqu’un qui aime les conflits, donc ce n’est pas évident. À la limite, on a hâte que la saison se termine.
Quand des joueuses ont demandé un changement dans le management sportif, ça vous a touché ?
On a mis en place des structures, on a confiance dans les gens avec qui on travaille donc quand il y a des remises en question, ça secoue un peu.
[Allison Pineau ne joue plus avec le BBH.]
Est-ce que titiller Metz est envisageable cette saison ?
Il y a un club qui marche sur l’eau et nous, on est plutôt au fond du trou, ça va être compliqué cette année.
Qu’est-ce qui fait leur force ? Le vivre ensemble depuis des années ?
Pas mal de filles ont été formées à Metz, aujourd’hui ça porte ses fruits. On appelle ça l’expérience. Ce que nous on a semé il y a un an ou deux, payera peut-être dans cinq ans. Nous, on a pris beaucoup de joueuses de l’extérieur, il y a un amalgame à faire qui est plus compliqué.
Pour être à très haut niveau, peut-être aussi faut-il du temps ?
On est déjà au haut niveau. On fait la Ligue des champions, même si c’est par le biais d’une wild-card. Mais cette saison, la blessure de Bella Gullden contre Rostov (le 13 octobre dernier) alors qu’on menait de cinq buts a été le début de la descente.
« Pour demander une wild-card, il faut être en finale »
Si vous n’arrivez pas en finale du championnat, ne serait-ce pas compliqué de demander une wild-card pour la Ligue des champions ?
Pour être légitime pour la demander, il faut être en finale du championnat.
Ça met une pression sur votre équipe qui alterne bon et moins bon…
On n’est pas régulier. La grosse échéance est ce quart de finale pour être européen derrière. Et si on a la chance d’aller en finale, ce sera bien.
Allison Pineau est sur le côté, on a du mal à imaginer cela comme purement sportif après les velléités des joueuses de changer le management…
On s’est trompé en doublant son salaire au bout de deux ans. On n’aurait pas dû la faire resigner à ces conditions. On attend plus d’elle. Mais, c’est nous qui nous sommes trompés. On n’a pas été cohérent dans notre façon de faire. Elle a toujours ses qualités, elle joue toujours en équipe de France, elle pourra rebondir dans un club, ailleurs.
Aujourd’hui, il y a coupure avec elle ?
Elle ne fait plus partie du projet. Elle est là, peut-être peut-elle jouer encore demain… Mais elle n’est pas légitime car elle n’a pas le rendement qu’il faut et, avec son salaire, ça crée des tensions. Ana Gros est légitime car elle est la meilleure buteuse du championnat et l’était aussi en Ligue des champions. Bella Gullden permet d’asseoir la notoriété du club. Et sur le terrain, jusqu’à ce qu’elle se blesse, elle était aussi dans le coup.
Allison Pineau a des options pour rebondir ?
Elle est internationale française. J’espère qu’elle en a oui. Elle a toujours ses qualités.
Deux joueuses ont été arrêtées pour congés maternité (Gullden, Darleux, et une troisième depuis hier avec Manach-Le Calvé), ça a aussi modifié la donne… Certains clubs passent des deals avec les joueuses pour établir un éventuel échéancier à ce niveau. Est-ce envisageable ?
On peut discuter, mais aussi être mis devant le fait accompli. Et on est tout neuf dans le circuit. On ne pensait pas que ça nous arriverait comme ça.
On apprend d’années compliquées comme celle que vous vivez ?
Oui. En un an on a beaucoup appris.
Vous avez pour projet d’étoffer le staff l’an prochain…
On doit avoir plusieurs interlocuteurs auprès des filles pour éviter une forme de redondance à l’entraînement notamment.
Vous voulez donner une autre fonction à Laurent Bezeau (l’entraîneur) ?
On veut qu’il prenne plus de hauteur. Il n’est pas obligé de faire tous les entraînements, d’animer tous les temps morts. On veut que le staff autour de lui prenne des responsabilités, que le résultat soit un travail partagé, que les gens se parlent. On n’est pas pour la pensée unique. Il y a plus de solutions dans plusieurs têtes que dans une. On veut que tout le monde s’exprime, partage.
Le staff sera le même l’an prochain, ou il y aura du sang neuf ?
Il y aura du sang neuf.
En termes de structures, faut-il s’attendre à une évolution ?
On a déjà dissocié la partie SA (Société Anonyme) de la partie amateur, donc là il s’agit juste de bien définir l’organigramme, qui fait quoi au sein du club.
« Ce n’est pas toujours simple de gérer des stars »
Budgétairement vous voulez encore passer un cap ou vous vous estimez en ordre de bataille au niveau européen (5 millions d’euros de budget) ?
On est bien à ce niveau. Mais on n’a pas les fruits de la formation. Si on avait des jeunes derrière, on serait super bien. Clément Petit (à la formation), fait du bon boulot mais ça ne fait qu’un an qu’il est chez nous. Il ne va pas sortir des filles comme ça… Il faudra trois, quatre ou cinq ans.
Metz a appuyé sur la formation et a des résultats…
Ils ont des filles qui connaissent bien la boutique et sont habituées à jouer ensemble. Des filles qui ont toujours été dans le même club. Avec tout un état d’esprit qui leur a été inculqué au départ. Je ne suis pas étonné que ça marche.
Pour la saison en cours, vous aviez recruté des têtes d’affiche (Gullden, Gros) et là, pour l’an prochain, davantage de joueuses en devenir. Pourquoi ?
On a marqué un coup l’année dernière (au printemps dernier pour cette saison avec deux stars). Ce n’est pas toujours simple de gérer des stars. Là, on est sur des filles à marge de progression, mais déjà internationales. L’an passé il fallait donner un coup de projecteur sur le club. Aujourd’hui le petit monde du hand nous situe, nous connaît.
Il y aura une salle d’entraînement de handball à terme intégrée au nouveau stade de foot, n’est-ce pas ?
Oui, l’idée est d’avoir une salle d’entraînement sur le complexe pour ne pas être dépendant de l’Arena.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115591] |
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Posté le : 18/04/2019 à 21:45 (Lu 21614 fois) | | | En lisant l'article c'est un licenciement pour pineau
Donc indemnités ?
| -------------------------------- Si vous n’arrivez pas en finale du championnat, ne serait-ce pas compliqué de demander une wild-card pour la Ligue des champions ?
Pour être légitime pour la demander, il faut être en finale du championnat.
Gérard le Saint. Ouest France. 04/19 |
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115615] |
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Posté le : 21/04/2019 à 09:45 (Lu 21304 fois) | | | rl du 21/04/2019
Marie-Hélène Sajka avant Toulon - Metz Handball : « Ça fait du bien d’avoir du temps de jeu »
Marie-Hélène Sajka, qui sera de retour à Metz cet été, affronte son club formateur, ce dimanche en quart de finale aller des play-off (19h). Prêtée à Toulon, l’arrière droit s’est imposée comme l’une des trois meilleures buteuses du championnat.
Comment allez-vous depuis votre départ de Metz, l’été dernier ?
« Très bien ! Ça fait du bien d’avoir du temps de jeu. J’ai pas mal galéré à Metz alors là, j’en profite. Ça a été un peu compliqué, au début, de trouver les automatismes avec le reste de l’équipe. Mais je me sens de mieux en mieux et tout le monde fait en sorte que je puisse m’exprimer. »
Vous êtes la 3e buteuse du championnat, vous avez été élue meilleure joueuse du mois de mars… Cela vous surprend ?
« Je ne pense pas que mon niveau de jeu ait doublé. J’ai l’opportunité de jouer et ça fait toute la différence. Il y a simplement moins de concurrence sur mon poste. Ça fait du bien. Les entraînements, c’est bien mais en match, le plaisir est décuplé. »
Comment expliquez-vous cette belle progression ?
« Je m’améliore un peu partout, physiquement, mentalement aussi. Je prends de l’expérience, surtout. Quand j’étais à Metz, je jouais cinq minutes par match et j’étais stressée de ne pas bien faire et de ressortir aussitôt. Là, je sais que si je ne joue pas bien, c’est toute l’équipe qui sera en difficulté. »
Avez-vous envisagé de rester à Toulon la saison prochaine ?
« Non, j’ai envie de revenir à Metz ! C’est ce qui était prévu au départ et je suis contente, ça prouve que le club croit en moi. Et puis, je suis une vraie Messine. Quand je vois les filles jouer des titres, disputer la Ligue des Champions, ça donne envie. Et le groupe est super. Non, j’ai vraiment hâte de revenir. »
Toulon est l’invité-surprise des play-off, cette saison. C’était inespéré ?
« Nous, on y croyait fort. Il nous restait quatre matches, il fallait en gagner trois. On n’avait rien à perdre, tout le monde nous voyait déjà en play-down. Aller gagner à Brest, c’était fou ! C’est mon meilleur souvenir de la saison. On n’avait plus notre destin en main alors on a attendu devant le match Nice-Paris. C’était incroyable. Ça m’a procuré les mêmes sensations qu’un titre avec Metz ! »
« J’espère que Metz réussira partout sauf contre Toulon »
Avez-vous les moyens d’embêter Metz dans ce quart de finale ?
« On a travaillé dur pour les faire douter, au moins à l’aller, dans notre salle, parce qu’on sait qu’aux Arènes, ce sera difficile. On a un super groupe et une défense assez agressive. Tout réussit à Metz en ce moment, mais pour l’avoir vécu, je sais que c’est parfois compliqué de se remobiliser après la Ligue des Champions, contre des petites équipes. Alors on va compter là-dessus, sur le voyage et l’avantage de jouer à domicile. On n’a pas cinquante cartes à jouer de toute façon ! »
Comment avez-vous vécu la qualification des Messines pour le Final Four ?
« J’étais devant ma télé, je devenais folle ! Je leur parle encore tous les jours et je sais combien elles travaillent dur au quotidien. Je suis trop heureuse pour elles, elles le méritent mille fois. J’espère qu’elles réussiront partout sauf contre Toulon ! »
« Pas une surprise de la voir à ce niveau »
« Marie-Hélène a progressé, elle a appris des choses », observe Emmanuel Mayonnade, l’entraîneur messin.
Emmanuel Mayonnade a suivi de près les performances de Marie-Hélène Sajka à Toulon tout au long de la saison. « Je l’ai trouvée conforme à ce qu’on savait d’elle. Ce n’est pas une surprise de la voir à ce niveau », observe l’entraîneur de Metz Handball.
« On n’a jamais remis en question ses qualités offensives. On avait senti, l’année passée, qu’il fallait qu’elle joue en Ligue féminine, qu’elle s’exprime pendant 45 minutes. On ne pouvait pas lui donner un temps de jeu aussi conséquent. » L’arrière droit regagnera la Lorraine cet été, au terme de cette saison de prêt. « L’enjeu, c’est qu’elle puisse s’installer durablement à Metz », reprend le technicien. « Elle jouera moins qu’à Toulon, on ne va pas se mentir, mais on aimerait que ce soit dans des rotations plus conséquentes », à l’image d’Orlane Kanor et Méline Nocandy, issues elles aussi de la génération 97-98.
« Marie-Hélène a progressé, appris des choses, elle avance. On saura d’ici un an si on a eu raison de faire ce pari mais on a la certitude que c’est une super fille. On n’a jamais envisagé de la laisser filer ailleurs. »
Les équipes
TOULON. Gardiennes de but : Serdarevic, Jankovic. Joueuses de champ : Rittore, Julien, Puleri, Landre, Dembélé, Catani, Abdourahim, Sajka, Filipivoc, Eradze, Zazai, Cvijic. Entraîneur : Sandor Rac.
METZ. Gardiennes de but : Glauser, Kapitanovic. Joueuses de champ : Edwige, Zaadi, Flippes, N’Gouan, Nocandy, Levsha, Kanor, Smits, Houette, Maubon, Niombla, Zych. Entraîneur : Emmanuel Mayonnade.
Toulon - Metz (19 h) à suivre en direct sur notre site
Laura MAURICE

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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115646] |
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Posté le : 22/04/2019 à 05:51 (Lu 21157 fois) | | | rl du 22/04/2019
Play-off : Metz Handball prend une (grosse) option sur les demies
Accrochées pendant vingt-cinq minutes, les Messines, impériales dans le jeu tout-terrain, ont corrigé Toulon en quart de finale aller des play-off, ce dimanche dans le Var (17-28).
Le match
Il n’y a presque qu’une chose à retenir de ce quart de finale à Toulon : Metz est maître du jeu tout-terrain. Défendre, courir, monter les ballons : la recette a permis au leader de la phase régulière de plier le match en quatre minutes, en fin de première période. Il a suffi de quatre contre-attaques, parfaitement conclues par Houette, pour faire basculer une rencontre accrochée.
Car les joueuses d’Emmanuel Mayonnade sont tombées sur une belle équipe varoise, invitée de dernière minute en play-off et décidée à jouer sa carte à fond. Elles ont d’abord été bousculées, hésitantes en attaque placée. Elles ont multiplié les échecs au tir et observé Toulon réciter son jeu (5-4, 13e ; 9-8, 25e).
Tout s’est arrêté à la 26e minute, avec l’entrée en jeu d’Orlane Kanor et la première montée de balle messine (9-10, 25e). La suite ? Cinq buts d’affilée, tous sur grands espaces. Le champion de France en titre est rentré au vestiaire avec un avantage inespéré (mais mérité) de cinq buts (9-14). Après, Toulon n’a plus jamais existé (10-18, 36e ; 12-21, 44e). Metz n’avait plus qu’à dérouler (17-28, 60e)). Il n’y aura pas beaucoup de suspense dans le match retour, mercredi aux Arènes.
La joueuse
Laura Glauser a peut-être signé les deux plus beaux arrêts des play-off, ce dimanche à Toulon. La gardienne messine a d’abord contré le jet de sept mètres de Marie-Hélène Sajka, avant de s’interposer une seconde fois, dans la foulée, face à son ancienne coéquipière, qui était parfaitement lancée en fin de montée de balle. Superbe ! L’internationale française a terminé la première période avec dix parades (14 au total) et sauvé plus d’une fois les Messines dans un début de match accroché !
Le chiffre
0, comme le nombre de buts inscrits par Marie-Hélène Sajka en trois tentatives. L’arrière droit formée à Metz et prêtée cette saison à Toulon est la troisième marqueuse du championnat (123 réalisations en phase régulière), derrière Ana Gros et Alexandra Lacrabère. Hier, la gauchère n’a jamais pu s’exprimer, parfaitement prise par la défense messine. Elle sera de retour cet été à Metz et y aura, assurément, un beau rôle à jouer.
Laurisa Landre : "Nous, on voulait juste être huitièmes !"
Laurisa Landre, pivot de Toulon, ancienne Messine : "C'était prévisible, c'est Metz Handball ! Si on voulait exister, il fallait se concentrer à fond sur le repli défensif. Mais non, on s'est pris plein de buts en contre-attaque. A partir de là, c'était compliqué, sachant qu'elles marquent quasiment tous les buts en montée de balle en championnat.
Mais on part de loin. Nous, on voulait juste être huitièmes, on a vécu une saison difficile, on a eu beaucoup de blessées. Faire les play-off, c'est déjà un accomplissement. C'est fini pour nous mais notre victoire, on l'a déjà. Imaginez, on bat Metz Handball. Ca veut dire qu'on est qualifié pour la Coupe d'Europe ? Ce n'est pas possible, ce n'est pas dans nos projets ! On est réaliste !"
Gnonsiane Niombla : "On a fait la différence physiquement"
Laura MAURICE, à Toulon.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115649] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115651] |
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Posté le : 23/04/2019 à 08:24 (Lu 20827 fois) | | | rl du 23/04/2018
Face à Toulon, Metz Handball a gagné d’avance
Metz Handball a mis fin à tout suspense en s’imposant de onze buts (17-28) à Toulon, dimanche en quart de finale aller du championnat. Même les Varoises n’y croient plus…
Pour rester concentrées, pour ne pas s’éparpiller, les Messines se répéteront que le sport réserve parfois d’improbables scénarios. Que tout est toujours possible. Mais non, il n’y aura pas de surprise mercredi aux Arènes. « C’est fini pour nous », annonçait dimanche soir Laurisa Landre. Toulon a pris une rouste à domicile, en quart de finale aller, et perdu tout espoir de qualification (17-28).
Battues de 11 buts - l’écart le plus important de ces play-off -, les Varoises ont-elles d’ailleurs cru à l’exploit un instant ? « Nous, on voulait juste être huitièmes (de la phase régulière). Faire les play-off, c’est déjà un accomplissement », répond l’ancienne Messine, plutôt amusée par l’idée d’une victoire. « Imaginez, on bat Metz Handball. Ça veut dire qu’on est qualifié pour la Coupe d’Europe ? », sourit la pivot de l’équipe de France. « Ce n’est pas possible, ce n’est pas dans nos projets. On est réaliste ! »
Exceptionnelle Laura Glauser !
Ce quart de finale aura donc duré 25 minutes. Une petite mi-temps durant laquelle les Toulonnaises ont accroché, et bousculé, le triple tenant du titre. Elles formaient alors un joli collectif, invité de dernière minute en play-off et décidé à jouer sa carte à fond. Un trompe-l’½il.
Metz, lui, s’est d’abord reposé sur une exceptionnelle Laura Glauser (10 arrêts sur 19 tirs en première période). Puis il a plié le match en quatre minutes, rappelant au passage qu’il était le maître incontesté du jeu tout-terrain. Défendre, courir, monter les ballons : la recette a fait exploser Toulon. « C’était prévisible, c’est Metz Handball ! On sait qu’elles marquent énormément de buts en montée de balle. Si on voulait exister, il fallait être meilleur dans le repli défensif. On s’est pris plein de contre-attaques. À partir de là, c’était compliqué… », raconte Laurisa Landre.
Les ailières Manon Houette et Marion Maubon se sont bien amusées (10 buts à elles deux) et leur adversaire n’a plus jamais existé. Le match retour, demain, ne sera pas le plus palpitant de la saison. « On est déjà quasiment en demi-finale, c’est vrai », consent Emmanuel Mayonnade. « Mais au-delà du score, je veux qu’on garde les mêmes intentions. On a bien joué. J’ose espérer qu’on sera sérieux et qu’on pourra refaire un match complet », conclut l’entraîneur messin.
Le fait du match
Elle a marqué onze buts à Brest et Saint-Amand, dix contre Besançon, neuf à Fleury. Dimanche contre Metz, en quart de finale des play-off, Marie-Hélène Sajka n’a jamais pu s’exprimer. La gauchère, prêtée à Toulon pour un an, a tenté trois tirs, pour autant d’échecs. Ce n’était pas sa soirée. Sandor Rac l’a vite compris. Au quart d’heure de jeu (5-6), l’entraîneur serbe a posé un temps mort et opéré ses premières rotations. Sa meilleure buteuse, troisième marqueuse du championnat, est restée sur le banc, pour ne revenir qu’en seconde période, sans plus de succès.
Particulièrement ciblée par Xenia Smits et la défense messine, l’arrière droit formée à Metz avait sans doute d’autres plans pour ces retrouvailles, elle qui a reçu, en début de rencontre, le trophée de meilleure joueuse du mois de mars. Elle avait sûrement imaginé planter dix pions et confirmer sa progression, après avoir longtemps « galéré » pour quelques minutes de jeu en Lorraine. Elle ne devrait pas avoir beaucoup plus d’occasions mercredi aux Arènes. Mais elle en aura assurément la saison prochaine, sous le maillot messin.
Laura MAURICE
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115652] |
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Posté le : 23/04/2019 à 08:29 (Lu 20825 fois) | | | et aussi:
Play-off : les réactions après Toulon - Metz Handball
Les Messines ont réalisé la belle opération du week-end, en ouverture des play-off. Sérieuses, elles ont pris une large avance sur Toulon (17-28) dimanche, avant le quart de finale retour prévu mercredi aux Arènes. Réactions.
Emmmanuel Mayonnade, vous êtes forcément satisfait de cette large victoire à Toulon, en quart de finale aller ?
« Oui, bien sûr. Plus que le score et cette avance de 11 buts, c’est le contenu qui m’a plu. Je ne suis pas convaincu qu’on ait mal commencé la rencontre ((5-4, 13e ; 9-8, 25e), il faut juste accepter que l’adversaire soit dans le rythme, avec un peu de réussite, là où on manque deux tirs de suite avec des intentions plutôt bonnes. Il n’y avait matière à tout changer. On a été patient, on a mis du rythme dès le départ, on a essayé de les fatiguer, de les avoir à l’usure. On a fait le match qu’on voulait. Je suis content du résultat mais aussi de la manière et de ce qu’on a pu montrer. »
Vous aviez vécu un match compliqué en championnat à Toulon (26-27) début janvier. Redoutiez-vous un tel scénario ce dimanche ?
« On appréhendera quoiqu’il arrive tous les matches. On était à +8 en janvier et puis, on se prend les pieds dans le tapis sans que Toulon n’ait eu à changer grand-chose. Et on vit une fin de match terrible. Là, on a été sérieux dans l’approche, dans la rigueur qu’on a pu mettre dans la préparation. On est quand même dans un match à l'extérieur, en play-off. C'était clairement le match le plus déséquilibré, encore fallait-il bien le négocier ! »
Avec une avance de 11 buts avant le match retour, vous êtes déjà quasiment en demi-finale...
« Oui, c'est vrai. Mais ce qui m'importe surtout, c'est de garder les mêmes intentions mercredi. Je trouve qu'on a été bien ce dimanche à Toulon, je n'ai pas envie qu'on se mette dans une énergie dégueulasse mercredi et qu'on se pose des questions derrière, avant d'aller jouer une potentielle demi-finale. J'ose espérer qu'on sera assez vite sérieux et qu'on pourra faire un match complet. »
Kanor : "A +11, on est vraiment pas mal"
Orlane Kanor, arrière gauche de Metz : « On a bien commencé ces play-off. A +11, on est vraiment pas mal. Ça a été un peu poussif en début de partie mais on ne s’est pas inquiété, on savait que cela allait se mettre en place. Manu (Mayonnade, l’entraîneur) n’a pas fait de rotations à ce moment-là parce qu’il savait que c’était seulement des petites erreurs techniques, des déchets en défense, ce n’était pas vraiment alarmant. On s’est re-concentré petit à petit et on a rempli le contrat. On a clairement fait la différence en contre-attaque, on savait qu’on serait plus efficace qu’elles dans le jeu tout-terrain, qu’on allait pouvoir les dominer comme ça. »
Niombla : "On ne s'attendait pas à une deuxième période aussi poussive de la part de Toulon"
Gnonsiane Niombla, arrière de Metz : « Est-ce qu’on est déjà en demi-finale ? Non, surtout pas ! On va déjà essayer de gagner à la maison (mercredi). On ne s’attendait pas une deuxième période aussi poussive de la part de Toulon, même si on les a bien poussées dans leurs retranchements. On a bien contenu Catani, qui nous pose beaucoup de problème, et on a fait la différence physiquement. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115653] |
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Posté le : 23/04/2019 à 08:35 (Lu 20824 fois) | | | Et également dans le télégramme de Brest d'hier:
Transferts. Entre anarchie et amateurisme
S’il est un domaine dans lequel le hand se différencie, c’est bien celui des périodes de transferts. Ou plutôt des non-périodes. Car là, c’est open bar. Pas de cadre, de réglementation. Pour le bonheur des gros clubs, mais pas forcément dans l’intérêt d’une pacification du milieu.
Vendredi soir, elle n’a pas fait de cadeau à Chambray (6 buts), son futur club. Jovana Stoiljkovic, joueuse du BBH, a en effet déjà signé en Touraine… début février. Car, dans le hand pro, les périodes de transferts ne sont pas réglementées.
Le cas de la Serbe n’est pas isolé : citons ceux, plus tendus, en 2018, à la même période de Ana Gros (de Metz vers Brest) et d’Astride N’Gouan (en sens inverse). En gars aussi, le départ de Romain Lagarde à Rhein-Leckar, qu’il a éliminé récemment avec Nantes en Ligue des champions, a fait causer…
Péché de jeunesse
La situation fait désordre et elle est assumée, faute de mieux. « Ça peut paraître curieux oui, mais il n’y a pas aujourd’hui de réglementation de date. Au contraire du foot par exemple, où c’est bien calé. Un club peut signer un joueur pour dans deux, trois ans… », reconnaît l’ex-international et agent Andrej Golic, qui a sous contrat environ 70 joueur (se) s, dont Manon Houette, qui a resigné à Metz dès… octobre 2018.
« Elle savait ce qu’elle voulait, donc c’est allé très vite. Mais en Allemagne, il y a plus de calculs des clubs sur les fins de contrat, entraînant des tensions. »
Si le hand progresse en professionnalisme, le domaine des transferts renvoie donc une forme d’amateurisme avec des situations parfois conflictuelles.
Ce que ne cache pas François-Xavier Houlet, agent de Valentin Porte ou Kentin Mahé : « Cette absence de réglementation favorise certaines dérives, c’est vrai et parfois des tensions. Pas tant, selon moi, avec une moindre motivation du joueur face à son futur employeur, mais entre les clubs. En effet, les plus puissants peuvent anticiper à l’avance, par projection ou souci de prévoyance, leur effectif en faisant signer un joueur avant sa fin de contrat, pour s’éviter des indemnités de transferts ».
Marché trop restreint
En fait, tout est parti de l’arrivée des Qataris à Paris et des salaires qui ont décollé brutalement, aiguisant les appétits de nombreux joueurs, même jeunes, réduisant d’autant le nombre de clubs pouvant se payer les meilleurs.
Une réglementation mettrait-elle de l’ordre ? Andrej Golic livre son idée : « Si le handball avait été un sport avec des marchés larges, mondiaux, oui. Mais là, ça n’a rien a voir avec le foot. Aujourd’hui, je pense que décider d’une période restreinte handicaperait au final aussi les « petits » clubs, qui ne pourraient forcément sortir de l’argent à l’instant T. Au contraire des gros, par exemple en filles comme Gyor, Rostov. Et même Brest aujourd’hui, oui ».
Un cas de figure vrai aussi en masculins, tel le Barça qui fait son marché en Europe et en France, sur des jeunes à fort potentiel en les faisant signer à l’avance.
De son côté, la Fédération, pourtant consciente de dérives éventuelles, cherche d’abord à réglementer la profession des agents de joueurs (43 licences délivrées en 2018, après passage d’un examen). Mais là, le gâteau à se partager est maigre alors que le milieu se durcit avec la montée de la valeur des top joueurs, qui attirent les convoitises.
Ainsi celles d’avocats, qui cherchent à se glisser entre le joueur et son agent, proposant des conseils financiers parfois mirobolants.
Six fois champion du monde, le hand français découvre aujourd’hui les dérives de l’argent. Elle est loin la cour d’école…
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115691] |
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Posté le : 24/04/2019 à 01:47 (Lu 20643 fois) | | |

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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115701] |
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Posté le : 24/04/2019 à 08:51 (Lu 20590 fois) | | | RL du 24/04/2019
Sandor Rac avant Metz Handball - Toulon : "Perdre comme ça, ce n’est pas normal"
Les Messines reçoivent Toulon, quasiment éliminé, ce mercredi soir (20 h), pour une place en demi-finale du championnat de France. Sandor Rac, l’entraîneur varois, attend une réaction de ses joueuses après la déroute du match aller (17-28).
Comment avez-vous vécu ce quart de finale aller à Toulon dimanche ?
« On a complètement raté notre match ! On a fait jeu égal pendant 25 minutes et puis, on a été battu par la vitesse de Metz, par les contre-attaques. On n’a pas été bon dans le repli défensif. On n’a pas joué comme je le souhaitais, on est passé à côté. »
Quel sera votre discours avant le match retour aux Arènes ce mercredi ?
« Je connais mon équipe, je sais qu’elle joue bien au handball. On peut perdre de 11 buts si Metz fait un grand match. Mais perdre comme dimanche, ce n’est pas normal. J’espère retrouver nos valeurs, parce que ce n’était pas les nôtres à l’aller. »
« Metz peut être champion d’Europe »
Pensez-vous que vos joueuses se sont relâchées après la qualification ?
« Je ne sais pas. On a longuement préparé cette rencontre. On était beaucoup mieux physiquement, on a retrouvé nos blessées. On a rempli notre objectif en rejoignant les play-off. Maintenant, on n’a plus de pression. On ne doit pas finir à tout prix 5e ou 6e. On joue pour nous. C’est pour ça que je suis déçu de notre réaction. »
Metz sera-t-il forcément champion le mois prochain ?
« Il n’y a pas de raison qu’il ne le soit pas. C’est l’équipe la plus forte. Contre nous, elle a gagné de onze buts, sans forcer. C’était comme un entraînement. Alors quand elles jouent à fond… Elles ont en plus cette petite chance de ne pas avoir de blessées ! »
Quel est votre regard d’ancien coach messin sur cette saison historique ?
« Je regarde beaucoup de matches ! J’espère que Metz sera la première équipe française à gagner la Ligue des Champions. C’est le Final Four, il n’y aura pas de match facile mais elles ont la meilleure défense d’Europe et deux bonnes gardiennes, tout est possible. En finale, avec un grand match et un arbitrage objectif, elles peuvent être championnes ! »
Vous entraînez Marie-Hélène Sajka, prêtée un an par Metz à Toulon. Comment jugez-vous ses performances ?
« Elle a joué des matches de très, très bon niveau. Pour moi, elle est l’une des meilleures arrières droit en France aujourd’hui. C’est une jeune joueuse en plus. J’aurais aimé qu’elle reste encore un an avec nous, elle a du temps de jeu, elle progresse beaucoup, c’est dommage. Elle aura une grosse concurrence à Metz. Elle est ambitieuse et, avec du travail, elle arrivera peut-être à se faire une place. Mais ce sera dur ! »
Laura MAURICE
Le Final Four de Metz Handball sera-il retransmis aux Arènes ?
Pour la première fois dans l’histoire des clubs français, les joueuses de Metz Handball disputeront le Final Four de la Ligue des champions, samedi 11 et dimanche 12 mai, à Budapest. La Ville met tout en ½uvre pour pouvoir diffuser, sur écran géant, les matchs des Messines. On y croit !
C’est historique ! Et les Messines pourront, espérons-le, compter, à distance, sur le soutien de toute leur ville ! Dominique Gros, maire de Metz, a annoncé ce mardi lors de la conférence qui précède le conseil municipal de jeudi, que tout serait mis en ½uvre pour que les matchs des Messines puissent être rediffusés sur écran géant, aux Arènes de Metz.
« On ne lâchera rien ! »
Pour la première fois de l’histoire du handball féminin français, un club participe au Final Four de la Ligue des Champions. Pour sa première apparition dans le dernier carré européen, le champion de France retrouvera Rostov (Russie) en demi-finale samedi 11 mai à Budapest. Une équipe qu’il a déjà battue deux fois cette saison (29-25 puis 26-18). L’autre demi-finale verra s’affronter Györ (Hongrie) et Kristiansand (Norvège). La finale, le dimanche, se jouera entre les deux gagnants.
La mairie de Metz a donc déjà préréservé la salle des Arènes comme elle l’avait fait précédemment pour la demi-finale et la finale de la Coupe du monde de foot. « On attend de voir si on peut avoir les droits de diffusion. On l’espère et on ne lâche rien », a assuré Jacques Tron, adjoint, notamment aux Sports. Dans le cadre de cette compétition européenne, la Ville a octroyé une aide supplémentaire de 30 000 ¤ au club, qui doit faire face à des frais importants. Une nouvelle enveloppe de 120 000 ¤ sera envisagée lors du conseil municipal de juillet pour « maintenir la compétitivité du club et le voir évoluer au sein de l’élite nationale et internationale & ».
L.L.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115702] |
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Posté le : 24/04/2019 à 09:01 (Lu 20584 fois) | | | Et aussi dans le télégramme de Brest
Brest BH. Dans le sillage d’Ana Gros
Pour affronter Chambray, ce mercredi soir (20 h 30), à l’occasion des quarts de finale retour de play-offs, le BBH se retrouve exsangue suite aux absences de ses cadres (Gulldén, Pineau, Darleux…). Considérée pour beaucoup comme la meilleure joueuse du championnat, la Slovène Ana Gros porte désormais seule l’étendard de son équipe.
158 buts en championnat pour une moyenne de 6,9 par match. La meilleure buteuse de LFH réalise, comme à son habitude, une saison monstrueuse sur le plan statistique. « Je suis plutôt satisfaite, mais je sais que je peux faire encore mieux », s’introspecte la Slovène, toujours aussi perfectionniste, en marge d’affronter Chambray pour une place en demi-finale de play-offs.
Exsangue de leurs cadres Bella Gulldén, Allison Pineau, Cléopâtre Darleux, ou plus récemment Elodie Manac’h-Le Calvé, le BBH s’appuiera naturellement sur la meilleure arrière droite du championnat pour mener son équipe vers les sommets espérés en début de saison. « On a beaucoup d’absentes, mais tout est possible, souligne la native de Ljubljana, à la détermination sans faille. On joue évidemment pour le titre, même si on est consciente que ça ne sera pas facile. On est des professionnelles, on s’entraîne chaque jour pour remporter des trophées. On veut vraiment tout gagner. »
Une bonne acclimatation
Arrivée l’été dernier de chez le champion en titre et grand rival, Metz, le transfert d’Ana Gros avait provoqué un véritable séisme au sein de la LFH. Attendue au tournant cette saison, l’Internationale slovène a amplement répondu aux attentes malgré quelques failles collectives, notamment en Ligue des Champions, où elle a tout de même inscrit 76 buts. « Je me suis bien adaptée à l’équipe et je m’y sens vraiment bien », admet-elle.
Perçue depuis son arrivée en France comme l’une des meilleures joueuses du championnat, elle ne cesse de progresser et de s’imposer comme la meilleure du monde à son poste. « C’est difficile à dire. Il y a de nombreuses excellentes joueuses à mon poste, argue l’arrière droite, avec l’humilité qui la caractérise. J’ai beaucoup progressé ces dernières années et gagné en expérience. Je me suis canalisée. Avant, je m’énervais beaucoup lors des matchs. Là, je suis plus calme. »
Le facteur X en play-offs ?
En quête du Graal en championnat, l’équipe de Laurent Bezeau dépendra largement d’Ana et de son incandescent bras gauche. Auteure de 7 buts lors du match aller, elle a pris la mesure de ses nouvelles responsabilités. « J’essaie de donner le meilleur de moi-même à chaque match car je sais qu’il y a beaucoup d’attentes. »
Comme elle l’a fait à quatre reprises avec Metz (2014, 2016, 2017 et 2018), la joueuse de 28 ans a pour rôle de mener le BBH vers son premier championnat de France. Une première étape, avant d’atteindre son plus grand objectif : « remporter la Ligue des Champions ».
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115760] |
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Posté le : 25/04/2019 à 07:51 (Lu 20435 fois) | | | rl du 25/04/2019
Metz Handball : Toulon écarté, place à Nantes
Au terme d’une faible partie, les Messines ont encore battu Toulon, mercredi soir aux Arènes (24-21). Les voilà sans forcer en demi-finales du championnat, où elles affronteront Nantes. Match aller dès dimanche en Loire-Atlanique. Ce ne sera pas aussi facile…
Le match
Pouvait-il en être autrement ? Après le large succès messin dimanche dans le Var (28-17), ce quart de finale retour contre Toulon ne promettait pas d’étincelles. Ni de retournements de situations. Il n’y a eu aucun des deux. Dans une partie sans relief, les Messines se sont de nouveau imposées face aux joueuses de Sandor Rac mercredi aux Arènes (24-21).
Ces dernières se sont accrochées quinze minutes (8-7, 15e ) avant d’être reléguées à distance respectable. Punies par leurs pertes de balles et les accélérations des Lorraines, pourtant pas dans un grand soir non plus. À la pause, l’écart n’était pas encore tout à fait creusé (16-12) mais n’a pas évolué au cours d’une bien pauvre deuxième période.
L’essentiel est assuré : Metz disputera les demi-finales de Ligue féminine. Rien de bien nouveau puisque les Lorraines ne les ont jamais ratées depuis l’instauration des play-off lors de la saison 2011-2012.
L’info
Les Mosellanes ont dû attendre une dizaine de minutes après la fin de leur rencontre pour connaître leur prochain adversaire. Ce sera Nantes, qui a perdu à Besançon mercredi (26-22) mais avait fait le plus dur à l’aller (31-23). Les partenaires de Grace Zaadi joueront dès ce week-end en Loire-Atlantique, certainement dimanche après-midi, avant un match retour aux Arènes le week-end des 4 et 5 mai. Pas si simple !
Le chiffre
Dimanche, Laura Glauser avait attiré toute la lumière à Toulon avec ses 14 arrêts (45 % de réussite). Elle l’a cette fois laissée à son binôme Ivana Kapitanovic, auteure de 16 parades. La gardienne croate s’est joliment illustrée, comme sur cet arrêt du pied au duel face à Julien (7e ) ou ces jets de sept mètres de Zazai (28e ) et Eradze (51e ) stoppés. Mais elle s’est aussi rendu coupable de quelques errements coupables, sur un tir de Kramer (44e ) ou de Bandelier (51e ). Sans gravité.
Le mot de l’entraîneur
Emmanuel Mayonnade : « Notre niveau de jeu n’était pas en adéquation avec nos ambitions, avec un nombre de ballons perdus hallucinant (18). Je ne suis pas hyper content. Mais on arrive là avec un avantage de 11 buts et on nous demande de bien jouer, d’être en forme, de faire tourner… Si ça peut être une bonne piqûre de rappel, tant mieux. »
Thibaut GAGNEPAIN
Sajka, ce n’est pas encore ça !
Aleksandra Zych : 7/10
C’est une première cette saison : la Polonaise a terminé meilleure marqueuse messine du match. À égalité avec Grace Zaadi (4 buts). L’arrière droit a semblé très à l’aise en première période, quand elle a fait parler son bras gauche. Sans le turnover imposé par son coach ensuite (21’ de temps de jeu au final), elle aurait peut-être terminé la partie avec un total bien supérieur !
Orlane Kanor : 7/10
Avec 2 buts pour 4 tentatives, elle n’a pas réalisé sa meilleure prestation de la saison. Mais l’arrière gauche, inspirée et spontanée, se débrouille toujours pour offrir des solutions faciles aux Messines lorsqu’elles peinent dans le jeu placé. Son retour sur le terrain a été l’une des rares satisfactions d’une seconde période insipide.
Marie-Hélène Sajka : 4/10
Bien sûr, la défense lorraine ne l’a pas aidée. L’arrière droit messine, prêtée à Toulon cette saison, a eu bien du mal à s’ex extirper et a connu beaucoup trop de déchets au tir (4/10). Mais c’est mieux qu’à la’ller où elle avait terminé avec un pénible 0/3. Elle devra sensiblement élever son niveau l’an prochain en Moselle si elle veut concurrencer Gnonsiane Niombla, Laura Flippes et Louise Burgaard
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Le jeu collectif messin : 4/10
D’accord, elles n’avaient pas besoin de briller pour se qualifier en demi-finale. Il n’empêche, les Lorraines ont habitué les Arènes à bien mieux cette saison. 18 pertes de balles, parfois grossières, de nombreux échecs au tir, des enclenchements mal récités… c’était vraiment un petit Metz Handball.
La M. et T. G.
[grandirNocandy et Maubon préservées]
Deux Messines étaient en tribune mercredi contre Toulon. Sortie au match aller après un passage en force, Méline Nocandy souffre des cervicales, tout comme Marion Maubon, touchée à l’entraînement. La demi-centre devrait vite reprendre l’entraînement.
Nantes réussit aux Messines
Deux matches, deux victoires : les Messines ne gardent pas un mauvais souvenir de leurs rencontres face aux Nantaises cette saison (28-21 aux Arènes ; 27-20 en Loire-Atlantique). Attention toutefois, les partenaires de Camille Ayglon viennent d’éliminer Besançon, une équipe très difficile à man½uvrer.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115771] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115790] |
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Posté le : 26/04/2019 à 08:06 (Lu 21885 fois) | | | rl du 26/04/2019
Metz Handball : Mayonnade n’a pas dû "trouver les bons mots" contre Toulon
Les Messines se sont hissées en demi-finales du championnat mais tout n’a pas fonctionné durant le match retour contre Toulon mercredi (24-21). Avant d’affronter Nantes dimanche, l’entraîneur Emmanuel Mayonnade revient notamment sur la seconde période.
Emmanuel Mayonnade, avez-vous revu le match de mercredi à la vidéo ?
« Évidemment ! Je veux bien entendre pleins de choses concernant la difficulté de se relancer après un tel écart au match aller ( victoire 28-17 des Mosellanes à Toulon ). Après le gros travail fourni là-bas, l’idée était de se remobiliser et de produire du jeu. Je n’ai pas dû trouver les bons mots pour que cela fonctionne. On a notamment été trop brouillon et défaillant dans le duel avec la gardienne. »
« Notre première période n’a rien de scandaleuse »
Metz n’a pas livré son meilleur match de la saison sur ce quart de finale retour contre Toulon…
« Notre première période (16-12) n’a rien de scandaleuse. Ce n’est pas du tout le même son de cloche sur la seconde où on a moins couru. On a été moins dynamique et on a surtout perdu trop de ballons (14). Ce n’est clairement pas la mi-temps qu’on aurait aimé réaliser. »
Sur quoi allez-vous mettre l’accent ?
« Sur quelques secteurs où on a été défaillant. Après, il ne faut pas oublier qu’on remporte le match et qu’on réussit à créer un bel écart sur les deux rencontres. Personne n’y est arrivé sur les autres quarts de finale. »
Vous n’avez finalement pas trop le temps de cogiter puisque vous enchaînez dès dimanche à Nantes, en demi-finale aller…
« C’est vrai, on revient vite dans le vif du sujet. On va quand même prendre un peu de temps pour revoir tout ça. »
Face aux Nantaises, reproduire la deuxième période de mercredi pourrait vous mettre en grande difficulté…
« Certaines personnes ont cet avis. Il ne faut pas tout résumer à cette seconde période. Ce serait trop facile. Les matches me semblent tous déconnectés, tous différents des uns des autres. Il faut avancer. »
Nicolas KIHL
Les échos de Metz Handball
Rendez-vous dimanche à Nantes
Metz Handball s’est qualifié sans problème pour les demi-finales des play-off de Ligue féminine en dominant Toulon. Les championnes de France en titre ont désormais rendez-vous dimanche au complexe sportif Mangin-Beaulieu de Nantes (15 h) pour y affronter Camille Ayglon et ses partenaires. Le match retour de cette demi-finale aura lieu aux Arènes vendredi prochain à 20 h.
Nocandy et Maubon vont mieux
Deux Messines étaient en tribunes mercredi lors du quart de finale retour contre Toulon ( victoire 24-21 ). Sortie au match aller après un passage en force, Méline Nocandy souffre des cervicales, tout comme Marion Maubon, touchée pendant une séance. La demi-centre a repris l’entraînement ce jeudi matin. L’ailière gauche pas encore. Bonne nouvelle, l’entraîneur Emmanuel Mayonnade devrait pouvoir compter sur ses deux joueuses à Nantes dimanche.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115812] |
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Posté le : 26/04/2019 à 21:18 (Lu 21766 fois) | | | Le télégramme de Brest 26/04/2019
Brest Bretagne Handball. Les vérités de Gérard Le Saint
A la veille de la demi-finale aller de LFH à Nice, samedi (18 h), le président du Brest Bretagne Handball Gérard Le Saint fait le tour des actualités de son club : la fin de saison et déjà un peu la prochaine, Laurent Bezeau et le staff, Allison Pineau, le recrutement…
Il faut qu’on aille en finale »
« Si on arrive à accrocher un des deux titres (championnat ou Coupe de France, dont le BBH jouera la finale contre Metz le 25 mai à Bercy), ce sera extraordinaire. Si on ne gagne pas, ce ne sera pas dramatique. Mais il faut qu’on aille en finale ! Cette saison, on est bien au niveau des objectifs. Il n’y a pas de stagnation, on a passé un tour de plus en Coupe d’Europe ».
« Je n’attendais pas Metz à ce niveau-là… »
« C’est une grosse équipe ! Je ne l’attendais pas à ce niveau-là. Metz bénéficie de tout son travail de formation depuis dix ans, toutes les filles arrivent à maturité. C’est impressionnant, ce sera très compliqué (de les battre en finale de Coupe de France et éventuellement en finale de LFH). Il n’y a jamais de blessée, leurs gardiennes (Glauser et Kapitanovic) sont interchangeables… »
« L’ambiance a été plus tendue »
« Au niveau de l’ambiance, ça a été plus tendu… C’est pesant… Jusque-là, on n’avait rien eu, et c’est plus compliqué à gérer. C’est un mauvais passage, mais on va régler ça. Les partenaires ? Certains en parlent, mais c’est minime. On a la chance, à Brest, d’avoir des partenaires qui nous suivent, ne lâchent pas. Ils sont solidaires ».
« Laurent Bezeau restera l’entraîneur »
« Laurent Bezeau restera l’entraîneur la saison prochaine. J’aimerais qu’il prenne non pas du recul, mais de la hauteur, que ses adjoints participent plus. Il y aura un entraîneur des gardiens qui arrivera, peut-être un autre adjoint aussi. J’aime quand Furlan dit : " mon staff et moi, on a décidé que… " Plus de partage ».
« Si les joueuses trouvent que la soupe est meilleure ailleurs… »
« Les joueuses (qui avaient contesté Laurent Bezeau) sont professionnelles, elles ont un contrat de travail. Si elles trouvent que la soupe est meilleure ailleurs, qu’elles le disent ! Les décideurs, c’est nous. On a pris des décisions, on les assume. On a attendu un peu, on essaie de remettre droit tout le monde. Là, ça va ».
« On n’a pas été bons sur la prolongation d’Allison Pineau »
« J’espère qu’elle va trouver un club. Je sais que certains clubs se renseignent auprès de son agent. Ce serait compliqué (de la voir rester la saison prochaine) mais elle a un contrat. C’est une joueuse intelligente, on va s’arranger avec elle. Mais, oui, on regrette d’avoir doublé son salaire et prolongé de trois ans (jusqu’en 2021, début 2018), on est allé trop vite. On n’a pas été bons, là. Après ça crée des tensions avec les autres… »
=« Maintenant, on demande (aux recrues) si elles ont un projet d’enfant »
« (Après Gulldén en décembre, Darleux et Manach ont pris du recul dans l’attente d’un heureux événement). A Metz, c’est programmé avec la direction. Maintenant, à chaque fois qu’on fait signer une joueuse, on lui demande si elle a un projet d’enfant ».
« Si Bella était restée avec nous… »
« Si Bella Gulldén était restée avec nous… On a vu la différence en début de saison, avec elle. A partir de sa blessure (en octobre contre Rostov), ça a été plus compliqué. Sans elle, on est pratiquement revenu au même niveau que l’année dernière. L’expérience ne s’achète pas ».
« On a changé de registre dans le recrutement »
« L’année dernière, on voulait un coup de projecteur sur Brest avec Gulldén, Gros. Ce coup de projecteur, on l’a, on devient un club légitime au niveau européen. Donc (pour la saison prochaine), on a changé de registre dans le recrutement. On se positionne plus sur des joueuses en voie de progression, de 24-25 ans (Niakaté, Kobylinska, Lassource, Minevskaja, Toft ont signé). Des joueuses moins connues mais qui ont déjà une expérience internationale. Et il faut qu’on sorte quelques joueuses du centre de formation, mais il faut quatre-cinq ans pour y arriver. »
« La saison prochaine, il faut qu’on travaille mieux nos matchs »
« On a dépassé 5 millions d’euros cette saison, on sera autour de 5,5 millions la saison prochaine. On consolide un peu mais, non, la masse salariale n’augmentera pas. On va renforcer encore un peu la formation, qui représente autour de 500 000 euros dans le budget. On rajoutera deux matchs européens dans les abonnements des partenaires. On a 500 partenaires et on a 2 100 abonnés, dont 1 500 VIP. Mais il faut qu’on travaille mieux nos matchs, qu’on les prépare mieux, qu’on soit meilleur en com’. Györ ou pas Györ, les gens ne connaissent pas. Si on ne fait pas la com’ qu’il faut, les gens ne savent pas. Il faut qu’on cible mieux les publics, qu’on trouve toujours de nouvelles offres ».
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115813] |
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Posté le : 27/04/2019 à 00:45 (Lu 21687 fois) | | |

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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [115844] |
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Posté le : 28/04/2019 à 11:06 (Lu 21537 fois) | | | rl du 28/04/2019
Metz Handball : les échos avant la demi-finale à Nantes
Avec Nocandy mais sans Maubon
Les Messines seront presque au complet à Nantes ce dimanche. Seule Marion Maubon sera absente. « Elle a pris un coup aux cervicales contre Bucarest et quand elle a rejoué à Toulon, elle a eu de nouveau mal », détaille le président et médecin du club Thierry Weizman. « Elle reprendra l’entraînement la semaine prochaine et devrait pouvoir jouer le match retour (le vendredi 4 mai aux Arènes). » L’ailière gauche sera remplacée par Laura Kanor. Absente également mercredi face à Toulon, Méline Nocandy ne souffre plus des cervicales. « Elle est du voyage en Loire-Atlantique. »
Laura Kanor rejoint la Stella Saint-Maur
Elle sera séparée pour la première fois d’Orlane, sa s½ur jumelle. Laura Kanor, formée à Metz et membre de l’équipe réserve, fera ses armes en Division 2 la saison prochaine à la Stella Saint-Maur, dans le cadre d’un prêt.
Un écran géant aux Arènes pour le Final Four
À grand événement, grands moyens ! La Ville de Metz a décidé de diffuser les deux rencontres de Metz Handball, au Final Four de la Ligue des champions, sur un écran géant aux Arènes, lors du week-end du 11 mai. Une prévente est organisée à partir de ce lundi 29 avril, dans les réseaux de vente habituels (5 ¤ la journée, 8 ¤ les deux, 3 500 places assises).
Les équipes
NANTES – Gardiennes de but : Attingré (23), Gabriel (94). Joueuses de champ : Loquay (5), Lignières (6), Boutrouille (7), Ayglon (11), Dancette (13), Chesneau (16), Baudouin (18), Gomes (19), Ahanda (20), Mitrovic (22), Escribano (33), Beganovic (41). Entraîneur : Allan Heine.
METZ – Gardiennes de but : Glauser (1), Kapitanovic (12). Joueuses de champ : Edwige (3), Zaadi (7), Flippes (8), N’Gouan (9), Nocandy (10), Houette (11), Levsha (15), O. Kanor (17), Zych (18), L. Kanor (21), Smits (22), Niombla (29). Entraîneur : Emmanuel Mayonnade.
Coup d’envoi à 15 h. Le match est à suivre sur beIN Sports et en direct commenté sur www.republicain-lorrain.fr
Metz Handball peut-il être battu à Nantes ?
L’obstacle Toulon franchi sans mal, les Messines s’attaquent à une équipe d’un calibre supérieur en demi-finale. Peuvent-elles pour autant tomber sur le terrain des Nantaises ce dimanche après-midi ? Éléments de réponse avant le match aller.
OUI
CE N’EST PAS TOULON. Les Messines n’ont eu aucun mal à se qualifier en demi-finale. Toulon ne faisait tout simplement pas le poids et a été écarté sans mal (17-28 puis 24-21). Mais Nantes, c’est un autre calibre ! « C’est une belle équipe », résume l’entraîneur mosellan Emmanuel Mayonnade. « Il y a de bonnes ailières, une belle paire de gardiennes, une demi-centre espagnole qui mériterait de retrouver l’équipe nationale ( Escribano ), ça court beaucoup… » Bref, les partenaires de Camille Ayglon possèdent de nombreux arguments pour ennuyer les Lorraines.
UNE ÉQUIPE LIBÉRÉE. « En début de saison, nous avions l’objectif d’être européen. Il est atteint », apprécie Dancette, ravie d’avoir passé l’obstacle Besançon en quarts, au terme de deux manches disputées (31-23 puis 26-22). « On s’en est sorti avec les tripes », appuie Ayglon. « On est décomplexé. La suite, ce n’est que du bonus. »
NON
UNE CLASSE D’ÉCART. Il n’y a pas besoin de forcer beaucoup Camille Ayglon pour qu’elle l’avoue : « Metz marche sur l’eau cette saison. Elles sont en mode machine de guerre ! » Dans un jour normal, l’écart devrait donc se faire sentir. Surtout si les Nantaises se heurtent vite à la défense mosellane. « À la moindre balle perdue ou au moindre arrêt de gardienne, tu as intérêt à te replier sinon il y a but en 3-4 secondes, si ce n’est moins », insiste l’arrière droit.
RÉACTION ATTENDUE. Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade restent sur une deuxième période ratée contre Toulon mercredi. Difficile d’imaginer qu’elles la reproduisent… « Si c’est le cas, ça ne nous permettra de passer contre personne », avoue le technicien. « Mais si on réalise les mêmes que contre Bucarest, on aura plus de certitudes. »
FORCE DE L’HABITUDE. Depuis l’instauration des play-off en 2011-2012, les Messines ont atteint cinq fois la finale. Seuls Arvor 29 (en 2012) et Issy-Paris (en 2015) les en ont privées. Dans le même temps, Nantes ne dispute cette saison que la deuxième demi-finale de son histoire. Après avoir perdu la première l’an dernier contre… Metz.
EN FÉVRIER… Cette saison, les Nantaises ont déjà tenu tête aux Messines. Pendant trente minutes, le temps de mener 11-9 à la mi-temps de la rencontre comptant pour la 17e journée. « On avait ensuite un peu trop craqué (20-27) pour espérer quelque chose », se souvient l’ailière droite du NAHB Blandine Dancette. « Si on réalise un match complet, on a une chance. »
zoom sur Nantes, l’adversaire de Metz en demi-finale de Ligue féminine
« It’s gonna be fun. » C’est avec ce message (« Ça va être sympa ») plein d’enthousiasme qu’Allan Heine débute chacun de ses entraînements à Nantes. « Il a cette énergie positive tous les jours, que la séance soit à 8h30 ou l’après-midi », détaille sa capitaine Camille Ayglon, visiblement sous le charme du technicien danois.
Arrivé début décembre, l’ancien coach de Viborg, 39 ans, a réussi à relancer un NAHB à la peine en début de saison. Éliminé dès le deuxième tour de la Coupe EHF, poussif en championnat (5 victoires en 10 journées), le club avait aussi été secoué par des dissensions internes. « Il n’y a pas eu de clash avec Fred Bougeant », assure l’ailière droite Blandine Dancette. « Nous n’avions simplement pas de résultat ».
Depuis ce changement d’entraîneur, les Nantaises ont retrouvé un rythme bien plus conforme à leur recrutement de l’été dernier, marqué par les arrivées de Barbosa, Baudouin ou Ayglon.
« Avec l’équipe qu’on a sur le papier, oui, ce n’est pas une grosse surprise de nous retrouver en demi-finale », estime l’arrière droit des Bleues. « Maintenant, vu ce qu’on a vécu cette saison… » Avec, dans le désordre, la grossesse de Barbosa, les absences longue durée des deux autres arrières gauches Niakaté et Ekoh, et les blessures ponctuelles de Dancette, Gabriel, Attingré ou Ayglon. « Ça fait beaucoup de choses quand on les énumère ! », sourit l’ancienne Messine (2008-2010), sans vouloir se plaindre.
Allan Heine est passé par là et avec lui, les mentalités et le jeu des Nantaises ont évolué. « Il a réussi à recréer quelque chose, à trouver les affinités entre les joueuses », détaille Blandine Dancette. « Notre jeu de passe est meilleur, on court plus sur le terrain… Il a apporté le sourire et la combativité. » Mainenant, Nantes, c’est vraiment fun.
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