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Posté le : 26/01/2019 à 09:50 (Lu 29645 fois) | | | rl du 26/01/2019
Metz Handball : des Arènes toujours imprenables ?
Metz entame son tour principal de la Ligue des Champions, ce samedi (17h30), avec la réception des Russes de Rostov. Corsé, mais dans leurs Arènes, les Messines n’ont plus perdu depuis deux ans…
C’est une histoire qui dure depuis le 28 janvier 2017. Les Messines ne laissent rien leur échapper aux Arènes. Deux ans, ça se fête ! Le gâteau d’anniversaire attend les championnes de France ce samedi soir. Il faudra passer sur le corps des Russes de Rostov pour sortir le champagne. Pas simple du tout. « Parfois, il y a des records, des invincibilités qui prennent peu de sens. Celui-là en a un », apprécie l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. « C’est une très belle série. De gros clubs sont venus aux Arènes et on ne leur a rien laissé. Je pense notamment à Gÿor, Bucarest, Buducnost, Budapest… La liste est longue. »
Cette équipe messine a changé, a grandi au fil de ses aventures européennes. « Cette série veut dire pas mal de choses : qu’on est dur à prendre ici, que l’équipe est capable de se sublimer. Notre public en Ligue des Champions répond tout le temps présent, il ne se trompe pas, ce sont des connaisseurs. » Brest a tenu en échec Rostov (3 victoires, 1 nul) en phase préliminaire. Metz doit s’en inspirer. « On a l’ambition de garder notre invincibilité », complète Orlane Kanor. « Ça va être très difficile car il y a de grandes joueuses en face mais on a aussi de belles armes de notre côté. »
Rostov est un potentiel vainqueur de la Ligue des Champions. Les Russes, emmenées par le phénomène Anna Vyakhireva, deuxième meilleure marqueuse de la compétition (46 réalisations), vont se heurter à la meilleure défense (92 buts encaissés) en Europe. Jolie opposition de styles prévue.
« Rostov, ça joue à 10 000 à l’heure »
« C’est une équipe qui joue bien, très vite. À 10 000 à l’heure. Avec un entraîneur ( Ambros Martin ) qui a gagné quatre fois la Ligue des Champions, c’est juste dingue ! » À quoi s’attendre ce soir ? « Du jeu russe monté par un coach espagnol. C’est intelligent », dit l’entraîneur mosellan. « Pas mal de fixation autour les pivots. On va être mis à rude épreuve, il va falloir défendre très fort pendant une heure. »
« Je m’attends à un gros match physique », ajoute le pivot Astride N’Gouan. « Rostov joue vite, les Russes ont de bonnes relations entre elles, cela fait longtemps qu’elles jouent ensemble. On devra être très vigilantes, concentrées et montrer de belles choses. Être très exigeantes envers nous-mêmes. On compte aussi sur le public dans les moments plus durs. »
Metz est serein dans ses Arènes. Sa série dure et il ne veut pas qu’elle prenne fin ce soir… Emmanuel Mayonnade : « Je suis confiant, on a une superbe équipe. Rostov aussi. Je suis très excité par ce match, les filles aussi. »
Le chiffre : 13
C'était le 28 janvier 2017, il y a deux ans presque jour pour jour. Metz s’était alors incliné devant Budapest, en ouverture du tour principal. Depuis, le groupe d’Emmanuel Mayonnade n’a plus perdu un seul match européen à domicile. Il reste sur 13 victoires d’affilée aux Arènes, dont certaines, mémorables, contre le Vardar Skopje, Györ, Buducnost Podgorica ou Bucarest...
Les équipes
METZ – Gardiennes de but : Laura Glauser, Ivana Kapitanovic. Joueuses de champ : Béatrice Edwige, Grace Zaadi, Laura Flippes, Astride N’Gouan, Méline Nocandy, Manon Houette, Ekaterina Levsha, Orlane Kanor, Aleksandra Zych, Xenia Smits, Marion Maubon, Gnonsiane Niombla. Entraîneur : Emmanuel Mayonnade.
ROSTOV – Gardiennes de but : Galina Mekhdieva, De Oliveira Pessoa. Joueuses de champ : Anna Vyakhireva, Viktoriya Borshchenko, Anna Sen, Lois Abbingh, Iuliia Managarova, Polina Kuznetsova, Mayya Petrova, Valeriia Maslova, Ksenuya Makeeva, Marina Sudajova, Elana Slivinskaya, Rodrigues Belo. Entraîneur : Ambros Martin.
Metz - Rostov ce samedi (17h30) aux Arènes
Nicolas KIHL
Metz Handball - Rostov : un petit air de finale de l’Euro
Vous reprendrez bien une petite part de championnat d’Europe ? Metz - Rostov, c’est un France - Russie et les Arènes ne disent évidemment pas non.
Ce samedi, les internationales françaises et russes qui se sont affrontées en finale de l’Euro, remportée par les Bleues (24-21) en décembre dernier, ne porteront pas le maillot de leur pays mais le clin d’½il est tout de même sympathique. « Pour moi, c’est un peu complexe car les équipes ne jouent pas de la même façon qu’en sélection la plupart du temps », glisse l’entraîneur messin Emmanuel Mayonnade. « Et puis, je n’étais pas sur le banc d’Olivier Krumbholz mais c’est vrai que 60 % des filles se sont frottées les unes aux autres en décembre. C’est beau. »
Son adjointe Ekaterina Andryushina a sensiblement le même avis : « Le travail est un peu différent en club et en équipe nationale. Les entraîneurs ne sont pas les mêmes et les systèmes de jeu non plus. C’est sûr qu’on retrouvera pas mal de joueuses des deux côtés qui ont participé à la finale. »
Les Arènes sont gâtées
Le décor est bien différent, c’est entendu et souligné également par Astride N’Gouan : « Oui, ce match se joue dans un autre contexte. Il y aura une grosse ambiance, sûrement comme celle qu’on a connue à Paris. Et puis deux belles équipes sur le terrain », glisse le solide pivot sacré le mois dernier. « On va se revoir mais ce sera dans des circonstances différentes : sur un match de Ligue des Champions. On ne s’est pas oublié pour certaines, c’est sûr. Mais on sait faire la part des choses quand on joue avec l’équipe nationale et notre club. »
Les Arènes sont gâtées pour ce retour de la Ligue des Champions.
Les huit championnes d’Europe ont en tout cas donné quelques conseils aux autres Messines : « On essaye, nous les filles de l’équipe de France, de livrer notre ressenti sur les filles qu’on a croisées en finale. Sur Anna Viakhireva par exemple. On a bien étudié certaines joueuses, les plus dangereuses. Il y en a quelques-unes dans cette formation de Rostov… On essaye de donner des infos aux coéquipières. C’est notre rôle », glisse l’arrière gauche Orlane Kanor.
Nina Kanto (ex-Metz Handball) : « Olivier Krumbholz ? Dossier sensible »
Retraitée des terrains depuis le printemps 2016, Nina Kanto n’a toujours pas digéré sa fin de carrière, marquée par sa non-sélection aux JO de Rio. L’ancienne pivot de Metz a aussi quelques beaux souvenirs à raconter…
Quelle a été votre meilleure partenaire ?
« Il y en a trop ! La première qui me vient à l’esprit, c’est Justina Lopes Praça. C’était la gardienne angolaise de Metz quand je suis arrivée au club en 2001. C’était la première fois que je partais de Paris et elle m’a prise sous son aile. C’était une grande s½ur, on vivait quasiment l’une chez l’autre. »
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Et la plus talentueuse ?
« Chacune avait des qualités différentes… Mais Tatjana Medved, c’est la première où je n’ai rien compris quand je l’ai vue jouer. À l’époque ( 2001-2003 ), nous les pivots, on n’avait pas beaucoup de ballons. C’est elle qui m’a fait comprendre que dans les autres cultures handballistiques, mon poste était le point central de l’attaque. Avec elle, je pouvais recevoir la balle à n’importe quel moment. Avec Katya ( Andryushina ) aussi. Elle, c’est la bible de notre sport. Même avec une genou en moins, elle faisait des trucs sur un terrain… »
Quelle pivot détestiez-vous affronter ?
« Heidi Loke. Le pire, c’est que je l’adore et qu’on est amies. C’est une machine ! Tu ne peux faire que des complexes à côté de cette fille… Elle a quatre poumons, les joueuses norvégiennes étaient à son service sur le terrain tellement elle était forte. »
Quel entraîneur vous a le plus marquée ?
« J’en ai deux : Bertrand François, car c’est lui qui m’a révélée et grâce à qui j’ai existé à Metz ; c’est un papa. Sandor ( Rac ) aussi. Avec lui, c’était génial, j’avais le droit de ‘‘glisser’’. Il n’aimait pas les pivots statiques, contrairement à tous les autres ! Et c’est quelqu’un qui ne s’occupe pas de ce que tu fais en dehors du terrain. Tu peux fumer une clope ou boire quelque chose, il s’en fiche. C’est décomplexant. En plus, il avait toujours le sourire, cette petite blague, ce surnom pour tout le monde… Sandor, j’adore ! »
Le pire ?
« Je pourrais dire Jérémy Roussel la première année ( 2014-2015 ). Ç’a dû être ma saison la plus dure car il a remis en question beaucoup de choses. Trop. Mais la deuxième, une fois qu’on a appris à se connaître, c’était génial. »
« J’ai touché le public messin »
Vous n’évoquez pas Olivier Krumbholz…
« Dossier sensible. La fin a tout gâché. Depuis l’épisode des Jeux Olympiques 2016 ( le sélectionneur des Bleues ne l’avait pas retenue ), je ne suis plus objective. Je l’appréciais avant mais vu ce qu’il m’a fait, moins je le vois, mieux je me porte. Il a gâché ma carrière. Rio, c’est une blessure à vie. J’ai été victime d’une injustice. Le nombre de fois où j’ai joué blessée avec les Bleus, tout le monde était content. Et là , juste avant la prépa, on me parle de mon genou… Je pense que j’avais le niveau. Et si je ne l’avais pas au moment de l’annonce de la sélection, je l’aurais eu le jour J. C’est ma plus grossse déception. Je suis passée à autre chose mais je ne digérerai jamais. »
Il y a aussi eu de très grandes joies dans votre carrière, non ?
« Oui, beaucoup ! Mon dernier match avec Metz, quand on est championnes de France contre Fleury ( en mai 2016 ). Les Arènes étaient blindées, j’avais toute ma famille qui était venue du Cameroun… L’hommage que les gens m’ont fait, les cadeaux, ça restera. Tout ça fait qu’aujourd’hui, je me dis que je n’ai peut-être pas eu tous les titres mais le plus important, c’est que j’ai touché le public messin. Je reste dans son c½ur. »
Une nouvelle vie pleine d’opportunités
Ne la cherchez pas aux Arènes les soirs de match de Metz Handball, Nina Kanto n’y sera plus beaucoup. « Sauf pour les grandes affiches », promet l’ancien pivot. En novembre, elle a quitté « essoufflée » son poste de responsable de la communication au sein du club. « Je ne suis pas partie fâchée mais l’investissement et la manière de fonctionner étaient incompatibles avec ma famille », détaille la maman de deux enfants (de 8 et 2 ans). « J’étais toute seule pour quasiment cinq postes ! »
Dans sa quête d’une vie professionnelle avec des horaires plus fixes, la jeune mariée, tout juste revenue d’un voyage de noces à Cuba, n’a pas tardé à rebondir. « Un partenaire de Metz Handball m’a contactée, Belgatrans express. C’est une entreprise de transport de marchandises, de personnes VIP… Je commence à un poste de responsable développement commercial du pôle Moving People. Ce n’est pas du tout dans ma branche mais je suis très motivée. »
Après sa carrière de joueuse, elle se voyait plutôt consultante, à la télévision ou à la radio. « Les places sont prises. Mais je ne me décourage pas. J’aurai mon heure à un moment donné ! », assure Nina Kanto, qui « anime aussi des séminaires d’entreprises de temps en temps. » Et le handball dans tout ça ? Elle ne l’a pas oublié. Depuis cet été, elle entraîne l’équipe féminine de Prénationale de Montigny-lès-Metz. « J’adore ! C’est super plaisant. Peut-être que je coacherai plus haut un jour mais il faudra que je passe des diplômes. Je ne ferme pas la porte. »
Thibaut GAGNEPAIN
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111251] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111258] |
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Posté le : 27/01/2019 à 10:31 (Lu 29426 fois) | | | rl du 27/01/2019
Metz envoie un signal fort en assommant Rostov
Metz a frappé un grand coup, ce samedi aux Arènes ! Il a dominé de la tête et des épaules Rostov, candidat déclaré au Final Four (29-25). Un début idéal dans ce Tour principal et une invincibilité préservée dans sa salle.
Chaque série a une fin. Il faudra encore attendre pour que celle de Metz s’arrête. Le n°1 français a maîtrisé son entrée dans le Tour principal de la Ligue des Champions avec brio, ce samedi devant Rostov (29-25), autre prétendant au Final Four et leader invaincu du groupe avant ce combat intense. Surtout, les Messines ont envoyé un message fort aux autres grands d’Europe.
Les Arènes sont décidément gâtées. Depuis deux ans et le fameux 28 janvier 2017, Metz ne laisse plus aucun club ressortir avec le sourire. C’est la 14e victoire depuis cette date historique. Oui, ce sont toujours les Messines qui éclatent de rire, s’organisent des clappings géants, des rondes joyeuses au centre de leur terrain de jeu préféré. « On continue d’avancer, on reste invaincu. C’est une très belle série. Pourvu que ça dure », lâche sobrement l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. « C’était déjà le cas avant ce match mais les autres équipes vont venir à Metz en se disant vraiment que c’est compliqué de gagner chez nous », complète son aillière Manon Houette.
« On aurait pu imaginer tous les scénarios, mais celui-ci est incroyable », apprécie l’internationale française. « On a eu beaucoup de réussite mais on a mis beaucoup d’engagement en défense. La réussite vient de cet engagement. L’investissement était total. Je savais qu’on était capable de donner une performance comme ça pendant soixante minutes des deux côtés du terrain. On a été très appliquées, rigoureuses. »
« On est récompensé de notre travail »
C’est simple, Metz a laissé espérer les Russes pendant cinq petites minutes (1-3). Le temps de chauffer sa défense et le bras de son arrière Xenia Smits (10-6, 14e puis 17-14, 30e ). Rostov n’a plus jamais pris les commandes de ce match. Ambros Martin a continué de s’agiter comme un diable sur son banc mais le stratège espagnol n’a jamais trouvé les clés pour inquiéter ce Metz si solide et rigoureux. « On a su être stables tout au long du match, on a su rester sereines. Je trouve qu’on a été fortes dans tous les secteurs », apprécie l’aillière Laura Flippes. « On a fait le match qu’on voulait faire », ajoute son coach Emmanuel Mayonnade. « C’était complexe, dur. On savait que ce serait une bataille. On avait bien bossé en amont, on est récompensé. »
La blessure au coude (39e ) de la star Anna Vyakhireva n’a en rien arrangé les affaires des Russes « Ce n’’était pas souhaité », dit Mayonnade. « C’est triste mais bien sûr que ça a changé le cours du jeu. C’est une joueuse phénoménale qui peut modifier le cours d’une partie. » Metz est resté fort pour prendre ses distances grâce aux arrêts de Kapitanovic et au festival signé Flippes (21-17, 40e puis 26-20, 48e ).
« On a des ambitions fortes de Final Four, c’est le genre de match où on ne peut pas se permettre de passer au travers », rappelle le président Thierry Weizman. « Le groupe et le staff assument parfaitement cela. On a affiché une certaine autorité, une confiance en nous. » Ce matin en se réveillant, Metz aura fêté son invincibilité aux Arènes dans la peau d’un sérieux client. Rien de nouveau.
Metz Handball : Smits et Zaadi ont montré la voie face à Rostov
LES TOPS
LE COLLECTIF : 9/5/10
De ce premier choc européen de l’année, on retiendra d’abord la prestation collective et la superbe impression laissée. Metz a été énorme, ce samedi, face à Rostov, dernière équipe invaincue en Ligue des Champions avec Györ. Ambitieux, confiant, impressionnant en défense et sûr de ses forces, ce groupe est à sa place lorsqu’il postule aux demi-finales.
XENIA SMITS : 8/10
L’internationale allemande termine la rencontre avec un 6/12 au tir qui ne dit pas toute l’emprise qu’elle a eue sur le début de match. Ses quatre buts en quatre minutes, son autorité, son aisance ont fait toute la différence.
GRACE ZAADI : 8/10
Elle aussi a montré la voie dès les premiers instants, pour finir meilleure buteuse de la rencontre (7/9). Metz semble intouchable quand sa meneuse de jeu est aussi inspirée.
IVANA KAPITANOVIC : 9/10
Quelle entrée ! Épatante, la gardienne croate a remplacé Laura Glauser à la pause et l’internationale française a souffert de la comparaison. Ses onze parades ont enterré les faibles espoirs russes.
LES FLOPS
LES COULISSES : 3/10
On pourrait évoquer ces banales feuilles A4 utilisés en guide de « tifo », ces noms de joueuses écorchées au micro pendant soixante minutes ou cette conférence de presse improvisée qui a eu le don d’agacer Ambros Martin, le coach adverse… Metz a tout d’un grand, aujourd’hui, en Europe. Dommage qu’en coulisses, tout ne soit pas encore à la hauteur.
« Sérieuses, stables et sereines »
Laura Flippes, ailière/arrière droit : « Il fallait faire un gros match. On avait beaucoup étudié la vidéo, on a su respecter les consignes, être sérieuses, stables et sereines pendant une heure. On a fait une très bonne deuxième période, les arrêts d’Ivana nous ont fait énormément de bien, on a été solides dans tous les secteurs de jeu. »
Astride N’Gouan, pivot : « C’était vraiment important de montrer une très belle image. Cela fait deux ans que Metz est invaincu aux Arènes en Ligue des Champions, c’est super de commencer notre Tour principal comme ça. On est sur une très belle lancée quand même depuis 2019. Cela fait une semaine qu’on travaille sur ce match, on s’est donné les moyens. On a joué notre jeu ce soir, on a défendu fort et bien remonté les ballons. »
La. M.
LAURA FLIPPES : 8/10
Jamais, la gauchère n’a autant pesé dans le jeu messin. En état de grâce depuis son incroyable championnat d’Europe avec les Bleues, Laura Flippes s’impose comme la solution la plus séduisante au poste d’arrière droit.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111295] |
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Posté le : 28/01/2019 à 10:25 (Lu 29266 fois) | | | rl du 28/01/2019
Laura Flippes (Metz Handball) : « On va devoir se méfier de Brest »
Laura Flippes et les Messines ont bien lancé leur tour principal en dominant les Russes de Rostov (29-25) dans leurs Arènes. Auteur d’une grande partie, la gauchère pense déjà à la suite et le prochain déplacement à Brest.
Metz est toujours intouchable aux Arènes. Cela fait deux ans que dure votre invincibilité à domicile…
« C’est génial ! Ça fait 14 matches d’affilée qu’on gagne chez nous. C’est une grosse performance et on n’a pas envie que cela s’arrête. Nous sommes conscientes que ce que l’on réalise est génial. On est redouté chez nous. Il faut encore faire durer cette série. »
Cette victoire contre Rostov (29-25) samedi peut-elle être qualifiée de match référence ?
« Je ne sais pas si on peut le dire, il nous en faudra d’autres. En tout cas, on a su appliquer les consignes. On avait établi des principes de jeu, de défense. On a tout respecté. Ça a très bien fonctionné. On est vraiment content de notre prestation, tout le monde a répondu présent. »
Comment avez-vous préparé cette rencontre face à ce sérieux prétendant au Final Four ?
« On a eu pas mal de séances vidéos, il fallait bien respecter les consignes. On a bien travaillé, on est récompensé. Le collectif s’est montré sérieux et rigoureux. »
Il y a eu des moments un peu plus compliqués dans la partie mais vous avez su faire le dos rond et repartir de l’avant pour prendre vos distances…
« On a su être stable tout au long du match, malgré les difficultés qu’on a pu rencontrer par périodes. On s’est regardé, on s’est parlé. On n’a pas paniqué quand les Russes sont revenues à un but notamment. »
Cela s’est joué principalement en défense, où vous avez été brillantes ?
« Nous avons été solides dans tous les compartiments du jeu. C’est vrai qu’en défense, on a tout de suite mis de l’intensité, de l’agressivité. On fait une très bonne deuxième période. Les arrêts d’Ivana ( Kapitanovic ) nous ont fait énormément de bien aussi. L’équipe a su rester très sérieuse. On ne s’est pas pris qu’une seule contre-attaque. C’était la grosse force de Rostov, avec des aillières qui partent très vite. »
« Ça va être un gros, gros match à Brest »
Personnellement, vous étiez également au rendez-vous…
« Je suis satisfaite de ce que j’ai montré. Après, il y a toujours des choses à redire. On m’a demandé d’aller taper sur la tête du poste 2, je l’ai bien fait. Je suis contente de ma prestation générale, pas que de mes buts. »
Vous pouvez maintenant vous projeter sur votre voyage à Brest samedi (17h45) !
« On va chez notre grand concurrent français. Ça va être un gros, gros match. On a une semaine pleine pour bien le préparer. Elles voudront sûrement montrer une meilleure image après notre large victoire en championnat. On va devoir se méfier et ne pas prendre ce match à la légère. »
Nicolas KIHL
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111353] |
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Posté le : 28/01/2019 à 23:51 (Lu 29120 fois) | | | Je suis déçu par handnews qui attribue la victoire à Metz du fait de la blessure de viekhireva. Ca a perturbé les russes c est sur mais pas t-au point de perdre s il elle avait été présentées.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111354] |
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Posté le : 28/01/2019 à 23:52 (Lu 29095 fois) | | | Je suis déçu par handnews qui attribue la victoire à Metz du fait de la blessure de viekhireva. Ca a perturbé les russes c est sur mais pas t-au point de perdre s il elle avait été présenté.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111357] |
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Posté le : 29/01/2019 à 06:01 (Lu 29062 fois) | | |
Citation : nachadel Je suis déçu par handnews qui attribue la victoire à Metz du fait de la blessure de viekhireva. Ca a perturbé les russes c est sur mais pas t-au point de perdre s il elle avait été présenté. |
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A part pendant les 5 premières minutes Metz a toujours mené au score pendant la partie....alors Vyakhireva blessé ou pas Metz ce serai imposé dans tout les cas.
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111360] |
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Posté le : 29/01/2019 à 08:45 (Lu 29031 fois) | | |
Citation : nachadel Je suis déçu par handnews qui attribue la victoire à Metz du fait de la blessure de viekhireva. Ca a perturbé les russes c est sur mais pas t-au point de perdre s il elle avait été présentées. |
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Tout dépend de quel côté on se place bien sûr ! Je me rappelle le match BBH ROSTOV où les Brestoises menaient de 5 buts lors de la blessure de Bella. ... La perte de leur meneuse de jeu avait complètement déstabilisé l'équipe. .. Après, concernant le match de Metz contre ROSTOV , on peut affirmer la même chose. ..... ou pas . Reste que ce sont les aléas d'un match ...Et c'est Metz qui a gagné !
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111362] |
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Posté le : 29/01/2019 à 09:29 (Lu 29006 fois) | | | on peut dire quand même objectivement que lors de la premiére mi-temps avec vyakhireva , metz avait 4 buts d'avance et maitrisait le match .
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111402] |
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Posté le : 30/01/2019 à 09:36 (Lu 28866 fois) | | | rl du 30/01/2019
A Györ, Béatrice Edwige va toucher les étoiles
La pivot de Metz et de l’équipe de France Béatrice Edwige s’est engagée pour deux saisons avec Györ, champion d’Europe en titre. La meilleure défenseuse du monde avait déjà été approchée par le club hongrois…
C’était dans l’air, Metz Handball l’a officialisé ce mardi. Béatrice Edwige rejoindra le prestigieux Györ la saison prochaine. Le pivot était sous contrat jusqu’en 2020 avec Metz. Si Györ n’avait pas toqué à la porte, elle serait restée sur les bords de la Moselle encore longtemps…
On peut voir cela comme l’histoire d’un rendez-vous reporté. Le club hongrois a fait les yeux doux à Béatrice Edwige (30 ans) depuis l’été dernier. Cette fois, elle partira bien la saison prochaine dans la meilleure formation du monde.
« Après le départ d’Yvette Broch, le président de Györ a contacté Béatrice qui a eu l’élégance de lui dire d’en discuter avec moi », détaille le président Thierry Weizman. « Béatrice était tentée mais Manu ( Mayonnade ) ne voulait pas qu’elle parte. Cela aurait été un mauvais signe envoyé aux autres joueuses de céder dès l’instant où Györ vous appelle. J’ai évidemment réfléchi et j’ai refusé. Elle était déçue mais le lendemain elle était sur le terrain en mode guerrière. J’étais stupéfait et j’ai apprécié son attitude. »
« Une carrière fulgurante »
À Metz, Edwige s’est vite imposée comme une patronne, une leader dans une défense réputée pour sa solidité. « Béatrice, c’est une carrière fulgurante », apprécie Weizman. « Il y a moins de cinq ans, elle évoluait encore en deuxième division française. J’ai beaucoup de respect pour ce qu’elle a accompli. Elle compte dans le groupe, c’est une bosseuse qui tire tout le monde vers le haut. Un élément de stabilité. »
Trois années, après des passages à Dijon puis Nice, ont suffi pour qu’Edwige s’impose dans le club le plus titré de France. « Une progression constante, dit le président messin. Elle a appris la culture de la victoire mais aussi du drame ici ( référence à l’épisode Bucarest ). Elle est une fierté pour Metz. On est fournisseur de joueuses pour Györ ( Broch ), pour le Vardar ( Leynaud joue maintenant en Hongrie ). Et puis également pour l’équipe de France. »
Avant de quitter Metz cet été, la patronne de la défense lorraine aura encore quelques très beaux challenges à relever. « J’espère qu’on va connaître une fin de saison remplie de bonheur avant son départ », lance un président qui s’est déjà tourné vers la quête de sa remplaçante. « Il va falloir retrouver une joueuse avec de mêmes valeurs. Une bosseuse qui apporte au groupe. On a recruté Louise ( Burgaard ) pour cela aussi. On a beaucoup de candidates et nous avons déjà refusé quelques profils internationaux. »
Metz ne veut pas se presser… « Il n’y a pas d’urgence. Il y a abondance de biens. Ce qui est sûr, c’est que l’on vise un profil évidemment de haut niveau. »
Nicolas KIHL
Marie-Hélène Sajka de retour la saison prochaine
Metz va retrouver Marie-Hélène Sajka la saison prochaine. Prêtée au Toulon de Sandor Rac, l’arrière droit de 21 ans reviendra prêter main forte au champion de France en titre. « C’est un prêt qui a abouti, se félicite le président Thierry Weizman. Elle a pu jouer, s’aguerrir dans le Var. C’est un élément important, on est heureux. »
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111491] | |
Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111509] |
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Posté le : 01/02/2019 à 19:32 (Lu 28336 fois) | | |
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Brest BH. Le Saint : « On est à notre place »
Publié le 01 février 2019 à 18h33
PIERRE-YVES HENRY
image: https://www.letelegramme.fr/images/2019/02/01/gerard-le-saint-co-president-du-bbh_4398565_490x330p.jpg?v=1
Gérard Le Saint, co-président du BBH.
Gérard Le Saint, co-président du BBH. (Nicolas Créach)
Co-président du Brest Bretagne Handball, Gérard Le Saint s’est confié avant le match de Ligue des champions opposant son club à Metz, ce samedi.
Gérard, êtes-vous satisfait des résultats à mi-saison ?
En Ligue des champions, on est bon, car l’objectif est déjà atteint (le tour principal). Maintenant, c’est la cerise sur le gâteau. On va plutôt apprendre pour l’avenir, je pense que ce sera compliqué de se qualifier pour les quarts. Mais on a avancé, on est content.
Pourquoi compliqué ?
Avec Bella (Gullden) en moins… Si elle avait été là , je n’aurais peut-être pas dit la même chose. Sans Amandine (Tissier) aussi, on joue sans demi-centres. Allison (Pineau) dépanne mais nous n’avons pas toutes nos forces vives. Ça, on ne l’avait pas prévu.
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C’est Metz qui arrive samedi. Vous attendez forcément une réaction en tant que président après la claque reçue en championnat fin décembre ?
Je pense qu’on va réagir, maintenant je dis que Metz, c’est l’équipe de France. Leur objectif est d’atteindre le Final Four en Ligue des champions, donc samedi, ça va être compliqué. On va essayer de se battre, mais aujourd’hui, ils ont une longueur d’avance.
Comment avait été vécue cette défaite au sein du club ?
C’est sûr qu’on a ramassé une bonne… À la limite, c’est ce qui fait avancer aussi, c’est le sport. Metz aujourd’hui, ça déroule bien.
C’est là qu’on voit le chemin que le BBH a encore à parcourir pour atteindre les sommets…
Oui, Metz c’est 21 (22) titres de champion de France, nous, on n’en a pas encore gagné un… On n’est pas encore à leur niveau, il ne faut pas rêver, on est encore jeune. Certains veulent nous mettre plus haut qu’on l’est. Mais non, on est à notre place.
Si vous ne gagnez aucun titre en fin de saison, cela sera considéré comme un échec ?
Nous, c’est le championnat, mais Metz est tellement fort cette année que… La bonne nouvelle ce serait que Metz aille au Final Four de Ligue des champions (11/12 mai). Et comme c’est le week-end qui précède la finale du championnat… Ça dépend comment on peut les prendre, si elles sont à Budapest le dimanche et qu’on les reçoit le mercredi (15) pour retourner chez elles le samedi (19). Si elles ramassent une branlée, si elles sont trop déçues… C’est plutôt une histoire de contexte qui pourrait être négatif chez eux et positif chez nous qui ferait que. Mais, déjà , il faut être en finale. Un club comme Besançon, ça ne fera pas beaucoup de cadeaux, c’est costaud.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/handball/brest-bh-le-saint-on-est-a-notre-place-01-02-2019-12198700.php#XPfGCFPm3AkJ9bKv.99
| -------------------------------- Si vous n’arrivez pas en finale du championnat, ne serait-ce pas compliqué de demander une wild-card pour la Ligue des champions ?
Pour être légitime pour la demander, il faut être en finale du championnat.
Gérard le Saint. Ouest France. 04/19 |
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111510] |
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Posté le : 01/02/2019 à 19:42 (Lu 28323 fois) | | | C'est vrai que la dernière réponse ne continue pas à propager la " haine régionale"
| -------------------------------- Si vous n’arrivez pas en finale du championnat, ne serait-ce pas compliqué de demander une wild-card pour la Ligue des champions ?
Pour être légitime pour la demander, il faut être en finale du championnat.
Gérard le Saint. Ouest France. 04/19 |
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111511] |
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Posté le : 01/02/2019 à 20:01 (Lu 28311 fois) | | | Vachement sportif le gars.Esperer que Metz ailles au final four,se prendre une branle pour gagner un titre de champion de France.Mon avis sur ce bonhomme est loin de changer.Avant d'arriver en finale il y a des étapes à franchir Monsieur .
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111513] |
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Posté le : 01/02/2019 à 20:25 (Lu 28291 fois) | | | Quel honte ce mec vraiment! Je reste sur ma première impression sur ce mec et ce club, je ne changerai pas!!!! Quel mépris !!!!
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111514] |
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Posté le : 01/02/2019 à 20:27 (Lu 26848 fois) | | | Ces dernières phrases ne sont pas dignes d'un grand dirigeant. Espérer une déroute de Metz en LDH pour mieux les battre en championnat,c'est minable.Quelle bonne mentalité!Et ça en dit long sur la confiance en son équipe... J'espère que ces paroles vont motiver encore plus nos joueuses.. ALLEZ METZ!!!
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111516] |
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Posté le : 01/02/2019 à 21:14 (Lu 26796 fois) | | | Je ne l'ai pas pris comme vous (c'est vrai que pas impliqué) pour moi il sous entendait qu'à moins que vous ayez pris un coup sur la tête au final four ou des blessées il ne se voyait pas dans la peau du favori .
De là à l'espérer c'est vous qui interprétez !
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111517] |
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Posté le : 01/02/2019 à 21:42 (Lu 26767 fois) | | | Prendre un coup sur le tête et prendre une branlée
C'est pas tout à fait pareil
| -------------------------------- Si vous n’arrivez pas en finale du championnat, ne serait-ce pas compliqué de demander une wild-card pour la Ligue des champions ?
Pour être légitime pour la demander, il faut être en finale du championnat.
Gérard le Saint. Ouest France. 04/19 |
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Re: Revue de Presse 2016 - 2018 [111518] |
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Posté le : 01/02/2019 à 21:44 (Lu 26764 fois) | | | Weizman fait la même réponse
J'imagine même pas les commentaires des non-messins
| -------------------------------- Si vous n’arrivez pas en finale du championnat, ne serait-ce pas compliqué de demander une wild-card pour la Ligue des champions ?
Pour être légitime pour la demander, il faut être en finale du championnat.
Gérard le Saint. Ouest France. 04/19 |
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