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Posté le : 08/11/2019 à 09:59 (Lu 19563 fois) | | | Olivier Krumbholz, sélectionneur de l’équipe de France de handball : « Il ne faut pas tout chambouler »
Olivier Krumbholz, le sélectionneur de l’équipe de France, a dévoilé ce jeudi une liste élargie de 20 joueuses pour le Mondial au Japon (30 novembre-15 décembre). Une sélection « prévisible » avec la grande majorité des championnes du monde 2017.
Vous avez dévoilé une liste élargie de 20 joueuses pour le Mondial au Japon. Un groupe de confiance, sans surprise ?
« Oui, c’est une liste classique, prévisible, avec des joueuses d’expérience. Il n’y avait pas mille questions à se poser. Il y avait la problématique des gardiennes de but, avec le forfait récent de Laura Glauser (victime d’une rupture des ligaments croisés le 13 octobre) , et un grand questionnement sur l’aile gauche (avec la maternité de la capitaine Siraba Dembélé). C’est un poste très fort en France, il y avait pas mal de candidates. »
Quels seront les nouveaux visages de cette équipe de France ?
« Sur l’aile gauche, j’ai choisi Chloé Bouquet (Besançon) , qui m’avait bien plu sur la semaine de travail fin septembre. Il y avait aussi une place pour une arrière droit gauchère, avec beaucoup de prétendantes. J’ai retenu Océane Sercien Ugolin (Paris 92) , qui a fait un bon match contre l’Islande. L’équipe avait besoin d’elle et elle a répondu présent. Elle a beaucoup de qualités physiques et le physique sera primordial dans ce Mondial. C’est important d’avoir du sang neuf, de la concurrence. On ne peut pas reproduire exactement ce qu’on faisait il y a un an. Il ne faut pas tout chambouler non plus, mais ça apporte du punch, de la remise en cause. »
Nocandy, « une clé dans les moments clés »
La Messine Méline Nocandy, considérée comme l’un des plus grands potentiels de la nouvelle génération française, disputera également sa première grande compétition. Qu’attendez-vous d’elle ?
« Qu’elle exprime ses très grandes qualités. Elle va apporter du danger en attaque, de la stabilité en défense. C’est une joueuse légère qui va vite, alors on fera tout pour jouer dans son registre. Elle peut être une clé dans les moments clés. Elle a des savoir-faire très surprenants, et elle est moins connue… Elle pourra être très importante. »
Neuf des vingt joueuses sélectionnées étaient déjà présentes aux JO de Rio en 2016. Avez-vous le sentiment que cette équipe de France se bonifie avec le temps ?
« Oui, parce qu’on travaille beaucoup pour ça, mentalement, en vidéo… J’ai bon espoir qu’on ait beaucoup progressé. »
Dans quel état d’esprit abordez-vous ce Mondial au Japon ?
« On y va pour faire quelque chose de bien, on veut défendre notre titre de champion du monde. La concurrence sera rude. On va surtout essayer de passer le premier tour. C’est ma plus grande préoccupation, parce que l’équipe n’a pas toujours été au top du top dès le début des grandes compétitions. Et là, on pourrait s’exposer à un gros problème. Il faut être prêt dès le début (contre la Corée du Sud et le Brésil) , et après, on pourra miser sur la confiance et l’expérience du groupe pour être de plus en plus performant. »
Les anciennes
Amandine Leynaud (gardienne de but, Györ), Alexandra Lacrabère (arrière droit, Fleury), Camille Ayglon-Saurina (arrière droit, Nantes), Allison Pineau (demi-centre, Paris 92).
Les cadres
Estelle Nze Minko (arrière gauche, Györ), Béatrice Edwige (pivot, Györ), Grâce Zaadi (demi-centre, Metz), Laura Flippes (ailière droit, Metz), Manon Houette (ailière gauche, Metz).
Les valeurs sûres
Gnonsiane Niombla (arrière gauche, Siofok), Pauline Coatanea (ailière droit, Brest), Astride N’Gouan (pivot, Metz).
Les jeunes
Orlane Kanor (arrière gauche, Metz), Pauletta Foppa (pivot, Brest), Catherine Gabriel (gardienne de but, Nantes), Tamara Horacek (demi-centre, Paris 92).
Les nouvelles
Méline Nocandy (demi-centre, Metz), Océane Sercien Ugolin (arrière droit, Paris 92), Chloé Bouquet (ailière gauche, Besançon), Roxane Frank (gardienne de but, Besançon).
Laura MAURICE
Je ne comprends pas trop "valeurs sures"
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