Forum des Handiablées Bienvenue sur le forum des supporters de l'équipe féminine de Metz Handball
Re: ECONOMIE DU SPORT [151777] |
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Posté le : 21/03/2023 à 14:03 (Lu 12599 fois) | | | Cette typologie d'individus est très différente de la communauté des fans de canapé, qui préfèrent les livraisons de nourriture à domicile telles qu'Uber Eats ou Deliveroo. Ces individus cherchent plutôt des expériences physiques et actives.
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Re: ECONOMIE DU SPORT |
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Posté le : 21/03/2023 à 17:16 (Lu 12542 fois) | | | Marvin Bass: quelle est l'origine de votre famille? Ma grand mère était aussi une BASS !
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Re: ECONOMIE DU SPORT [151961] |
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Posté le : 28/03/2023 à 00:37 (Lu 7187 fois) | | | Bonjour ! Personnellement, je crois qu'en étant passionné de sport, il n'y a rien qui puisse nous arrêter, même face à des obstacles comme l'arrivée de nouveaux PDG ou la faillite d'un club. Si les joueurs restent forts et continuent d'avancer, cela ne sera qu'un moment passager. Ce qui peut déplaire, c'est lorsque les joueurs ne peuvent plus jouer selon leur style, mais plutôt pour gagner de l'argent, comme dans les cas de matchs truqués où certains espèrent gagner gros aux paris sportifs. C'est une arnaque pure et simple, mais heureusement, il y a toujours des "tipsters" qui sont capables de faire des https://meilleur-pronostiqueur.fr/prono-foot parfaits pour réaliser des exploits.
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152306] |
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Posté le : 12/04/2023 à 15:55 (Lu 6793 fois) | | | « Cinq Français parmi les 28 mieux payés de la discipline en 2023. Yanis Lenne (Montpellier Handball) = 1 M¤ // Dika Mem (Barcelone) = 1 M¤ // Melvyn Richardson (Barcelone) = 1 M¤ // Luka Karabatic (PSG) = 1,5 M¤ // Nikola Karabatic (PSG) = 1,8 M¤. Comme dans beaucoup de disciplines sportives, il faut distinguer les rémunérations brutes des top players de celles de joueurs ordinaires. Pour comprendre cette disparité, il faut se tourner vers un modèle très spécifique de la branche de l'économie du travail, « la théorie des superstars ». Pour Jean-François Bourg, « la théorie des superstars revêt quatre caractéristiques principales. Les différentiels de revenus sont bien plus élevés que les différentiels de talent ; la valorisation de la gloire s'étend au-delà du champ de compétence initial ; les avantages obtenus sont sujets à des phénomènes d'auto-renforcement ; le progrès technologique et la globalisation élargissent la dimension du marché des plus talentueux ou des plus médiatiques. » Autrement dit, parce qu'elles sont surtout et avant tout connues, les superstars sont bien payées, sans qu'il y ait une quelconque corrélation avec leur talent réel et leur capacité à apporter une compétence productive à leur employeur.
Les Présidents de club convertissent du capital économique en de la notoriété. L’enjeu pour eux n’est pas la rentabilité économique, mais la recherche du prestige et de la notoriété. L’argent n’est pas une fin mais un moyen. L’économie des clubs n’est pas régie par la rentabilité économique. La logique est donc d’investir toujours plus. Et comme le principal poste de dépenses des clubs réside structurellement dans la masse salariale, cela profite aux joueurs/joueuses.
Quand le Président brestois parle de parité, dans le Télégramme du 12/04/2023, il est évident qu’il compare les rémunérations brutes de ses tops players avec celles des joueurs lambda de la handball Liqui Moly Starligue. La parité entre top players hommes/femmes, elle n’est pas pour demain !
Document source des données chiffrées : Sportune.
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152318] |
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Posté le : 13/04/2023 à 21:53 (Lu 6631 fois) | | | la parité entre homme et femme sera effective quand la LBE générera autant de revenus que la Lidl star ligue. On est encore loin du compte , pas de retransmission télé dignes de ce nom, pas de gros sponsors nationaux, 2 clubs qui déposent le bilan , et d'autres bien mal en points, un appel constant aux collectivités (sauf le BBH), des matchs de CL délocalisé car des problémes de disponibilité de salle, ....
LE BBH a crée son propre eco systeme, qui lui permet une grosse masse salariale, mais qui est loin du retour sur investissement. Et pour ma part je pense quele président y laisse quelques billets à fond perdu (meme si ml29 va me dementir ) .
Ca fait quand meme beaucoup de manque avant que la LBE puisse rivaliser avec la Lidl star ligue. on peut toujours ésperer, on alors faire comme au ffot et adosser les clubs féminin à un club masculin de renom , et lui syphoner les finances. Mais l'expérience nimes et nice n'est pas trés rassurante
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152321] |
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Posté le : 14/04/2023 à 09:45 (Lu 6515 fois) | | |
Citation : gilles meyer la parité entre homme et femme sera effective quand la LBE générera autant de revenus que la Lidl star ligue. On est encore loin du compte , pas de retransmission télé dignes de ce nom, pas de gros sponsors nationaux, 2 clubs qui déposent le bilan , et d'autres bien mal en points, un appel constant aux collectivités (sauf le BBH), des matchs de CL délocalisé car des problémes de disponibilité de salle, ....
LE BBH a crée son propre eco systeme, qui lui permet une grosse masse salariale, mais qui est loin du retour sur investissement. Et pour ma part je pense quele président y laisse quelques billets à fond perdu (meme si ml29 va me dementir ) .
Ca fait quand meme beaucoup de manque avant que la LBE puisse rivaliser avec la Lidl star ligue. on peut toujours ésperer, on alors faire comme au ffot et adosser les clubs féminin à un club masculin de renom , et lui syphoner les finances. Mais l'expérience nimes et nice n'est pas trés rassurante |
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Il n'y a pas grand chose à siphonner en LNH. 11 clubs sur 14 ont un budget inférieur au BBH.
| -------------------------------- https://www.youtube.com/watch?v=60IfVFE5vIE Parc Explor Wendel |
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152322] |
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Posté le : 14/04/2023 à 09:53 (Lu 6508 fois) | | | La LBE n’a ni le même niveau de maturité, ni la même autonomie, ni la puissance économique de la Liqui Moly StarLigue. Loin s’en faut ! Equipements pas à la hauteur des évènements qu’ils hébergent. Taux moyen de remplissage des salles à pleurer. Visibilité de la discipline confidentielle. Fondamentaux économiques et financiers précaires. Stratégie commerciale et de développement reposant sur l’aléa sportif contre lequel il est impossible de se couvrir. Collectivités Territoriales qui ont de plus en plus de difficulté à financer le sport professionnel, du fait de leur situation budgétaire. Modèles économiques trop fragiles. Gouvernance LFH peu adaptée à la réalité du sport business. Autant de difficultés à créer les conditions d’une croissance durable dans les clubs de handball féminin. Un diagnostic ou le pronostic vital des écosystèmes respectifs des clubs de LBE semble engagé à l’exception du BBH, de Nantes et du MHB qui travaille à hisser sa dimension économique à hauteur de sa dimension sportive. Le pragmatisme en guise de politique économique, le BBH articule ses ressources autour de sa machine à cash (l’ARENA) et de son capital relationnel, ce qui en fait sa marque de fabrique. Les partenaires sont attirés par l’opportunité d’entretenir leurs propres réseaux relationnels d’affaires via les salons VIP du club.
L’enjeu pour les Présidents de clubs n’est pas la rentabilité économique, mais la recherche du prestige et de la notoriété. L’argent n’est pas une fin, mais un moyen. L’économie des clubs n’est pas régie par la rentabilité économique. La logique est donc d’investir toujours plus. Et comme le principal poste de dépenses des clubs réside structurellement dans la masse salariale, cela profite aux joueurs/joueuses. Finalement, le sport d’équipe(s) est l’une des rares activités économiques dans laquelle la distribution de la richesse se fait en faveur des salarié(e)s. Quant à la parité des rémunérations joueuse/joueur, seuls les salaires des cadres brestoises semblent en mesure de supporter la comparaison.
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152430] |
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Posté le : 21/04/2023 à 18:18 (Lu 6242 fois) | | | Une stratégie évolue, fluctue, s’adapte aux besoins de développement du club, aux évolutions d’un marché émotionnel reposant sur l’incertitude du résultat. Cela se concrétise par un changement de cap, destiné à saisir des opportunités ou à répondre à des menaces. Celui opéré en juillet 2021 par la Direction du BBH revient à manager une situation d’urgence inhérente à la vie d’un club, confronté à un cas de figure qu’elle n’a pas imaginé. Il s’agit de préserver un écosystème menacé par l’instauration de matches à huis clos, de réduire la voilure pour l’adapter aux ressources disponibles. C’est ainsi que, le Directeur Sportif, son savoir-faire et son carnet d’adresses ; le Coach emblématique du club ; les joueuses, marques partenaires, qui ont boosté la valeur de marque du club ; sont sacrifiés sur l’autel de la restriction budgétaire. Les Dirigeants font confiance à un cercle d’intimes, le nouvel organigramme se pare de profils en décalage avec les profils requis. Place à un Directeur Sportif bénévole, inexpérimenté, dépourvu de carnet d’adresses. Place à un jeune entraîneur au coût abordable, mais sans pouvoir d’attraction car totalement inconnu en Europe. Place au changement de profil des joueuses. Triplement des postes pour n’avoir plus recours aux jokers médicaux. Le déploiement opérationnel de la nouvelle vision stratégique, se traduit par deux années d’errements dans le domaine du recrutement, une incapacité à accéder à la ressource des hauts potentiels et des paris qui interrogent. Une dégradation de la production de la performance sportive qui relègue le club en fond de grille des clubs de Ligue des Champions et menace son statut européen. Un spectacle proposé non conforme au spectacle vendu. Une notoriété de la marque club et de la marque employeur dégradée, car les « ex » peuvent être des ambassadrices rancunières quand l’offboarding n’est pas accompagné à la bonne hauteur. In fine, l’échec de la conduite du changement laisse le club en fâcheuse posture au milieu du gué et décale de 3 à 5 ans la perspective de remporter la Ligue des Champions. Les transformations d’un club ne sont pas toujours couronnées de succès.
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152495] |
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Posté le : 26/04/2023 à 19:47 (Lu 5813 fois) | | | Projet intéressant qu'est en train de mettre en place le club allemand de Fortuna : ce club de football de D2 allemande (les allergiques du foot, prenez de la cétirizine, ça va bien se passer) proposer les matchs à domicile gratuitement pour tout le public, abonné ou non. L'idée est de remplacer les revenues de billetteries (entre 7 et 8 millions d'euros sont générés par la billetterie) par une hausse de la participation des sponsors pour qui il sera plus intéressant d'être vus par 50 000 personnes plutôt que par 25 000.
La plateforme utilisée pour la mise à disposition des billets servira aussi de point de convergence entre les supporters, spectateurs, sponsors (surement à grand renfort de publicité, mais il faut accepter l'adage "si c'est gratuit, c'est que c'est toi le produit" s'ils veulent la gratuité"). "Les billets pour trois matchs seraient gratuits en vue d'une éventuelle gratuité complète par la suite, en échange d'une augmentation de la part des sponsors. La demande de billets se fera sur une plateforme numérique. Ce portail servira également de forum où les fans pourront s'exprimer et participer à la vie du club."
Les sommes générées par les sponsors iront à 50% à l'équipe pro, 40% aux jeunes et aux féminines, et les 10% dans des ½uvres sociales, ce qui améliore l'impact de la "marque" du club.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/bundesliga/revolution-en-allemagne-le-fortuna-dusseldorf-annonce-que-tous-les-billets-seront-gratuits_AV-202304260459.html
Modèle exportable au handball ? Si oui, pour moi il me parait envisageable de la faire dans les clubs comme Brest, Metz, Nantes, Paris, et peut-être d'autres plus petits clubs, à condition de disposer d'un tissus entrepreneuriale et sociale solide et volontaire.
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152499] | |
Re: ECONOMIE DU SPORT [152502] |
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Posté le : 27/04/2023 à 13:24 (Lu 5644 fois) | | | Le bon droit du fisc
« La cour administrative d'appel de Nantes vient de confirmer le lourd redressement fiscal qu'avait subi en 2017, l'association "Equipe Bretagne Cyclisme", support de l'équipe cycliste professionnelle "Bretagne-Séché Environnement". En cause : elle n'a donné aucune "contrepartie" à la subvention de 900.000 ¤ de la région Bretagne. »
Les subventions directes versées aux associations sportives ou aux sociétés sportives doivent être la contrepartie de missions d’intérêt général (article L. 113 – 2 du code du sport). Elles ne font souvent l’objet d’aucune valorisation reposant sur des critères objectifs, tel que le nombre de joueuses participant à des actions d’éducation, d’intégration ou de cohésion sociale, la fréquence des interventions et les publics concernés. On se heurte également à des difficultés techniques sur le calcul des subventions cumulées, parce que la saison sportive ne coïncide pas avec l’annuité budgétaire, surtout, les clubs ne produisent pas de document attestant de la finalité d’intérêt général de la subvention, et les préfectures ne les contrôlent pas. Les subventions servent ainsi trop souvent à alimenter des dépenses de fonctionnement, y compris des dépenses salariales. Le fisc vient de tirer un fil… Il serait surprenant que ses représentants ne s’intéressent pas à d’autres domaines sportifs !!!
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152581] | |
Re: ECONOMIE DU SPORT [152584] |
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Posté le : 01/05/2023 à 14:04 (Lu 5242 fois) | | |
Il y a des cas où je ne suis pas d'accord pour l'équité des "prize money". En tennis par ex., les tournois du grand chelem , pour les femmes les rencontres se déroulent au meilleur des 3 sets, alors que c'est au meilleur des 5 sets pour les hommes.
Quand on se souvient que Steffi Graf a un jour remporté le tournoi en 34' ça fait cher la minute de jeu.
| -------------------------------- https://www.youtube.com/watch?v=60IfVFE5vIE Parc Explor Wendel |
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152755] |
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Posté le : 13/05/2023 à 08:31 (Lu 4869 fois) | | | https://www.ouest-france.fr/sport/handball/info-ouest-france-sept-clubs-dans-le-dur-financierement-en-ligue-feminine-de-handball-a5967f18-f0ce-11ed-a712-6e3ad690fa08
Les clubs
Equipements pas à la hauteur des évènements qu’ils hébergent. Taux moyen de remplissage des salles à pleurer. Visibilité et attractivité de la discipline confidentielles. Paysage médiatique et économique du sport qui se radicalise car les sponsors sont de plus en plus exigeants en termes de retour sur investissement. Fondamentaux économiques et financiers précaires. Stratégie commerciale et de développement reposant sur l’aléa sportif contre lequel il est impossible de se couvrir. Collectivités Territoriales qui ont de plus en plus de difficulté à financer le sport professionnel, du fait de leur situation budgétaire. Modèles économiques trop fragiles. Gouvernance peu adaptée à la réalité du sport business. Autant de difficultés à créer les conditions d’une croissance durable dans les clubs de handball féminin.
La Ligue
Il est urgent qu’elle acquière une véritable autonomie et que son pilotage soit confié à de véritables professionnels dotés d’une vision stratégique, rompus au business, au monde de la rationalité, de la productivité, de la performance, du « retour sur investissement », de la stratégie économique et financière, de la conquête des marchés cibles que constituent les partenaires et les supporters auxquels il faut vendre le produit « spectacle sportif ».
Ce n’est pas parce qu’une situation est compliquée qu’il ne faut pas la rendre burlesque. Sur le chemin de la professionnalisation de la LFH, sa Présidente excelle. Pris dans les sables mouvants de sa propre incertitude, elle veut démontrer qu’elle ne renonce pas à agir sur cette priorité de la FFHB. Elle ne réussit qu’à démontrer sa presque incapacité à aboutir…
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152762] |
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Posté le : 13/05/2023 à 14:13 (Lu 4774 fois) | | | Quels sont ces 7 clubs ?
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152763] |
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Posté le : 13/05/2023 à 14:38 (Lu 4756 fois) | | | Alban...............MP
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152774] |
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Posté le : 13/05/2023 à 22:51 (Lu 4660 fois) | | | Le handball féminin n'est pas attractif. L'argent manque donc chez certains clubs. Pas une surprise. Mais la LFH n'arrange pas les choses avec un site à l'utilisation plus que complexe et donc décevante.
Elle devrait s'inspirer de celui de la Ligue 1 en football, plus riche soit, mais en organiser un potable ne creuse pas le budget. Je trouvais l'ancien moins clinquant mais, au moins, je retrouvais les stats, journées et classement plus facilement. Là , c'est une vraie galère sur tablette.
| -------------------------------- Quand le sage montre le 11 300 milliards d'évasion fiscale mondiale, l'abruti regarde le RSA de son voisin. |
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Re: ECONOMIE DU SPORT [152815] |
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Posté le : 16/05/2023 à 07:02 (Lu 4431 fois) | | | INFO OUEST-FRANCE. Sept clubs dans le dur financièrement en Ligue Féminine de Handball
Ouest-France // David GUÉZENNEC. // Publié le 12/05/2023 à 16h23 // Article réservé aux abonnés.
Ligue féminine de Handball. Selon nos informations, 3 clubs de D1 et 4 clubs de D2 sont en grande difficulté économique. Dure construction que celle du handball professionnel féminin.
« On n’est pas en crise, il y a des clubs qui sont stables, mais d’autres sont en fragilité économique », admet Nodjialem Myaro, la présidente de la Ligue féminine de handball qui regroupe depuis l’an passé l’élite (Ligue Butagaz Énergie) et la D2 féminine.
Si ce n’est pas une crise, ça en a tout l’air. En LBE, Bourg-de-Péage a mis la clé sous la porte en cours de saison. Idem pour Fleury, ex-champion de France, en D2. Et, selon nos informations, 3 clubs de LBE seraient dans le dur financièrement, 4 en D2. Des clubs qui ne seraient pas sûrs de passer le cut de la CNCG (commission nationale du contrôle de gestion) dans les semaines à venir. Parmi ceux-ci, il y a Mérignac en D1. Quant à Saint-Maur, qui a acquis son accession en D1, il peinerait à valider le million d’euros de budget nécessaire à son passage en élite.
La LFH réfléchit à passer à douze équipes en D1 (contre 14 aujourd’hui), à l’horizon 2024, la réalité économique pourrait la devancer, si des clubs sont obligés de jeter l’éponge. « C’est une possibilité », sait Nodjialem Myaro.
Voilà la réalité du hand féminin. Économiquement, ça n’a jamais été simple. « Le sponsoring, la médiatisation, tout ce qui s’ensuit, c’est beaucoup plus complexe que pour le sport masculin. Les entreprises sont encore frileuses à s’engager dans le sport féminin », souffle l’ex-internationale française.
Alors on remet le couvert encore et encore sur la structuration, avec une CNCG qui veut aider à stabiliser les structures en place. « Certains géraient de manière particulière leur budget, sans respecter l’équilibre global », admet la présidente de la LFH. « Et, dans ces cas-là , l’équité sportive n’est pas respectée. Quand des clubs tombent, ça ne donne pas une bonne image, il y a des dommages collatéraux, les partenaires se posent des questions ».
Myaro appuie : « On veut avoir des garde-fous, on veut faire comprendre aux clubs qu’il y a de bonnes pratiques et les accompagner vers celles-ci. La philosophie de cette CNCG, c’est aussi de pointer du doigt, d’alerter, puis d’accompagner les clubs ».
L’idée ? « Il faut qu’on arrive à montrer que ce championnat est stable, que les clubs sont économiquement viables », conclut Nodjialem Myaro. A priori, il y a encore du boulot.
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Re: ECONOMIE DU SPORT [153402] |
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Posté le : 07/06/2023 à 17:57 (Lu 3556 fois) | | | Clubs de LFH…….. Convoquer l’orthodoxie financière, l’orthodoxie comptable, décider de la « mise en place d’outils de pilotage sous forme d’indicateurs simples et opérationnels » quand « on » est la CNCG, « une commission aux côtés des clubs », n’est ce pas occulter que le spectre de la problématique est bien plus large ? Taille/masse critique des clubs. Equipements pas à la hauteur des évènements qu’ils hébergent. Taux moyen de remplissage des salles à pleurer. Visibilité de la discipline confidentielle. Collectivités Territoriales qui ont de plus en plus de difficulté à financer le sport professionnel, du fait de leur situation budgétaire. Gouvernance peu adaptée à la réalité du sport business. Autant de difficultés à créer les conditions d’une croissance durable dans les clubs de handball féminin. Pour l'instant, la LFH, c’est du low-cost !!! C’est l'économie du renoncement.
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Re: ECONOMIE DU SPORT [153514] | |
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