Forum des Handiablées Bienvenue sur le forum des supporters de l'équipe féminine de Metz Handball
Re: ECONOMIE DU SPORT [149049] |
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Posté le : 23/10/2022 à 12:53 (Lu 4737 fois) | | |
Citation : crocogrenat
Autrement dit, fin du sport à haut niveau, et place aux margoulins du spectacle et de la finance. |
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Plutôt mutation du sport folklore vers le sport spectacle, je ne vois pas en quoi une ligue fermée impacterait le niveau (cf la NBA).
En revanche l'argument des anti qui affirment qu'une ligue fermée enlèverait de son charme à la compétition en reléguant le sport au rang d'accessoire de comm' est relativement audible. Même s'il me semble terriblement naïf de penser que ce n'est pas déjà le cas aujourd'hui....
Le sport vertueux que les traditionalistes défend n'existe déjà plus que dans le monde amateur et dans l'esprit de ceux qui aiment à croire que monétiser le jeu ne l'a pas perverti ! Et il perdurera, ligue fermée ou non, chaque fois que le jeu sera l'unique enjeu!
Si voir Calais en finale de coupe de France de foot suscite l'engouement populaire, l'emballement médiatique viendrait plutôt d'une finale PSG/OM. Un Léo Messi sera toujours plus bankable qu'un Nolan Roux, Manchester City séduira toujours plus un diffuseur que Brighton!
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Re: ECONOMIE DU SPORT [149050] |
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Posté le : 23/10/2022 à 13:51 (Lu 4716 fois) | | | Le sport professionnel autonome
« C’est donc une forme de concurrence nouvelle qui est opposée au fédéralisme traditionnel et surtout légitimée par une instance européenne. [……..] Cette décision marque une étape supplémentaire vers la professionnalisation du sport avec l’émergence d’un sport professionnel autonome des fédérations sportives ce qui lorsqu’on met les choses en perspective historique notamment est le sens de l’histoire » Béatrice Barbusse Enseignante-chercheuse en sociologie à l’université Paris Est et ex présidente du CNDS.
« Les fédérations qui sont des organisations non marchandes à l’origine se voient concurrencées par des organisations marchandes. [……] C’est un élément parmi d’autres que les fédérations devra intégrer pour développer des stratégies concurrentielles. [……] soit elles s’adaptent, soit elles seront concurrencées par d’autres organisations marchandes tant dans le sport de performance que de loisir » Béatrice Barbusse Enseignante-chercheuse en sociologie à l’université Paris Est et ex présidente du CNDS.
« Le sport fédéral est régulièrement à la peine de financement. Les collectivités qui financent de nombreux clubs sont tout autant en difficulté. Le secteur privé a donc une place à occuper qui n’est pas négligeable. Nous devons appréhender la façon dont le secteur privé peut accompagner cette mutation, notamment concernant le mécénat et les partenariats commerciaux. » Michel Savin Sénateur et Président du groupe d’études sur les pratiques sportives et les grands évènements sportifs.
Le sens de l'HISTOIRE !!!
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Re: ECONOMIE DU SPORT [149075] |
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Posté le : 23/10/2022 à 20:07 (Lu 4655 fois) | | |
Citation : Gabachin
Citation : crocogrenat
Autrement dit, fin du sport à haut niveau, et place aux margoulins du spectacle et de la finance. |
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Plutôt mutation du sport folklore vers le sport spectacle, je ne vois pas en quoi une ligue fermée impacterait le niveau (cf la NBA).
En revanche l'argument des anti qui affirment qu'une ligue fermée enlèverait de son charme à la compétition en reléguant le sport au rang d'accessoire de comm' est relativement audible. Même s'il me semble terriblement naïf de penser que ce n'est pas déjà le cas aujourd'hui....
Le sport vertueux que les traditionalistes défend n'existe déjà plus que dans le monde amateur et dans l'esprit de ceux qui aiment à croire que monétiser le jeu ne l'a pas perverti ! Et il perdurera, ligue fermée ou non, chaque fois que le jeu sera l'unique enjeu!
Si voir Calais en finale de coupe de France de foot suscite l'engouement populaire, l'emballement médiatique viendrait plutôt d'une finale PSG/OM. Un Léo Messi sera toujours plus bankable qu'un Nolan Roux, Manchester City séduira toujours plus un diffuseur que Brighton! |
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Quand on parle de ligue fermée, j'ai toujours en tête la NBA. Une ligue fermée, comme cela a déjà été expliqué ici, permet d'assurer des revenus aux clubs et une visibilité stable pour les sponsors, sans craindre de voir les équipes sponsorisées disparaitre du paysage. Ce qui est de base une idée géniale en NBA, c'est la draft, où les clubs les moins bien classés (a partir du 1er club qui ne participe pas aux plays off jusqu'au dernier, les 4 derniers ayant un pourcentage plus grand pour drafter le numéro 1 de la sélection. Ce système permet de faire circuler les joueurs et donner une chance à une équipe en difficulté lors de l'année n à faire mieux lors de l'année n+1 (bon sachant que le numéro 1 de la draft n'est pas non plus un gage de grande réussite, pour preuve avec Tony Parker qui était bien plus loin à son époque). Mais cette année, un prodige français rend la NBA complétement folle, à tel point que certaines équipes, pourtant sur le papier prétendantes aux PO, finissent actuellement par lâcher les matchs, laisser au repos les meilleurs joueurs avec pour objectif de finir en bas de classement. C'est le tanking et c'est ce que font par exemple les Spurs. Alors du coups, où est l'équité sportive ? Sans crainte de descentes, les clubs peuvent se permettre de se saborder en attendant des jours meilleurs, ce qui forcement va influencer le cours du championnat.
A côté de ça, au niveaux des sports à ligues ouvertes, on en voit les dérives inquiétantes, notamment dans le foot, où des clubs font tapis sur les bijoux de famille (cf le "fameux" grand Barça qui a vendu ses droits tv des prochaines années pour les transferts de cette saison, malgré le milliard de dettes...). Une chance chez nous en France d'avoir ces instances de contrôle. Pour moi la LBE me plait ainsi et sanctionne les équipes de division 2 méritantes.
Après le produit est vendable, suffit que les bonnes personnes s'en occupent, ce qui n'est pas le cas...
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Re: ECONOMIE DU SPORT [149118] | |
Re: ECONOMIE DU SPORT [149119] | |
Re: ECONOMIE DU SPORT [149121] | |
Re: ECONOMIE DU SPORT [149293] | |
Re: ECONOMIE DU SPORT [149752] |
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Posté le : 11/12/2022 à 12:57 (Lu 3781 fois) | | | Le handball féminin est-il en danger // Baptiste FLIPO // 08/12/2022 // LE TELEGRAMME
« C’est un combat perpétuel. » La présidente de la Ligue féminine de handball (LFH), Nodjialem Myaro, est lucide pour qualifier son action de développement du handball féminin. Et malgré les efforts de la Ligue, Bourg-de-Péage (D1) a déposé le bilan, lundi, juste après que Fleury (D2), champion de France 2015, a été placé en liquidation judiciaire. La disparition du club drômois est la quatrième au sein de l’élite en dix ans, et celle de l’Arvor 29 en 2012 en est une autre pas si lointaine.
Le budget moyen est pourtant passé de 2,1 millions d’euros à 2,4 cette saison. Mais l’écart entre le Brest Bretagne Handball (BBH), qui dispose de 6,6 M¤ cette saison, et neufs clubs qui se situent, eux, en dessous de 2 M¤ par ans, traduit des réalités financières diverses et parfois précaires. Nodjialem Myaro déplore notamment un manque de soutien de la part des collectivités. « On ne peut pas dire que le sport féminin en France est accompagné de la meilleure des manières pour pouvoir survivre. Il faut assumer et s’engager. »
La part des acteurs publics (30 %) est d’ailleurs moins importante désormais que celle des partenaires privés (36 %) dans les budgets des clubs. En 2015, le président de Metz, Thierry Weizman, lançait même un appel aux dons auprès de ses supporters. « On est obligé de trouver de nouvelles formes de financement pour faire face aux futures diminutions des subventions publiques », déclarait-il à l’époque.
Un écosystème en manque de visibilité
Mais pour Gérard Le Saint, le président du BBH, l’engagement des collectivités dans l’économie des clubs comporte aussi un risque. « Avec les subventions, si on n’a pas de garantie, ça peut mettre en péril le club à chaque changement de gouvernance à la mairie ou à la métropole. Les clubs dont la part de subvention se situe autour de 40 % sont en danger. Au BBH, on se situe autour des 6 %. »
Et la faible médiatisation du championnat semble être l’autre talon d’Achille des clubs de D1 féminine. Cette année encore, aucun diffuseur ne retransmet les rencontres. « L’année dernière, on a dû mettre de l’argent sur la table pour pouvoir être diffusées alors cette année, on a créé la plateforme HandballTV pour essayer d’être visible », explique Nodjialem Myaro. Un constat qui pourrait presque étonner avec une équipe de France féminine qui attire les regards depuis plusieurs années. Pour preuve, elles réalisaient en décembre 2021 l’une de leurs plus belles audiences, malgré une défaite en finale du Mondial, avec 4,3 millions de téléspectateurs.
Vers un retour au championnat à douze ?
Pour le président du BBH, la structuration de certaines équipes est aussi à questionner. « Il y a des clubs qui ont encore le statut d’association. Nous, on a la partie pro du club en SAS (société par actions simplifiée) avec notamment huit commerciaux. » Quitte à durcir les conditions d’accès à la première division pour Gérard Le Saint. « Il faut, à mon avis, resserrer le niveau financier et remonter le budget minimum pour accéder en LBE (Ligue Butagaz Énergie, la D1). Gérer un club de haut niveau, ce n’est plus gérer une association mais gérer une entreprise commerciale. Au départ, j’étais plutôt pour un championnat à 14 mais il faudrait peut-être revenir à douze. »
En attendant, le championnat se poursuit à treize jusqu’à la fin de la saison et certains clubs devront peut-être lutter ailleurs que sur le plan sportif.
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Re: ECONOMIE DU SPORT [149802] |
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Posté le : 15/12/2022 à 08:28 (Lu 3627 fois) | | | Ml29, les connaissant peu, quel est votre perception du ticket Nicolas Roué/Mathieu Marchand. Je ne connais rien du premier, en revanche le second a une belle expérience de l'arrière boutique du hand au niveau international (a travaillé aux Girodins de Bordeau, à l'EHF, organisation du mondial de hand en France en 2017 etc etc cf profil LinkedIn). Ceux-là viennent en remplacement de Bonnamour, avec Morel qui aura la main sur les profils à recruter (et reste donc a priori un an de plus)
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Re: ECONOMIE DU SPORT [149803] |
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Posté le : 15/12/2022 à 08:59 (Lu 3611 fois) | | | Morel avait signé un contrat de 3 ans.
| -------------------------------- Quand le sage montre le 11 300 milliards d'évasion fiscale mondiale, l'abruti regarde le RSA de son voisin. |
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Re: ECONOMIE DU SPORT [149804] |
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Posté le : 15/12/2022 à 11:02 (Lu 3571 fois) | | | Le contexte sanitaire aura conduit les Dirigeants Brestois à un changement de cap stratégique. Exit les têtes starifiées et les gros salaires. Dans sa quête éperdue du F4, la cellule recrutement se sera positionnée sur la quasi-totalité des dossiers qui ont animé le ballet des chaises musicales ces derniers mois sans grand succès. Les cordons de la bourse étaient déliés, la parole politique était claire, le BBH n’aura pas existé sur le marché des transferts européen. Le BBH a perdu la guerre des talents et basculé dans le ventre mou des clubs européens. Je ne connais ni le nouveau Directeur sportif, ni le secrétaire général, ni l’articulation des missions respectives dans le processus de recrutement. J’ai une seule conviction…. Recruter est un métier !
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Re: ECONOMIE DU SPORT [149904] |
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Posté le : 19/12/2022 à 13:16 (Lu 3310 fois) | | | https://www.lequipe.fr/Handball/Actualites/Merignac-sanctionne-de-neuf-points-en-ligue-butagaz-energie/1370631
Mettre des mots sur les maux………..
Le cadre de référence
Les fédérations bénéficiant d’une délégation disposent de la possibilité de créer une ligue professionnelle, pour la représentation, la gestion et l’organisation des animations sportives professionnelles des associations qui leur sont affiliées et des sociétés qu’elles ont constituées. Ces fédérations peuvent décider de gérer leur secteur professionnel au travers d’une commission intégrée à la fédération ou en subdéléguant leur monopole à une ligue professionnelle qui prend alors la forme d’une association dotée de la personnalité juridique. La FFHB a choisi d’accorder son autonomie au handball masculin via une ligue professionnelle et de maintenir le handball féminin sous tutelle au travers d’une commission intégrée.
Le pilotage de la commission LFH//LBE
Il n’aura échappé à personne que la Ligue Féminine de Handball est un astre mort. Il est urgent qu’elle acquière une véritable autonomie et que son pilotage soit confié à de véritables professionnels dotés d’une vision stratégique, rompus au business, au monde de la rationalité, de la productivité, de la performance, du « retour sur investissement », de la stratégie économique et financière, de la conquête des marchés cibles que constituent les partenaires et les supporters auxquels il faut vendre un produit « spectacle sportif ».
L’accompagnement du handball féminin par les Collectivités Territoriales
Le phénomène du sport business ne concerne qu’une minorité de sports, potentiellement capables de s’autofinancer, sans intervention publique. Dans un environnement peu réceptif au sport féminin, l’on doit s’interroger sur l’évolution du modèle économique du handball professionnel et sur la légitimité de l’implication financière des collectivités territoriales à un moment où s’exerce sur elles une contrainte budgétaire sans pareil. Les CT ont-elles pour vocation de se substituer aux actionnaires de structures sous capitalisées ? Est-ce aux CT de compenser les insuffisances de ressources propres des clubs en provenance de la billetterie, des abonnements ou des contrats de partenariat avec des sociétés locales ou régionales ? Les CT ont-elles pour vocation à jouer les filets de sécurité compensant la baisse des recettes ou comblant les pertes des clubs professionnels ? Les subventions versées par les CT ont-elles pour vocation à alimenter les dépenses de fonctionnement y compris la hausse des salaires des joueuses professionnelles ?
La visibilité de la discipline
Pas sûr que "Hand TV" soit l'idée du siècle. Valeur ajoutée zéro en termes de visibilité (ne s’adresse qu’au microcosme du handball) tout en contribuant à la désertion des gradins par les spectateurs. Faut-il s’en étonner en l’absence d’une véritable autonomie et d’un pilotage confié à des fonctionnaires et/ou à d’anciennes joueuses de handball. « La guerre ! C'est une chose trop grave pour la confier à des militaires. » Georges CLEMENCEAU.
Les clubs
Equipements pas à la hauteur des évènements qu’ils hébergent. Taux moyen de remplissage des salles à pleurer. Visibilité de la discipline confidentielle. Fondamentaux économiques et financiers précaires. Stratégie commerciale et de développement reposant sur l’aléa sportif contre lequel il est impossible de se couvrir. Collectivités Territoriales qui ont de plus en plus de difficulté à financer le sport professionnel, du fait de leur situation budgétaire. Modèles économiques trop fragiles. Gouvernance peu adaptée à la réalité du sport business. Autant de difficultés à créer les conditions d’une croissance durable dans les clubs de handball féminin.
Le château de cartes n’a jamais été aussi fragile….
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Re: ECONOMIE DU SPORT [149915] |
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Posté le : 19/12/2022 à 15:03 (Lu 3247 fois) | | | L’accompagnement du handball féminin par les Collectivités Territoriales
Le phénomène du sport business ne concerne qu’une minorité de sports, potentiellement capables de s’autofinancer, sans intervention publique. Dans un environnement peu réceptif au sport féminin, l’on doit s’interroger sur l’évolution du modèle économique du handball professionnel et sur la légitimité de l’implication financière des collectivités territoriales à un moment où s’exerce sur elles une contrainte budgétaire sans pareil. Les CT ont-elles pour vocation de se substituer aux actionnaires de structures sous capitalisées ? Est-ce aux CT de compenser les insuffisances de ressources propres des clubs en provenance de la billetterie, des abonnements ou des contrats de partenariat avec des sociétés locales ou régionales ? Les CT ont-elles pour vocation à jouer les filets de sécurité compensant la baisse des recettes ou comblant les pertes des clubs professionnels ? Les subventions versées par les CT ont-elles pour vocation à alimenter les dépenses de fonctionnement y compris la hausse des salaires des joueuses professionnelles ?
ce passage me plait bien mais ne serait il pas aussi adaptable à la SNCF et toutes les autres SEM ou SEML, ou on peut recenser bien des abus.
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Re: ECONOMIE DU SPORT [150223] | |
Re: ECONOMIE DU SPORT [150225] |
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Posté le : 07/01/2023 à 11:23 (Lu 2729 fois) | | |
Aussi quand tu mets 150 millions ¤ dans une nouvelle XL Grande salle il ne faut pas s'étonner que tu n'as plus 100000 ¤ pour sauver un Club féminin . En plus Fleury les Aubrais de la banlieue
On peut appeler ça de la mauvaise gestion ...................
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Re: ECONOMIE DU SPORT [150228] |
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Posté le : 07/01/2023 à 12:37 (Lu 2699 fois) | | |
Citation : jee f
Aussi quand tu mets 150 millions ¤ dans une nouvelle XL Grande salle il ne faut pas s'étonner que tu n'as plus 100000 ¤ pour sauver un Club féminin . En plus Fleury les Aubrais de la banlieue
On peut appeler ça de la mauvaise gestion ................... |
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Les 150 M¤ sont pour les 3 salles Co'Met ,salle de sport et palais des congrès. et parc des expos.
De toutes façons les élus de l'agglo n'ont jamais vu d'un bon oeil que le club de Fleury se développe alors quand l'ancien président a lâché l'affaire avec ses propres deniers il n'y avait plus qu'à laisser couler le bateau .
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Re: ECONOMIE DU SPORT [150249] |
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Posté le : 08/01/2023 à 09:52 (Lu 2550 fois) | | |
Dans toutes ces situations ubuesques, celle qui me choque le plus est celle de l'agglomération nimoise de supprimer les subventions pour les clubs féminins. Comment une assemblée (dans laquelle il me semble que la constitution est paritaire non ?) peut prendre une telle décision discriminante ? Et ce dans le plus grand silence....
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Re: ECONOMIE DU SPORT [150250] |
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Posté le : 08/01/2023 à 12:06 (Lu 2475 fois) | | |
Les difficultés de financement du sport féminin en général et du handball féminin en particulier
Les montants et les modalités du soutien des CT aux clubs professionnels dépendent de la taille de la collectivité, de l’importance des clubs, de la discipline sportive. Voilà qui pose la question de la légitimité du soutien public au sport professionnel…. Les CT ont-elles pour vocation de se substituer aux actionnaires de structures sous capitalisées ? Est-ce aux CT de compenser les insuffisances de ressources propres des clubs en provenance de la billetterie, des abonnements ou des contrats de partenariat avec des sociétés locales ou régionales ? Les CT ont-elles pour vocation à jouer les filets de sécurité compensant la baisse des recettes ou comblant les pertes des clubs professionnels ? Les subventions versées par les CT ont-elles pour vocation à alimenter les dépenses de fonctionnement y compris la hausse des salaires des joueuses professionnelles ? A toutes ces questions, la réponse est non ! Quant aux investisseurs privés, ils sont au c½ur d’un paradoxe : Ils sont attirés par le sport et une sainte horreur de l’incertitude générée par les aléas sportifs !!!
Les clubs
Equipements pas à la hauteur des évènements qu’ils hébergent. Taux moyen de remplissage des salles à pleurer. Visibilité de la discipline confidentielle. Fondamentaux économiques et financiers précaires. Stratégie commerciale et de développement reposant sur l’aléa sportif contre lequel il est impossible de se couvrir. Collectivités Territoriales qui ont de plus en plus de difficulté à financer le sport professionnel, du fait de leur situation budgétaire. Modèles économiques trop fragiles. Gouvernance peu adaptée à la réalité du sport business. Autant de difficultés à créer les conditions d’une croissance durable dans les clubs de handball féminin.
Les sanctions
La mission principale de la CNCG est d’assurer l’équité sportive sans dérive financière et l’égalité de traitement entre les clubs. Elle se détermine sur la base des documents financiers produits par les clubs. L’intensité de son activité peine à juguler la persistance voire l’aggravation des déficits des clubs professionnels et, la fragilisation des modèles économiques des clubs sous la pression de la masse salariale et de la fuite en avant des ambitions des Dirigeants. La CNCG se heurte à 2 problèmes majeurs : d’une part, l’intérêt supérieur du handball français et, d’autre part, la hantise de la « gestion de fait ». Les sanctions applicables figurent au « règlement relatif au contrôle administratif et financier des clubs » Textes statutaires et réglementaires annuels. Les règles du jeu sont explicites. Elles ne peuvent constituer une surprise pour celles ou ceux qui sont rattrapés par la patrouille…
Et maintenant
Il est urgent que la LFH acquière une véritable autonomie et que son pilotage soit confié à de véritables professionnels dotés d’une vision stratégique, rompus au business, au monde de la rationalité, de la productivité, de la performance, du « retour sur investissement », de la stratégie économique et financière, de la conquête des marchés cibles que constituent les partenaires et les supporters auxquels il faut vendre un produit « spectacle sportif ».
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Re: ECONOMIE DU SPORT [150251] |
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Posté le : 08/01/2023 à 13:32 (Lu 2433 fois) | | |
Citation : ml29
Les difficultés de financement du sport féminin en général et du handball féminin en particulier
Les montants et les modalités du soutien des CT aux clubs professionnels dépendent de la taille de la collectivité, de l’importance des clubs, de la discipline sportive. Voilà qui pose la question de la légitimité du soutien public au sport professionnel…. Les CT ont-elles pour vocation de se substituer aux actionnaires de structures sous capitalisées ? Est-ce aux CT de compenser les insuffisances de ressources propres des clubs en provenance de la billetterie, des abonnements ou des contrats de partenariat avec des sociétés locales ou régionales ? Les CT ont-elles pour vocation à jouer les filets de sécurité compensant la baisse des recettes ou comblant les pertes des clubs professionnels ? Les subventions versées par les CT ont-elles pour vocation à alimenter les dépenses de fonctionnement y compris la hausse des salaires des joueuses professionnelles ? A toutes ces questions, la réponse est non ! Quant aux investisseurs privés, ils sont au c½ur d’un paradoxe : Ils sont attirés par le sport et une sainte horreur de l’incertitude générée par les aléas sportifs !!!
Les clubs
Equipements pas à la hauteur des évènements qu’ils hébergent. Taux moyen de remplissage des salles à pleurer. Visibilité de la discipline confidentielle. Fondamentaux économiques et financiers précaires. Stratégie commerciale et de développement reposant sur l’aléa sportif contre lequel il est impossible de se couvrir. Collectivités Territoriales qui ont de plus en plus de difficulté à financer le sport professionnel, du fait de leur situation budgétaire. Modèles économiques trop fragiles. Gouvernance peu adaptée à la réalité du sport business. Autant de difficultés à créer les conditions d’une croissance durable dans les clubs de handball féminin.
Les sanctions
La mission principale de la CNCG est d’assurer l’équité sportive sans dérive financière et l’égalité de traitement entre les clubs. Elle se détermine sur la base des documents financiers produits par les clubs. L’intensité de son activité peine à juguler la persistance voire l’aggravation des déficits des clubs professionnels et, la fragilisation des modèles économiques des clubs sous la pression de la masse salariale et de la fuite en avant des ambitions des Dirigeants. La CNCG se heurte à 2 problèmes majeurs : d’une part, l’intérêt supérieur du handball français et, d’autre part, la hantise de la « gestion de fait ». Les sanctions applicables figurent au « règlement relatif au contrôle administratif et financier des clubs » Textes statutaires et réglementaires annuels. Les règles du jeu sont explicites. Elles ne peuvent constituer une surprise pour celles ou ceux qui sont rattrapés par la patrouille…
Et maintenant
Il est urgent que la LFH acquière une véritable autonomie et que son pilotage soit confié à de véritables professionnels dotés d’une vision stratégique, rompus au business, au monde de la rationalité, de la productivité, de la performance, du « retour sur investissement », de la stratégie économique et financière, de la conquête des marchés cibles que constituent les partenaires et les supporters auxquels il faut vendre un produit « spectacle sportif ».
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Les Neptunes de Nantes veulent être une marque. Je ne sais pas ce que cela donnera mais au moins, la structure tente.
| -------------------------------- Passion is becoming even more significant including any obstacles. Sometines passion turn us into nervous wrecks but it must not break what bind us. |
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